Sitoyo Lopokoiyit nommé Directeur généra, Crédit Photo:
African Shapers
[Digital Business Africa] – C’est une première en Afrique, qui marque également l’engouement autour du service mobile money sur le continent. M-Pesa, la branche mobile money de l’opérateur Kenyan Safaricom a annoncé le 7 septembre 2021 avoir atteint le cap symbolique des 50 millions d’utilisateurs actifs en Afrique. En termes simples, plus de 50 millions de personnes utilisent régulièrement la solution mobile money de Safaricom sur le continent africain.
Comme pour marquer la grandeur du chemin parcouru, Sitoyo Lopokoiyit, directeur général de M-Pesa Africa rappelle qu’« il y a 14 ans, nous avons lancé M-Pesa pour connecter nos clients entre eux et à différentes opportunités. Nous sommes ravis de célébrer cette étape remarquable avec nos plus de 50 millions de clients à travers le continent…Nous réitérons notre engagement et approfondissons notre concentration sur plus d’innovations qui transformeront davantage la vie de nos clients ».
Il annonce dans la foulée l’extension des services de M-Pesa à travers le continent. Outre son marché traditionnel kenyan, le groupe est déjà présent en Afrique du Sud, en Tanzanie, en RDC, au Mozambique, au Lesotho, au Ghana et en Égypte.
[Digital Business Africa] – Au Nigéria, le déploiement de la 5G vient de recevoir le feu vert du Conseil exécutif fédéral. Ce qui représente l’aval officiel qui permettra aux opérateurs télécoms de déployer commercialement ce nouveau standard de la téléphonie mobile dans le pays. Reste maintenant au régulateur télécoms, la NCC, d’attribuer les fréquences télécoms nécessaires à l’exploitation de la 5G.
Le Cadre réglementaire proposé par le ministre des Communications et de l’Economie numérique, Isa Ali Pantami au Conseil exécutif fédéral était en élaboration depuis 2019. Il s’agit en quelque sorte du cahier de charge de la 5G, auquel devra se soumettre les opérateurs présents sur le marché nigérian. Notons au passage que la 5G a été expérimenté au Nigeria sur une période de trois mois débutée le 25 novembre 2019.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, la Justice s’abat sur le patron du groupe Wari, Karibou Mbodj. Celui-ci vient de perdre son procès contre la Fintech Tap Tap Send qui l’accusait d’abus de confiance. Et visiblement, la main de la Chambre correctionnelle du Tribunal de Dakar a été lourde : 6 mois de prison ferme, 2 milliards de FCFA d’amende et contrainte par corps maximale contre Karibou Mbodj.
Cette condamnation rentre dans le cadre de l’affaire qui oppose Wari à Tap Tap Send, une Fintech qui propose les mêmes services que Wari. Selon un partenariat signé entre les deux structures, Tap Tap Send acquérait le droit d’utiliser la plate-forme Wari. En vertu de ce contrat, les clients de Tap Tap Send devaient effectuer un dépôt en référence à leurs opérations, et tous les fonds non utilisés devaient leur être remboursés sur demande.
Seulement, Tap Tap Send affirme que Wari aurait refusé de rembourser l’argent une fois que la demande a été faite. Les procédures de réclamation n’ayant pas abouti, Tap Tap Send a alors engagé une action en Justice contre Wari pour abus de confiance. Procédure qui vient d’aboutir à la condamnation de Karibou Mbodj, pour qui les ennuis judiciaires se multiplient.
Le patron de Wari, déjà confronté aux allégations d’inconduite sexuelle, est également confronté à des poursuites judiciaires engagées par les cofondateurs de Wari, Malick Fall, Seyni Camara et Cheikh Tagué qui l’accusent également d’abus de confiance.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou, présidente du Réseau francophone des ministres de l’Économie numérique.
[Bénin Revélé Mag] – Retour sur cet évènement francophone qui a fait de Cotonou le carrefour du numérique ! Les réunions du réseau francophone des ministres du numérique. Initié par le Bénin, la deuxième grande rencontre de ce réseau a accouché de l’agenda préparatoire du prochain sommet des chefs d’Etat de la francophonie à Tunis. Fondements du réseau et recommandations de Cotonou avec Rebeca Kindjanhounde, Jean Nobime et Daniel Adda.
Cette vidéo est un contenu de la chaîne de télévision nationale du Bénin l’ORTB
[Digital Business Africa] – La société Global Investment Trading S.A dont les activités de collecte de l’épargne des citoyens du Cameroun par le biais de la commercialisation des cryptomonnaies sont formellement interdites par le ministère camerounais des Finances et par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) a encore fait parler d’elle ces derniers jours au Cameroun.
Il faut d’entrée de jeu préciser que cette entreprise continue d’exercer ses activités de commercialisation de cryptomonnaies malgré son interdiction. Le 06 septembre 2021 donc, son président Émile Parfait Simb, signe un communiqué indiquant aux souscripteurs des dollars Limo (la crypto-monnaie de sa structure GTI SA à travers sa plateforme Liyeplimal) que les montants des retraits de cette monnaie convertie en francs CFA seront désormais réduits et que ces retraits se feront uniquement du 24 au 30 du même mois.
Raisons principales de ces changements selon le promoteur de cette cryptomonnaie, un « grand flux des demandes de retrait dû à l’augmentation exponentielle des membres », mais également et c’est important le « nombre croissant des arnaqueurs et hackers dans le réseau LIYEPLIMAL ».
En effet, écrit le PDG de GIT SA, « Considérant le grand flux des demandes de retrait dû à l’augmentation exponentielle de nos membres au quotidien, nous avons le plaisir de vous informer que les demandes de retraits s’arrêteront désormais à partir du 20 de chaque mois à 12 H 00 GMT et les paiements se feront du 24 au 30 du même mois. Toutefois, en raison du nombre croissant des arnaqueurs et hackers dans le réseau LIYEPLIMAL, nous avons, dans un souci de pérenniser nos activités par la sécurisation de vos transactions, fixé certaines limites de retraits et de transferts basées sur les Packs les plus élevés dans vos comptes… ».
Le communiqué de GIT SA
De « piratage informatique » à « abus de confiance aggravé »
Le mot est donc lâché : Il y a de nombreux arnaqueurs et hackers dans le réseau LIYEPLIMAL. Quelques jours après ce communiqué, l’on apprend du journal Kalara spécialisé dans les affaires judiciaires qu’ Émile Parfait Simb poursuit en justice six anciens employés de son entreprise et deux partenaires pour avoir distrait près de 5 000 dollars Limo (l’équivalent selon lui de plus de deux milliards de francs CFA).
