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Afrique du Sud : Vodacom et MTN menacés de sanctions en raison d’une forte tarification d’Internet mobile

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Afrique du Sud : Vodacom et MTN menacés de sanctions en raison d’une forte tarification d’Internet mobile
Le nouveau logo de Vodacom RD Congo
[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, l’organe de surveillance de la concurrence fait planer une épée de Damoclès sur la tête des opérateurs de télécommunications, en particulier MTN et Vodacom. Les deux opérateurs sont épinglés en raison d’une taxation jugée trop élevée des données mobiles Internet. Dans une note rendue publique le 2 décembre 2019, l’institution rappelle qu’elle avait donné un délai de deux mois aux opérateurs télécoms pour baisser les prix, conformément aux canons

«Une  enquête sur les services de données ouverte en août 2017 avait montré que les prix pratiqués par Vodacom et MTN étaient plus élevés en Afrique du Sud que sur les autres marchés africains sur lesquels ils opéraient», met en garde le Commissaire à la concurrence Tembinkosi  Bonakele.

Une mise en garde qui intervient alors que dans son rapport, la Commission recommandait à MTN et à Vodacom de procéder à des « réductions substantielles » des niveaux tarifaires. Elle avait même démontré qu’il était possible pour ces opérateurs de procéder à des réductions de l’ordre de 30 à 50% de leurs tarifs. Pour l’instant, les opérateurs concernés n’ont pas encore réagi.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fibre optique : Orange lancera un réseau reliant huit pays d’Afrique de l’Ouest en 2020

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orange fibre optique

[Digital Business Africa] – Le groupe Orange consolide ses positions sur le marché africain en matière de télécommunications. L’opérateur a annoncé la construction encours d’un nouveau réseau international (backbone) en Afrique de l’Ouest. Cette infrastructure dont la livraison est prévue pour 2020 s’appuie sur un réseau de fibres optiques terrestres et de câbles sous-marins et bénéficie d’une exploitation centralisée. Ce réseau suprarégional ouest africain sera interconnecté au reste du monde grâce à différentes capacités sous-marines et reliera les principales capitales d’Afrique de l’Ouest : Dakar, Bamako, Abidjan, Accra, Lagos et autres.

« Sans couture, ce réseau offre une résilience forte et une haute disponibilité grâce à des parcours diversifiés. Ainsi, une offre complète de services de connectivité internationale sera proposée avec une livraison accélérée des services : des offres IPL (International Private Line) avec des bandes passantes de 2 Mbps à 100 Gigabits et des offres EPL (Ethernet Private Line) permettant une connexion point à point sécurisée de manière native (L2 VPN) avec une bande passante disponible de 2 Mbps à 10 Gigabits », explique le groupe dans un communiqué.

D’après Orange, ce nouveau réseau est conçu pour offrir de très grandes capacités internationales. Il permettra de soutenir le développement de l’écosystème numérique et de répondre aux besoins des entreprises en Afrique de l’ouest. Il viendra compléter les investissements du groupe dans le câble sous-marin MainOne pour raccorder le Sénégal et la Côte d’Ivoire à l’Europe.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

CÔTE D’IVOIRE : Le câble sous-marin MainOne opérationnel et en service

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MainOne-Submarine-Cable

[Digital Business Africa] – Le groupe Nigérian MainOne a annoncé le 2 décembre 2019 que son câble sous-marin en Côte d’Ivoire est opérationnel et en service, prêt à accueillir ses premiers clients. « Le projet, reconnu comme étant le premier système de câble commercial en service à déployer des capacités de partage de spectre, offrira des capacités permettant d’approfondir les relations de partage d’infrastructures et de réduire les coûts de fourniture de l’accès Internet haut débit dans la sous-région », explique MainOne dans un communiqué.

« L’entrée de MainOne sur le marché de la Côte d’Ivoire facilitera la disponibilité d’infrastructures de classe mondiale, l’accès au datacenter ultra moderne et aux réseaux internationaux pour répondre aux besoins du marché à tout moment. Le réseau déployé veillera à ce que les clients continuent de bénéficier des performances optimales avec les meilleurs temps de latence et disposent d’une grande capacité de bande passante pouvant aller jusqu’à 10Tbps et offrant des connexions directes vers divers réseaux Internet régionaux et mondiaux, notamment le Nigerian Internet Exchange (IXPN), le Ghanaian Internet Exchange (GIX) et London Internet Exchange (LINX) et Amsterdam Internet Exchange (AMSIX) », ajoute l’opérateur dans son communiqué.

De manière générale, les services de connectivité de MainOne fourniront des solutions de haut débit abordables et évolutives, des solutions sécurisées et fiables et des services d’appui aux fournisseurs d’accès Internet en Côte d’Ivoire. Aussi, ils devraient offrir aux entreprises une connectivité Internet fiable, ainsi que des services de communication sécurisée et rapide (IPLC et MPLS) via le câble sous-marin connectant l’Afrique de l’Ouest au reste du monde.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Christophe Guilhou : « Il apparait primordial que l’enseignement du français évolue au même rythme que les évolutions technologiques »

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Ambassadeur France au Cameroun

[Digital Business Africa] –  Le Cameroun a célébré le 28 novembre 2019, la première édition de la Journée internationale du professeur de français. Ceci avec le concours de l’Agence universitaire de la Francophonie, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Fondation alliance française, de la Fédération Internationale des Professeurs de Français, du ministère des Affaires étrangères français et des associations de professeurs de français du Cameroun affiliées à la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français).

Occasion pour Christophe Guilhou, ambassadeur de France au Cameroun, de célébrer et de remercier tous ces professeurs de français, qui donnent chaque jour aux élèves camerounais le goût d’apprendre cette langue.

Pour cette première édition, un accent a été mis sur l’innovation et la créativité. « En effet il apparait primordial qu’aujourd’hui l’enseignement du français évolue au même rythme, que les évolutions technologiques, sociales et éducatives qui accompagnent notre époque. Nous refusons l’idée d’un enseignement figé basé sur un modèle unique que l’on se forcerait à exporter sans distinction de lieu et de public », a déclaré Christophe Guilhou.

