[Digital Business Africa] – C’est dans une correspondance datée du 13 août 2019 que la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Vera Songwe, informe le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, de sa décision de sélectionner le Congo pour le lancement d’une phase de pilotage du réseau 5G. Ce qui fera du pays l’un des pionniers africains à expérimenter cette technologie.
« Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains…Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunication locaux, l’Autorité de régulation des télécommunications ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les opportunités émergentes offertes par la 5G », explique dans sa correspondance Vera Songwe. Elle ajoute ensuite que « ces tests permettront aussi au gouvernement et au régulateur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux ».
Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G, explique Vera Songwe, comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives dans un certain nombre de pays africains. Le projet relève de la politique de la CEA à l’appui des efforts des Etats membres pour tirer profit de la révolution numérique aux fins de la transformation économique des pays africains.
Sur les raisons du choix du Congo, la secrétaire exécutive de la CEA évoque l’engagement du Congo pour le développement inclusif et durable des télécommunications et des TIC. En cas de succès de ces tests, le Congo pourra servir de modèle à d’autres Etats africains à y être aussi favorable afin d’effectuer leur entrée dans la technologie 5G. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, c’est une très bonne nouvelle pour l’écosystème du numérique au Congo.
[Digital Business Africa] – Les jeunes porteurs de projets dans le secteur égyptiens de la Fintech pourront, dès 2020 bénéficier des financements publics mis à disposition par l’Etat. Ce sera dans le cadre du fonds d’investissement de 50 à 100 millions de dollars porté par la Banque centrale d’Egypte, qui entend dans le même temps mettre sur pied un laboratoire de technologie financière.
Sur le principe, ce fonds qui entends positionner l’Egypte comme hub régional de services financiers digitaux financera la recherche sur la finance digitale et soutiendra les startups nouvellement lancées et à fort potentiel. Il sera en plus doté d’un laboratoire d’applications technologiques innovantes
[Digital Business Africa] – Ce sera la petite ville togolaise de Aneho qui abritera l’Agence francophone pour l’Intelligence artificielle (AFRIA). La première pierre de l’institution sera officiellement posée en marge du symposium régional sur le thème « Pour une Intelligence artificielle (IA) éthique et inclusive au service du développement durable, de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest » qu’abritera le pays du 16 au 17 décembre 2019. Organisé par l’Unesco, l’OIF, la CEDEAO, l’UEMOA et le gouvernement togolais, ce Symposium d’Aneho réunira les principaux acteurs du numérique africain, dont les ministres francophones en charge de l’économie numérique, les chercheurs, institutions et chefs d’entreprises, mais aussi des startuppers, des opérateurs privés et des bailleurs internationaux.
« L’Intelligence artificielle est devenue un des grands enjeux de ce siècle. Toutes les grandes entreprises du monde de la Tech sont engagées sur les problématiques de l’IA, sous l’impulsion des GAFAM(Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Son évolution combinée à celles de la robotique, de l’éducation, de psychologie, de l’informatique des objets, de la blockchain et de la génétique va profondément bouleverser nos sociétés et l’Afrique ne doit pas rater le virage numérique.Parce que les enjeux de l’IA sont aussi d’ordre politique, social, éthique, économique, juridique : investir dans l’IA et développer une réflexion critique est devenu un impératif non seulement pour les Etats, les organisations internationales, mais aussi pour les entreprises et les universités qui anticipent le monde de demain», explique Eric Adja, Directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’OIF, chargé de la coordination du symposium d’Aneho et de la mise en place de l’AFRIA (Agence francophone pour l’Intelligence artificielle) cité par La Tribune Afrique.
L’objectif de la création de ce
Centre est de doter les pays d’Afrique francophone d’une certaine compétence
technique afin de développer des solutions, et d’échapper à la « cybercolonisation »
de l’Afrique. Sur le procédé, il s’agira de mutualiser les efforts et les
connaissances des experts et pays africains afin de permettre au continent, qui
est actuellement invisible sur le terrain de l’IA de pouvoir émerger, et en
devenir un des acteurs les plus impliqués.
[Digital Business Africa] – C’est l’une des annonces phares du Forum africain sur la gouvernance de l’Internet qui s’est terminé le 12 septembre 2019 à Ndjamena : La reconnaissance des contributeurs Africains à l’émergence d’un Internet meilleur sur le continent. Ainsi, au cours d’une soirée de gala, l’Union Africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Gouvernement tchadien ont décerné des Prix pour la contribution au développement d’Internet.
