[Digital Business Africa] – C’est la principale conclusion du rapport intitulé « Future-Proofing Mobile Financial Services » (Pérennisation des Services Financiers Mobiles), publié par l’opérateur de télécommunications Vodacom le 22 novembre 2019 à Dar Es Salaam : une croissance fulgurante de l’argent mobile en Afrique au cours des prochaines années, avec à la clé une stimulation de la croissance économique qui favorisera l’autonomisation des personnes grâce à l’inclusion financière. Ce rapport est le premier d’une série d’études réalisées par Vodacom sur les politiques publiques sur le continent africain.
Selon Judith Obholzer, directrice générale, division juridique et réglementaire du groupe Vodacom, « le développement rapide des opérations d’argent mobile et de l’innovation en Afrique subsaharienne, Tanzanie comprise, permet une participation élargie et un accès accru aux services financiers. L’Afrique subsaharienne comprend les dix économies du monde où les adultes disposant d’un compte d’argent mobile sont plus nombreux que ceux ayant un compte dans un établissement bancaire. L’argent mobile continue de générer de la croissance économique et des bénéfices sociaux en offrant l’accès aux services financiers aux millions de personnes qui possèdent un portable mais qui n’ont aucun accès, ou qu’un accès limité, à un compte bancaire », explique-t-elle dans un communiqué du groupe.
À l’occasion du lancement du nouveau rapport sur l’argent mobile, Hisham Hendi, Directeur Général de Vodacom Tanzanie, a déclaré : « Profitant de l’adoption généralisée de la téléphonie mobile, l’argent mobile s’est avéré être une plateforme d’opportunités économiques transformant l’écosystème des services financiers, en particulier sur le continent africain ». Et d’ajouter : « Je me félicite de ce rapport, qui met en avant les contributions à la fois ambitieuses, cruciales et constructives d’éminents experts sur ces trois thèmes centraux. ».
Selon le rapport, M-Pesa est le plus performant des services d’argent mobile en Afrique. Les études disponibles montrent que l’argent mobile a largement contribué à l’autonomisation sociale, à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Aussi, il offre un moyen sûr et abordable d’envoyer et recevoir de l’argent, recharger une carte de prépaiement, payer des factures, encaisser un salaire et obtenir un prêt de courte durée.
[Digital Business Africa] – Dans le cadre de sa politique de responsabilité environnementale, MTN Côte d’Ivoire, en partenariat avec l’entreprise Electronic Wastes Africa (EWA) et l’association universitaire. Leadership Initiative Board (LIB), procédé ce vendredi 22 novembre 2019 à l’American Space sis à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) d’Abidjan-Cocody, au lancement du projet « UEwaste ».
Ce projet, qui démarre avec le pilote de l’Université FHB de Cocody, comprendra la sensibilisation et la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), l’objectif visé étant la mobilisation et l’implication des étudiants dans la bonne gestion des déchets électroniques pour la préservation de leur environnement et de leur santé.
A l’instar des supermarchés et des mairies qui ont déjà
adhérés à l’initiative, MTN Côte d’Ivoire met à la disposition de la présidence
de l’Université FHB de Cocody, un box pour la mise au rebut et la collecte
systématique de leurs équipements électriques et électroniques usagés. Les
étudiants sont donc invités à déposer leurs petits déchets d’équipements
électriques et électroniques hors d’usage, tels que les téléphones,
télécommandes, piles, batteries dans le box disposé à cet effet sur le campus
de Cocody pour la campagne.
La collecte et le recyclage de ces déchets se feront de façon régulière par le partenaire de MTN Côte d’Ivoire, l’entreprise EWA en charge du transport et du recyclage de ces déchets. Lors de son intervention, Madame Dorothée ANZOUA, Manager Corporate Social Investment de MTN Côte d’Ivoire, a réaffirmé l’engagement de l’entreprise à contribuer à la préservation de l’environnement et de la santé des populations ivoiriennes en général et des étudiants en particulier.
Pour elle, « la collecte des déchets issus des
équipements électriques et électroniques est une véritable opportunité pour
sensibiliser non seulement les clients et les populations mais en particulier,
les étudiants qui constituent l’élite et les décideurs de demain autour de la
nécessité de mettre en œuvre un recyclage et un entreposage responsable des
D3E. Fidèle à sa promesse, MTN
Côte d’Ivoire est toujours prête à rendre la vie de ses communautés
encore plus radieuse ».
A ce jour, la campagne de collecte et de recyclage lancée le 13 février 2019 dans la commune de Treichville a permis de collecter près de 22 tonnes.
Notons que les précédentes campagnes initiées par MTN Côte d’
Ivoire ont permis de collecter plus de 80 tonnes de déchets d’Equipements
Electrique et Electronique collectés dans le District d’Abidjan.
[Digital Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka, a participé à la 38 ème Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-19) qui s’est déroulée à Charm el-Cheikh, en Égypte du 28 octobre au 22 novembre.
En marge de ces assises, le ministre Rigobert Ikambouayat Ndeka s’est entretenu avec Houlin Zhao, secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Le ministre a sollicité l’appui de l’organisation pour l’élaboration de la stratégie nationale contre la cybercriminalité et le renforcement de capacités des personnels sur les aspects de normalisation dans les domaines des objets connectés et de l’intelligence artificielle.
Par ailleurs, le ministre de la Communication a fait part au secrétaire général, de la préoccupation du Gabon sur la nécessité de mettre en place une réglementation internationale pour la sauvegarde de la souveraineté des données nationales conformément aux résolutions de l’ONU.
L’Objectif étant de préserver le pays contre l’utilisation des
données nationales par de grandes entreprises du numérique à des fins
contraires aux intérêts des populations.
[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est une première, qui fera certainement tache d’huile dans la zone Afrique centrale. Le parlement a adopté le 10 octobre 2019 une nouvelle loi pour encadrer la gestion par des tiers des données personnelles. Cette nouvelle loi qui vise particulièrement les données numériques « a pour objet de veiller à ce que les technologies de l’information et de la Communication restent au service du citoyen et ne porte pas atteinte aux libertés individuelles ou publiques, notamment à la vie privée ».
De manière concrète, la loi conditionne le traitement des données personnelles au consentement express de la personne concernée. Seule exception, lorsque le traitement de ces données est nécessaire pour une obligation légale, ou d’une prérogative d’intérêt public. La loi introduit également l’obligation de transparence dans la gestion et l’utilisation de ces données et l’obligation d’informée la personne concernée de cette utilisation. Autres particularités de cette loi, elle interdit « la collecte et le traitement des données à caractère personnel qui révèlent l’origine ethnique ou régionale, la filiation, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale, la vie sexuelle, les données génétiques ou plus généralement celles relatives à l’état de santé de la personne concernée ».