La plainte initiale du PDG de GIT SA fait état d’un « piratage » du système informatique de Liyeplimal. Mais, l’objet de cette plainte sera transformée plus tard en « abus de confiance aggravé et complicité d’abus de confiance aggravé », précise le journal Kalara dans son édition du 07 septembre 2021. « Je ne suis pas DP de Kalara. Il faudra leur demander pourquoi », répond Émile Parfait Simb à Digital Business Africa à la question de savoir pourquoi l’objet de la plainte a changé.
S’il reste sans précision dans ses réponses à cette question, dans les foras des acteurs camerounais du numérique, bon nombre pensent qu’avec la première plainte il avouait la vulnérabilité de sa plateforme web et de son réseau Liyeplimal. Pas de nature à rassurer les près de 200 000 souscripteurs qu’il revendique dans le monde et qui pourraient craindre de voir leurs investissements en dollars Limos disparaître ou être piratés et ainsi réclamer rapidement le retrait de leurs fonds avant qu’il ne soit trop tard. D’où le changement de l’objet de la plainte.
Pour Émile Parfait Simb, l’on est loin de cette version. « La plateforme est hautement sécurisée… La preuve en est que depuis sa création, aucun hacker venant de l’extérieur n’a pu le pirater. Les hackers sont venus de l’intérieur. Et ça, aucune entreprise dans notre genre ne peut se l’empêcher…. Mes collaborateurs n’ont pas distrait. Ils ont volé. On appelle cela de la cybercriminalité. Profiter des accès dans le back end parce qu’on est employé pour voler s’appelle de l’abus de confiance aggravé… C’est du vol pur et simple », explique-t-il à Digital Business Africa.
Accusation de « vol » de 02 milliards de francs CFA
D’après les explications de Kalara, dans la période de décembre 2020 à février 2021, GIT SA a enregistré des départs volontaires de certains de ses employés, qui avaient pour la plupart, selon le plaignant, la caractéristique commune de présenter « subitement » des signes extérieurs d’un enrichissement important : acquisition de véhicules de luxe pour certains, voyages aux Emirats Arabes Unis pour d’autres, etc., énumère le journal.
« Des recherches internes à l’entreprise auraient permis d’identifier la source de cet enrichissement suspect : les suspects avaient découvert des failles sur les plateformes informatiques de l’entreprise, notamment Liyeplimal et Limarket, profitant de la situation pour s’enrichir et enrichir certains de leurs proches par une démultiplication des comptes et des opérations », lit-on dans le média spécialisé.
GIT SA suspecte que deux de ces employés démissionnaires, des informaticiens professionnels, avaient profité de leurs positions stratégiques au sein de l’entreprise et de leur connaissance des codes du système informatique de l’entreprise pour y introduire des failles exploitées par leurs collègues. Ce qui a conduit à la disparition du montant querellé.
L’examen de l’affaire a commencé le 9 septembre 2021 à la chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) du Wouri. Et selon Kalara, la défense se plaint déjà de nombreux dysfonctionnements comme le dossier de procédure qui a été « confisqué par le parquet » au lieu d’être disponible au greffe du TGI du Wouri.
Plus de détails dans le journal Kalara du 07 septembre 2021
Lien entre le vol des 02 milliards de francs Cfa et le récent communiqué de GIT SA ?
Contacté par Digital Business Africa pour savoir s’y a un lien entre la disparition des 02 milliards de francs Cfa et le récent communiqué de GIT SA, Émile Parfait Simb se veut clair : il n’y a aucun lien entre le vol de ces 02 milliards de francs Cfa et le récent communiqué sur la fixation à la baisse des nouveaux montants des retraits.
Dans la légalité ?
L’activité de GIT SA est interdite au Cameroun. Il lui est même instruit de rembourser ses souscripteurs. Le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, lui avait en effet demandé en octobre 2020 de « cesser immédiatement ses opérations de collecte illégale des fonds par appel public à l’épargne, avec recours aux annonces et autres publications via divers supports de communication ; de « restituer sans délai tous les fonds collectés » auprès des opérateurs économiques nationaux et étrangers à travers ces opérations illicites et de lui rendre compte du déroulement de ces remboursements ». Un appel ignoré par Émile Parfait Simb qui défi ainsi non seulement le ministère des Finances, mais également la Cosumaf.
A la question de savoir pourquoi poursuivre ses anciens collaborateurs en justice alors que son entreprise continue d’exercer ses activités de commercialisation des dollars Limos, de collecte l’épargne et des fonds des citoyens par le biais des cryptomonnaies au mépris des interdictions et mises en garde du Minfi et de la Cosumaf, Émile Parfait Simb répond : « Le débat n’est pas là… Un voleur, lorsque c’est prouvé qu’il a volé, doit être puni…. C’est ce que dit la loi. Et même, ce n’est pas parce qu’une activité est illégale qu’on devrait voler….»
Et aussi le Simbcoin…
Le PDG de GIT SA poursuit avec ses explications : « L’entreprise GIT SA est une société qui opère sur Internet… Elle est spécialisée dans le trading des Cryptomonnaies qui n’est pas une activité illégale, mais non réglementée, parce que nouvelle activité.. Les Cryptomonnaies existent seulement depuis 12 ans… Et donc ne sont pas encore connues du public, d’où la peur de l’inconnu. Mais, ceci ne veut en aucun cas dire qu’elle est illégale.
Nous ne faisons pas l’appel à épargne parce que nous ne sommes pas une banque. Encore moins une micro finance. Les clients investissent en Cryptomonnaies ou alors nous on les vend les Cryptomonnaies et ils investissent… La preuve en est que nous avons pu créer notre propre Cryptomonnaie basée sur l’immobilier : le Simbcoin et la toute première en Afrique cotée en bourse… La bourse de Londres www.bittrex.com et en Russie : www.latoken.com et bientôt dans d’autres en Asie…
Les Cryptomonnaies aujourd’hui sont comme les paiements mobiles à leur création…. La réglementation précédent l’activité, nous pensons que d’ici un à deux ans, les Etats de l’Afrique centrale trouveront un cadre pour mieux contrôler l’activité puisqu’ils sont en train de travailler dessus. »
Des explications qui ont du mal à convaincre au ministère des Finances qui continue de déconseiller fortement les Camerounais l’investissement dans cette cryptomonnaie baptisée Limo. « L’activité de Liyeplimal, des dollars Limo, de GIT SA tout comme tous ceux-là qui font appel à l’épargne par l’achat des cryptomonnaies restent interdites au Cameroun et dans la sous-région. Le communiqué du ministre était clair. Pour ceux qui s’y lancent, c’est à leur risque et péril en tout cas », confie un cadre du Minfi qui annonce pour bientôt une évolution dans ce dossier.