Ridha Guellouzde
Le premier lauréat est Ridha Guellouzde Tunisie. Il a proposé en 1998 à la Conférence des plénipotentiaires de l’UIT à Indianapolis de convoquer le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Depuis lors, il est à l’avant-garde du SMSI et du FGI dans le monde, en Afrique et dans les pays arabes.
Mr Makane Faye, Senior Regional Advisor, Coordinator, e-Applications, UNECA, speaks at the 8th World Telecommunication ICT Indicators meeting, 2010
Le second prix est revenu à Makane Faye, retraité de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et à Moctar Yedaly de l’Union Africaine. Ils ont mis en place le Forum africain sur la gouvernance de l’Internet et le coordonnent avec succès depuis sa création, malgré les appréhensions de toutes sortes des uns et des autres. En outre, ils ont renforcé les partenariats existants et emmené de nouveaux partenaires et plus de pays africains et de CERs dans le processus de gouvernance de l’Internet.
Moctar Yedaly, le chef de la Division de la Société de l’information, de l’Infrastructure et de l’Énergie de l’Union africaine.
A travers ces distinctions, l’Union africaine et la CEA entendent encourager le développement d’un Internet libre sur le continent. Une tâche qui est d’autant plus rude que le réflexe de plusieurs dirigeants africains, y compris celui du Tchad qui a abrité la rencontre est de suspendre Internet en cas de menace pour leur régime. C’était le cas au Tchad, au Cameroun, au Soudan, au Gabon, en Ethiopie, en RDC, ou encore même au Congo.
[Digital Business Africa] – S’en est fini pour l’aventure Afrimarket. La place française de marché en ligne qui opérait dans cinq pays d’Afrique francophone devra fermer boutique, et se retirer du marché. Ses fondateurs, Rania Belkahia et Jeremy Stoss ont déposé au tribunal de commerce de Paris une demande de mise en liquidation judiciaire. Ceci, après que les deux fonds en lice pour investir dans l’entreprise 20 millions d’euros aient pris la décision de se retirer du processus de levée de fonds en juillet 2019.
« Dans le courant de l’année dernière, nous avons
commencé à chercher des investisseurs pour un tour de table de 20 millions
d’euros et nous sommes entrés en discussions avec plusieurs fonds. Nous étions
en due-dil (process d’audit pré-levée) avec plusieurs acteurs. Deux d’entre eux
se sont positionnés dans la dernière ligne droite, mais nous ont lâché au
milieu de l’été. Le principe d’une start-up est que si on ne la finance pas,
elle s’arrête», explique Rania Belkahia.
En plus de la question du financement, la débâcle d’Afrimarket vient principalement au moment où son principal concurrent lève des fonds. Signe de sa vitalité, Jumia a réalisé en avril 2019 une levée de fonds de près de 200 millions de dollars lors de son entrée à la bourse de New York. A titre de comparaison, dans le même temps, Afrimarket peinait à trouver des investisseurs auprès desquels lever 20 millions d’euros.
« Nos investisseurs historiques nous ont soutenus
depuis le début et durant les huit mois de la période d’audit auprès des fonds
intéressés, mais après, il n’y avait plus de trésorerie… Nous
avions tous conscience que ce marché de l’e-commerce en Afrique requiert
beaucoup de capitaux et il en aurait fallu dix fois plus pour y arriver. Il
nécessite des moyens colossaux pour l’évangéliser et le stimuler», ajoute Rania
Belkahia. Avec ce dépôt de bilan, Afrimarket envoie au chômage quelques 250
personnes en Afrique et en Europe.
[Digital Business Africa] – Aujourd’hui, le constat est là. Dans
plusieurs pays, la sanction des opérateurs télécoms pour mauvaise qualité de
service n’apporte pas toujours la solution à l’amélioration de cette qualité de
service. Sanctionner ou pas les régulateurs se demandent de plus en plus si c’est
la meilleure solution. Comment faire face aux opérateurs qui ont souvent plus d’argent
et sont parfois plus puissants que le régulateur ? La sanction des opérateurs
télécoms est-elle toujours la bonne solution?
Dans cette version N°004 de Digital Business Africa, Sébastien Soriano, le président de l’ARCEP France, dévoile à Digital Business Africa, le Mag des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, quelques bons points de ses stratégies. Aussi, le patron de la régulation télécoms en France, invité du mois de votre magazine, s’exprime sur les grands enjeux de la régulation à l’ère du tout numérique.