Sur le registre des sanctions, la loi prévoit, en cas de violation des sanctions dont la Commission seule est habileté à prononcer. Elle comprend par exemple un retrait provisoire ou définitif de l’autorisation accordée, une injonction de cesser le traitement, ou encore une amende pécuniaire d’un million à cent millions de F.Cfa.
[Digital Business Africa] -Au Burkina Faso, le ministère de l’Economie numérique a annoncé dimanche la libération de l’équipe de prestataires pour le déploiement du Projet Backbone National des Télécommunications qui étaient portés disparus depuis le 22 novembre dernier. Les trois Burkinabè et un expatrié chinois, prestataires de service pour l’Etat ont ainsi été retrouvées ‘‘bonne santé’’, sains et saufs, à plusieurs kilomètres de Sidéradougou. Ils ont été ramenés à Ouagadougou. Pour l’instant, aucun détail n’a filtré sur leurs conditions de la libération restent floues. Selon le ministre burkinabè de la Sécurité, les victimes elles-mêmes ne savent pas où elle étaient ».
Ces travailleurs étaient affectés à la première tranche de réalisation du Backbone, qui vise à installer la fibre optique sur l’ensemble du Burkina Faso pour le connecter au reste du monde. Le marché a été attribué au géant chinois Huawei. La recrudescence des attaques et les prises d’otages depuis 2015 compromettent ainsi le calendrier de réalisation du projet de Backbone national.
[Digital Business Africa] – 25 novembre 2009 – 25 novembre 2019. L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) du Congo Brazza a exactement dix ans ce jour. En ce jour anniversaire, l’agence jette un regard dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru et les réalisations qui font aujourd’hui sa fierté et sa force.
Parmi ces réalisations et projets, Yves Castanou, le directeur général de l’ ARPCE, cite entre autres le plan de numérotation passé à neuf chiffres ; l’identification des abonnés de la téléphonie mobile ; une meilleure gestion du « .cg », nom de domaine national de premier niveau ; la mise en place du Très Haut Débit ; la régularisation des opérateurs privés postaux ; le recensement et le contrôle des équipements de communications électroniques (pylônes, VSAT, etc.) sur l’ensemble du territoire national ; une meilleure gestion du spectre des fréquences ; l’homologation des équipements électroniques ; la mise en place d’un hub digital pour permettre à l’Etat de capter toutes les taxes qui lui reviennent de droit ; la création de Yekolab, un Centre d’Excellence qui forme gratuitement les jeunes congolais dans les métiers du Numérique ; la mise en place du numéro vert 5050, un centre d’appel et d’écoute des consommateurs des secteurs des postes et des communications électroniques.
« Tous ces projets ont un impact considérable sur le quotidien des
Congolais, en ce sens qu’ils facilitent l’accès du plus grand nombre aux
services postaux et de communications électroniques », précise Yves
Castanou.
Un siège moderne
A cela, il faut ajouter la construction du siège de l’ARPCE qui participe aujourd’hui non seulement à l’embellissement de la capitale Brazzaville, mais également donne un cadre propice de travail au personnel de l’ARPCE. Cet immeuble inauguré le 22 novembre 2013 s’élance sur dix niveaux en plein centre-ville.
Salles de conférence, six étages de bureaux, salles des services techniques, grande salle de réunion, deux sous-sols réservés au parking sont entre autres quelques acquis de cet immeuble. Bâtisse moderne réalisée, selon le DG, grâce à l’engagement et au soutien des partenaires financiers. Un prêt de 10 milliards de F.CFA remboursable en dix ans reparti entre deux banques. Sept milliards de F.CFA d’Ecobank et trois milliards de F.Cfa provenant de BGFI, apprend-on.
Siège de l’ARPCE
« En une décennie d’existence, l’ARPCE Congo, cette institution publique
dont j’ai l’insigne honneur de diriger, a su apporter sa valeur ajoutée, grâce
à la réalisation de nombreux projets ambitieux qui, aujourd’hui, constituent
des indicateurs pour l’atteinte de notre vision : « faire entrer le Congo dans
le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications
Électroniques », affirme Yves Castanou.
Pour le DG de l’ARPCE, grâce à un
encadrement rigoureux et une promotion efficiente, les secteurs des postes et
des communications électroniques du Congo se positionnent aujourd’hui comme des
leviers importants du processus de diversification de l’économie congolaise.
Ingrédients du succès
Selon les explications du DG, les trois principaux ingrédients de l’édification de l’ARPCE d’aujourd’hui sont : la main de Dieu, l’engagement du personnel et le soutien constant du Président de la République, Denis Sassou Nguesso.
Pour Yves Castanou donc, le premier artisan de toutes ces réalisations est le Dieu tout puissant à qui il rend grâce et au seigneur Jésus-Christ qui lui a donné des moyens pour l’accomplissement de ces réalisations durant ces dix années. « Tout cela a été fait parce qu’il y a eu la main de Dieu et du seigneur Jésus-Christ« , estime le DG.
Ensuite, le personnel dévoué. Yves Castanou indique que ces dix premières années de l’ARPCE ont été « une période extrêmement intense et passionnante pour l’ensemble du personnel ». « De la mise en place du cadre réglementaire en passant par des actions de sensibilisation des opérateurs des secteurs régulés et la mise en œuvre des projets structurants mais également à caractère social, la tâche était rude certes, mais le challenge stimulant », explique le DG qui salue au passage l’engagement du personnel de l’ARPCE.
« Je tiens à saluer la motivation exceptionnelle du personnel qui
s’explique, à mon avis, par le fait d’être conscient des enjeux stratégiques
des secteurs régulés et le désir d’œuvrer pour le bien-être de nos
compatriotes. A travers cette belle histoire humaine, nous avons su poser les
jalons d’un développent exponentiel des secteurs des Postes et des
Communications Electroniques, qui, aujourd’hui sans l’ombre d’un doute,
contribue efficacement à la diversification de notre économie nationale »,
se réjouit-il.
Autre ingrédient du succès et non des moindres, « le soutien constant » du Président Denis Sassou Nguesso qui l’a nommé à ce poste et qui continue à lui manifester son soutien. Il remercie également le président de la République pour cette confiance continue.
L’ARPCE
C’est en effet la loi n°11-2009 du 25 novembre 2009 promulguée par le président de la République, Denis Sassou Nguesso, qui créé l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo, en abrégé ARPCE.
