[Digital Business Africa] – Au Gabon, c’est encore une affaire d’arnaque en ligne, qui vise cette fois l’ancien premier ministre Daniel Ona Ondo, par ailleurs président de la Commission de la CEMAC. En effet, un compte crée en son nom propose aux usagers, essentiellement des proches de l’ancien premier ministre de les accompagner dans leurs investissements immobiliers, via la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC), dont il se targue d’être l’actionnaire majoritaire. Il essaie même de faire preuve de bonne foi en présentant son souci d’«accompagner le Gabon dans la lutte contre la pauvreté».
« Il s’agit d’un faux compte. Je ne veux pas être tenu pour responsable des agissements condamnables de ces individus à la moralité douteuse. Je tiens à inviter mes contacts à la plus grande vigilance », déclare le président de la Commission de la Cemac. Dans la foulée, il ouvre la voie à des suites judiciaires en déclarant se réserver «le droit d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre des individus coupables de cette imposture».
[Digital Business Africa] – L’opérateur postal Egypt Post, a officiellement inauguré le 18 septembre 2019 son nouveau centre de consolidation de la poste. Situé au sein de l’aéroport international du Caire, la nouvelle structure qui répond aux normes internationales est équipée d’outils technologiques qui font de lui un centre logistique à même de fournir des services d’envoi et de réception de colis en provenance et à destination d’Egyte, et dans le monde entier. Cependant, l’innovation de ce nouveau Centre est l’introduction du commerce électronique via Egypt Post.
« Les normes de service du processus d’échange de colis ont été élaborées pour garantir la précision des livraisons via des centres de consolidation dans le monde entier. Ceci a été réalisé en établissant une connexion électronique moderne et sécurisée avec les entreprises de fret aérien afin d’échanger les données en douceur, d’éviter toute perte de colis lors de l’expédition ou du déplacement entre pays, et de fixer les normes de service convenues avec les compagnies aériennes pour assurer leur conformité aux spécifications standards », explique le ministre Egyptien des Communications et de la Technologie de l’information, Amr Talaat.
Pour marquer son ambition, le nouveau centre a été relié aux services douaniers, de manière à permettre un échange d’informations entre les deux entités. Suivant l’accord de partenariat signé entre Egypt Post et plusieurs pays africains, les usagers de la poste auront la possibilité d’effectuer leurs achats en ligne aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Chine. Le centre procédera ensuite à la collecte, er redirigera ces achats en ligne vers les pays de résidence des clients.
[Digital Business Africa] – Kojo Annan, le fils de l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan, a défendu la ressource la plus importante de l’Afrique : ses jeunes. C’était à l’occasion du 9e Forum de recherche annuel Afrique-Australie à Perth, en Australie-Occidentale. Un évènement qui vise à renforcer les liens de l’Université Murdoch avec l’Afrique via son expertise en recherche et innovation, son intérêt stratégique et ses capacités de réseautage en Australie, en Afrique et dans le monde. Kojo Annan a profité de son discours liminaire pour exhorter la communauté africaine mondiale à soutenir les jeunes du continent.
« Nous
avons de nombreuses occasions de transformer l’histoire de l’Afrique, empreinte
de pauvreté et de corruption, en une histoire d’abondance, d’équité et de
leadership puissant et moderne, systématiquement axée sur l’humain. Or, malgré
cette pléthore d’opportunités, l’Afrique reste riche en ressources et pauvre en
résultats.Une société qui ne parvient pas à exploiter l’énergie et la
créativité de sa jeunesse restera au bord du chemin ».
Parmi les niches d’opportunités, les TIC arrivent en pole position. Un secteur en pleine expansion qui offre le double avantage d’améliorer la manière de vivre, et comporte un potentiel économique énorme. Dans ce sillage, Kojo Annan plaide pour des études plus approfondies, une politique d’innovation plus audacieuse, une mise en œuvre plus rapide sur le terrain, un leadership politique renforcé, ainsi que la conception et le déploiement de solutions de recherche innovantes.