La deuxième réunion du Réseau Francophone des Ministres en charge de l’Economie Numérique (RFMEN) s’est tenue ce vendredi 03 septembre 2021 à Cotonou, capitale du Bénin. Le ministre Léon Juste IBOMBO, des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, a porté la voix de la République du Congo à ces assises, ayant débouché sur l’approbation d’une stratégie de la Francophonie Numérique actualisée et d’autres sujets, qui devront meubler les échanges entre chefs d’Etat, lors du prochain sommet de la francophonie.
Ce segment de haut niveau de Cotonou, qui s’est tenu dans un format hybride (en présentiel et en ligne), a connu la participation de la Secrétaire Générale de la Francophonie, Louise MUSHIKIWABO plusieurs autres ministres en charge de l’économie numérique.
Les échanges et discussions entre ministres, en un jour, ont permis d’approuver le rapport d’activités de la présidente du RFMEN, discuté du mode de fonctionnement agile et innovant ainsi que l’ancrage institutionnel du RFMEN. Les ministres n’ont pas manqué de s’accorder sur la nouvelle stratégie de la Francophonie Numérique, ainsi que d’autres sujets à soumettre au prochain sommet de la francophonie, prévu en novembre prochain.
La nouvelle stratégie a été élaborée suivant une approche inclusive à travers la mise en place d’un groupe de travail au sein duquel sont représentés plusieurs pays et qui a démarré ses travaux au début de l’année 2020.
Ce document qui devrait être validé au prochain sommet des Chefs d’Etat s’assigne entre autres objectifs ci la transformation numérique de l’espace francophone et l’appropriation des bénéfices qui en découlent, notamment l’autonomisation et la réduction de la pauvreté des jeunes et des femmes. Il promeut, par ailleurs, le développement d’un espace numérique inclusif, responsable, solidaire, favorisant la diversité culturelle et linguistique, et mettant résolument l’humain en son centre.
Ce même document que les chefs d’Etat doivent doter l’espace francophone poursuit le développement du numérique au service du renforcement de la démocratie, soucieux de la qualité de l’information, de la lutte contre les discriminations sous toutes leurs formes et de la protection des droits de l’Homme. A cela j’ajoute la création d’une sphère d’influence pour la langue française et pour l’expertise francophone sur la scène multilatérale, notamment au sein des enceintes de négociation et de décision, ainsi que sur les marchés internationaux et dans le développement de normes internationales liées au numérique.
L’avant-projet de stratégie actualisée de la Francophonie numérique s’appuie sur cinq axes d’intervention spécifiques à savoir : la contribution à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone, l’amélioration de l’acquisition des compétences numériques, en particulier par les jeunes et les femmes, le renforcement des politiques publiques numériques, l’amélioration des contenus numériques francophones, sans oublier la stimulation de l’innovation au service de l’humain et l’encouragement du développement et l’usage inclusif des technologies numériques, telle l’intelligence artificielle, qui soit responsable et respectueux des droits de l’Homme.
La République du Congo, qui a pris part à ces travaux à double titres, d’abord en qualité de président de Smart Africa et de ministre en charge du Numérique, a présenté l’ambition du chef de l’Etat congolais, qu’est celle d’arrimer le pays au développement de l’économie numérique et de promouvoir l’intégration des États grâce au numérique, tout en insistant sur la vision digitale 2025 de la République, qui prend appuie sur le programme de développement de l’économie numérique, à l’horizon 2025.
D’une manière générale, les ministres sont unanimes d’une part, sur la nécessité pour le réseau RFMEN de trouver son ancrage institutionnel au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), et d’autre part, sur l’importance de le doter d’une gouvernance légère et d’un dispositif opérationnel de qualité afin de lui permettre d’atteindre pleinement ses objectifs, conformément à la déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement lors du Sommet d’Erevan en octobre 2018, donnant naissance à ce réseau.
En somme, la deuxième réunion du Réseau Francophone des ministres en charge de l’économie numérique a, entre autres, balisé le chemin pour le prochain sommet de la Francophonie, prévu en novembre 2021.
Marc Sakala, alors directeur des réseaux et services des communications électroniques, en République du Congo, le 22 juillet 2019. (Photo : VOA/Arsène Séverin)
L’accomplissement de nos missions régaliennes et l’atteinte de notre vision, qui est de « faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Électroniques », passent inévitablement par la fixation des objectifs stratégiques clairs et précis, qui devront consister à réduire la fracture numérique au travers de la formation, de l’innovation, du conseil et de l’accompagnement. C’est pourquoi, trois mots guident notre action au quotidien : Réfléchir, Planifier et Anticiper.
En effet, en tant que promoteur du numérique et bras technique de l’État dans le domaine, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), à travers des projets Fintech dont elle a reçu la charge, par le législateur, d’assurer la mise en œuvre, accompagne l’État dans le processus de dématérialisation de ses services.
Parallèlement à cela, en tant que «gardienne» des réseaux, l’ARPCE ne ménage aucun effort pour emmener les opérateurs des secteurs régulés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’amélioration de la qualité des différents services offerts aux consommateurs. C’est pourquoi, nous nous engageons à agir pour la transparence dans la couverture mobile à tous les niveaux et sur l’étendue du pays.
A propos de l’inclusion numérique, notre plan stratégique a inscrit cette exigence comme une des missions principales de l’ARPCE.
En effet, grâce au Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) dont l’ARPCE est l’organe de gestion, de nombreuses zones blanches de notre pays bénéficient aujourd’hui de couverture réseaux.
En 2020, malgré la crise sanitaire qui sévissait partout dans le monde, nous avons pu connecter 60 localités non couvertes, à la téléphonie mobile et à Internet, impactant ainsi la vie de plus de 80 mille de nos compatriotes.
À cela, il faut ajouter des centaines d’élèves et étudiants qui ont désormais accès, gratuitement, aux outils de communications électroniques, grâce aux salles multimédias installées dans des écoles et établissements universitaires dans le cadre du projet FASUCE.
L’Autorité de Régulation est également engagée à assainir le secteur postal et à y à apporter un souffle nouveau. Il s’agit, entre autres, (i) de sensibiliser les acteurs du secteur et tous ceux qui souhaitent devenir opérateurs postaux, sur la législation en cours dans le pays et (ii) de promouvoir des partenariats avec certains grands groupes du E-commerce tels Amazon et Alibaba, afin d’aider les populations congolaises à profiter pleinement des offres et services postaux, en leur garantissant la livraison, dans les meilleures conditions, des objets commandés via ces plateformes, peu importe l’endroit où elles se trouvent sur le territoire national.
Il faut souligner qu’au cœur des ambitions du Régulateur que nous sommes, se trouvent les intérêts de l’État, des opérateurs des secteurs régulés mais aussi et surtout des consommateurs. Pour ces derniers, nous travaillons à renforcer nos échanges à travers un cadre de travail tripartite Régulateur, opérateurs et associations de défense des droits des consommateurs.