« Innovation et créativité, voici donc deux rouages indissociables, dont certains professeurs font preuve, lorsqu’ils sont face à des effectifs parfois pléthoriques et multi-niveaux, ou lorsqu’ils manquent de matériel pédagogique. Pour cette journée il a été possible pour des milliers de personnes de proposer une initiative ou un projet innovant via des comités nationaux.
Ces comités, piliers de cette journée, rassemblent les principales institutions engagées
dans le soutien à l’apprentissage du français partout où ce dernier est enseigné », ajoute l’ambassadeur.

« Défendre la langue française est un devoir »
Pour Christophe Guilhou, enseigner la langue française, ce n’est pas juste transmettre un mode de communication, c’est également enseigner une histoire plurielle et un accès à des cultures, des savoirs et des arts diversifiés et riches qui forment le visage de la communauté francophone.
« Charles Aznavour a dit un jour « défendre la langue française est un devoir pour
moi ». S’il est de mon devoir et de ma volonté d’agir également dans ce sens, laissez-moi
vous dire que rien de tout cela ne serait possible sans nos professeurs de français. Voilà
pourquoi nous faisons votre, cette 1ère journée internationale du professeur de français. Pour
qu’au Cameroun soit mis en lumière l’extraordinaire travail que vous réalisez au quotidien », a-t-il lancé à l’endroit des professeurs de français qui ont participé à cette rencontre.

Il s’agit des membres de l’Association Camerounaise des Enseignants de Français présidée par Pr. Marie-Madeleine MBONDJI-MOUELLE, de ceux de l’Association des Enseignants de Français du Cameroun présidé par Dr. Charles Louis ETOUNDI et de ceux de l’Union des Professeurs de Français du Cameroun présidée par Mme Jeanne MBEM. Toutes des associations nationales affiliées à la Fédération Internationale des Professeurs de Français à Paris.

Par Digital Business Africa

Minette Libom Li Likeng : « La révolution digitale ne doit pas être perçue comme un risque par les collectivités territoriales »

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Minette Libom Li Likeng rencontre de Camtel

[Digital Business Africa] –  A l’ouverture de la rencontre entre CAMTEL et les parties prenantes du secteur des communications électroniques du Cameroun le 25 novembre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a affirmé que les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer dans la digitalisation des services publics.
Pour la ministre, à l’ère où la dématérialisation des services publics est encouragée, la fracture numérique devient un enjeu de taille pour le fonctionnement de l’Etat. La vision du Président de la République est que personne ne soit laissé pour compte dans la révolution numérique, rappelle la ministre.

« Au cœur de cette vision, il important d’engager les populations rurales, à participer pleinement au développement de l’économie numérique, via un accès abordable à Internet et aux contenus et à la formation. CAMTEL peut concrétiser cette vision, grâce à une collaboration avec les Collectivités Territoriales Décentralisées », suggère Minette Libom Li Likeng.
La ministre affirme que l’instauration d’un véritable partenariat du modèle « Partenariat Public-Privé-Population » dans ce domaine de la digitalisation des services publics, s’impose désormais pour l’inclusion numérique.

« Le développement numérique devient un moyen de dynamisation des collectivités territoriales »
« Qu’il s’agisse du développement des infrastructures TIC, de l’accès à l’Internet ou de la fourniture en services TIC, la Collectivité territoriale décentralisée est au cœur du processus, lorsque l’on veut atteindre les populations locales. Dans ce contexte, le développement numérique devient un moyen de dynamisation économique et sociale des Collectivités territoriales décentralisées, grâce aux opportunités qu’il offre », expose la ministre.

D’après les explications de Minette Libom Li Likeng, en fonction de leurs compétences régaliennes et de leur dynamisme individuel, les Collectivités territoriales décentralisées pourraient faire bénéficier aux acteurs locaux que sont, entre autres, les entreprises, les administrations, associations et entités de développement local, les particuliers, notamment les jeunes, le saut qualitatif du numérique en termes de débit et de bande passante et le saut quantitatif en terme de développement de contenus numériques.

D’où sa recommandation aux responsables des collectivités territoriales, de s’approprier progressivement les enjeux du développement numérique. « La révolution digitale ne doit pas être perçue comme un risque par les collectivités, mais plutôt comme une véritable opportunité. Les outils numériques permettent notamment de gagner du temps et en même temps, simplifient et améliorent le service aux usagers. Cependant, cette transformation implique une évolution culturelle et comportementale qui doit amener les collectivités à repenser leurs modes de fonctionnement et leurs pratiques managériales », suggère la ministre.
Tout comme la ministre encourage les collectivités territoriales à s’engager davantage sur la voie du numérique et de travailler avec Camtel pour leur besoins de connectivité et pour la définition d’un cadre de transformation numérique.

L’objectif de ces deux journées d’échanges et de réflexion entre CAMTEL et les parties prenantes du secteur des communications électroniques du Cameroun était de présenter le dispositif technique amélioré de Camtel à l’ensemble des acteurs du secteur des communications électroniques, leur présenter les possibilités de collaboration et les nouvelles offres de partenariat pour la commercialisation des services offerts par Camtel. Mais aussi pour discuter des défis et challenges que doit relever l’opérateur public du secteur des télécommunications du Cameroun en faveur des collectivités territoriales.

Par Digital Business Africa

Georges Elanga Obam : « Le ministère de la Décentralisation s’est engagé dans une vaste opération de numérisation »

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Georges ELANGA OBAM OK

[Digital Business Africa] – Le ministère de la Décentralisation et du Développement local du Cameroun ne veut pas rester en marge du vent de digitalisation qui souffle progressivement sur les institutions publiques camerounaises. Le dernier né des départements ministériels du Cameroun veut également tirer profit des opportunités du numérique dans la simplification des services rendus aux usagers.