Cette loi est signée
conjointement par le président de la République ; par le ministre des
Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de la
communication d’alors, Thierry Moungalla ; par le ministre d’Etat
coordonnateur du pôle de la souveraineté, Garde des sceaux, ministre de la
Justice et des Droits humains d’alors, Aimé Emmanuel Yoka ; par le
ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation d’alors, Raymond Zéphirin
Mbourou et par le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public
d’alors, Gilbert Ondongo.
Brazzaville, Congo. Octobre 2019. Yves Castanou, DG de l’ARPCE, et Lin Mombo, Président du Conseil de régulation de l’ARCEP Gabon, signent un accord pour la suppression des tarifs de roaming entre le Gabon et le Congo Braza d’ici la fin de l’année 2019.
Les statuts de l’ARPCE ont été
approuvés par décret n° 2009-477 du 24 décembre 2009. D’après ces statuts, l’ARPCE
a le pouvoir d’émettre des instructions et règlements administratifs
nécessaires pour la régulation des secteurs des postes et des communications
électroniques ; de formuler des règles, règlements et instruments
administratifs nécessaires à son fonctionnement ; d’infliger des sanctions, à
tout opérateur des postes et des communications électroniques qui se rend
coupable des violations manifestes des lois et règlements en vigueur ; de contrôler
et inspecter les réseaux et services des postes et des communications
électroniques, conformément à la règlementation en vigueur ; de rendre des
arbitrages sur les litiges opposant les opérateurs entre eux ou avec les
usagers et enfin de nommer, promouvoir, sanctionner le personnel de l’agence et
déterminer ses conditions de travail conformément à la règlementation en
vigueur.
D’où la création d’un siège et la
mise en place des conditions de travail idoines pour plus d’engagement du
personnel. D’ailleurs, la célébration de ces dix années d’exercice de l’ARPCE
est placée sous le signe de l’action et de l’engagement : « 200% ARPCE :
100% engagement et 100% action ».
Par Digital Business Africa
Les Missions de l’ARPCE
L’agence de
régulation assure le suivi et l’évaluation des secteurs des postes et des
communications électroniques. A ce titre, elle a pour missions de :
contribuer à l’élaboration de la
réglementation en matières des postes et des communications électroniques et
donner des avis techniques sur leur évolution ;
veiller à l’application des textes
législatifs et réglementaires régissant les secteurs des postes et des
communications électroniques ;
préparer et tenir à jour, en relation
avec les autres départements ministériels concernés et les organismes de sécurité
publique, les textes des cahiers des charges fixant les droits et obligations
des exploitants des postes et des réseaux de communications électroniques ;
instruire les demandes de licences,
préparer et mettre en œuvre les procédures d’attribution de licences par appel
à la concurrence, recevoir les déclarations préalables pour les activités des
postes et des communications électroniques et encourager l’innovation
technologique en la matière ;
délivrer les autorisations et
préparer les licences et les cahiers des charges correspondants;
fixer les spécifications techniques
et administratives d’agrément des équipements terminaux et installations
radioélectriques ;
fixer les règles techniques ou
méthodologiques applicables aux réseaux de toutes natures pouvant être
raccordés aux réseaux publics de communications électroniques et à tout réseau
de communications électroniques ouvert au public. Ces spécifications et règles
ne sont opposables aux tiers qu’après leur publication au bulletin officiel ;
délivrer des agréments aux
installateurs privés et aux distributeurs des équipements de communications
électroniques ;
veiller au respect, par les
opérateurs, des clauses figurant dans leurs licences, autorisations, agréments
et cahiers des charges ;
garantir l’exercice d’une concurrence
saine et loyale dans les secteurs des postes et des communications
électroniques ;
élaborer et, si nécessaire, revoir
des exigences comptables et des principes de tarification que doivent utiliser
les opérateurs et fournisseurs de services ;
approuver et contrôler, avant leur
mise en application, les tarifs fixés par les opérateurs ;
– gérer et contrôler le trafic téléphonique ;
homologuer les équipements et
préciser les spécifications et les normes auxquelles ils doivent répondre ;
planifier, gérer et contrôler le
spectre des fréquences radioélectriques ;
élaborer le plan national des
fréquences radioélectriques en coordination avec les organismes attributaires ;
veiller à la protection des intérêts
nationaux dans le domaine de l’utilisation des fréquences radioélectriques
enregistrées et des positions orbitales réservées au Congo ;
participer, avec l’autorité
gouvernementale chargée des communications électroniques, aux réunions
internationales traitant de la réglementation des postes, de la gestion du
spectre des fréquences radioélectriques et de la réglementation des
communications électroniques;
participer aux travaux des
organisations nationales, régionales et internationales ayant pour objet
l’étude et l’amélioration de la réglementation et de la gestion des postes et
des communications électroniques;
veiller au respect des obligations
envers les organisations internationales et régionales dans les domaines des
postes et des communications électroniques ;
contrôler les conventions
d’interconnexion pour garantir le respect de la loyauté, de la concurrence, la
non-discrimination entre opérateurs ou l’interopérabilité des services et
réseaux ;
approuver les catalogues
d’interconnexion des réseaux ;
établir et gérer le plan national de
numérotage et d’adressage ;
évaluer annuellement, conformément à
la politique définie en la matière par le Gouvernement, le coût du service
universel et fixer les modalités de son financement et de sa gestion ;
définir, établir et contrôler les
normes de qualité de service dans les secteurs des postes et des communications
électroniques ;
promouvoir et protéger les intérêts
des utilisateurs dans les secteurs des postes et des communications
électroniques ;
assurer la protection de la propriété
intellectuelle conformément à la réglementation en vigueur ;
suivre, pour le compte de l’Etat, le
développement des secteurs des postes et des communications électroniques ;
contribuer, pour le compte de l’Etat,
au recouvrement, par le Trésor public, des droits, taxes et redevances des
secteurs des postes et des communications électroniques.
Extraits de l’article 4 du décret n°
2009-477 du 24 décembre 2009 portant statuts de l’ARPCE
[Digital Business Africa] – Le Congo dispose désormais d’une agence exclusivement chargée de la sécurité en ligne, et directement rattachée à la présidence de la République : l’Agencenationale de sécurité des systèmes d’information. Le nouvel établissement public a été créé le 10 octobre 2019 par la loi 30-2019, qui lui attribue également une personnalité juridique et l’autonomie financière. Suivant sa loi de création, « l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communication électroniques ».
Parmi les missions de
l’Agence, la loi de création évoque entre autre la « réduction de la vulnérabilité du cyberespace national ; la gestion
des incidents de sécurité des systèmes d’information ; le contrôle des
réseaux et systèmes d’information ». C’est cette agence qui sera
également chargée de fixer les caractéristiques du dispositif de création et de
vérification de la signature électronique.