[Digital Business Africa] – D’après les derniers chiffres de l’ARPCE, le régulateur télécoms au Congo Brazza, le revenu total du marché de l’internet mobile est d’environ 4,8 milliards de F CFA au mois de juillet 2021 et affiche une hausse de 16,09% par rapport au mois de juillet 2020.
Notons qu’au mois de juillet 2021, le marché compte environ 3,1 millions d’abonnés ; soit un taux de pénétration de 58,4% contre 49,5% au mois de juillet 2020. L’opérateur MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 60,3% de parts de marché. Ceci avec un revenu total de 2,9 milliards de francs Cfa suivi d’Airtel (39,6%) avec un revenu total de 1,9 milliards de Francs CFA.
Revenu total du marché de l’Internet mobile au Congo, juillet 2021.
En termes d’abonnés à l’Internet mobile, MTN vient en tête avec un peu plus de 1 990 000 abonnés au 30 juillet 2021. Il est naturellement suivi d’Airtel avec 1 155 000 abonnés à la même période.
Joseph Kamgue Takougang, PDG de Kakotel Cameroon SA.
[Digital Business Africa] – Le nouveau Comité de règlement des différends (CRD) de l’Agence de régulations des télécommunications (ART) créé le 30 juillet 2021 a tenu sa première audience le 02 septembre 2021 au siège de l’ART à Yaoundé. Premier différend sur la table, l’affaire Kakotel Telecom SA contre les opérateurs télécoms concessionnaires MTN Cameroon, Orange Cameroun et Viettel Cameroun (Nexttel).
Joseph Kamgue Takougang, le PDG de Kakotel Cameroon SA, qui réclame des dédommagements à MTN, Orange et Nexttel pour refus d’interconnexion se félicite de la mise sur pied de cet organe au sein de l’ART. Il appelle le régulateur non seulement à exiger aux opérateurs la mise en place ou le rétablissement de l’interconnexion refusée à Kakotel, mais également il invite l’ART à sanctionner lourdement les opérateurs qui n’ont pas respecté la loi afin de donner un signal fort aux investisseurs du secteur des télécoms.
Le PDG de Kakotel Cameroon SA qui indique que le verdit de l’ART pourrait tomber dans moins de deux mois s’est confié à Digital Business Africa. Interview.
Digital Business Africa :Votre affaire contre les opérateurs concessionnaires du Cameroun qui refusent de vous donner l’interconnexion était au menu de la première rencontre du Comité de règlement des différends de l’ART le 02 septembre 2021 à Yaoundé. Que faut-il retenir après cette audience ?
Joseph Kamgue : Le Comité de règlement des différends que l’ART est en train de mettre en place est une bonne chose. Tout simplement parce que depuis de nombreuses années les petits opérateurs se plaignent de ce que les opérateurs concessionnaires (MTN, Orange et Nexttel principalement) refusent de leur donner l’interconnexion pour des raisons aussi banales que futiles. Ils oublient en effet qu’en amont ils avaient signé un cahier de charges qui les oblige à donner l’interco aux opérateurs licenciés. La loi sur les communications électroniques dit clairement que le refus d’interco est passible de sanctions.
Donc, le refus d’interconnecter les petits opérateurs est extrêmement grave. Cela prive l’État de ressources additionnelles et empêche les jeunes camerounais ambitieux de développer leur business ou de trouver du travail dans l’industrie des telcos en dehors des Big Four (MTN, Orange, Nexttel et Camtel).
Ce ne sont pas ces Big four qui vont permettre au Cameroun de se développer. Ou pas seulement eux. Ce sont les petits opérateurs telcos comme nous avec l’agilité qui est la nôtre et notre forte capacité à implementer des solutions modernes qui permettront au Cameroun de gagner beaucoup d’argent. L’ART a compris cela et les pouvoirs publics encore plus.
Yaoundé le 07 février 2019. Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, au siège de l’ART à Bastos.
Digital Business Africa :Est-ce une satisfaction personnelle que votre affaire soit la première affaire convoquée par ce Comité de règlement des différends de l’ART ?
Joseph Kamgue : Aujourd’hui, nous venons montrer que nous sommes capables de travailler avec les grands opérateurs. En réalité, ces derniers ont tout mis en place pour s’octroyer et se partager seuls le gâteau télécoms. Nous ne pouvons qu’être fiers de ce que le gouvernement et les pouvoirs publics aient décidé de s’attaquer à un domaine aussi porteur que celui-là.
Ce qui nous a motivé c’est qu’avec le peu de ressources que nous avons eues avec la brève interconnexion que Nexttel nous avait donnée, nous sommes parvenus à faire un chiffre d’affaires de 70 millions de francs CFA par semaine. Vous comprenez que si avec si peu de ressources on peut faire cela et on déclare cela aux impôts, c’est normal que les grands opérateurs ne travaillent pas avec nous. Parce qu’on était peut-être en train d’ouvrir la boite de pandore que les pouvoirs publics n’arrivaient pas à cerner.
C’est donc normal que le Comité de règlement des différends de l’ART puisse commencer par nous, parce que les informations que nous donnons vont aider le ministère des Finances, les Impôts et même l’ART à mieux comprendre et à mieux budgétiser les revenus réels et non les revenus supposés des opérateurs télécoms.
Digital Business Africa :Il y a quelques semaines, après plusieurs années de négociations, vous avez conclu avec MTN Cameroon un accord d’interconnexion pour les SMS. Quel est le sens de cet accord et n’est-ce pas un pas vers l’interconnexion voix avec Kakotel ?
Joseph Kamgue : Je crois que c’est parce que nous nous sommes largement déployés sur le territoire national en ouvrant des agences dans certaines villes. Ils n’avaient plus de raison de dire qu’ils ne travaillent plus avec nous. Ils font sans doute des réunions pour savoir ce qui se passe sur le terrain. Et ces derniers jours ils voient ce que nous faisons, car nous nous déployons véritablement sur le terrain avec nos nombreux produits innovants.
Ils se sont sans doute dit mieux vaut choisir l’un des meilleurs petits opérateurs avec qui on peut gagner de l’argent et ils ont choisi Kakotel. Ils se sont dit, pourquoi ne pas leur vendre les SMS, car c’est un produit marginal pour eux. Et ainsi montrer un signe de bonne foi de leur part.
L’ART va sans douter imposer aux grands opérateurs concessionnaires de nous interconnecter.
Joseph Kamgue, PDG de Kakotel Cameroon SA.
Digital Business Africa :Pensez-vous qu’après l’interconnexion SMS, l’interconnexion voix entre MTN et Kakotel va suivre ?