S’exprimant au cours d’une rencontre publique co-organisée avec Camtel le 25 novembre 2019 à Yaoundé, le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, a relevé le caractère incontournable du numérique aujourd’hui. « La révolution numérique a changé notre monde et bouleversé nos habitudes. En mal et en bien. Mais davantage en bien qu’en mal. Les retombées de la transformation numérique de notre société sont nombreuses, lisibles et tangibles. Il s’agit dès lors, et en dépit des dérives consécutives à leur mauvaise utilisation, d’une voie incontournable à emprunter par tous les acteurs pour le développement de nos collectivités et territoires », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi, dit-il, son département ministériel est engagé dans la digitalisation de ses services. Et cela commence par un domaine précis. Celui de la digitalisation du fichier de l’état civil. « A l’exécution des très hautes instructions du Président de la République, le ministère de la Décentralisation et du Développement local s’est engagé dans une vaste opération de numérisation d’un pan important des services communaux : celui de l’état civil dont nul n’ignore l’importance et la pertinence dans le fonctionnement de toute société qui se veut moderne », indique le ministre.
Georges Elanga Obam qui fait savoir que ce chantier structurant a nécessité la mise en place d’un vaste programme baptisé « Le programme de réhabilitation de l’état civil du Cameroun ». Un programme qui vise pour l’essentiel la modernisation du système national de l’état civil à travers son informatisation et la constitution du fichier numérique y afférant, avec tous les effets bénéfiques qui vont avec en terme de sécurisation et de fiabilité des données et des actes, renseigne le ministre.
« La mise en œuvre de ce chantier a franchi de nombreux paliers au rang desquels la validation récente du schéma directeur de l’information de l’état civil. Il convient de relever que des expériences pilotes ont été initiées avec des résultats parcellaires non toujours satisfaisants », confie le ministre Georges Elanga Obam.

L’informatisation de l’ensemble du système de l’état civil selon un modèle uniforme arrêté dans un schéma directeur validé par les pouvoirs publics constituera donc le moyen permettant de disposer d’une grande visibilité des approches harmonisées en cette matière.
Plus encore, indique le ministre, l’interconnexion des systèmes avec le système installé au BUNEC (Bureau national de l’état civil) qui en découlera constituera elle aussi un apport indéniable.

La modernisation des communes via la digitalisation

Par ailleurs, indique le ministre, les communes camerounaises, premier maillon de la décentralisation chargées de mission générale de développement local, se sont investies depuis quelques années à la modernisation de leurs services à travers l’arrimage aux TIC et l’utilisation des outils numériques. « Sous ce rapport, je citerai l’application positive de certains logiciels pour la comptabilité des communes, notamment les logiciels Sim_ba et Gescord développées et mises en exploitation avec la coopération et avec les partenaires internationaux et nationaux : l’AIMF pour Sim_ba et le PNDP pour l’application Gescord. Les rapports qui nous parviennent des communes de l’utilisation de ces applications sont positifs », relève le ministre.

D’après les informations obtenus par Digital Business Africa auprès du Pndp, SIM_ba est un progiciel qui permet aux gouvernements locaux de maîtriser l’ensemble du processus budgétaire et comptable. « Cela suppose la chaîne budgétaire et comptable qui prend naissance dans les services de l’ordonnateur et s’achève dans les services du comptable public, en l’occurrence le receveur municipal dans les Communes », apprend-on.

Aussi, le PNDP laisse entendre que sa contribution à travers le progiciel Sim_ba est désormais remplacée par le progiciel Gescord. Un prologiciel non développé par le PNDP qui a plutôt acquis et développé les logiciels Sim_ba et Pro-ADP.

Pro_ADP pour sa part est un outil conçu pour faciliter l’utilisation de la masse de données contenues dans le Plan Communal de Développement (PCD). Ce qui permet de ramener les informations contenues dans le PCD sous divers formats d’exploitation qui vont des données de base d’une commune aux données géo-référencées des infrastructures financées dans les communes. « Le Pro-ADP est une base de données qui nécessite une actualisation régulière. Cette mise à jour permet d’avoir des informations fraiches sur le nombre de nouvelles infrastructures financées, l’existence et le fonctionnement des comités de gestion mis en place autour des ouvrages, l’état d’avancement des travaux sur le terrain, etc. Toute chose qui en bout de chaîne assure la bonne maîtrise des investissements opérés sur le terrain, tous bailleurs confondus », explique le PNDP.

Bien plus, note Georges Elanga Obam, au-delà de l’amélioration du fonctionnement des services des communes avec l’aide du numérique et de ces applications, les communes et leur populations tirent meilleur partie des télé-centres communautaires installées dans diverses localités à travers la République pour faciliter l’accès à la connaissance, rapprocher les acteurs sociaux, promouvoir le progrès et contribuer au développement.
Abondant dans la même sens, la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, affirme qu’il important d’engager les populations rurales, à participer pleinement au développement de l’économie numérique, via un accès abordable à Internet et aux contenus et à la formation.

« Le développement numérique devient un moyen de dynamisation économique et sociale des Collectivités Territoriales Décentralisées, grâce aux opportunités qu’il offre », affirme la ministre qui indique au passage que la transformation numérique implique une évolution culturelle et comportementale qui doit amener les collectivités à repenser leurs modes de fonctionnement et leurs pratiques managériales.

Les deux ministres encouragent les collectivités territoriales à s’engager davantage sur la voie du numérique et de travailler avec Camtel pour leur besoins de connectivité et pour la définition d’un cadre de transformation numérique.

Par B-O.D., Digital Business Africa

Cameroun : Minette Libom Li Likeng exhorte les experts africains à proposer des solutions pour rentabiliser le Big data en Afrique

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Cameroun : Minette Libom Li Likeng relève des retards dans l’exécution du projet Backbone

[Digital Business Africa] –  La réunion régionale africaine de suivi et d’examen du SMSI sur le thème : « les technologies de l’information et des communications au service de la réalisation des objectifs du développement durable » et la réunion du groupe des experts sur le thème : « Promouvoir le secteur privé africain à l’ère du Big Data » se sont ouvertes ce 03 décembre 2019 à Yaoundé au Cameroun. C’était en présence de la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Minette Libom Li Likeng
03 décembre 2019. Yaoundé. Hôtel La Falaise. La ministre Minette Libom Li Likeng prononce le discours d’ouverture de la réunion des experts africains rassemblés par l’ECA

Citant les données du cabinet BearingPoint, la ministre estime qu’en 2030, les revenus générés par le Big data en Afrique atteindront 10 milliards de dollars. « Mais combien va rester en Afrique ? Combien de nos jeunes joueront un rôle de premier plan dans la création de cette richesse en fonction de leurs compétences et dans quelle mesure l’économie du Big Data transformera-t-elle nos secteurs privés et notre productivité ? », s’interroge  Minette Libom Li Likeng.