D’un point de vue réglementaire, il reviendra à la charge de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information de « délivrer les agréments aux organismes de sécurité des systèmes d’information ; accréditer les auditeurs des systèmes d’information ; délivrer les autorisations spécifiques aux prestations de services de sécurisation des transactions électroniques ; délivrer les autorisations pour l’exportation d’un moyen cryptologie ; délivrer les certificats d’homologation des équipements de sécurisation des systèmes d’information ; prononcer des sanctions administratives».
Une fois l’identité et la
forme juridique adoptée, Il ne reste plus que l’adoption de l’organigramme,
ainsi que la nomination des différents responsables pour permettre à
l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information d’entrer dans
sa phase opérationnelle.
Le Comité des Nations Unies chargé du suivi de la Convention relative aux droits de l’enfant a lancé officiellement le 26 septembre 2019 de nouvelles lignes directrices destinées à aider les États à mieux appliquer le Protocole facultatif à la Convention concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.
Ces lignes directrices élaborées par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU mettent particulièrement l’accent sur les nouvelles menaces spécifiques auxquelles sont confrontés les enfants du monde entier du fait des technologies numériques telles que l’Internet et les médias sociaux.
« Les lignes directrices couvrent la prévention, l’interdiction
de la vente d’enfants et de leur exploitation sexuelle à des fins de
prostitution et de pornographie, les mesures visant à prévenir l’impunité des
auteurs et les mesures de soutien et de réhabilitation des enfants victimes »,
a déclaré Luis Pedernera, le Président du Comité cité dans le communiqué.
Pour cet organe indépendant de l’ONU, il ne s’agit plus d’un délinquant caché qui vit occasionnellement au fond de la rue. Il s’agit maintenant d’une multitude de délinquants de l’autre bout du monde qui peuvent s’introduire directement « dans nos foyers pour corrompre et détruire la vie de nos enfants ». Une mutation qui n’est pas étrangère à l’évolution rapide des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui fournit désormais aux délinquants sexuels une variété de nouvelles possibilités et de nouveaux moyens d’abuser des enfants.
Des prédateurs qui partagent des infos cryptées et utilisent le
« darknet »
Ces TICs servent à piéger les enfants à des fins sexuelles, à
visionner et à participer à des abus pédosexuels en ligne par le biais de la
diffusion en continu de vidéos en direct, à distribuer du matériel
pédopornographique, y compris du contenu autogénéré résultant du « sexting »,
et à commettre des actes d’extorsion sexuelle.
« C’est une bataille que nous ne pouvons tout simplement pas
nous permettre de perdre », a insisté le Président du Comité des droits de
l’enfant.
D’autant que sur le terrain, les prédateurs se sont adaptés à
l’ère numérique. Selon le Comité, ces délinquants partagent ainsi des
informations cryptées entre eux et utilisent le « darknet » pour commettre ou
faciliter les infractions visées par le Protocole facultatif. Cela présente des
défis nouveaux et complexes pour les organismes chargés de l’application de la
loi.
Dans un monde où l’accès à l’Internet se développe à un rythme
sans précédent, le risque que des enfants soient exploités sexuellement ou
achetés et vendus comme marchandise, à l’intérieur et au-delà des frontières
nationales, augmente à un rythme alarmant, a mis en garde le Comité.
Les Principes directeurs visent à favoriser une meilleure
compréhension des dispositions du Protocole facultatif et proposent des
solutions pratiques fondées sur les bonnes pratiques et les difficultés que les
États ont rencontrées dans sa mise en œuvre. Ils sont conçus pour aider les 176
États qui ont ratifié le Protocole facultatif à ce jour – ainsi que ceux qui y
adhéreront à l’avenir – à en appliquer effectivement les dispositions.
Les lignes directrices traitent également du rôle joué par le secteur privé et de l’obligation des États de veiller à ce que les entreprises et autres entités du secteur privé prennent des mesures pour prévenir l’exploitation sexuelle des enfants. « Nous pensons que ces lignes directrices peuvent être d’une aide considérable aux États dans leurs efforts pour combattre ces crimes atroces qui continuent de ruiner la vie de tant d’enfants dans le monde », a fait valoir le Président du Comité.
[Digital Business Africa] – Après la prescription faite par le chef de l’Etat le 10 février 2016 au sujet de l’arrimage de notre pays à l’économie numérique, le gouvernement a pris à cœur l’impératif de la mise en place d’une infrastructure adéquate, ainsi que l’assainissement et la bonne régulation du secteur.
Les grandes entreprises et autres structures publiques comme privées sont appelés à donner l’exemple par leur propre mutation numérique et la Poste camerounaise ne déroge pas à cette mission. La CAMPOST a ainsi amorcé un processus de restructuration depuis le 30 novembre dernier, et à cet effet, cette structure s’est dotée d’un plan pour la période 2019-2021, accompagné d’un Contrat-Plan Etat du Cameroun – CAMPOST signé entre le gouvernement représenté par les ministres des Finances, de l’Economie, d la Planification et de l’Aménagement du territoire, des Postes et Télécommunications d’une part et la CAMPOST d’autres part.
Après un an de mise en place du plan, une rencontre d’évaluation a été organisée ce 14 novembre 2019 par Mme Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, en présence de plusieurs autres hautes personnalités et membres du gouvernement concernés par le projet.
Le
DG de la CAMPOST a ainsi présenté le avancées du contrat – plan, notamment l’apaisement
du climat social délétère du fait de l’insatisfaction du personnel de
l’entreprise en matière de traitement financier, ainsi que l’attribution de
plusieurs marchés tels que planifiés.
Mme la ministre a quant à elle salué les efforts fournis et s’est félicité du déroulement du processus, tout en rappelant les enjeux. « Dans le domaine postal, l’objectif du gouvernement est de faire de la poste camerounaise un acteur moderne, composante essentielle de l’économie nationale. Il s’agit dans ce cadre d’opérer une véritable révolution de ce secteur, tenant compte des mutations technologiques de l’heure pour faire du réseau postal le cœur du développement de l’économie numérique » a-t-elle déclaré au cours de l’allocution qu’elle a prononcée pour la circonstance.
Le point focal de la rencontre a été la remise par Mme la ministre des clés de huit véhicules fourgonnettes de type VAN qui seront intégrés à la flotte automobile de la CAMPOST. « Cette première acquisition fait partie d’une flotte de 50 véhicules et 50 motocyclettes à livrer à la CAMPOST au terme du contrat – plan. La réception de ces premiers véhicules est ne véritable bouffée d’oxygène pour l’entreprise, dont le matériel roulant non seulement est insuffisant mais aussi vieillissant », a précisé Mme la ministre.