Joseph Kamgue : Le contrat que nous avons signé avec MTN intègre l’interconnexion voix, SMS et les services à valeur ajoutée. Mais, ils ont imposé qu’on commence par les SMS et qu’ils verraient plus tard si l’on pourrait avancer avec l’interco voix et les services à valeur ajoutée.
Toujours est-il qu’avec les audiences Comité de règlement des différends de l’ART, je pense qu’ils vont nous remettre dans nos droits. L’ART va sans douter imposer aux grands opérateurs concessionnaires de nous interconnecter et de nous permettre d’exercer normalement. Parce que c’est quand même incroyable que depuis plus de huit ans nous n’arrivons pas à travailler à cause du refus de l’interconnexion des grands opérateurs pour des raisons qui n’ont pas de sens.
Digital Business Africa :Quels sont vos attentes après l’ouverture de ces audiences auprès du Comité de règlement des différends de l’ART ?
Joseph Kamgue : Nous nous attendons à deux choses : Premièrement, que tous les grands opérateurs concessionnaires nous interconnectent afin qu’on travaille comme nous souhaitons le faire depuis des années. Et deuxième chose, que les dédommagements suivent. Parce que nous avons été bloqués pendant longtemps.
Il y a plusieurs entreprises qui étaient dans la même situation que nous qui ont fermé boutique. Certains promoteurs sont même morts et d’autres sont en prison. Nous ne savons même pas quelle alchimie nous faisons pour tenir depuis près de cinq ans.
Digital Business Africa :A combien évaluez-vous les dédommagements que vous attendez des opérateurs télécoms concessionnaires ?
Joseph Kamgue : Après quatre ans et demi, nos dommages et intérêts sont évalués à près de 47 milliards de francs CFA. Repartis auprès d’Orange Cameroun, de MTN Cameroon et de Nexttel. Nous avons signé avec Camtel un procès-verbal de conciliation totale. L’opérateur historique Camtel s’était engagé à nous interconnecter. Ce qu’ils ont fait. Nous avons avec eux une interconnexion voix, SMS et liaisons fibre optique.
Digital Business Africa :Quels sont les types de services innovants que vous proposez à Kakotel et qui apportent une plus-value par rapport aux offres existantes ?
Joseph Kamgue : En réalité, nous sommes un MVNO (Mobile Virtual Network Operator). Cela veut dire que nous apportons les mêmes services que les opérateurs concessionnaires. Mais, nous devons simplement nous appuyer sur leurs infrastructures. C’est peut-être pour cela que c’était difficile depuis, parce que ces grands opérateurs voyaient d’un mauvais œil une entreprise qui n’investit pas dans l’infrastructure venir offrir les mêmes services qu’eux.
Ce n’est pas nous qui avons créé la loi. En France ou aux États-Unis, il existe des MVNO. Nous avons obtenu une licence en bonne et due forme au Cameroun ; nous avons respecté un cahier de charges ; nous avons recruté de nombreux jeunes, etc. Bref, nous sommes à plus de 3,5 milliards de francs Cfa d’investissements depuis plus de trois ans et nous ne travaillons pas. Cela se passe de tout commentaire !
Au Nigeria voisin, vous avez vu des opérateurs concessionnaires être sanctionnés en termes de milliards de dollars US. Il faut que le régulateur camerounais envoie un signal fort pour qu’ils ne fassent plus jamais ce qu’ils nous ont fait.
Cela va en même temps donner un signal fort aux investisseurs qui sauront désormais que s’ils investissent dans les télécoms et que les grands opérateurs refusent d’appliquer la loi, ils seront lourdement sanctionnés. Cela rassure les investisseurs qui sauront qu’ils peuvent se plaindre auprès de l’ART et l’ART frappe.
L’un des secteurs qui bouge le plus pendant cette période Covid-19 c’est le secteur du numérique. Mais, c’est toujours amorphe au Cameroun, parce que les gens ont peur d’investir pour ne pas être dans la même situation que Kakotel Telecom SA, GTS Cameroon SA ou encore Eto’o Telecom SA. L’ART qui est le régulateur doit poser un acte fort pour faire comprendre que nul n’est au-dessus de la loi.
[Digital Business Africa] – Selon les derniers chiffres publiés par l’ARPCE, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a atteint 11,3 milliards de F CFA au mois de juillet 2021 et a enregistré près de 5,9 millions d’abonnés soit une hausse de 16,43% comparé à juillet 2020.
A la lecture des chiffres de l’ARPCE, l’on se rend cependant compte que les revenus entrants voix et SMS sont en baisse drastique. Pour les revenus entrants SMS par exemple, de janvier 2020 à juillet 2020, MTN avait enregistré des revenus de l’ordre de 3 805 323 de F.CFA. Pour la même période pour l’année 2021, MTN a enregistré des revenus de l’ordre de 1 891 388 de F.CFA. Soit une baisse de -50,30%.
Airtel n’a pas échappé à cette baisse (Voir tableau). Il en est de même pour les revenus entrants Voix. De janvier 2020 à juillet 2020, Airtel avait enregistré des revenus de l’ordre de 2 074 605 182 de F.CFA. Pour la même période pour l’année 2021, Airtel a enregistré des revenus de l’ordre de 1 270 697 899 de F.CFA. Soit une baisse de -38,75%. MTN pour sa part a enregistré une baisse de ses revenus entrants voix de -31,84%.
Revenus de MTN et Airtel au Congo de janvier à juillet 2021. Source : ARPCE.
La filiale de l’opérateur sud-africain MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 71,02% de parts de marché et enregistre le plus grand nombre d’abonnés ainsi qu’une part de marché de 55,62%.
[Digital Business Africa] – Selon les derniers chiffres publiés par l’ARPCE, le nombre d’abonnés actifs du marché mobile money au Congo Brazza a augmenté de 23,5% entre juillet 2020 et juillet 2021. Le revenu total de ce marché est de plus de 1,4 milliard de F CFA au mois de juillet 2021 et l’opérateur MTN est leader en termes d’abonnés actifs, avec 69,6% de parts de marché.
L’ARPCE note qu’au cours de ce mois de juillet 2021, le marché Mobile Money a enregistré une hausse de 2,7 millions abonnés actifs. Ces utilisateurs de Mobile Money ont réalisé au total plus de 55,2 millions de transactions. Les dépôts ont représenté 65,5 milliards de F.CFA tandis que les retraits ont culminé à 51,8 milliards de F.CFA. Pour une valeur totale des transactions de l’ordre de 160 921 986 086 F.CFA.
MTN est l’opérateur dont les abonnés ont réalisé le plus de transactions (46,3 millions), contre environ 8,8 millions de transactions pour Airtel.
