[Digital Business Africa] – Les employés d’Orange au Niger ont entamé le 28 août 2019 une grève de quatre jours pour réclamer des négociations salariales et débattre de l’avenir de la filiale nigérienne de l’entreprise française, en quête d’un repreneur. Les 20 et 21 août, les employés d’Orange au Niger avaient déjà observé un arrêt de travail de deux jours pour les mêmes revendications.
« Nous n’avons pas obtenu satisfaction, alors nous lançons ce mercredi une grève sur quatre jours pour mettre la pression sur notre employeur qui refuse de négocier », a affirmé Ali Hachimou, un délégué du personnel d’Orange Niger. Les grévistes réclament « la reprise des négociations » sur « la révision d’un accord salarial », entamées avant la fermeture, en novembre 2018, de la société par le fisc nigérien pour « non-paiement d’impôt ».
Ces négociations n’ont pas pu reprendre après la réouverture
de la société en raison d' »un règlement préventif » de la direction
suspendant pour cinq mois « toute action sur les finances de
l’entreprise », avait expliqué Ali Hachimou. Les grévistes veulent
également que leurs emplois soient préservés dans le cadre d’un éventuel
contrat entre Orange et un nouveau repreneur.
« Orange Niger reste prêt à examiner toute solution alternative qui préserverait le maintien de l’activité et les intérêts de son personnel », avait indiqué le groupe, précisant qu’il « privilégie la recherche d’un partenaire capable d’accompagner le redressement et le développement de l’entreprise ». Un discours qui ne convainc pas grand monde, en premier Ali Hachimou qui pense que « Ce discours sur la préservation des emplois, c’est juste pour que l’Etat nigérien valide leur dossier de transaction.
Lancée en 2008, Orange Niger compte 2,4 millions de clients
et son activité génère plus de 52.000 emplois indirects au Niger, selon sa
direction.
Les téléphones mobiles ont radicalement transformé la façon dont les gens travaillent, se socialisent, s’organisent et se divertissent. Depuis leur invention dans les années 1980, ils ont connu de grands progrès. Nous avons assisté à la naissance de diverses applications, jusqu’à arriver au niveau de la 4G (également appelée LTE). Chaque génération de technologie sans fil a apporté des modifications significatives. La plupart d’entre elles ont rendu la version précédente incompatible. Aujourd’hui, la 5G promet de changer encore plus la donne. Les avancées technologiques qui s’y rapportent obligeront les spécialistes du marketing à adapter leur stratégie pour en tirer parti.
Mais
tout d’abord, qu’est-ce que la 5G ?
En télécommunication, la 5G représente la nouvelle et dernière génération en date en matière de connectivité. Elle donne accès à des connexions Internet plus fiables et plus rapides à un niveau jamais atteint auparavant. Le réseau contribuera à alimenter l’énorme montée en puissance de la technologie des objets intelligents, en fournissant l’infrastructure nécessaire pour transporter de gigantesques quantités de données, donnant ainsi accès à un monde de plus en plus autonome.
Quand tout cela va-t-il arriver ?
Verizon, AT&T et Sprint ont promis des appareils 5G pour le premier semestre de 2019, alors que T-Mobile indique qu’un réseau national sera lancé en 2020. Néanmoins, il faudra quelques années avant que la plupart des changements majeurs ne se produisent. À titre de comparaison, les premiers téléphones 4G sont apparus aux États-Unis en 2010. Cependant, ce n’était qu’en 2013 qu’on a constaté l’impact des ajustements ayant entraîné la création des applications telles que Snapchat et Uber. Si la 5G suit le même chemin, vous devriez donc vous attendre à voir des progrès palpables vers 2021 ou 2022.
Les
avantages de la connexion 5G
La
5G est la prochaine technologie mobile susceptible de révolutionner les
économies, les sociétés ainsi que le style de vie. C’est tout du moins ce que
l’industrie du sans-fil croit. Les experts investissent énormément dans ce
domaine pour répondre aux besoins d’une consommation croissante de données
nécessitant un très haut débit. Et pour cause, elle ouvre la porte à de
nouvelles opportunités.