Ces questions trouveront un début de réponse à Yaoundé. Durant deux jours, les décideurs, les experts et les entreprises du secteur des TIC et du secteur privé, les représentants des communautés économiques régionales et des organisations intergouvernementales, les représentants des organisations régionales et internationales, les praticiens des télécommunications, les acteurs de la société civile, les universitaires et chercheurs vont engager une réflexion sur la place et sur l’avenir des big data dans le secteur privé en Afrique.

Evaluer les défis du développement du Big Data en Afrique 

Sur la base de leur expertise, les participants sont chargés d’examiner un document de réflexion sur la place et l’avenir du Big data dans le secteur privé en Afrique en vue d’explorer le potentiel du Big data pour accélérer l’innovation pour le développement socio-économique du continent ; d’évaluer la situation actuelle et les défis du développement du Big Data en Afrique ; de fournir des recommandations aux décideurs africains pour le développement du secteur privé dans la réalisation des opportunités du Big data pour la transformation de l’Afrique et la réalisation des Objectifs de développement durable de l’ONU à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Minette Libom Li Likeng et experts ECA
03 décembre 2019. Yaoundé. Hôtel La Falaise. La ministre Minette Libom Li Likeng prononce le discours d’ouverture de la réunion des experts africains rassemblés par l’ECA

Notant que la révolution des données liée à la 4ème révolution industrielle a donné lieu à une économie numérique mondiale extrêmement transformationnelle, la ministre Minette Libom Li Likeng a déploré que l’Afrique, en particulier son secteur privé, soit confrontée à trois défis majeurs en ce qui concerne le big data qu’elle considère « indispensable » pour les économies africaines.

D’après Minette Libom Li Likeng, le premier défi est celui de l’accès aux infrastructures TIC. Puis vient la capacité insuffisante à analyser les énormes quantités de données générées. Et enfin, le défi de la confiance dans l’écosystème numérique. Ces défis, explique-t-elle, empêchent les entreprises africaines de tirer pleinement profit des opportunités offertes par le big data.

Adama Coulibaly, le Chef de la Section des initiatives sous-régionales du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale qui représentait le Directeur du Bureau, a déclaré qu’«il est nécessaire que les pays africains maîtrisent les enjeux du Big Data, afin de l’apprivoiser et d’en tirer profit tout en garantissant la qualité de l’information produite, en optimisant le traitement des données et en reliant tous les métiers basés sur le big data en assurant la sécurité des données »sur le continent.

Mactar Seck
Mactar Seck de la Section de l’économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA

Pour sa part, Mactar Seck de la Section de l’économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA a, durant cette rencontre, souligné l’importance du rôle du secteur privé africain dans l’ère du Big Data. Il a par ailleurs présenté le contexte de l’activité du Centre numérique d’excellence de la CEA sur l’identification numérique, le commerce numérique et l’économie numérique.

Par Digital Business Africa

Lire aussi : Mactar Seck [CEA] : « Faut-il passer à un RGPD africain ? Réponse demain à Yaoundé»

Mactar Seck [CEA] : « Faut-il passer à un RGPD africain ? Réponse à Yaoundé»

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Mactar SECK de la CEA
Mactar Seck de la Section de l'économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA

[Digital Business Africa] –  La réunion régionale africaine de suivi et d’examen du SMSI sur le thème : « les technologies de l’information et des communications au service de la réalisation des objectifs du développement durable » et la réunion du groupe des experts sur le thème : « Promouvoir le secteur privé africain à l’ère du Big Data » se sont ouvertes ce 03 décembre 2019 à Yaoundé au Cameroun. C’était en présence de la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Durant deux jours, les décideurs, les experts et les entreprises du secteur des TIC et du secteur privé, les représentants des communautés économiques régionales et des organisations intergouvernementales, les représentants des organisations régionales et internationales, les praticiens des télécommunications, les acteurs de la société civile, les universitaires et chercheurs vont engager une réflexion sur la place et sur l’avenir des big data dans le secteur privé en Afrique.

Mactar Seck de la Section de l’économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA a, durant cette rencontre, souligné l’importance du rôle du secteur privé africain dans l’ère du Big Data. Il a par ailleurs présenté le contexte de l’activité du Centre numérique d’excellence de la CEA sur l’identification numérique, le commerce numérique et l’économie numérique. Digital Business Africa l’a rencontré pour son avis sur les défis de l’Afrique dans le secteur du big data.

Mactar Seck : « Le Big data comme on le dit est le nouveau pétrole »

Matar Seck de la CEA
Mactar Seck de la Section de l’économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA

La réunion du groupe des experts qui s’est ouverte ce 03 décembre 2019 à Yaoundé au Cameroun sur le thème : « promouvoir le secteur privé africain à l’ère du Big Data ». A quel niveau placez-vous l’importance de cette rencontre ?

L’importance est à plusieurs niveaux. Le Big data comme on le dit est le nouveau pétrole. Et cela peut donner beaucoup d’opportunités aux pays africains, notamment dans la création des emplois pour les jeunes Africains qui ont plus de possibilités avec le Big data. Il offre également des opportunités de développement de compétences et de savoir-faire, mais surtout des possibilités  d’accès aux nouveaux marchés.

L’environnement en Afrique est-il propice pour que les jeunes et le secteur privé africain puissent effectivement bénéficier des possibilités du big data ?

Les Etats africains sont situés à plusieurs niveaux. Il y a des Etats qui sont avancés dans ce domaine et d’autres moins. En général, le big data existe en Afrique, mais les infrastructures adéquates ne sont pas disponibles. Le cadre réglementaire pour l’utilisation de ces big data pose également problème. Dans plusieurs pays, ce cadre réglementaire n’existe pas. Vous avez comme exemple la Convention de l’Union africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel aussi appelée « Convention de Malabo » qui est actuellement ratifiée par six ou sept Etats membres seulement. Cela montre qu’il y a vraiment un gap au niveau réglementaire concernant les big data et concernant les données personnelles et les données publiques. Il n’y a pas encore de législation adéquate à ces problématiques-là dans les pays africains.

Vous envisagez donc clarifier tout cela et commencer à trouver une solution ici à Yaoundé lors de ces rencontres…

Mactar Seck
Mactar Seck de la Section de l’économie verte et de la technologie de la Division de la technologie, des changements climatiques et des ressources naturelles (TCND) de la CEA
Les données en général sont gérées par des multinationales qui ne sont pas situées en Afrique. Ce sont les questions de souveraineté et de sécurité qui sont mis en jeu. Et cela concerne même des questions économiques, éthiques et sociales. Mactar Seck de la CEA

Effectivement ! Ajouté à cela, nous devons définir les opportunités, les enjeux et aussi faire les recommandations. Il y a des sessions plénières et les sessions de groupes où des experts réfléchissent sur les secteurs précis et formulent des réglementations. Ces recommandations permettront d’appréhender les Big data et de tirer profit.