[Digital Business Africa] – Le groupe bancaire panafricain Ecobank a annoncé le 23 septembre 2019 la nomination de Aissatou Djiba Diallo, précédemment en fonction à Microsoft, en tant que son nouveau conseiller senior en Fintech « afin de renforcer de manière stratégique le soutien d’Ecobank au secteur des fintechs », annonce la banque dans un communiqué. Dans ses nouvelles fonctions, Aissatou Djiba Diallo dirigera les initiatives fintech du groupe et conseillera la direction générale sur la stratégie fintech du groupe bancaire.
« Sa nomination est une étape importante dans la mise en œuvre continue
de la stratégie numérique globale du groupe et démontre l’engagement d’Ecobank
à jouer un rôle majeur et de premier plan dans le soutien au secteur innovant
du fintech africain et à conquérir une part de marché importante à l’échelle
mondiale.L’expertise, la passion et l’innovation qu’elle apporte
au poste nous permettront de franchir les prochaines étapes cruciales sur la
voie qui nous permettra de renforcer notre position en tant que banque
numérique leader en Afrique.», affirme Eddy Ogbogu, directeur des Opérations
et de la Technologie pour le groupe Ecobank.
Avant de rejoindre le groupe Ecobank, Djiba était chargée des innovations chez Microsoft4Afrika, où elle a mis en place une stratégie qui permet d’identifier, soutenir et attirer sur la plate-forme Microsoft Cloud, des start-ups et partenaires majeurs africains en fintech tout en supervisant 50 pays. Elle a également travaillé comme responsable marketing et Lead Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre des programmes de partenariat et de stratégie.
[Digital Business Africa] – Près de 100 experts du numérique de la sous-région Afrique centrale sont présents à Malabo en Guinée équatoriale pour discuter des meilleures stratégies à en mettre en place pour développer l’économie numérique. La 35ème session du Comité Intergouvernemental de Hauts Fonctionnaires et d’experts (CIE) s’est officiellement ouverte ce 23 septembre 2019 au Centre de conférences de Sipopo par le ministre des Finances, de l’Economie et de la Planification de la Guinée équatoriale, César A. Mba Abogo et par le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Antonio A. Pedro.
Chacun des deux a évoqué lors de
son discours de circonstance l’urgence de travailler à faire sortir l’Afrique
centrale de son retard technologique. Pour César A. Mba Abogo, l’Afrique
centrale a été en retard dans la révolution industrielle et ne doit pas rater
la révolution numérique comme cela semble être le cas. « Nous risquons de devenir de simples
spectateurs/consommateurs de l’économie mondiale orientée vers une économie
numérique. Nous sommes confrontés à deux défis majeurs : premièrement, réduire
la fracture numérique. La seconde est de passer de l’internet de la
consommation à l’internet de la production », a-t-il affirmé.
César A. Mba Abogo, le ministre des Finances, de l’Economie et de la Planification de la Guinée équatoriale.
« Nous devons devenir
plus compétitifs »
D’après lui, l’Afrique centrale a encore du chemin à faire et la réduction de la fracture numérique est un effort majeur qui nécessite la participation de tous. Participation de tous pour plus d’investissements dans les réseaux de télécommunications, pour une plus grande flexibilité commerciale, pour une meilleure qualité des services, pour une meilleure protection des utilisateurs, pour une concurrence accrue en matière d’infrastructures, pour des charges fiscales plus faibles et pour de nombreux partenariats public-privé.
« Mais il ne suffit pas seulement de
combler le fossé numérique. Nous devons créer de la richesse, de la valeur
ajoutée, devenir plus compétitifs dans le monde global, développer de nouvelles
industries, encourager l’esprit d’entreprise et l’innovation. Nous devons travailler
ensemble pour développer l’économie numérique de l’Afrique. C’est pourquoi il
est essentiel de mettre en œuvre des politiques publiques qui stimulent
l’économie numérique, le développement de contenus, d’applications et de
services sur Internet pour la région et le monde », a-t-il proposé.