Les chiffres du paiement mobile au Congo. Source : ARPCE, Juillet 2021
[Digital Business Africa] – Dans un communiqué publié le 30 août 2021, la Banque centrale du Nigéria a annoncé la sélection de la fintech Bitt Inc basée à Barbade* comme partenaire technique dans la mise en œuvre au plus tard à la fin de cette année 2021 de l’e-Naira, la version crypto-monnaie du Naira, la monnaie locale.
Selon le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, M. Godwin Emefiele, les avantages de la monnaie numérique de la Banque centrale sont nombreux. Il énumère par exemple l’augmentation du commerce transfrontalier, l’accélération de l’inclusion financière, des envois de fonds moins chers et plus rapides, des interventions sociales ciblées plus faciles, des améliorations de l’efficacité de la politique monétaire, de l’efficience des systèmes de paiement et même une amélioration du recouvrement des impôts.
Godwin Emefiele indique que l’eNaira fonctionnera comme un portefeuille électronique dans lequel les clients pourront détenir des fonds existants sur leur compte bancaire.
Ce projet de cryptomonnaie baptisé au sein de la banque « Projet Giant » est la résultante d’une longue et profonde réflexion entamée en 2017. Pour la banque centrale, compte tenu de l’explosion significative de l’utilisation des paiements numériques et de l’essor de l’économie numérique, il était important que la CBN suit la tendance mondiale dans laquelle plus de 85 % des banques centrales envisagent désormais d’adopter des monnaies numériques.
La banque précise que la sélection de Bitt Inc a été faite parmi de nombreux soumissionnaires hautement compétitifs. Et Bitt Inc a été choisie sur la base de sa compétence technologique, son efficacité, la sécurité de sa plate-forme, l’interopérabilité et surtout sur son expérience en la matière.
La société Bitt Inc, basée à la Barbade, a en effet dirigé en avril 2021 le développement de la « DCash » de l’Eastern Caribbean Currency Union, la première monnaie numérique émise par la banque centrale de l’union monétaire.
« En choisissant Bitt Inc, le CBN s’appuiera sur l’expérience éprouvée et éprouvée de la société en matière de monnaie numérique, qui est déjà en circulation dans plusieurs pays des Caraïbes orientales. Bitt Inc. a joué un rôle clé dans le développement et le lancement réussi du projet pilote de monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) de la Banque centrale des Caraïbes orientales (ECCB) en avril 2021 », indique la banque centrale du Nigeria dans son communiqué.
Par Digital Business Africa
*Situé en Amérique du Nord, l’île de la Barbade est un État indépendant faisant partie du Commonwealth britannique, située dans la partie Est de la mer des Caraïbes.
Stéphane Edimo, chef du département Marketing et Communication de Camtel.
[Digital Business Africa] – Après le lancement de Blue, la nouvelle marque de la Cameroon Telecommunications, le 19 août 2021, le directeur général adjoint de Camtel, Daniel Désiré Olle, et le Vice-Président de Huawei pour l’Afrique de l’Ouest, Li Yungao, ont procédé au lancement de la solution d’Internet à domicile baptisée Blue Home. C’était ce 31 août 2021 au Club Camtel de Yaoundé.
En tant que premier client de Blue Home, Daniel Désiré Olle a suivi avec attention les nombreux avantages de Blue HOME présentés par des agents commerciaux de Camtel.
Digital Business Africa a alors rencontré Stéphane Edimo, le chef du département Marketing et Communication de Camtel. Dans cet entretien, il présente les spécificités de Blue Home.
Digital Business Africa : Après le lancement il y a quelques jours de Blue, la marque commerciale de Camtel, vous lancez aujourd’hui, 31 août 2021, la solution Blue Home qui permet de connecter les ménages avec une bonne connexion Internet. Quelles sont les spécificités de Blue Home ?
Stéphane Edimo : Ce qu’il faut comprendre c’est que nous vendons déjà d’autres solutions. Notamment la fibre optique à domicile (FTTH). Les gens se posent la question de savoir qu’étant donné que Blue Home est une solution d’Internet illimité, quelle est la différence avec la fibre ? Nous devons être le plus honnête possible avec les clients. C’est une solution qui est légèrement en dessous de la fibre. Elle n’est pas aussi bonne que la fibre, mais elle donne déjà les qualités de très haut débit.
Nous ne sommes pas sur l’ultra haut débit comme sur la fibre optique, mais nous allons y arriver. C’est une solution intermédiaire. Mais, pourquoi c’est une bonne solution ? Parce que c’est une solution qui n’a pas besoin d’installation. Vous achetez un Modem au niveau du point de vente, vous rentrez et vous le branchez et cela fonctionne exactement comme si vous aviez la fibre à domicile. C’est une solution Wifi. Pas besoin d’installation.
Autre spécificité, c’est une solution fixe comme la fibre. Elle est ancrée où vous vivez. Vous ne pouvez pas déplacer le Modem. Sauf que c’est du Wireless. Donc, vous ne pouvez pas prendre votre modem qui fonctionne à la maison, vous rendre au bureau avec et vous attendre que cela puisse marcher à la fois au bureau et à la maison. Ce ne sera pas possible.
Digital Business Africa : Expliquez-nous bien cela. Cela veut dire que le modem Blue Home est acheté à l’agence et on le configure pour qu’il fonctionne exclusivement au lieu où vous vivez et nulle part ailleurs. C’est bien cela ?
Stéphane Edimo : Exactement.
Digital Business Africa : Et si par exemple il vous arrive de déménager ?
Stéphane Edimo : Si vous déménagez, vous nous contactez simplement en nous indiquant votre nouveau quartier. Nous réinitialisons en moins de cinq minutes votre modem. Et il fonctionnera à nouveau sans soucis.
Digital Business Africa : Comment se passe la recharge du modem Blue Home ?
Stéphane Edimo : C’est l’autre spécificité de Blue Home. Nos solutions fibre FTTH sont réglées par factures. Avec Blue Home, il n’y a pas de factures. C’est du Prepaid. Vous faites aisément une recharge. Nous avons une application partenaire qu’on appelle Switch In. Vous pouvez acheter du crédit ou un forfait via Orange Money ou Mtn Mobile Money et vous l’activez directement sur votre modem à partir de votre mobile Blue. En tapant *825#. C’est assez simple.
Digital Business Africa : A quand le paiement par Camtel Money par exemple et non plus par Orange Money ou MTN Mobile Money ?
Stéphane Edimo : Camtel y travaille. Vous savez qu’il faut des accords avec des banques pour lancer un service de paiement mobile et nous avons obtenu les licences adéquates pour être opérateur mobile il y a peu. Avec ce statut, les discussions évoluent avec les partenaires pour que cela soit une réalité.
Digital Business Africa : Combien coûtent le modem Blue Home et ses forfaits ?