Vous avez parlé de la Convention de Malabo sur les données à caractère personnel en Afrique. En Europe, il y a déjà le Règlement général sur la protection des données personnelles qui est entrée en vigueur il y a quelques années et qui contient des obligations et devoirs que sont tenus d’appliquer les grands acteurs de l’économie numérique et des big data comme les Gafa. J’ai par exemple discuté avec des responsables de Facebook il y a quelques temps et ils m’ont indiqué qu’ils appliquent en Afrique en grande partie les termes du RGPD. Pourquoi l’Afrique n’a-t-elle pas son propre RGPD, complet incluant toutes les problématiques soulevées par les Big data et les données personnelles, imposé aux Gafa et autres?

C’est effectivement l’un des points de discussion de la réunion de Yaoundé. Faut-il améliorer la Convention de Malabo sur les données personnelles ? Faut-il passer à un RGPD africain ? Ces questions sont sur la table de discussion d’un panel à la réunion qui se tient actuellement à Yaoundé. Les conclusions, nous les auront demain. Les experts vont-ils proposer à la CEA de travailler avec ses partenaires de l’Union africaine pour mettre sur pied un RGPD africain ? Nous le saurons demain.

Les travaux sont actuellement en groupes, mais demain ils seront présentés en plénière. C’est un sujet très important et très sensible. Parce que les données en général sont gérées par des multinationales qui ne sont pas situées en Afrique. Ce sont les questions de souveraineté et de sécurité qui sont mis en jeu. Et cela concerne même des questions économiques, éthiques et sociales. La Convention de Malabo répond en partie à certaines de ces questions, mais toutes les questions ne sont pas traitées au sujet de ces problématiques.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Lire aussi : Cameroun : Minette Libom Li Likeng exhorte les experts africains à proposer des solutions pour rentabiliser le Big data en Afrique

La reconnaissance faciale désormais requise pour pouvoir acheter un smartphone en Chine

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reconnaissance-faciale

[Digital Business Africa] – La reconnaissance faciale est une technologie de plus en plus utilisée en Chine, aussi bien pour la sécurité que pour des usages beaucoup plus courants, par exemple aux caisses des supermarchés. Désormais, le recours à l’intelligence artificielle et la reconnaissance faciale s’étendent au domaine de l’enregistrement sous identité réelle déjà en vigueur depuis au moins 2013, pour l’achat d’un nouveau numéro de téléphone
Les acheteurs d’un smartphone doivent donc se faire enregistrer par reconnaissance faciale afin que leurs données soient gardées comme correspondant au numéro. C’est une mise en application d’une directive publiée en septembre par Pékin et destinée à «préserver les droits légitimes et les intérêts des citoyens en ligne», en renforçant l’enregistrement sous son identité réelle, nous apprend le site du Figaro.
La directive prévoit notamment que les opérateurs téléphoniques doivent «utiliser l’intelligence artificielle et tous les moyens techniques possibles» pour s’assurer de l’identité réelle de gens achetant un nouveau numéro de téléphone. Les acheteurs pourront être enregistrés en train de tourner la tête et de cligner des yeux, a expliqué à l’AFP un représentant de l’opérateur China Unicom. Pékin prévoit également de «continuer à augmenter la supervision et les inspections» afin d’assurer le respect de l’obligation d’enregistrement sous identité réelle
Le gouvernement chinois surveille donc de plus en plus étroitement les réseaux sociaux pour, dit-il, «promouvoir un développement sain et ordonné d’Internet et protéger la sécurité de l’État et l’intérêt public». En revanche, rien n’a encore été précisé sur les obligations faites aux acheteurs de smartphones en ligne. Ils constituent une partie importante de la clientèle en Chine, surtout parmi les jeunes, précise le site.
Gaëlle Massang

Motorola étend ses capacités de lutte contre la criminalité en Afrique du Sud

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[Digital Business Africa] – Avec la tendance générale à la hausse des taux de criminalité et à la violence à l’encontre du personnel de protection et de sécurité publique, la demande pour des solutions de caméras portées sur le corps ne cesse de croitre et augmentera probablement à l’avenir.
Face à ce constat, Motorola Solutions a annoncé ce lundi 2 décembre 2019, l’élargissement de son portefeuille de solutions de sécurité vidéo avec de nouvelles solutions permettant aux forces de police de réagir plus efficacement en cas d’urgence. Elles comprennent un portefeuille de caméras portées sur le corps par Edesix, filiale écossaise récemment acquise par Motorola Solutions. Motorola Solutions a également publié le nouveau logiciel de centre de contrôle vidéo Avigilon, qui utilise l’intelligence artificielle pour simplifier et rationaliser le travail des opérateurs de salle de contrôle.
Phil Jefferson, vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique pour Motorola Solutions, a déclaré: « La vidéo est une extension naturelle et primordiale de notre plate-forme de communication essentielle. En exploitant la puissance combinée de la vidéo, de logiciels avancés et de l’intelligence artificielle, les agences de sécurité publique peuvent considérablement améliorer l’efficacité de leurs opérations et renforcer la sécurité des citoyens ».
Motorola Solutions se dit confiante que son portefeuille de sécurité vidéo récemment élargi peut aider à promouvoir davantage la sécurité dans des pays comme l’Afrique du Sud. Selon le rapport 2018 de IHS Markit sur les caméras portées sur le corps et la gestion des preuves numériques, la base installée mondiale pour les caméras portées par les forces de l’ordre et la police « augmentera de près de 30% en 2018, dépassant 1,5 million de caméras portées sur le corps en utiliser dans le monde entier », nous indique le site Itnewsafrica.
Gaëlle Massang

C’est désormais possible de transférer des photos et des vidéos de Facebook vers Google