Pour sa part, Antonio
A. Pedro, a suggéré de tirer les possibilités d’industrialisation qu’offre l’économie
numérique dans le secteur de l’agriculture. « Nous considérons que l’économie numérique offre à l’Afrique
centrale une opportunité pour s’industrialiser et diversifier ses
économies. Cette transformation pourrait
s’opérer dans le secteur agricole. En effet, la digitalisation de
l’agriculture est une tendance de plus en plus pratiquée dans certains pays »,
affirme-t-il.
Antonio A. Pedro, directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique .
Le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique cite le cas du Maroc qui a initié un vaste plan de la digitalisation de son agriculture en se dotant d’outils performants comme un système informatisé visant à optimiser le rendement agricole, un dispositif d’alerte précoce des sécheresses ou d’établissement de carte de fertilité des sols, tout cela au service du développement de la chaîne de valeur agroalimentaire, au profit d’un secteur agricole attractif et générateur d’emploi pour les jeunes. « Ces outils ont permis d’améliorer la productivité, la traçabilité, la qualité, l’accès aux marchés, la gestion efficace des intrants et des ressources ainsi que la réduction de 25 % des pertes de récoltes dues aux intempéries, d’après une étude de IBM research », relève M. Antonio A. Pedro.
Quelques experts et participants à la réunion des experts de Malabo.
Transformations numériques et diversification
économique
Plusieurs autres solutions seront
proposées au cours de ces rencontres qui prennent fin le 27 septembre 2019. Une
rencontre organisée par le gouvernement de la Guinée équatoriale et le Bureau
sous-régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique des Nations
Unies pour l’Afrique (CEA).
Les experts vont
discuter et proposer des voies et moyens pratiques à travers lesquels les pays
de la sous-région peuvent tirer pleinement profit du potentiel de l’économie
numérique à l’effet d’apporter une meilleure réponse à leurs défis de
développement, notamment le besoin pressant de diversification et
d’industrialisation.
Les débats de fond
et les séances de travaux pratiques du CIE se tiennent sous le thème «
Transformations numériques et diversification économique en Afrique Centrale:
enjeux, défis et opportunités ». Ils permettront aux hauts fonctionnaires,
experts, inventeurs, innovateurs, chercheurs et représentants des institutions
phares dans le domaine du développement ainsi qu’aux universitaires présents de faire un bilan de
santé de l’économie numérique en l’Afrique centrale, région perçue comme
enregistrant la moindre performance dans ce secteur sur le continent.
Huawei, géant chinois des télécoms. Crédit Photo : Benin Web TV
[Digital Business Africa] – C’est un nouvel épisode dans le long conflit juridico-commercial qui oppose le groupe chinois de télécommunications Huawei au gouvernement américain, sous fonds de guerre économique entre la Chine et les Etats-Unis. Alors que l’opérateur est accusé par le gouvernement américain d’être un outil de renseignement au service de la Chine, celui-ci accuse à son tour les autorités américaines de menaces à l’encontre de ses employés.
Dans un communiqué de presse, Huawei affirme que les Etats-Unis ont mené à son encontre des cyberattaques« pour s’infiltrer dans l’intranet de Huawei et dans ses systèmes d’information internes ». Aussi, l’opérateur affirme que les agents du FBI se sont rendus aux domiciles de ses employés aux Etats-Unis pour les intimider, et les pousser à divulguer des informations confidentielles.
« Les faits, c’est qu’aucune de nos
technologies n’a jamais fait l’objet de la moindre affaire judiciaire contre
Huawei, et aucune des accusations lancées par le gouvernement américain n’a été
étayée par des preuves suffisantes. Nous condamnons avec force
l’effort calomnieux et concerté du gouvernement américain pour discréditer
Huawei et nuire à son leadership dans l’industrie », poursuit l’opérateur.