Tous des sujets qui seront également évoqués dans la ville roumaine de Bucarest les 23 et 24 octobre 2019 lors de la 17 e réunion du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel). Cette organisation que préside actuellement Sébastien Soriano se réunira donc à Bucarest pour discuter du thème : « Enjeux de couverture et de qualité de service mobile : quel rôle pour le régulateur ? ». Digital Business Africa vous donne un avant-goût des discussions.
Egalement à retrouver dans le
numéro 004 de la version Mag de Digital Business Africa disponible dans vos
kiosques numériques, James G. Claude, le CEO de Global Voice Group. Dans le
dossier Régulation que vous trouverez dans le magazine, il présente dans une
interview réalisée par Beaugas Orain DJOYUM, comment le groupe qu’il dirige
accompagne les régulateurs dans le monitoring des transferts d’argent mobile
qui ont du vent en poupe en Afrique depuis quelques années.
« Nous avons un système robuste de monitoring des transferts d’argent mobile », peut-on lire à la Une du magazine.
Orange Bank For Africa et SGS Renovo
Stratégies : Comment Orange Bank For africa va construire le leadership d’Orange Money en Afrique en matière de paiement mobile. L’éditorial et l’analyse de la rédaction.
Il y a quelques semaines s’est tenu à Kinshasa un atelier de
validation de la stratégie nationale du numérique de la RD Congo. Digital
Business Africa vous propose les promesses du plan numérique 2025 de Félix A.
Tshisékedi.
La gestion des déchets électroniques en Afrique reste une préoccupation majeure pour de nombreux Etats africains. Le groupe Suisse SGS a développé un programme innovant (SGS Renovo) pour gérer cette problématique. Retrouvez dans ce numéro les explications de Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, et d’Alexandre Lusenti, Product Manager du programme SGS renovo. Ils expliquent à Digital Business Africa le bien-fondé de ce programme et font le point sur l’évolution du projet au Ghana.
En matière de digitalisation de l’administration en Afrique,
prenez rendez-vous avec Nicolas Yenoussi, le DG des Impôts du Bénin, qui
explique comment et promet d’ailleurs pour très bientôt un système de Business
Intelligence pour la DGI. « Nous allons doter
notre administration fiscale d’un système de business intelligence » est le
titre de son interview à lire en page 30.
En Guinée équatoriale, le régulateur télécoms n’a jamais infligé des amendes lourdes aux opérateurs. José Eko Owono Mangue, le DG de l’ORTEL, nous explique pourquoi et surtout comment la régulation se passe dans le pays d’Obiang Nguema. D’ailleurs, Tontama Charles Millogo, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques du Burkina Faso dans ce même numéro de dit-il pas que : « La sanction qui fait le plus mal aux opérateurs est la sanction du client » ?
Comme toujours, retrouvez également nos rubriques Mouvements
et Nominations, le Graphique, le baromètre des décideurs du numérique et bien d’autre
sujets dans votre magazine Digital Business Africa. La plateforme web et le Mag
des décideurs consacré aux infos stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique
en Afrique. Bonne lecture !
Par Digital Business
Africa
Cinq moyens pour acheter la version Mag de Digital Business Africa
4 – Vous pouvez également Acheter via le compte PayPal.Me/DigitalBusinessAfric/3 (Une fois le paiement effectué vous recevrez un code d’accès pour la lecture ou alors le PDF dans votre boite mail -Mail de paiement-).
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[Digital Business
Africa] – « J’aimerais rentrer aux Etats-Unis, c’est mon but ultime, mais je ne
vais pas passer le reste de ma vie en prison. Donc, j’ai une revendication de
base sur laquelle il faut qu’on se mette tous d’accord: c’est que je puisse
avoir un procès juste. » Ces propos sont d’Edward Snowden, lors d’une
interview qu’il a accordée à la chaîne CBS à la veille de la publication de ses
mémoires. Le lanceur d’alerte américain se dit donc prêt à rentrer aux
Etats-Unis, mais à condition d’y avoir droit à un procès ‘‘juste’’.
Dans la foulée, Edward Snowden, qui est réfugié en Russie depuis 2013, lorsqu’il a dénoncé la surveillance massive des communications et d’Internet aux Etats-Unis explique n’éprouver aucun regret : ‘‘Je ne demande pas de pardon, ni de passe-droit », ajoute-t-il. Selon lui, le gouvernement américain entend lui faire subir « un procès d’un autre type avec des procédures spéciales ».