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Facebook

[Digital Business Africa] – La portabilité est un des grands sujets de crispation des autorités de la concurrence et des législateurs qui la voient comme une condition à la saine compétition des acteurs dans le monde numérique. Les géants du Web ont donc aussi en tête de calmer les autorités de la concurrence, qui multiplient les enquêtes depuis quelques années.
Ainsi, Google, Facebook, Apple, Twitter et Microsoft ont fondé en 2017 le Data Transfer Project, un groupe au sein duquel un outil de portabilité a été développé. Grâce à cet outil, présenté ce lundi 02 décembre 2019, il sera désormais possible et facile de transférer ses photos et vidéos préférées depuis son compte Facebook vers Google photos.
L’objectif global du projet est de faciliter le transfert d’une plateforme ou d’une application à une autre d’informations type photos ou agendas. Facebook commence donc par les photos et les vidéos. L’option sera dans un premier temps disponible pour les utilisateurs en Irlande, avec un déploiement mondial prévu pour le premier semestre 2020.
Tous les transferts de données seront cryptés et un mot de passe sera demandé aux utilisateurs avant le transfert, a indiqué la société dans un article de blog. L’outil sera à la fois plus pratique et plus sécurisé que la procédure actuelle qui consiste pour un particulier à devoir télécharger ses données, les stocker sur son ordinateur ou dans le cloud, puis les remettre en ligne sur un autre service.
Dans un livre blanc publié en septembre, Facebook avait déclaré qu’il soutenait la portabilité des données, tout en questionnant ses limites, d’ordre technique et juridique. «Nous sommes favorables à offrir de meilleurs outils de portabilité. Et beaucoup de voix le réclament. Mais il y a peu de lignes directrices sur la façon de le faire», écrivait Erin Egan, VP responsable de la protection de la vie privée de Facebook. Parmi les questions soulevées par le réseau social, celle d’un éventuel recueil de consentement en cas d’export d’une liste d’»amis» vers un autre service.
Le règlement européen sur la protection des données (RGPD) a introduit un droit à la portabilité, qui permet à une personne de récupérer les données la concernant pour son usage personnel ou de les transférer vers un autre service. Voire de le faire faire directement par le service si ce transfert est «techniquement possible», ce qui est rarement le cas aujourd’hui. Certaines institutions, dont la Commission européenne, veulent instaurer une portabilité plus forte et même une «interopérabilité» qui permettrait de communiquer avec ses contacts sur d’autres réseaux.
Gaëlle Massang

Données personnelles: La Commission Européenne ouvre une enquête sur les pratiques de Google et Facebook

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Google et Facebook
[Digital Business Africa] – Google et Facebook restent dans la ligne de mire des autorités européennes, malgré les amendes record qu’ils ont reçus ces dernières années. La Commission européenne a en effet indiqué ce lundi 02 décembre 2019 avoir entamé une «enquête préliminaire» à l’encontre de Google et de Facebook, afin de savoir comment les géants du web collectent les données personnelles de leurs utilisateurs et à quelles fins.
«La Commission a envoyé des questionnaires dans le cadre d’une investigation préliminaire sur les pratiques de Google et Facebook concernant l’utilisation des données» des utilisateurs, a indiqué dans un courriel à l’AFP une porte-parole de l’exécutif européen. «Ces enquêtes portent sur la manière dont les données sont collectées, traitées, utilisées et monétisées, y compris à des fins publicitaires», a ajouté cette porte-parole. Comme à son habitude, la Commission n’a pas précisé à qui avaient été envoyés ces questionnaires. Il s’agit d’une étape préliminaire qui peut déboucher sur une enquête formelle.
D’après le site du Figaro, lors d’une conférence à Bruxelles, Nick Clegg, directeur mondial des affaires publiques de Facebook, questionné sur l’investigation de Bruxelles, a refusé de répondre de façon spécifique. Facebook fait l’objet d’enquêtes sur diverses questions «dans le monde entier», a-t-il dit. Il a cependant invité les régulateurs à ne pas se laisser enfermer dans un raisonnement inadapté quand il s’agit de données. «Cette formule que l’on entend souvent – «les données sont du pétrole» – est profondément inutile. Ce n’est pas quelque chose que l’on extrait du sol, que l’on brûle dans un moteur, et voilà», a-t-il dit. «Les données sont infiniment divisibles et infiniment partageables. Les données sont quelque chose que vous pouvez à la fois partager et garder en même temps», a-t-il ajouté. «Pour une entreprise comme Facebook, nous exhortons les régulateurs et législateurs à ne pas se laisser piéger par des comparaisons qui ne s’appliquent pas au monde numérique», a-t-il poursuivi.
De son côté, un porte-parole de Google a affirmé, dans un courriel à l’AFP: «nous utilisons les données pour rendre nos services plus utiles et pour afficher des publicités pertinentes». «Nous donnons aux gens les moyens de gérer, supprimer ou transférer leurs données», a-t-il poursuivi. Et de promettre de «continuer à participer avec la Commission à cette importante discussion».
La Commissaire européenne Margrethe Vestager a infligé plus de 8 milliards d’euros d’amendes à Google au cours des deux dernières et exigé des modifications de ses pratiques commerciales. Dans la nouvelle Commission européenne, la Danoise est montée en grade: elle est désormais vice-présidente, détient toujours le portefeuille de la concurrence, mais est en outre chargée de la régulation du numérique, nous apprend e site du Figaro.
Gaëlle Massang

Piratage des contenus audiovisuels sur Internet : les propositions d’Albert Kamanou de TNT Africa Cameroun [VIDEO]

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Albert Kamanou, TNT Africa Cameroun
Albert Kamanou, DG de TNT Africa Cameroun

[Digital Business Africa] – Exit le séminaire international sur la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels via Internet. Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2019, des experts africains se sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour examiner les solutions permettant à ce que les contenus audiovisuels se retrouvent illégalement sur Internet au détriment  des producteurs de ces contenus et même des Etats qui ne bénéficient pas de taxes y afférentes.

Ces assises étaient organisées par le Conseil national de la Communication (CNC), en collaboration avec le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc) et l’association Convergence, dont le but est de protéger et de valoriser la création audiovisuelle africaine. Parmi leur recommandation, le plaidoyer pour la mise en place par les Etats africains des cadres juridiques et réglementaires adaptés à l’environnement numérique en général et à la consommation des produits audiovisuels via Internet en particulier.