Notons tout de même que toutes les fois précédentes, Huawei s’était contenté de
rester sur la défensive, rejetant simplement les accusations américaines. C’est
la première fois que le groupe chinois formule à son tour des accusations
contre les américains.
[Digital Business Africa] – Le service de mobile money est désormais disponible au Maroc. L’opérateur marocain Inwi a en effet annoncé le lancement de Inwi Money, son tout nouveau service de paiement mobile. Ainsi, il devient le premier opérateur à lancer ce type de service, et prend une avance sur tous ses concurrents. En effet, le mobile money représente une véritable niche d’opportunités au Maroc, qui est engagé dans une optique de réduction maximale des transactions en espèce. Selon une étude de Reuteurs publiée en novembre 2018, les paiements mobiles au Maroc atteignent 5,3 milliards de dollars par an d’ici 2023.
Avec ce nouveau service, Inwi offrira à ses abonnés la possibilité d’effectuer des transactions depuis leurs mobiles. Cela concernera l’envoi et la reception d’argent, les recharges de crédits de communication, et le paiement des factures. Pour un début, le service de permet pas encore les paiements auprès des commerçants, tout comme les transactions vers d’autres solutions de paiement ne sont pas encore possible. « Inwi Money entend participer à la diversification des moyens de paiement au Maroc, à l’accélération de l’inclusion financière du plus grand nombre de Marocains et à la dématérialisation des transactions en cash », explique Ghassane El Machrafi, président d’Inwi Money.
[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est une réforme qui devrait apporter plus de célérité dans l’administration. Le ministère de la Fonction publique, dans le cadre du Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP) souhaite informatiser l’ensemble du fichier des fonctionnaires et des agents de l’Etat, de manière à pouvoir obtenir en un clic l’ensemble des informations sur le personnel payé par le contribuable congolais.
Pour mener à bien cette réforme, le gouvernement entend recruter prochainement un cabinet international qui devra concevoir un logiciel qui répertoriera l’ensemble du personnel de la fonction publique congolaise.
Le logiciel qui découlera de cette opération devra également permettre une meilleure gestion des carrières du personnel de l’Etat. A ce titre, il devra contenir toutes les informations depuis le recrutement de ces personnels jusqu’à leur départ à la retraite. Suivant les informations délivrées par le ministère congolais de la Fonction publique, deux autres ministères sont également concernés par ce projet : le ministère de la Défense, et celui de l’Intérieur. Pour réaliser ce projet, le Congo devra se doter de nouveaux équipements, à savoir des datacenters, ou encore des serveurs d’une forte capacité.
[Digital Business Africa] – En République démocratique du Congo, environ 36 militants du groupe citoyen Lutte pour le changement (Lucha) ont été arrêtés à Goma, dans l’est du pays. Ceux-ci manifestaient contre l’opérateur téléphonique Airtel, à qui ils réclament de meilleurs services à des coûts plus abordables, dans un pays où le revenu moyen ne dépasse pas deux dollars par jour. Le mouvement ‘‘Lucha’’ demande aussi à l’opérateur de géolocaliser les ravisseurs d’enfants, dans cette ville dont les habitants dénoncent régulièrement l’insécurité.
« Il est déplorable de constater que les jeunes qui rappellent Airtel à ses obligations, soient à chaque fois agressés physiquement, arrêtés et torturés, avec le silence coupable des dirigeants », ont décrié dans un communiqué les responsables du mouvement, en réaction à la répression violente des forces de sécurité. La Lucha affirme que treize de ses membres ont été transférés à la prison centrale et 23 autres au parquet. Ils sont poursuivis pour « imputations dommageables » envers l’opérateur télécoms Airtel.