Stéphane Edimo : Comme c’est une solution de pointe, aujourd’hui, nous essayons de donner la qualité de service de la FTTH via une solution Radio, sans fil. Ce sont des ondes qui couvrent une zone. En termes de disponibilité, avec Blue home, nous sommes cinq fois plus disponibles qu’avec l’offre FTTH.
Il y a donc effectivement des coûts. Mais, ce sont des coûts abordables pour les ménages et PME. Actuellement, vous achetez le Modem qui coûte 60 000 francs Cfa, mais nous vous offrons gratuitement une connexion Internet illimitée qui coûte 40 000 Francs Cfa. Ceci parce que nous sommes en période de rentrée. Avec cela, vous faites l’expérience de la meilleure offre que nous avons sur Blue Home qui coûte 40 000 Francs et qui vous offre jusqu’à 10 Mbps.
C’est un téléchargement ultra rapide. Si vous avez un Modem IPTV à la maison, vous le branchez et il se connecte pour que vous puissiez regarder très aisément la télé. Vous pouvez regarder Netflix, YouTube et autres. Vous pouvez également partager la connexion à plus de dix personnes. Vous êtes à l’aise chez vous !
En résumé, au moment de la souscription c’est 60 000 francs Cfa avec l’offre de 40 000 d’Internet. Mais, dès le mois suivant, vous pouvez payer à partir de 15 000 francs Cfa par mois pour bénéficier de l’illimité.
Digital Business Africa : Pour ceux des clients Camtel qui avaient déjà des modems de Huawei en question, peuvent-ils venir acquérir une carte Sim Blue pour configurer leur solution Blue Home ? Puisqu’ils ont déjà le modem adéquat…
Stéphane Edimo : Non malheureusement ! Ce sont des paramètres spéciaux. Au point de vente, l’on paramètre cette puce que l’on vous vend avec le modem. Le modem n’a pas de grande particularité. Pour l’instant, c’est un pack qu’on vous vend ! Les configurations se font au niveau de la puce vendue.
Donc, si vous aviez déjà un modem et une puce Camtel, malheureusement, il vous faudra également acheter le pack spécial qui vous permet d’avoir Blue Home.
Le modem et la puce Camtel que vous avez à la maison c’est la technologie 4G. Blue Home c’est quatre fois plus rapide que la puce que vous avez actuellement. Ce sont des configurations différentes. Nous vous garantissons une qualité de service impeccable et en plus c’est de l’illimité.
Digital Business Africa : A ce jour, la solution Blue Home est disponible uniquement à Yaoundé et à Douala. C’est cela ?
Stéphane Edimo : C’est déjà disponible à Yaoundé et à Douala et ce sera très vite disponible dans les dix régions du pays.
D’après Judith Yah Sunday épouse Achidi, la directrice générale de la Camtel, la nouvelle marque de Camtel baptisée Blue lancée le jeudi 19 août 2021 apporte une variété d’innovations, avec en prime une meilleure expérience service pour les abonnés de Camtel.
« Blue c’est une marque qui va être digitale, parce qu’elle est relative à Internet ; Smart, parce que le contenu va être Multimedia et simple parce que c’est facile d’accès et facile à l’utilisation… Le nom Blue reflète les valeurs d’une entreprise camerounaise, fière de ses racines, de ses réalisations, de son histoire, qui est désormais plongée dans la compétition mondiale », explique Judith Yah Sunday épouse Achidi qui fait savoir que Blue absorbera progressivement tous les services de Camtel.
[Digital Business Africa] – La salle de conférences de la Délégation Régionale des la Fonction publique et de la Réforme administrative de l’Est, a servi de cadre, le jeudi 26 août 2021, à l’atelier de sensibilisation des autorités administratives de cette ville sur les enjeux de l’utilisation responsable des réseaux sociaux.
La cérémonie qui était présidée par le Ministre des Postes et Télécommunications Madame Minette Libom Li Likeng, avait à l’ordre du jour le mot de bienvenue sur Maire de Bertoua, la présentation de la question de la cybercriminalité par un expert du Minpostel, la phase des questions/réponses, le mot d’un ambassadeur de bonne volonté de la Cybersécurité en l’occurrence Ateh Bazor et bien entendu le discours du Ministre des Postes et Télécommunications.
En effet dans sa prise de parole, Madame Minette Libom Li Likeng, toujours engagée et infatigable dans la lutte contre la cybercriminalité au Cameroun, a rappelé que : » tout le monde est concerné par le problème de la cybercriminalité. Personne n’est épargné. Tout utilisateur des outils des TIC doit adopter un comportement responsable pour ne pas être victime d’une cyber attaque ».
Toujours dans son intervention, la Minpostel a parlé des dangers réels des réseaux sociaux tels que l’addiction, l’exposition de la vie privée et la perte de la propriété des données échangées, l’usage du faux profils, les vols d’identité, les harcèlements et cyber intimidation, la désinformation, pour ne citer que ceux-là. Face à ces fléaux, le Ministre des Postes et Télécommunications a signalé qu’ : » un comportement irresponsable dans les réseaux sociaux porte atteinte à toute la communauté et donc au pays tout entier ».
La rencontre avec les autorités administratives de la Région du soleil levant marque la suite de la deuxième phase de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersecurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux, lancée il y a quelques semaines à Buéa.
Après la cérémonie proprement dite, Madame le Ministre a remis des affiches aux autorités et procédé un affichage symbolique des affiches dans les locaux de la Délégation Régionale du Minfopra.
Digital Business Africa. Source : Minpostel [Celcom]
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts chez Nexttel, la marque commerciale des produits de Viettel Cameroun SA. Codes en vigueur au 28 août 2021.
SERVICES NEXTTEL CAMEROUN
CODE USSD
Connaître son numéro de téléphone
*600#
Portail d’accès aux services
Consultation du solde principal
*801#
Consultation du crédit bonus
*801*1#
Consultation du solde internet
*865*1#
Transfert de crédit
*869*mot de passe*numéro*montant #
Recharge par carte de crédit
*802* numéro de la carte(les 13 chiffres) #
Envoyer un Bip Me
« CMB (espace) Numéro du destinataire (espace) Message de 10 caractères maxi» par SMS au 81
Souscrire à un pack SMS
Orange Money
Emprunter du crédit
*802#
Solde du crédit emprunté
Souscrire à un forfait internet mobile
*865#
Ajouter un numéro préféré
*804*numéro préféré *1#
Changer un numéro préféré
*804*numéro préféré*2#
Bonus SMS
Souscrire à un forfait WhatsApp
*865*5#
Blocage de numéro
Envoyer « ADD (espace) Numéro à bloquer » par SMS au 808
Activer le service de blocage de numéros indésirables
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts chez YooMee, la marque commerciale des produits de HTT Telecom SA qui a débarqué au Cameroun en 2011. Codes en vigueur au 28 août 2021.
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts en service chez MTN Cameroon. Codes en vigueur au 28 août 2021.