Albert Kamanou : « Le juge doit pouvoir ordonner au FAI de suspendre un serveur en Chine »

Albert Kamanou, le DG de TNT Africa Cameroun, qui a participé à ces rencontres était l’invité de la CRTV News. Il explique les contours du piratage audiovisuel et donne quelques pistes pour résoudre cette problématique. Pour lui, comme les participants au séminaire l’ont relevé, il faut améliorer la réglementation. Le juge en Afrique doit pouvoir ordonner aux FAI de suspendre un serveur en Chine qui distribue illégalement les contenus audiovisuels en Afrique via Internet. Voir ses explications en Vidéo (Ci dessus et ci-dessous).

Albert Kamanou : « Il faut sensibiliser les jeunes sur les dangers du piratage des Contenus audiovisuels »

Il ne serait pas également superflu de sensibiliser les jeunes sur les dangers de l’utilisation des contenus audiovisuels piratés, ajoute le patron de DG de TNT Africa Cameroun. Explications…

Albert Kamanou [TNT Africa Cameroun] : « Il faut sensibiliser les jeunes sur les dangers du piratage des contenus audiovisuels »

Par Digital Business Africa

KOOSMIK-Togo lance officiellement ses activités sur fond d’innovation

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KOOSMIK

[Digital Business Africa] – Quelques mois après avoir levé des ressources pour mener ses activités au Togo, Koosmik se déploie officiellement dans le pays. Elle a en effet lancé son application éponyme ce jeudi 28 novembre à Lomé, nous rapporte le site Togofirst. L’idée est de permettre à 70% de la population togolaise non bancarisée de faire des transferts d’argent, à payer des factures et à réduire les contraintes liées aux transactions. Claude Grunitzky, PCA de Koosmik Togo parle d’« une innovation dans le domaine des TIC ».
Avec cette application, le client a droit à un accès gratuit à un ensemble de services financiers.  Avec un compte électronique, celui-ci peut en effet faire des transferts d’argent, des transactions notamment l’envoi, la réception et le paiement de factures, précise le site.
Cina Lawson, ministre en charge de l’économie numérique et des innovations technologiques estime que l’initiative est belle et a permis de recruter beaucoup de jeunes développeurs togolais.
Une cliente relève des innovations : « vous voulez envoyer de l’argent à un proche. Avec les moyens existants, vous êtes obligés d’aller à un point pour faire un dépôt sur son compte. Or si vous avez l’application et que votre proche a la même application, vous pouvez rentrer dans son chat KOOSMIK pour lui envoyer les fonds qu’il reçoit. Les points de dépôts et retraits sont géo-localisables, grâce à l’application », détaille-t-elle. Selon les informations, l’application compte depuis son implantation au Togo, plus de 100 000 utilisateurs, rapporte Togofirst.
Par Gaëlle Massang

Soudan : Sudatel nomme un nouveau PDG

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Sudatel

[Digital Business Africa] – Le vendredi 29 novembre 2019, Sudatel a annoncé la nomination de Sami Yousif Mohamed au poste de directeur général et de président du groupe, avec effet immédiat, apprnd t’on du site iItnewsafrica, nomination qui intervient alors que l’entreprise de télécommunication se prépare à investir massivement dans ses opérations au Soudan et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Selon le site, Yousif travaille pour Sudatel depuis 2013 et était dernièrement Vice-président exécutif en charge des affaires financières et administratives du groupe. Auparavant, il était directeur des finances de The Arab Investment Company, qui appartient aux gouvernements de 14 États arabes. Yousif déclare: «Bien sûr, je suis ravi et honoré de diriger une entreprise que j’admire énormément. Je travaille sur un plan quinquennal pour Sudatel qui nous permettra de croître régulièrement et de répondre aux demandes des entreprises et des consommateurs à travers notre empreinte ».
Pour rappel, Sudatel est une société qui fournit des services mobiles et fixes (voix et données) aux entreprises, aux résidents et aux fournisseurs de services Internet du nord et de l’ouest de l’Afrique, ainsi que des services de gros aux opérateurs internationaux. Sudani – l’opérateur national qui fournit des services haut débit mobiles et fixes 4G et 3G aux consommateurs et aux entreprises au Soudan; les services financiers mobiles, y compris le premier service d’argent mobile du pays, sous la marque «Gorooshi»; et d’autres services numériques, notamment un magasin d’applications spécialement conçu pour les consommateurs d’Afrique du Nord.
La société a également construit et développe en permanence un vaste réseau de fibres optiques. Les réseaux à large bande sans fil et par satellite complètent cette fibre en couvrant les zones où la fibre n’a pas encore été posée.
Par Gaëlle Massang

Le patron de Twitter pense s’installer en Afrique en 2020

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Jack Dorsey

[Digital Business Africa] – Le patron de Twitter, Jack Dorsey vient de terminer une tournée africaine entamée depuis le 8 novembre. Au terme de son aventure, il se montre interessé à venir vivre en Afrique pour quelques mois au courant de l’année 2020. « Triste de quitter le continent… pour l’instant. L’Afrique définira l’avenir (en particulier celui du bitcoin!) », a commenté Dorsey sur Twitter depuis Addis-Abeba, dernière étape de sa visite africaine, ajoutant que « Je ne sais pas encore où, mais je vivrai ici pendant 3 à 6 mois à la mi-2020. Je suis reconnaissant d’avoir pu expérimenter une petite partie ».
Sollicité par The Guardian pour apporter quelques détails sur les déclarations de son chef, Twitter a déclaré dans un email : « Nous n’avons rien à partager au-delà du tweet initial de Jack » apprend t’on du site africanews.
Toujours selon le site, Jack Dorsey a entamé son aventure africaine par une étape au Nigeria, avant de se rendre au Ghana, en Afrique du Sud puis de terminer par l’Ethiopie. Dans ces pays, le patron de Twitter a rencontré de nombreux entrepreneurs de la technologie, dont des promoteurs de monnaie électronique telle que le Bitcoin, vecteur selon lui d’un développement économique futur pour l’Afrique. Le réseau social a d’ailleurs annoncé son intention d’intégrer l’utilisation du Bitcoin et l’application de paiement Square sur sa plateforme.
Par Gaëlle Massang