[Digital Business Africa] – Il sera désormais possible au Gabon d’identifier chaque citoyen de manière complète à partir d’un identifiant numérique. C’est le sens à donner à un projet de loi présenté par le gouvernement et portant création d’un répertoire numérique permettant d’identifier les citoyens gabonais à l’intérieur et à l’extérieur du pays à partir d’un numéro d’identification personnel. En soi, il s’agit d’une mini révolution au Gabon qui permettra de moderniser la gestion des grands registres d’Etats.
Selon Rigobert Ikambouayat Ndeka, le ministre de la communication et de l’économie numérique du Gabon, en plus de moderniser le fichier d’Etat civil, le répertoire numérique national devrait également faciliter sécurité des données personnelles. En Afrique centrale, des pays comme le Cameroun ont déjà fait des pas de ce sens, avec l’introduction d’un numéro d’identification unique et à vie pour chaque citoyen.
[Digital Business Africa] – L’opérateur de télécommunication Intersat qui propose des solutions Internet par satellite dans la région africaine a annoncé la signature en marge de la conférence internationale IBC 2019 (International Broadcasting Convention), tenues à Amsterdam du 12 au 16 septembre d’un contrat de partenariat avec Azercosmos OJSC, l’exploitant de satellites d’Azerbaïdjan.
Suivant les termes de l’accord, Azercosmos à travers le
satellite Azerspace-2 devra fournir une ‘‘communication fiable’’ sur l’ensemble
du continent africain. Cela concernera Internet, le réseau, le son, la vidéo et
autres services de transmission de données.
« Azerspace-2
contribuera à éliminer le problème de l’accès à l’information numérique dans
les régions isolées d’Afrique », explique Intersat. Dans la foulée,
l’opérateur ajoute que les satellites de l’Azerbaïdjan – Azerspace-1,
Azerspace-2 et un satellite à orbite basse Azersky fournissent des services
Internet à 2/3 du continent africain. Ce qui devrait également permettre à
Intersat d’améliorer sa qualité de couverture, mais également sa zone de
couverture.
[Digital Business Africa] – L’information est donnée par les médias nigérians : La filiale nigériane du groupe de télécommunications sud-africain MTN souhaite lever 272 millions de dollars à la bourse nigériane, la Nigeria Stock Exchange. L’opération annoncée devrait se faire à travers une émission de billets de trésorerie.
A travers cette opération, l’opérateur entend investir dans le renforcement de son réseau et améliorer ses capacités opérationnelles. Alors que MTN Nigeria vient de lancer dans le pays son service de mobile money, il devrait pouvoir récolter les fonds nécessaires à son opérationnalisation et à sa vulgarisation. Aussi, alors que l’opérateur est étroitement surveillé par le régulateur, il entend aussi renforcer les investissements dans la qualité de ses équipements, ce qui lui permettra d’éviter d’éventuelles sanctions, mais davantage, de gagner en qualité de service et d’accroitre son nombre d’abonnés.
[Digital Business Africa] – La 5G est une réalité en Afrique du Sud. Ceci, à la suite de son lancement par l’opérateur téléphonique Rain. De fait, l’Afrique du Sud devient le second pays en Afrique à lancer la 5G à usage commercial. Ceci après le Lesotho.
Pour un début, seule les clients habitant à Johannesburg, ville de lancement pourront avoir accès à la 5G. Par la suite, le réseau s’étendra à d’autres villes du pays comme Durban et Cape Town avant la fin 2019. D’un point de vue commercial les clients devront débourser une somme mensuelle de 1 000 rands, ce qui équivaut à quelques 72 dollars US.
En Afrique du Sud, le marché de l’installation des équipements 5G a été confié à l’équipementier chinois Huawei, alors que ce dernier a été quasiment expulsé du marché des Etats-Unis, et très en difficulté sur le marché européen.
Par contre, le groupe continue de garder la confiance de plusieurs chefs d’Etats africains. En théorie, le réseau 5G exploite le spectre 3,6Ghz et offre des vitesses de téléchargement pouvant grimper à plus de 700 Mbps.