A
titre de rappel, le contrat – plan CAMPOST – Etat prévoit entre autre la
restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique de la CAMPOST
dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive, la
maitrise des charges d’exploitation pour les rendre compatibles avec l’activité
de l’entreprise, l’assainissement des états et du bilan financier, la formation
et le renforcement des compétences du personnel et l’amélioration des
performances de ‘entreprise. Il s’élève à 22 876 881 000 F.CFA
[Digital Business Africa] – La République du Bénin a adhéré à la Convention des Nations Unies sur le contrat de transport international de marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer (« Règles de Rotterdam ») (2008) et à la Convention des Nations Unies sur l’utilisation de communications électroniques dans les contrats internationaux (2005), également appelée « Convention sur les communications électroniques ». Grâce à son adhésion à la Convention sur les communications électroniques, le Bénin devient le douzième État partie à ladite Convention. Celle-ci entrera en vigueur le 1er juin 2020 pour le Bénin.
La Convention sur les communications électroniques vise à renforcer la sécurité juridique et la prévisibilité commerciale lorsque des communications électroniques sont utilisées dans le cadre de contrats internationaux. Elle fournit également les critères à utiliser pour établir l’équivalence fonctionnelle entre les communications électroniques et les documents papier – y compris des documents « originaux » – ainsi qu’entre les méthodes d’authentification électronique et les signatures manuscrites. La Convention sur les communications électroniques repose sur les principes juridiques fondamentaux et les dispositions contenues dans d’autres textes de la CNUDCI sur le commerce électronique, notamment la Loi type de la CNUDCI sur le commerce électronique (1996), déjà adoptée dans 150 juridictions et plus de 70 pays.
Un autre objectif poursuivi par la Convention sur les communications électroniques est celui de supprimer les obstacles juridiques à l’utilisation de communications électroniques qui peuvent découler des dispositions des accords internationaux conclus avant l’utilisation généralisée des moyens de communication électroniques, en particulier s’agissant de la Convention sur la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères, 1958 ( la « Convention de New York » ) et la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises, 1980 ( « CVIM » ), deux Conventions auxquelles le Bénin est partie.
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, publier un message ou bien poster une photo ou une vidéo à caractère tribaliste sur les réseaux sociaux sera bientôt passible de poursuites judiciaires et de peine pénale. C’est en tout cas ce que propose un projet de loi actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Celui-ci, intitulé «outrage à la tribu » modifie et complète l’article 241 du Code pénal, et qui créée une infraction autonome.
« La modification de cette disposition est
rendue actuellement nécessaire par le souci de décourager la montée des
discours haineux à caractère tribaliste et communautariste dans l’espace
public, particulièrement dans les réseaux sociaux, qui mettent en péril la
paix, la sécurité et la cohésion nationale », explique le gouvernement
dans l’exposé des motifs.
Il
précise que l’alinéa 3 de ce nouvel article241-1 prévoit une circonstance
aggravante lorsque l’auteur de ce discours de haine est fonctionnaire,
responsable de formation politique, de média, d’organisation non gouvernemental
ou d’institution religieuse.
De
manière pratique, la nouvelle loi prévoit par exemple un emprisonnement de un à
deux ans et d’une amende de 300 000 à 3 000 000 de F CFA
« celui qui, par quelques moyens que ce soit tient des discours de haine
ou procède aux incitations à la violence contre des personnes en raison de leur
appartenance tribale ou ethnique ». En cas de circonstances aggravantes,
ces peines sont doublées, et les circonstances atténuantes ne sont pas admises.
Pour l’instant, le projet est à l’étude. Mais nulle ne doute qu’il sera approuvé par le Parlement, et promulgué par le président de la République. Une fois alors, le Cameroun deviendra l’un des pionniers en Afrique a adopter une réglementation sur les injures en ligne à caractère tribaux.
[Digital Business Africa] – Après le Rwanda ou il a récemment lancé ses derniers smartphones 100% made in africa, ainsi que l’Afrique du Sud où il dispose d’une usine, Mara Group vise désormais le marché sénégalais. Selon le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott qui a fait l’annonce lors du 2ème Forum de l’investissement en Afrique, le fabricant de smartphones made in africa a entamé les démarches auprès des autorités sénégalaises pour y installer sa troisième usine de fabrication de Smartphones.
« Les investisseurs de Mara Group comptent installer une usine qui va créer au moins mille emplois durant la phase d’exploitation. Il y a des conditions qui doivent être réunies pour que cela puisse se faire mais nous allons y travailler », explique le ministre, cité par APS. C’est ainsi la mise en œuvre d’un vaste plan d’expansion du groupe fondé et dirigé par Ashish Thakkar. Ce dernier avait annoncé l’implantation d’une usine de fabrication de Smartphones dans chacune des cinq sous-régions d’Afrique.
Dans ce sillage, c’est le Rwanda qui a été choisi pour abriter l’usine d’Afrique australe. L’Afrique du Sud abrite pour sa part l’usine de la partie méridionale. Visiblement donc c’est le Sénégal qui abritera l’usine en Afrique de l’Ouest. On reste donc en attente des deux pays restant qui devront accueillir le groupe Mara en Afrique centrale et en Afrique du Nord.
[Digital Business Africa] – C’est un nouveau rapport onusien accablant pour les autorités kenyanes. Selon les experts de l’organisation qui ont remis leur rapport le 11 novembre 2019 au Conseil de sécurité de l’Onu, l’armée kényane a mené ces deux dernières années au moins cinq attaques sur des installations de télécommunications en Somalie. Des attaques qui ont causé la mort d’au moins deux civils.
Suivant le rapport, la quasi-totalité de ces
attaques ont eu lieu dans la région de Gedo, dans le sud de la Somalie, à la
frontière avec le Kenya. Elles ont été menées sur 12 tours de
télécommunications gérées par l’opérateur Hormuud Telecom, installé à Mogadiscio.
Ces destructions selon l’Onu visaient à empêcher les militants islamistes
shebab d’utiliser le signal de téléphones portables pour déclencher des bombes.
Le Comité d’expert des Nations Unies a indiqué que l’armée kenyane qui a été confrontée à toutes les preuves recueillies sur le terrain a nié son implication dans la destruction de ces installations de télécommunications.
Cet épisode intervient alors que les relations
entre le Kenya et la Somalie sont de plus en plus tendues. En cause, un différend
sur la propriété de vastes secteurs maritimes riches en réserves de pétrole et
de gaz et qui s’étend sur plus de 100.000 km2.