Alors qu’il est déjà inculpé aux Etats-Unis pour espionnage et vols de secrets d’Etat, il croit savoir que les autorités américaines « ne veulent pas que le jury considère les motivations qui l’ont poussé à agir : ‘‘Elles veulent seulement qu’il examine si mes actions étaient légales ou illégales, pas si elles étaient justes ou mauvaises. Il n’est pas difficile de bâtir un argumentaire pour dire que j’ai violé la loi. Mais c’est la question la moins intéressante. Les jurés doivent plutôt s’interroger sur les conséquences de mes actions. Ont-elles bénéficié aux Etats-Unis ou causé du mal ?« .
Pour l’instant donc, cet ancien employé de l’agence américaine de renseignement NSA reste en Russie et ne peut rentrer aux Etats-Unis, sous peine de se faire arrêter. Ses mémoires intitulées « Permanent record » ou en français « Mémoire vive » seront publiés dès le 17 septembre 2019 simultanément dans une vingtaine de pays, dont les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Brésil ou encore Taïwan. Petite précision : il les a entièrement écrite lui-même.
[Digital Business Africa] – Le numéro 004 de la version Mag de Digital Business Africa est disponible dans vos kiosques numériques. A la Une de la version Afrique du Mag des décideurs consacré aux informations sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, James G. Claude, le CEO de Global Voice Group. Dans le dossier Régulation que vous trouverez dans le magazine, il présente dans une interview réalisée par Beaugas Orain DJOYUM comment le groupe qu’il dirige accompagne les régulateurs dans le monitoring des transferts d’argent mobile qui ont du vent en poupe en Afrique depuis quelques années.
« Nous avons un système robuste de monitoring des transferts
d’argent mobile », peut-on lire en grande Une du magazine.
Aussi dans cette version N°004 de Digital Business Africa, Sébastien Soriano, le président de l’ARCEP France. Le patron de la régulation télécoms nous dévoile sa stratégie et ses astuces face aux grands opérateurs télécoms français.
Stratégies : Comment Orange Bank For africa va construire
le leadership d’Orange Money en Afrique en matière de paiement mobile. L’éditorial
et l’analyse de la rédaction.
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En matière de digitalisation de l’administration en Afrique, prenez rendez-vous avec Nicolas Yenoussi, le DG des Impôts du Bénin, qui explique comment et promet d’ailleurs pour très bientôt un système de Business Intelligence pour la DGI. « Nous allons doter notre administration fiscale d’un système de business intelligence » est le titre de son interview à lire en page 30.
En Guinée équatoriale, le régulateur télécoms n’a jamais infligé
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Eko Owono Mangue, le DG de l’ORTEL, nous explique pourquoi. D’ailleurs, Tontama
Charles Millogo, le président de l’Autorité de régulation des communications
électroniques du Burkina Faso dans ce même numéro de dit-il pas que : « La
sanction qui fait le plus mal aux opérateurs est la sanction du client » ?
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en Afrique. Bonne lecture !
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[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.
« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un
concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies
nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à
explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone
mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie »,
explique Tecno dans un communiqué.
Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.
A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.
[Digital Business Africa] – Désormais, c’est Ian Ferrao qui supervisera en Afrique de l’Est, les activités d’Airtel Africa, la filiale africaine du groupe indien de télécommunications Bharti Airtel. Il a été nommé par le groupe directeur régional pour l’Afrique de l’Est. Un poste nouvellement créé et basé à Nairobi au Kenya qui lui permettra de superviser les opérations de l’opérateur dans quatre pays : le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda.
Pour parvenir à cette fin, Ian Ferrao devra puiser dans sa riche expérience dans ce secteur. Expérience acquise notamment chez Vodacom, où il a été directeur général de l’opérateur en Tanzanie et au Lesotho. Aussi, il a été directeur commercial à Vodacom Business Africa. Au total, il revendique 12 années d’expérience à des postes de direction dans le secteur des télécommunications en Afrique.
Sa nomination intervient au lendemain de l’entrée en bourse de Airtel à la bourse de Londres et à celle de Lagos au Nigéria [qui est par ailleurs son premier marché en Afrique, où il est présent dans 14 pays]. Le dirigeant occupe désormais une position très stratégique pour le groupe, quand on sait que l’Afrique de l’Est représente environ 36% des revenus du groupe. Ceci, avec 1 102 milliards de dollars générés au titre de l’année financière close le 31 mars 2019.