[Digital Business Africa] – – Alors que Bridge for Billions s’apprête à fêter son 4ème anniversaire à annoncé ce 18 Septembre 2019, l’écosystème digital créateur d’opportunités pour les start-up annonce The Leap Pitch Challenge. Un concours ouvert à tous les entrepreneurs en phase initiale terminant le programme d’incubation en ligne de Bridge for Billions.
Selon les organisateurs, The Leap Pitch Challenge leur donne la chance de gagner 5000$ en capital d’amorçage et l’opportunité de développer encore leur projet.
Les participants seront invités à présenter leur projet en ligne le 29 octobre 2019, devant un jury de professionnels et un public international. Ils pourront notamment suivre une masterclass dédiée afin de les préparer au mieux à l’exercice du pitch pour le grand jour.
Le gagnant du Leap Pitch Challenge bénéficiera également
d’une visibilité médiatique internationale, ainsi que de sessions de conseil en
investissement par Volition, partenaire de Bridge for Billions.
“L’accès au soutien à l’innovation est devenu un luxe, c’est
pourquoi notre motivation principale est de libérer des opportunités pour ceux
qui souhaitent générer un changement. C’est exactement ce que fait le défi Leap
Pitch, tout en contribuant à bâtir un écosystème entrepreneurial plus vaste et
plus inclusif”, commente Pablo Santaeufemia, CEO & cofondateur de Bridge
for Billions
Bridge for Billions se présente comme l’écosystème digital qui connecte les entrepreneurs en phase de démarrage aux opportunités de croissance, en construisant des programmes d’incubation en ligne pour les entrepreneurs dans le monde entier.
[Digital Business Africa] – Dans un message spécial adressé à ses compatriotes le 10 septembre 2019, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce la tenue d’un « grand dialogue national » en vue d’évoquer principalement les solutions de sortie de crise dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et pas seulement.
« J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation. Le dialogue dont il est question, concernera principalement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais il est évident qu’en cela même il touchera à des questions d’intérêt national, telles que l’unité nationale, l’intégration nationale, le vivre- ensemble, il ne saurait intéresser uniquement les populations de ces deux régions », avait déclaré le président.
Les dates de ce dialogue sont désormais connues. Il se tiendra du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019 et sera présidé comme annoncé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Le dialogue impliquant plusieurs
composantes de la nation dans plusieurs régions, un site web a été mis sur pied
par le gouvernement camerounais pour donner les informations pratiques
concernant ce grand dialogue national.
Les thèmes à aborder, les participants, les hôtels retenus pour accueillir les participants sont disponibles sur cette plateforme web à l’adresse www.nationaldialogue.cm.
Sur ce site web, l’on apprend par ailleurs que les contributions à ce dialogue peuvent être adressées à l’adresse [email protected] et les médias qui ont besoin d’une accréditation pour couvrir cet évènement peuvent demander une accréditation en écrivant à la même adresse.
— Major National Dialogue / Grand Dialogue National (@CmrDialogue) September 17, 2019
Sur les réseaux sociaux des infos peuvent également être obtenues sur les comptes @CmrDialogue sur Facebook, Twitter et Instagram et sur le hashtag #CmrDialogue.
Toutefois, le programme n’y est
pas encore disponible tout comme le site web n’est pas encore sécurisé.
[Digital Business Africa] – Au Ghana, c’est une récompense qui vient reconnaitre l’effort de plusieurs années dans la promotion de meilleures télécommunications en Afrique. La ministre ghanéenne des Communications, Ursula Owusu-Ekuful, a été primée lors des Telecom World Awards 2019 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) à Budapest, en Hongrie. Elle a notamment été primée pour « son engagement exceptionnel et sa participation en tant que partenaire précieux des événements ITU Telecom World« , explique le secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao, qui présente la lauréate comme un membre excellent et exceptionnel du syndicat.