[Digital Business Africa] – La
diaspora sénégalaise implantée aux Etats-Unis n’en finit pas de s’investir pour
le développement de la Teranga et du continent africain. Ibrahima Kane, fondateur de Kalpay, nous
explique sa vision.
L’histoire d’Ibrahima Kane avec la technologie au Sénégal a démarré par un épisode tout sauf heureux. Un jour, après avoir mangé dans un restaurant de Dakar, il veut payer avec sa carte bancaire. Problème: la maison n’accepte pas les cartes, si c’est juste pour de petits achats. Ce titulaire d’un baccalauréat scientifique, parti de Thiès (à quelques kilomètres de la capitale sénégalaise), se met tout de suite à réfléchir à un système qui résolve le problème à travers la technologie. C’est ainsi qu’il met au point « Kalpay » qui constitue une alternative au paiement par VISA et Mastercard. Ces deux mastodontes du secteur prélèvent une commission de 3 % du montant de la transaction, en plus de la location d’un TPE,- l’appareil où son insère la carte -, qu’il faut payer à 12.000 francs CFA.
Tout
part d’un QR Code
Tout cela devient trop couteux aux yeux de notre jeune entrepreneur qui veut faciliter le travail aux commerçants et autres clients. Sa solution, parce que axée sur la technologie, permet de payer moins cher si on l’adopte. Elle procède par un QR Code. L’avantage, en plus de l’accessibilité des tarifs, est que l’on gagne du temps, là où, sur les plateformes USSD, il faut entrer plusieurs chiffres avant de faire son opération. « Dès que le client arrive, il va scanner le QR Code (imprimé sur une feuille blanche). Son téléphone lui montre ensuite le nom et la photo du marchand, il peut alors procéder au paiement », explique fièrement Monsieur Kane basé aujourd’hui aux Etats-Unis, mais sans jamais perdre de vue, une seule fois, les réalités du marché du paiement en Afrique et particulièrement au Sénégal. « En 2017, plus de 15 mille milliards de dollars de paiements marchands ont été réalisés dans le monde par QR Code, ce qui fait plus que les opérations de Mastercard et de VISA réunies », détaille le CEO et fondateur de « Kalpay » qui veut dire portefeuille en Wolof, la langue la plus parlée dans son pays d’origine.
Objectif :
combattre le cash
Dans
un Sénégal où le cash est encore important, Ibrahima Kane est convaincu que
c’est un véritable marché porteur qu’il faut conquérir d’autant plus que
seulement 6 % des paiements dans ce pays d’Afrique de l’Ouest sont digitalisés.
Avec plus de 6.000 marchands sur place, la jeune start-up veut atteindre les
20.000 d’ici au mois de février prochain et les 150.000 clients pour la même
période. Les objectifs à court terme, c’est d’abord d’atteindre les étudiants,
les intellectuels, avant de viser l’autre partie de la population, utilisant un
Smartphone, mais n’étant pas très fan de l’utilisation des services financiers
numériques. Ayant déjà noué des partenariats avec des fintechs locales que sont
In Touch et Wizall pour que ses clients puissent déposer et retirer de l’argent
sur leurs plateformes, Docteur Kane pousse plus loin ses ambitions puisqu’il
veut transformer « Kalpay » en une banque. En dehors du Sénégal,
Ibrahima Kane veut étendre son marché aux autres pays de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (UEMOA). Pour le moment, ses priorités, ce sont la
Côte d’Ivoire (2e puissance économique de la zone avec une bonne
pénétration des services financiers numériques) et le TOGO où son entreprise
compte déjà un solide partenaire, en l’occurrence, un ancien directeur général
d’Ecobank TOGO « qui veut travailler avec nous sur le projet ». En
effet, la technologie dénommée « Makpay » qu’il déploie sur le
continent a particulièrement convaincu beaucoup d’acteurs qui veulent
travailler avec son équipe. C’est tout le sens d’ailleurs de la collaboration
avec une institution financière basée en Ouganda contre une prise de 20 % du
capital de la banque par Monsieur Kane et sa start-up.
Après
Kalpay, place à Kalpay Business
A côté de « Kalpay Wallet », il a développé « Kalpay Business » qui permet aux usagers de son application d’avoir toute la liste de leurs ventes en ligne et pouvoir ainsi avoir des garanties auprès des banques au moment de faire un prêt par exemple. L’autre domaine de prédilection de l’actuel vice-président de Metro Spine LLC, une compagnie qui gère 5 cliniques à Washington DC, c’est d’investir dans le secteur de la santé au Sénégal pour s’attaquer, après l’inclusion financière, à l’inclusion sanitaire. Et ça, Ibrahima Kane, titulaire également d’un Master of Public Health de l’Université Georges Washington ne se fait aucun doute quant à ses compétences pour y arriver, puisqu’il est médecine et experts en santé publique, de formation. De belles perspectives qui s’offrent à l’entrepreneur et son pays d’origine.
[Digital Business Africa] – C’est finalement l’entreprise MTN Cameroon qui développera des solutions numériques pour fournir au personnel du ministère de la Fonction publique ainsi qu’à l’ensemble de ses usagers des moyens simples, rapides et sécurisés permettant d’obtenir les informations dont ils ont besoin.
En compétition avec Orange Cameroon et plusieurs autres entreprises, le choix a été finalement porté sur la filiale locale du Sud-africain MTN. L’entreprise leader du secteur des télécommunications au Cameroun en termes d’abonnés a signé « un mémorandum d’entente » avec le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA) ce 13 novembre 2019.
A travers à ce protocole d’accord signé par Joseph LE, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, et Hendrik KASTEEL, le DG de MTN Cameroon, « le MINFOPRA va s’appuyer sur les technologies de l’information et de la communication et l’expertise de MTN pour améliorer la qualité de service rendu aux milliers d’agents de l’Etat qui sollicitent ce ministère dans les dix régions du Cameroun », explique un communiqué de l’entreprise.
Les technologies et l’expertise apportées par MTN permettront ainsi le
traitement automatique des réclamations en ligne afin de
désengorger les ministères, l’amélioration du système d’information et
d’alerte pour mieux renseigner les usagers et éviter les files d’attente et les
éventuels déplacements des fonctionnaires de leurs régions vers la capitale,
renseigne MTN.
« L’amélioration
et la satisfaction des usagers qui sollicitent le ministère que je dirige est
une priorité absolue. Les solutions offertes par le numérique sont une
opportunité à saisir pour y arriver. Nous espérons donc que ce partenariat avec
MTN Cameroon va nous permettre d’atteindre nos objectifs d’efficacité, de
réduction des coûts et surtout de satisfaction des agents de l’Etat », a
déclaré Joseph LE, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Pour Hendrik KASTEEL, le DG de MTN
Cameroon, « la signature de ce
mémorandum d’entente représente aussi une opportunité et un honneur. Une
opportunité de démontrer le savoir-faire de nos experts et la qualité de nos
technologies. Et c’est un honneur de bénéficier de cette confiance renouvelée
du gouvernement camerounais que nous accompagnons depuis quelques années déjà
dans la transformation digitale nécessaire à l’avènement d’une économie
numérique viable au Cameroun ».