[Digital Business Africa] – Après un lancement initial jugé satisfaisant en avril 2019 de l’application DHL Africa eShop, le groupe DHL a annoncé le 12 septembre 2019 l’extension de la portée de l’application à 14 nouveaux pays en Afrique subsaharienne. Notamment en Angola, au Bénin, au Burkina Faso, au Burundi, au Tchad, en Éthiopie, en Guinée, au Lesotho, au Libéria, au Mali, en Namibie, au Niger, au Soudan ainsi qu’au Togo. Ce qui rendra l’application disponible dans 34 pays africains au total.
« DHL a adopté une approche progressive de déploiement de la plateforme sur le continent, le premier lancement ayant été réalisé dans 11 pays afin de tester la réaction du marché. Celle-ci s’est révélée tellement impressionnante au cours des sept premières semaines d’exploitation qu’elle a engendré l’initiation de la seconde phase, marquée par l’ajout de neuf pays à la liste. Nous sommes une fois de plus en mesure de tirer parti de cet élan pour activer la phase de déploiement la plus importante à ce jour », explique le PDG de DHL Express pour l’Afrique subsaharienne, Hennie Heymans.
Dans la
foulée, Hennie
Heymans qui ne donne aucune indication chiffrée affirme que l’adoption de
l’application DHL Africa eShop par les utilisateurs a été considérable au cours
des cinq derniers mois, pas uniquement au regard du nombre de téléchargements,
mais, tout aussi important, du point de vue des volumes de commandes également.
L’application DHL Africa eShop permet de bénéficier d’un accès en ligne à l’offre de détaillants internationaux tout en offrant la possibilité à de nombreuses marques mondiales d’entrer en relation avec un marché africain captif. Ainsi, DHL Africa eShop donne la possibilité aux clients les clients africains de procéder à des achats directs en ligne chez plus de 200 détaillants américains et britanniques et se faire livrer à domicile par DHL Express.
[Digital Business Africa] – A partir du 30 septembre 2019, le camerounais Freddy Tchala ne sera plus le directeur général de la filiale ivoirienne du groupe de télécommunication sud-africain MTN. Il a annoncé le 9 septembre 2019 sa démission, après quatre années passées à la tête de cette filiale. « J’ai apprécié le temps que j’ai passé avec vous et chacun d’entre vous et, d’une manière très spéciale et personnelle, vous m’avez fait me sentir chez moi », a-t-il expliqué dans une note qu’il a adressé au personnel de MTN Côte d’Ivoire. Sur la motivation de cette décision, il évoque des raisons personnelles.
Sa carrière, Freddy Tchala l’aura passé essentiellement à MTN. Avant d’être nommé directeur général de MTN Côte d’Ivoire en 2015, il était déjà directeur général de la filiale Guinéenne de septembre 2008 à juillet 2011. Avant de poser ses valises à Conakry, il avait remplacé à Brazzaville le Belge Wim Vanhelleputte qui avait démissionné. Avant de rejoindre MTN en 2002, il avait occupé le poste stratégique de Brand Manager de janvier 1999 à avril 2002 à la British American Tobacco. Pour ce qui est de son background académique, il est diplômé de l’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé, où il a étudié le Marketing, les Sciences sociales, les Finances et l’Econométrie.
[Digital Business Africa] – Alors que le Cameroun fait face depuis 2017 à une véritable insurrection armée dans les régions à majorité anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le président Paul Biya a tenu un discours le 10 septembre 2019 pour appeler toutes les forces du pays à un grand dialogue national. Ce qui selon lui devrait permettre d’apaiser les tensions, dans un contexte assez tendu.
Selon le président Paul Biya, l’un des facteurs qui contribue à exacerber les tensions, est Internet et particulièrement les réseaux sociaux où les messages de haine sont largement diffusés.
« Les nouvelles technologies de l’information et de la communication et notamment les réseaux sociaux ont malheureusement favorisé l’apparition de leaders autoproclamés, d’extrémistes de tout bord essayant d’asseoir leur notoriété par le biais d’injures, de menaces, d’appels à la haine, à la violence et au meurtre. Or, tuer des gendarmes ou des civils, kidnapper, mutiler, molester, incendier, détruire des infrastructures publiques, empêcher les enfants d’aller à l’école ou les populations de vaquer tranquillement à leurs occupations n’a jamais été, dans aucun pays au monde, source de légitimité pour représenter ou s’exprimer au nom des populations justement victimes de ces exactions. En démocratie, seule l’élection confère une telle légitimité », explique Paul Biya dans son adresse à la Nation.