Dans la foulée de cette
distinction, le Centre numérique d’Accra, crée par le gouvernement ghanéen pour
exploiter le potentiel numérique du Ghana en promouvant l’entrepreneuriat et
l’innovation numériques et placé sous l’autorité du ministère des
Communications et créé, a été annoncé comme le lauréat 2019 du Prix de l’UIT
pour les meilleures pratiques mondiales en matière d’écosystème/ Pour sa part,
Vokacom qui regroupe des innovateurs de Ghana Post Digital address a remporté
le prix du meilleur modèle d’entreprise.
Pour le Ghana donc, il
s’agit d’une participation très satisfaisante. En réaction, la ministre Owusu-Ekuful,
s’est dite honorée de la reconnaissance de ses pairs : « C’est un grand privilège pour mes modestes
efforts au niveau international, sur la coopération dans le développement et la
mise en œuvre d’initiatives en matière de TIC avec des collègues ministres au
cours des deux dernières années et demi, qui a été récompensée et récompensée
par l’UIT. Je suis profondément émue et ravie. Ce prix m’encouragera à faire
encore davantage, aux niveaux local et international, pour réduire la fracture
numérique dans l’intérêt de nos pays et de notre population ».
[Digital Business Africa] – Au Botwana, la société Telecommunications Corporation Limited (CTB) a annoncé le 17 septembre 2019 le doublement de sa capacité sur le satellite de communication AMOS-7 de Spacecom. Cette opération lui permettra d’améliorer la qualité de l’Internet qu’il distribue à ses utilisateurs, notamment ceux situés dans les zones rurales. Cela permettrait également à CTB de déployer des services de point d’accès Wi-Fi dans tout le pays.
Satellite de communications Amos-7.
«La communication par satellite via AMOS-7 facilite notre croissance et remplit notre objectif, qui est de fournir des solutions de communication de qualité supérieure au Botswana, partout et partout, pour leur permettre de vivre en connexion. Elle nous permet également d’offrir aux citoyens des zones jusque-là mal desservies plus d’options pour communiquer à travers le Botswana et au-delà», explique le patron de CTB, Anthony Masunga.
Cette annonce intervient alors que le distributeur de contenu multimédia ViewMedia a également fait part de son intention de lancer une nouvelle plate-forme de diffusion numérique pour l’Afrique francophone de l’Ouest sur le satellite AMOS-17. Dans ce contexte de forte sollicitation des satellites, David Pollack, directeur général de Spacecom a fait savoir que d’ici la fin de l’année, sa société disposera de trois satellites desservant l’Afrique : AMOS-7, AMOS-4 et AMOS-17.
[Digital Business Africa] – Le nouveau Directeur de Cabinet du Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste, Dr GUIBESSONGUI N’Datien Severin, a pris officiellement fonction. La cérémonie de passation de service, sous la supervision de l’Inspecteur Général, Jules KOUADJO, s’est déroulée le 13 Septembre 2019, à la salle de conférences, sise au 23étage de l’Immeuble Postel 2001, à Abidjan-Plateau.
A cette occasion, le Directeur de Cabinet sortant, M. Henri DJOMAND, a traduit sa gratitude et ses remerciements au Ministre Claude Isaac DE pour la confiance placée en lui depuis juillet 2018 et à l’ensemble du personnel du ministère pour ‘’leur disponibilité’’ et ‘’leur engagement’’ à ses côtés pour mener à bien les missions à lui assignées.
A cette occasion, le Directeur de Cabinet sortant, M. Henri DJOMAND, a traduit sa gratitude et ses remerciements au Ministre Claude Isaac DE pour la confiance placée en lui depuis juillet 2018 et à l’ensemble du personnel du ministère pour ‘’leur disponibilité’’ et ‘’leur engagement’’ à ses côtés pour mener à bien les missions à lui assignées.