Certaines institutions étatiques comme la CNPS bénéficient déjà des solutions numériques de MTN Cameroon pour faciliter la qualité de service accordée à leurs usagers. Solutions commercialisées par le département MTN Business de l’entreprise. Présent au Cameroun depuis février 2000, MTN Cameroon est la filiale du groupe sud-africain MTN représenté dans 21 pays avec plus de 230 millions d’abonnés.
[Digital Business Africa] – Le président français a plaidé pour la création de nouveaux droits en matière du numérique ce 12 novembre 2019 à Paris à l’ouverture de la deuxième édition du Forum de Paris sur la Paix. Pour Emmanuel Macron, les pays du monde ont des défis et un agenda partagés.
Parmi ces défis, énumère Emmanuel Macron, celui de la lutte contre les discriminations et l’accès aux droits ; celui de la construction de nouveaux équilibres et de nouveaux droits en matière de numérique notamment le défi technologique et numérique et tout ce qui va avec comme transformation de méthodes de travail, de nos imaginaires et de l’interrelation de nos pays ; celui de la lutte contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité ; celui de la lutte contre les migrations et enfin celui de la lutte contre les déséquilibres géographiques.
Parlant des nouveaux droits en matière du numérique, l’on se rappelle qu’en octobre 2019 lors du Conseil des ministres franco-allemand à Toulouse, les deux pays avaient réaffirmé « leur détermination à mettre en œuvre la nouvelle directive européenne sur le droit d’auteur et à assurer le plein respect de ces règles ». « Nous avons récemment renforcé le droit d’auteur au niveau européen en l’adaptant à l’univers numérique. Des acteurs comme Google souhaitent aujourd’hui s’affranchir de ces règles », avait expliqué Emmanuel Macron.
Le système actuel fait renaitre l’unilatéralisme
Ces différentes propositions sont faites après le constat du président français qui pense que le monde vit aujourd’hui « une crise sans précédent de notre système économique et politique mondial ».Ce système étant basé sur l’ouverture et le libre-échangisme. « Ce système de coopération pensé après la deuxième guerre mondiale a formidablement été efficace pendant 70 ans. Il a sorti de centaines de millions de personnes de la pauvreté… Mais, il a fait ré-émergé des inégalités nouvelles parfois dans notre société, il a fracturé les sociétés contemporaines faisant naître aussi une crise de nos démocraties avec un doute dans toutes les démocraties occidentales qui en étaient le pilier, il a fait renaitre l’unilatéralisme… », argumente Emmanuel Macron.
Pour répondre aux grands défis ci-dessus présentés, ajouté au défi de la lutte pour la démocratie et les libertés publiques, le président français indique qu’on a besoin des voies de coopération nouvelles, des alliances nouvelles entre les gouvernements, les organisations internationales, les ONG, Fondations et acteurs académiques et entre les entreprises. « Le nationalisme c’est la guerre. L’Europe géopolitique, qui est le laboratoire du multilatéralisme, a une part de réponse à la solution… L’Afrique également. Nous avons des destins liés. L’Afrique a longtemps été un objet du multilatéralisme. Elle est en train de devenir un des sujets du multilatéralisme. Elle y prend sa part active et je veux saluer l’engagement des Etats africains ici présents qui prennent leur destin en main et construisent les solutions concrètes… », élabore le président français qui pense que les pays africains doivent également relever le défi politique et qu’il faut travailler ensemble pour cela. Le plaidoyer de réformes de Paul Biya
Concernant justement ces voies de coopération nouvelles et ces alliances nouvelles évoquées par Emmanuel Macron, le président camerounais Paul Biya, présent à ce Forum de Paris sur la Paix, a plaidé non seulement pour le renouvellement ou des réformes des textes fondateurs des institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, mais également pour la réforme du Conseil de sécurité de l’Onu. Ceci afin de porter le nombre de ses membres à 26 avec deux Etats africains comme membres permanents disposant du droit de veto, suggère Paul Biya.
S’agissant par exemple du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le président camerounais estime qu’ils sont désuets. « Ces institutions ont été créées à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le monde a changé depuis lors. Il faut tenir compte des nouvelles entités qui participent à présent à la vie internationale. Je pense à l’Afrique. Nous souhaitons que les réformes aient lieu au sein de ces institutions-là », argumente Paul Biya. Plusieurs chefs d’Etat africains ont participé à ce forum. En plus du président Paul Biya du Cameroun, Félix Antoine Tshisekedi de la RD Congo, Mahamadou Issoufou du Niger, Idriss Déby Itno du Tchad ou encore Faustin Archange Touadera de la RCA y étaient présents.
Paris Peace Forum 2019
Le Forum de Paris sur la Paix, tous les ans du 11 au 13 novembre à la Grande Halle de La Villette à Paris, se veut un lieu de dialogue et de coopération autour des solutions de gouvernance mondiale. C’est aussi un espace de networking, de rencontres bilatérales et de médiations. Plus qu’une conférence, c’est aussi un congrès, un salon et un sommet, structuré autour de trois espaces complémentaires : l’Espace des solutions où toute organisation peut y faire connaître et faire avancer un nouveau projet de gouvernance ; l’espace des débats où les parties prenantes de la gouvernance mondiale y échangent sur des projets, des initiatives et des idées pour affronter les défis contemporains et enfin l’espace innovations où sont présentés les solutions technologiques répondant aux besoins actuels ou à venir du monde. Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Paris
[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la compagnie de téléphonie mobile Telkom, détenu à 40% par l’État sud-africain est en pleine difficulté financière. Avec l’évolution du marché, il a vu son parc abonné au segment de la téléphonie fixe chuter considérablement. Aussi, il est à la recherche d’éventuels investisseurs qui pourront injecter des fonds pour soutenir l’activité, et relever l’entreprise de son marasme.
«Nous sommes toujours à la recherche du bon actif au bon prix. À
l’instar d’autres entreprises de télécommunications africaines, le groupe essaie
de suivre le rythme de la demande croissante d’Internet et des données
associées à l’utilisation des smartphones », explique Sipho Maseko,
PDG du groupe.