Ainsi, le président camerounais prône une fois de plus l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Lors de ses précédents discours, notamment ceux adressés à la Jeunesse, il a régulièrement insisté sur les opportunités que les jeunes pouvaient exploiter de la percée du numérique. Dans le même temps, il les a aussi régulièrement appelés à la vigilance, à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure ».
[Digital Business Africa] – C’est ce 10 septembre 2019 que le très charismatique Jack Ma, co-fondateur de la plateforme de e-commerce chinoise Alibaba a passé la main à la tête de ce géant mondial qui a révolutionné le commerce en ligne mondial depuis son lancement en 1999. Il passera la main à une équipe de dirigeants conduite par le très discret Daniel Zhang, qui était jusque-là le numéro deux du groupe et directeur général depuis 2015. Par ailleurs, Jack Ma devrait conserver certaines fonctions consultatives au sein du groupe Alibaba.
Quoi qu’il en soit, l’image d’Alibaba sera toujours liée à celle de Jack Ma. Lorsqu’il arrive aux Etats-Unis en 1990, c’est alors qu’il fait la découverte d’Internet. Seulement, étant à court d’argent, il peine à lancer son projet. C’est alors qu’il parvient à convaincre un groupe d’amis de lui prêter 60 000 dollars afin de lancer son entreprise. C’est le début d’Alibaba. Une aventure dont il prend partiellement congé dès ce 10 septembre 2019.
Pour la suite, Jack Ma qui a eu 55 ans le 10 septembre entend se consacrer à des projets philanthropiques comme l’éducation. Avec une fortune estimée à 41 milliards de dollars, Jack Ma s’est davantage consacré à l’accompagnement des initiatives innovantes dans les pays en voie de développement. Il a d’ailleurs accepté d’accompagner plusieurs jeunes en Afrique dans le cadre du mentoring de leurs startups. Il a également accepté d’accompagner le gouvernement éthiopien dans la mise en place d’une économie numérique, axée sur la formation des jeunes. D’ailleurs, il devrait s’y rendre avant la fin 2019.
300 cybercriminels arrêtés grâce à la coopération entre la Police nigériane et le FBI
[Digital Business Africa] – Le Nigéria et les Etats-Unis ont annoncé le 11 septembre 2019 avoir intensifié leur coopération dans le cadre de la lutte contre les réseaux de cybercriminalité nigérians. Et notamment contre les « fraudes aux virements ». Dans la foulée, les deux pays ont fait le point des avancées de cette collaboration : déjà 281 arrestations durant les quatre derniers mois. Parmi ces arrestations, 167 au Nigeria, 74 aux Etats-Unis, 18 en Turquie, 15 au Ghana et les autres en France, Italie, Grande-Bretagne, Japon, Kenya et Malaisie
D’après un communiqué du département américain de
la Justice, les fraudes récurrentes auxquelles se livrait le réseau démantelé
visaient principalement les employés d’entreprises ayant les moyens d’engager
des transferts bancaires. Pour parvenir à leurs fins, les cybercriminels se
font passer pour un partenaire commercial ou un supérieur hiérarchique.
Ensuite, ils demandent à leur victime de virer des sommes sur un compte à
l’étranger.
En plus de ces modes opératoires fréquents, le
ministère américain de la Justice explique aussi que les organisations qui s’y
adonnent réalisent souvent d’autres fraudes sur internet, notamment du
hameçonnage ou de l’arnaque aux sentiments. Des pratiques nées au Nigeria, mais
qui se sont depuis propagées au monde entier.
Selon Mohammed Abba, porte-parole de la Commission nigériane des crimes économiques et financiers l’EFCC lors des opérations conjointes menées avec le FBI, des sommes en liquide, en dollars et en nairas, avaient également été retrouvées pour un montant total équivalent à 383.000 euros. Mais au total, ce sont 3,7 millions de dollars qui ont été saisis, selon les autorités américaines.
[Digital Business Africa] – C’est une mention ‘‘Bien’’ que vient de délivrer le Conseil d’Administration de l’Agence de régulation des télécommunications à son directeur général, Philémon Zoo Zame. Selon un communiqué de presse qui date du 9 septembre 2019, le Conseil d’administration de l’ART a définitivement adopté les comptes de l’Agence pour l’exercice 2018.
Selon le même communiqué qui ne
donne pas plus de précisions, « le
Conseil a arrêté les comptes et les états financiers de l’ART pour l’exercice
clos le 31 décembre 2018, tels que présentés par la Direction générale, qui
dégagent un solde budgétaire positif ». Au chapitre des
recommandations, le Conseil « a
réitéré ses instructions données à la Direction générale de mettre en œuvre les
résolutions prises dans le cadre de l’assainissement du fichier personnel de
l’ART ».