SERVICES MTN CAMEROON
CODE USSD
Connaître son numéro de téléphone
*170*0#
Portail d’accès aux services
*123#
Consultation du solde principal
*155#
Consultation du crédit bonus
*159*2#
Consultation du solde internet
*147*9# et *157*99#
Transfert de crédit
*150*Montant* Numéro* code Me2U#
Recharge par carte de crédit
*156*numéro de la carte #
Envoyer un Bip Me
*166*numéro#
Souscrire à un pack SMS
*148#
MTN Mobile Money
*126#
Emprunter du crédit
*121*Montant#
Solde du crédit emprunté
*159*86#
Ajouter un numéro préféré
*165*1*Numéro à ajouter#
Supprimer un numéro préféré
*165*2* Numéro à supprimer #
Ajouter un numéro magique
*164*1*Numéro à ajouter#
Supprimer un numéro magique
*164*2*Numéro à ajouter#
Souscrire à un forfait internet mobile
*123*4*2# ou *147# ou *157#
Consulter le solde internet
*157*99#
Souscrire à un forfait WhatsApp
*701#
Bonus SMS
*159*3#
Activer EasyBooster
*167*1#
Désactiver EasyBooster
*167*0#
Consulter Solde Easy Booster
*159*80#
Activer MTN Go (Tarif unique 1F/s)
190*1#
Rejoindre MTN Extra
*122#
MTN Yamo
*220#
Forfaits MTN Wanda
*123*11#
MTN Go Plans
*123*12#
Forfaits Appels Internationaux
*123*13#
Bonus MTN Mobile Money (achat crédit, facture, dépôt)
*159*123#, *159*27# et *159*91#
Solde Bonus appels MTN:
*159*2#
Solde Bonus SMS
*159*3#
MTN Play
*128#
Souscrire à MTN Zik
*146# ou 8706
Se désabonner de MTN Zik
Envoyer ‘Deregister’ par SMS au 8706
MTN Rewards
*179#
SERVICES MTN CAMEROON
NUMEROS COURTS
Service client
8787
Messagerie vocale
999
Ministère de la Santé publique
1510
Ajouter un numéro préféré
915
Souscrire à MTN Zik
8706
Par Digital Business Africa. Source: MTN Cameroon, ART
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts en service chez Orange Cameroun. Codes en vigueur au 28 août 2021.
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts chez Blue, la nouvelle marque commerciale des produits de la Cameroon Telecomunications (Camtel). Codes en vigueur au 28 août 2021.
SERVICES BLUE (CAMTEL) AU CAMEROUN
CODE USSD
Connaître son numéro de téléphone
Activer un forfait Camtel
*825#
Consultation du solde principal
*825*1 ou appel au 124
Consultation du crédit bonus
Consultation du solde internet
*825*1
Transfert de crédit
*126*montant *numéro*code secret# puis lancer l’appel
Recharge par carte de crédit
*826*numéro de la carte #
Envoyer un Bip Me
Souscrire à un pack SMS
Acheter un forfait Camtel via Orange Money, MTN Money, UBA, Afriland, EU et Cie
#237*620#
Emprunter du crédit
Solde du crédit emprunté
Souscrire à un forfait internet mobile
Ajouter un numéro préféré
Changer un numéro préféré
Bonus SMS
Souscrire à un forfait WhatsApp
Blocage de numéro
Activer le service de blocage de numéros indésirables
[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les tarifs et forfaits de Blue, Fako et Toli, tous des services de la Cameroon Telecomunications (Camtel). Tarifs en vigueur au 28 août 2021.
FORFAITS FAKO, TOLI et BLUE de CAMTEL en 2021
Montant
Volume
CODE USSD
Fako Home L
40 000 F CFA
240 Go / 30 jours
PREMIUM
20 000 F.Cfa
50 Go / 30 jours
FAP
500
2 Go / 48h
Cool
300 Fcfa
1 Go / 24h
X-STARTER
10 000 F CFA
20 Go / 30 jours
Fako Home S
15 000 F.CFA
60 Go / 30 jours
Fako XXL
35 000 F.CFA
8 Go par jour/ 30 jours
Fako XL
20 000 F.Cfa
4 Go par jour / 30 jours
Fako Home M
25 000 F.Cfa
135 Go / 30 jours
Fako M
5 000 F.Cfa
850 Mo par jour / 30 Jours
X-DAY
1 000 F.CFA
1,5 Go / 24h
PREMIUM
20 000 F.Cfa
50 Go / 30 jours
SKATE
10 000 F.Cfa
20 Go / 30 jours
ENJOY
35 000 F.CFA
100 Go / 30 jours
SWIM
5 000 F.CFA
10 Go / 30 jours
Fako L
10 000 F.Cfa
2 Go par jour / 30 jours
SPOT
100 F.Cfa
500 Mo / 2h
Fako S
2 000 F.CFA
300 Mo par jour / 30 Jours
X-PREMIUM
20 000 F.Cfa
50 Go / 30 jours
X-WEEK
5 000 F.CFA
12 Go / 7 jours
DEAL
3 000 F.CFA
5 Go / 7 jours
KOLO
1 000 F.CFA
2 Go / 7 jours
X-BUSINESS
35 000 F.CFA
100 Go / 30 jours
X-TREM UNLIMITED
900 000 F.CFA
Go illimités / 30 jours
Toli Single S
2 000 FCFA
2 Go + 200 minutes appels + 200 SMS tous réseaux
Toli Single XL
20 000 F.Cfa
20 Go, 2000 SMS, 2 000 min appels tous réseaux
Toli Single XS
500 F.Cfa
500 Mo, 50 SMS, 50 min appels tous réseaux
Toli Single L
10 000 F.Cfa
10 Go, 1000 SMS, 1 000 min appels tous réseaux
Toli Single M
5 000 F.CFA
5 Go, 500 SMS, 500 min appels tous réseaux
Toli Single XXL
35 000 F.Cfa
35 Go, 3500 SMS, 3500 min appels tous réseaux
Blue S
2 000 F.Cfa
RS illimités, 4Go, 100 on-net SMS, 15 min appels / 7 jours
Blue XL
10 000 F.Cfa
RS illimités, 20 Go, 400 on-net SMS, 75 min appels / 30 jours
Blue M
2 000 F.Cfa
RS illimités, 4,5 Go, 200 on-net SMS, 30 min appels / 30 jours
Blue XXL
20 000 F.Cfa
RS illimités + Netflix, 50 Go, 500 on-net SMS, 120 min appels / 30 jours
Blue Booster
500 F.Cfa
1,5 Go / 24h
Blue L
5 000 F.Cfa
RS illimités + Netflix, 8 Go, 300 on-net SMS, 45 min appels / 30 jours