Dans ce sillage, Telkom a annoncé le 12 novembre 2019 avoir engagé des négociations en vue d’une acquisition prochaine. Toutefois, l’opérateur ne donne aucun détail sur le nom du potentiel acquéreur, encore moins sur sa proposition. Toujours est-il que Telkom avait annoncé avoir été approché par le troisième plus grand opérateur de téléphonie mobile d’Afrique du Sud, Cell C. Depuis lors, aucune nouvelle n’a été rendu publique.
[Digital Business Africa] – Le groupe français de télécommunications Orange et la marque de téléphone mobile Itel ont annoncé le 12 novembre 2019 leur association dans le cadre de la commercialisation d’une version 4G du Sanza Phone, le « Sanza XL ». Selon un communiqué des deux entreprises, « A compter de Décembre 2019, ce mobile à reconnaissance vocale sera proposé à environ 28 dollars, dans 7 pays d’Afrique et du Moyen-Orient : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Jordanie, Mali et Sénégal. D’autres pays du groupe suivront courant 2020 ».
Pour ce qui est des caractéristiques, par rapport au Sanza, le Sanza XL dispose d’un écran plus grand de 2,8’, une meilleure caméra de 2 Mégapixels, une mémoire interne de 4 GB pour plus de stockage et un accès au haut débit mobile 4G, tout en conservant une excellente autonomie jusqu’à 7 jours selon l’usage.
« Les clients y retrouveront les applications les plus populaires : WhatsApp avec les échanges de messages vocaux dans toutes les langues, Boomplay, YouTube, Facebook et Google Assistant pour piloter certaines fonctions du téléphone avec la voix. Les applications Orange seront également disponibles dans le téléphone : My Orange, Orange Money et Livescreen pour rester informé de ses sujets préférés », poursuit le communiqué.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, le 28 novembre 2019, environ un millier d’étudiants recevront leurs parchemin de fin de formation. Il s’agit de la toute première promotion de l’université virtuelle de Côte d’Ivoire (Uvci), crée en 2015 par le gouvernement ivoirien pour désengorger le système universitaire classique, caractérisé par de nombreuses grèves.
‘‘Aujourd’hui, avec la sortie de la première promotion de 830 étudiants en licence 3, le projet Uvci rentre dans une phase de maturité. L’Uvci est le levier sur lequel le gouvernement s’appuie pour développer l’utilisation des TIC (Technologies de l’information et de la communication) dans l’enseignement d’une manière générale et pour récupérer plus d’étudiants sans diminuer la qualité« , explique à l’AFP le professeur Tiemonan Koné, le directeur général de l’Uvci. Il poursuit en ajoutant que les étudiants qui y sont formés le sont pour le marché de l’emploi et sont ‘‘capables de créer des entreprises numériques« .
Comme son nom l’indique, l’Uvci privilégie Internet comme outil de formation, au dépend des outils classiques tels que les tableaux, les vidéos projecteurs, les power-points et autres. Un choix qui a peiné à se faire accepter au tout début du projet : « Au début, cela a été très difficile. L’Uvci a été vue comme un dépotoir. Son modèle pédagogique d’enseignement en ligne était rejeté », explique Oumou Dosso, directrice de la communication au ministère de l’Enseignement supérieur.
Selon les données de l’Uvci, c’est quelque 6.000 étudiants qui suivent depuis trois ans des cours régulièrement en son sein. Et chaque année, environ 2.500 candidats frappent à la porte de l’Uvci.
[Digital Business Africa] – Au cours de ces trois dernières années et même en 2019, le Bénin est le pays africain qui a affiché la meilleure progression en matière de réformes sur l’octroi des visas en Afrique. C’est ce que révèle la quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2019 publié ce 11 novembre 2019 par la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement. Le pays de Patrice Talon qui avait autorisé la gratuité du visa pour une trentaine de pays africains et mis en place un système d’e-visa pour les demandeurs de visa a enregistré en 2019 une progression de +0,704 et un score de 1.000 faisant du Bénin le meilleur pays en Afrique avec les Seychelles.
Pour la première
fois, les Africains peuvent voyager en moyenne, vers plus de 27 pays sans visa
ou avec un visa à leur arrivée ; L’Éthiopie réalise un bond record de 32
places dans l’indice et entre dans le top 20 des pays les plus ouverts aux
visas en Afrique.
Indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2019 .
La quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les
visas en Afrique 2019, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque
africaine de développement révèle que, « pour la première fois, les
voyageurs africains ont un accès libéral à plus de la moitié du
continent ».
La dynamique et les avancées en matière d’ouverture des visas en
Afrique, conformes aux tendances mondiales, indiquent que les décideurs
politiques africains sont convaincus des avantages liés à la libre circulation
des hommes et femmes d’affaires, des investisseurs, des étudiants et touristes
africains.
Le rapport montre également que 47 pays ont amélioré ou maintenu
leur indice d’ouverture des visas en 2019. Les voyageurs africains n’ont plus
besoin de visas vers un quart des autres pays africains, alors que l’exemption
de visa n’était possible que dans un cinquième du continent en 2016. A ce jour,
21 pays africains offrent des facilités de voyage, grâce aux eVisas.
En 2019, les pays les plus performants en matière d’ouverture des visas figurent parmi les pays les plus attractifs en termes d’investissements directs à l’étranger et bénéficient d’un fort taux de croissance, y compris dans le secteur du tourisme. Avec leur politique d’exemption de visa pour tous les visiteurs africains, les Seychelles et le Bénin restent les deux premiers pays d’Afrique en matière d’ouverture des visas. L’Éthiopie a également enregistré une performance record en progressant de 32 places dans le classement et intégrant ainsi les 20 pays les plus ouverts en Afrique.
« Notre travail sur l’Indice d’ouverture des visas suit les progrès de l’Afrique en matière de libre circulation des personnes. Beaucoup reste encore à faire malgré les efforts réalisés. Pour intégrer l’Afrique, il faut abattre les murs ! La libre circulation des personnes, et en particulier la mobilité de la main-d’œuvre, sont cruciales pour promouvoir les investissements. », a déclaré Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement.
Cependant, les voyageurs africains doivent encore obtenir un
visa pour voyager dans un peu moins de la moitié du continent. Les pays doivent
assouplir davantage les procédures en introduisant des visas à l’arrivée par
exemple. En abolissant les frontières, l’Afrique sera en mesure de tirer profit
des avantages de la Zone de libre-échange continentale, du Marché unique
africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des
personnes.
« On ne soulignera jamais assez l’importance de l’intégration régionale dans le développement du continent. Je félicite les États membres qui ont facilité les procédures d’entrée des ressortissants africains sur leur territoire et j’exhorte ceux qui ne l’ont pas encore fait de se joindre à cette dynamique », a déclaré Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.