Cette validation intervient au moment où l’ART est engagé dans un projet de renforcement de ses capacités de régulation. Déjà, ces derniers mois, l’ART est passé à l’offensive en infligeant une amende de 1,5 milliard de F Cfa aux opérateurs télécoms MTN, Orange et Nexttel. A cela, s’ajoute la suspension de 73 000 numéros téléphoniques non identifiés. Une opération qui devrait s’intensifier au cours des prochains mois.
[Digital Business Africa] – Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, et Jean-Claude Houssou, son collègue de l’Energie, ont lancé le 10 septembre 2019 à Cotonou, l’atelier de restitution de l’étude sur l’utilisation des fibres optiques de la Communauté électrique du Bénin (Ceb).
Il est question à travers cet exercice, de faire
l’état des lieux des infrastructures de télécommunications en fibres optiques qui
existent sur le réseau de la Ceb, afin de proposer la structure
organisationnelle et d’offre tarifaire pouvant contribuer à lui donner plus de
valeur.
Serges Adjovi, directeur de l’Agence du développement du Numérique, a à cette occasion, indiqué que cet atelier permet de créer une synergie d’actions entre les secteurs de l’Energie et du Numérique. Selon lui, le déploiement des infrastructures de transport de données à haut débit va permettre aux populations d’accéder aux services numériques de qualité à des coûts abordables sur l’ensemble des territoires du Bénin et du Togo. « Nous voulons injecter dans tous les secteurs d’activités la dose nécessaire de numérique pour atteindre de meilleurs objectifs », a-t-il déclaré.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou, se réjouit de la participation massive des cadres béninois et togolais à cet atelier. « Nous sommes heureux de vous accueillir pour discuter du développement des infrastructures de télécommunications dans nos deux pays ». Pour elle, les infrastructures de télécommunications en fibres optiques existant sur les réseaux haute tension de la Communauté électrique du Bénin constituent un patrimoine à valoriser pour une meilleure utilisation.
C’est pourquoi,
il s’agira au cours de cet atelier de faire l’état des lieux de ces
infrastructures et de proposer la structure organisationnelle et d’offre
tarifaire permettant de les valoriser au mieux. « Je me réjouis que cette étude ait été faite et les résultats vont
servir à renforcer les efforts que nous faisons au Bénin et au Togo »,
martèle-t-elle.
Jean-Claude Houssou quant à lui, estime que cette
étude constitue un sujet éminemment important pour la modernisation des deux
pays. Pour lui, les infrastructures énergétiques et de télécommunications vont
contribuer au développement du Bénin et du Togo. « Cette étude va en droite ligne avec les aspirations de la Communauté
électrique du Bénin », a-t-il poursuivi. Il fait remarquer que l’objectif
de la Ceb a évolué grâce à la volonté des deux chefs d’Etat ; et plus que
jamais, l’utilisation des fibres optiques à travers ces réseaux est
incontournable.
Il faut relever que cet atelier de restitution de l’étude sur l’utilisation des fibres optiques, organisé par l’Agence du développement du numérique (Adn) et la Communauté électrique du Bénin (Ceb), a réuni les cadres du Bénin et du Togo.
[Digital Business Africa] – président de la République Patrice Talon qui, on se rappelle, a fait de l’économie numérique un secteur prioritaire dans son Programme d’action gouvernemental, a décidé de consacrer au secteur du numérique et de la digitalisation, un département ministériel. Cela est certainement dû non seulement aux grandes réalisations enregistrées jusqu’ici, mais aussi, aux prochains défis à relever.
On ne change pas l’équipe qui gagna ! a-t-on coutume de dire. Eh bien, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, celle par qui l’essentiel de réformes et réalisations dans le secteur du numérique ont pris corps, n’a pas dérogé à cette tradition. C’est bien elle qui a été choisie par le Chef de l’Etat pour continuer cette exaltante aventure. Ainsi, Patrice Talon a renouvelé sa confiance à l’ex ministre de l’Economie numérique et de la Communication.