Après le Cameroun, Jumia suspend ses activités en Tanzanie

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Jumia

[Digital Business Africa] – Après avoir annoncé le mardi 19 novembre 2019, qu’elle se retire du Cameroun, la société de e-commerce suspend cette semaine ses activités en Tanzanie. Dans une déclaration officielle publiée par son site, Jumia a déclaré: «Sur la base de notre examen de la voie du succès, nous avons pris la décision difficile de cesser nos opérations en Tanzanie à compter du 27 novembre 2019». «Bien que la Tanzanie ait un fort potentiel et que nous soyons fiers de la croissance que nous avons vue collectivement à la suite de l’adoption de Jumia, nous devons concentrer nos ressources sur nos autres marchés. Cette décision n’est pas facile, mais nous permettra de concentrer notre attention et nos ressources là où elles peuvent apporter la meilleure valeur et aider Jumia à prospérer. »
Selon TechCabal la sortie fait « partie des efforts d’optimisation du portefeuille en cours ». Le site de commerce électronique n’est plus disponible que dans 12 pays africains, et non 14, comme il l’était plus tôt cette année. Rebecca Enonchong, présidente du conseil d’administration de la Fondation AfriLabs, estime que les dernières sorties ne sont pas une surprise. « Je pense que certains pays étaient là pour prouver l’échelle géographique. C’était en grande partie pour conditionner Jumia à la vente», a-t-elle déclaré à TechCabal.
Par Gaëlle Massang

Congo : Léon Juste Ibombo lance un appel à manifestation d’intérêt pour débuter les tests de la 5G d’ici le 24 décembre 2019

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Congo Brazza : Après la participation du public et de la diaspora, la stratégie de développement de l’économie numérique en cours de validation
Le ministre congolais des Postes, des Télécoms et de l'Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

[Digital Business Africa] – Le gouvernement congolais manifeste un intérêt pour la révolution numérique, facteur d’accélération de la croissance par la création de richesses et d’emplois. Il est ainsi engagé dans de nombreuses initiatives dans ce sens, entre autre le projet de couverture national en fibre optique, l’interconnexion avec les pays voisins, le point d’échange Internet régional, etc.

Ces efforts lui ont valu la reconnaissance de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, au travers de la Secrétaire exécutive Mme Vera Songwe qui a ainsi adressé le 13 août 2019 au gouvernement une correspondance dans laquelle elle informait le gouvernement que le Congo a été sélectionné comme pays pilote en Afrique pour le lancement du réseau 5G organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires de l’Union Internationale des Télécommunications.

« Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives. Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G »,  a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo il y a quelques jours lors de son allocution expliquant le choix du Congo pour la phase pilote de la 5G. « Ces tests permettront aussi au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux », a-t-il ajouté.

Il annonce ensuite le lancement officiel de l’appel à manifestation d’intérêt à l’ensemble des acteurs du secteur concernés pour accompagner le gouvernement dans l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G.

« Vous êtes invité à vous rapprocher du Cabinet du Ministre pour les modalités pratiques. Vous aurez un délai de 7 jours pour vous manifester. Le lancement officiel de ces tests 5G s’effectuera d’ici le 24 décembre prochain », a-t-il annoncé.

Pour rappel, La 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectés ; lunettes de réalité virtuelle.

Par Gaëlle Massang

Téléphonie : le Sénégal annonce une baisse de 40% des tarifs des offres de services USSD des opérateurs de télécommunications

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[Digital Business Africa] – Un communiqué de L’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) annonce une baisse de 40% des tarifs des offres de services USSD des opérateurs de télécommunications, une décision qui intervient une année après l’ouverture de codes USSD aux Fournisseurs de Services à Valeur Ajoutée (FSVA).

Le  but est de renforcer la concurrence dans le secteur des télécommunications et de promouvoir l’innovation. Une façon de permettre aux FSVA « d’avoir accès de manière gratuite, à ces codes en proposant des services aux abonnés de la téléphonie mobile par ce canal », précise le communiqué.  Une première expérience cependant pas reluisante note l’ARTP, puisque « au bilan de la première année de mise en œuvre de ladite décision, il apparait clairement que les prix des offres commerciales des opérateurs ne favorisent pas une implémentation diligente des codes attribués et une rentabilité des services déployés».

FSVA

Aussi l’ARTP, en rapport avec les opérateurs, a introduit dans les catalogues d’interconnexion de l’année 2019, les offres relatives à l’usage de l’USSD et a procédé à une baisse des différents tarifs associés à cette technologie. « Par la décision susmentionnée, l’ARTP apporte une innovation majeure qui consiste en l’ajout d’une prestation dédiée aux FSVA dans le catalogue d’interconnexion des opérateurs en vue d’améliorer des conditions d’exercice de ces acteurs mais également, apporter plus de souplesse dans les futures révisions des tarifs des offres de l’USSD », s’est réjoui l’agence de régulation.
Une baisse de 40% a été ainsi opérée sur les tarifs de 2019 qui passent de 500 000 F à 300 000 F.

Par Gaëlle MAssang

Le Gabon et le Cameroun préparent l’interconnexion de leurs réseaux via la fibre optique

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[Digital Business Africa] – Dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB)], le Cameroun et le Gabon ont signé ce jeudi 28 novembre 2019 un Mémorandum d’entente (MoU), en prélude de l’interconnexion physique de leurs réseaux télécoms en fibre optique. Ce MOU a été signé par la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et par le ministre gabonais de la Communication et de l’Economie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka.

Ce MoU a pour objet, d’une part, de fixer le cadre général et légal de la coopération en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays, et d’autre part, de mettre en place un Comité, chargé de la mise en œuvre et du suivi dudit Mémorandum et des conventions y subséquentes.

Pour les signataires, les échanges télécoms entre les deux pays se feront désormais  via cette interconnexion  et non plus via des câbles sous-marins internationaux. Ce qui va entraîner une baisse des coûts de connectivité. Y compris sur les tarifs de roaming comme annoncé par les deux parties.

 Cette interconnexion coté Gabon est rendue possible grâce au déploiement d’un Backbone National en fibre optique axe BOOUE-BITAM- EBORO/MEYO-KYE d’une longueur de 411 KM  avec l’appui de la Banque mondiale. La maîtrise d’ouvrage étant assurée par l’ANINF.

En plus de  l’interconnexion avec le CAB1 (Cameroun, République centrafricaine et Tchad) par EBORO, cette dorsale permettra également une interconnexion avec la Guinée équatoriale par MEYO-KIE.

Par Gaëlle Massang