Après avoir présenté l’organisation et surtout les missions du ministère, M. DJOMAND a fait un tour d’horizon des principaux projets et les acquis du ministère avec l’ensemble des structures sous tutelle. « L’Administration étant une continuité, je souhaite que tout l’appui et le soutien que j’ai toujours reçus de vous soient également mis à la disposition du nouveau Directeur de Cabinet », a-t-il lancé aux membres du Cabinet présents. Avant de souhaiter bon vent à son successeur.
Pour sa part, le Directeur de Cabinet entrant, Dr GUIBESSONGUI N’Datien, a salué ‘’la disponibilité’’ et ‘’la collaboration fonctionnelle’’ de son prédécesseur. « C’est un Gouvernement de mission comme l’a indiqué le Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA. (..) Nous serons des outils de la mise en œuvre de la mission assignée au ministère. (..) Je suis homme de mission et je jouerai ma partition », a-t-il déclaré. Tout en réaffirmant sa disponibilité à travailler avec l’ensemble du personnel pour le rayonnement du ministère.
Après la remise de dossiers et la signature du procès-verbal marquant la passation officielle de charges, l’Inspecteur Général, Jules KOUADJO, a traduit ses remerciements au Directeur de Cabinet sortant pour le travail abattu et par la même occasion, il a marqué sa disponibilité et celle de l’ensemble du personnel à l’endroit du nouveau Directeur de Cabinet afin de mener à bien sa mission.
Notons que depuis le mercredi 04 Septembre 2019, M. Mamadou SANOGO tient désormais les rênes du Ministère de l’Economie Numérique et la Poste en remplacement de M. Claude Isaac DE.
[Digital Business Africa] – Au Kenya, le géant des télécommunications Safaricom a débuté la distribution des dividendes bruts par anticipation pour un montant total de 74,9 milliards de shillings, soit plus de 720 millions de dollars américains. Une distribution qui intervient à plus de deux mois de l’échéance initialement prévue.
La distribution des dividendes aux
actionnaires de l’opérateur témoignent de sa bonne santé financière. En effet,
Safaricom a terminé l’exercice achevé en mars 2019 sur de très bonnes notes,
avec un bénéfice net de 63,4 milliards de shillings, soit environ 610 millions de
dollars. Ce qui représente un montant supérieur aux dividendes distribués.
Selon le rapport, «compte tenu de la position solide du bilan, nous avons proposé un dividende spécial de 24,8 milliards de shillings pour cette année (0,62 shillings par action)». En effet, le chiffre d’affaire de l’opérateur au dernier exercice était de 240,3 milliards de shillings, soit environ 2,3 milliards de dollars.
[Digital Business Africa] – La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) pourrait définitivement supprimer les frais de roaming entre ses membres avant la fin de l’année 2019. L’annonce a été faite le 13 septembre 2019 par Sherry Singh, le président de la Southern Africa Telecommunications Association (SATA), par ailleurs CEO de Mauritius Telecom (MT). Pour que la suppression des frais d’itinérance prenne effet, il faudra que tous les pays membres de la SADC ratifient les accords. Ce qu’il espère intervenir avant la fin de l’année 2019. Et pour l’instant, 13 pays sur 15 l’ont déjà ratifié.
« J’aimerais demander à d’autres pays de se joindre
à nous. Je pense qu’il y a plus à gagner à devenir un réseau régional plutôt
que de penser uniquement du point de vue des pays. La raison pour laquelle
leurs opérateurs ne se sont pas encore inscrits pourrait être un retard
administratif ou peut-être qu’ils ont besoin d’une autorisation, un éclairage
ou même une motivation. Mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour
essayer de les convaincre », explique Sherry Singh.
Idéalement, il affirme
que l’abolition des frais de roaming entre les Etats de la SADC devrait avoir
lieu avant le 1er octobre 2019. Seulement, il ajoute que même si ce
délai sera un peu retardé, ce retard ne devrait être que de quelques semaines.