En effet, de l’assainissement du secteur à la réforme du mode de gouvernance à travers la création des organes clés comme le Conseil du Numérique (Cn) et l’Unité d’exécution du Conseil du Numérique (Uecn) qui coordonne la mise en œuvre multisectorielle des grandes initiatives et supervise les projets stratégiques, en passant par l’élaboration et l’adoption d’un Code du numérique qui apporte la sécurité juridique nécessaire aux entreprises, aux investisseurs et aux utilisateurs, beaucoup de mutations ont été opérées dans le secteur du numérique et des Tic.
C’est que, au nom de la bonne gouvernance et dans
le but de clarifier le rôle et les responsabilités des acteurs, conformément
aux exigences du Code du numérique, des agences gouvernementales ont été
créées.
Il s’agit de l’Agence pour le développement du
Numérique (Adn) spécialisée dans le déploiement des infrastructures télécoms
haut et très haut débit ainsi que le développement des usages numériques ; de
l’Agence des Services et Systèmes d’Information (Assi) en charge principalement
de la mise en œuvre du schéma directeur numérique de l’administration; de
l’Agence nationale pour l’Identification des personnes (Anip), chargée de la
gestion de l’identité numérique et biométrique des personnes physiques et de
l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Anssi), chargée
de la sécurité informatique et de la confiance numérique.
Ces réformes menées dans le secteur de l’Économie numérique et des Technologies de l’information et de la communication depuis 2016 motivent ce choix. Cette création d’un ministère du Numérique et de la Digitalisation qui va permettre la poursuite des réformes et des grandes réalisations entamées dans ce secteur, vient répondre à l’une des aspirations du président Patrice Talon, qui est de faire du Bénin la plateforme des services numériques de l’Afrique de l’ouest d’ici 2021.
[Digital Business Africa] – Au Congo, c’est l’une des premières retombées de la mise en œuvre de l’interopérabilité. Il est désormais possible pour les utilisateurs de convertir leur solde Airtel money en MTN money, et vice-versa. Il leur est même possible de s’envoyer mutuellement de l’argent. Ceci, grâce au convertisseur Bridge Money, qui est une application d’interopérabilité du mobile money.
L’application est téléchargeable depuis le
Play Store de Google, et offre quatre options à ses utilisateurs :
Echanger : qui permet de transférer les fonds d’un compte MTN money à celui Airtel money, et réciproquement.
Mon solde: qui permet à l’utilisateur de consulter le solde de son compte MTN ou Airtel mobile money.
Points momos: C’est une option de géolocalisation qui permet à l’utilisateur de retrouver les points mobiles money les plus proches de sa position. Elle permet aussi pour une meilleure actualisation aux utilisateurs de renseigner les points agrées des deux opérateurs pour faciliter d’autres utilisateurs à pouvoir les retrouver facilement.
Envoyer l’argent: C’est l’option des transferts d’argent. Elle permet d’envoyer des fonds aussi bien aux utilisateurs MTN money qu’Airtel money.
Transaction: C’est en quelque sorte l’historique de toutes les transactions d’échange d’argent. Elles y sont répertoriées et donne un résumé exact de toutes les transactions de l’utilisateur.
Notons en guise de précision
que le service est disponible sur le territoire congolais. La seule condition
d’accès est de posséder un smartphone. L’application est également doté d’une
sorte de service après-vente. Pour y accéder, l’équipe possède une messagerie
Whatsapp accessible depuis le numéro +242064166976.
[Digital Business Africa] – En Russie , c’est en quelque sorte l’histoire de l’accusateur accusé. Le régulateur russe des médias, le Service fédéral de supervision des communications (Roskomnadzor) accuse les géants américains du numérique, notamment Google, Facebook et YouTube d’ingérence dans les affaires internes de la Russie, et notamment dans le processus électoral.
Dans un communiqué, le Roskomnadzor accuse ces médias d’avoir propagé une publicité politique le 8 septembre 2019 lors de la tenue dans le pays des élections municipales et régionales. Ce qui est interdit en Russie. Selon le régulateur, le constat a été réalisé lors d’un monitorage des médias. Lequel a révélé que Facebook, Google et YouTube propageait systématiquement cette publicité.
«Ces actions-là peuvent être considérées comme une ingérence dans les
affaires souveraines de la Russie et une tentative d’empêcher la tenue
d’élections démocratiques en Fédération de Russie», précise le communiqué
du Roskomnadzor. Il mentionne également qu’il ne s’agit pas d’une première
tentative. Ainsi, Google et Facebook utiliseraient régulièrement leurs
plateformes et leurs facilités de partage de masse pour faire passer des
publicités à caractère politique lors des journées de vote. Ceci, malgré les
avertissements et les mises en garde des autorités russes.