Une plus grande vitesse de connexion
Combinant
une technologie de réseau de pointe avec les toutes dernières recherches, la 5G
devrait donner accès à des connexions plus rapides que celles offertes
actuellement. Cela rime avec une vitesse de téléchargement moyenne d’environ 10
Go/s, soit 100 fois plus vite que son prédécesseur la 4G. Théoriquement, le
téléchargement d’un film HD complet ne prendra alors que quelques secondes. En
bref, la 5G permet de consommer de gros fichiers n’importe où et sur n’importe
quel appareil. Cette connectivité accrue devrait profiter aux marchés
existants. Pour créer une expérience plus personnalisée, il sera toutefois
important pour les spécialistes du marketing de segmenter les données de leurs
clients. Les consommateurs d’aujourd’hui prennent cet aspect à cœur.
Une faible latence
La
latence fait référence au temps d’intervalle requis pour la transmission d’un
paquet de données. En offrant des vitesses similaires à celles de la fibre
optique, le réseau 5G aura la capacité de réduire ce temps d’attente, et ce
indépendamment de la localisation. Dans l’ensemble, ce nouveau service devrait
permettre de réduire de 10 fois la latence de bout en bout. Cela peut
considérablement améliorer l’expérience utilisateur actuelle et créer de
nouvelles opportunités.
En
outre, l’un des principaux avantages que la 5G offre est la possibilité de
communiquer avec le marché en temps réel. Cela veut dire qu’il n’y aura plus de
bugs lors de vos conversations vidéos en direct avec un client. Il en va de
même pour le contrôle à distance d’infrastructures et de machines critiques où
la précision est de rigueur. La latence est également un point douloureux dans
le domaine du jeu vidéo, où elle reste l’un des obstacles les plus importants
pour créer une expérience plus captivante.
Une analyse en temps réel
Les
spécialistes du marketing auront accès à des analyses à effet presque immédiat.
Cela signifie qu’il est possible d’optimiser et d’ajuster les campagnes
marketing en temps réel en utilisant l’intelligence artificielle et le système
d’automatisation. Un exemple de ceci pourrait être un consommateur effectuant
un achat en ligne et, en raison d’analyses informées en temps réel, il ne
reçoit plus d’annonces pour ce qu’il vient d’acquérir. En revanche, des
publicités pour des articles, des accessoires ou des mises à jour connexes lui
seront proposés.
Toute surface peut devenir un support marketing interactif
Un
environnement multimédia optimisé 5G offre davantage d’opportunités. Cela
pourrait aussi changer radicalement le type de messages marketing. On envisage
alors une nouvelle ère pour la réalité augmentée, où des superpositions
d’images de haute qualité, interactives et intelligentes deviennent disponibles
partout. Le champ d’action ne se limitera donc plus aux lunettes de réalité
virtuelle, mais également aux vitrines de magasins, sur les murs, dans les
tableaux de bord des voitures et ailleurs. De même, ceci ne concernera plus
uniquement les incrustations graphiques 2D que nous associons maintenant
souvent à la RA. Ce type de bande passante ultra rapide ouvre même la porte à
la transmission d’hologrammes, en plus de toutes sortes d’images modélisées en
3D.
Le
réseau 5G : un nouveau moyen pratique de présenter des produits
Cette
prolifération de solutions de réalité augmentée pourrait impacter la façon dont
les clients potentiels perçoivent le produit ou le service. Cependant, il ne
s’agit pas uniquement de référentiels de données qui doivent éventuellement
être repensés pour faire face à une demande massive. Les infrastructures
publicitaires devront également être réinventées. Les technologies
programmatiques actuelles ne sont pas conçues pour répondre aux exigences d’un
système capable de diffuser des annonces jusqu’à cent fois plus rapidement.
Autrement dit, le secteur doit se préparer à la 5G de différentes manières. Il
doit donc procéder à des mises à jour de création des spécifications concernant
les formats des annonces et la taille des fichiers.
Par
ailleurs, la visualisation à distance a atteint un niveau qui pourrait
bouleverser la manière dont les performances sont commercialisées. À titre
d’exemple, une transformation pourrait avoir lieu pour repenser la façon dont
les spécialistes du marketing pensent aux véhicules. Comme la 5G donnera
l’accès à l’intelligence informatique la plus sophistiquée, les voitures
autonomes peuvent devenir des salons mobiles, créant des opportunités de
marketing et de publicité allant au-delà de l’audio. De même, les consommateurs
auront des interactions vocales réelles avec les appareils mobiles.
Les
ventes et marketing numériques dans le monde de 2020
La
réalité augmentée et la réalité virtuelle seront plus importantes, car elles
permettront aux équipes de marketing et de vente de personnaliser l’expérience
client. Par exemple, les maisons intelligentes seront connectées avec des
thermostats, des appareils d’éclairage, des appareils ménagers, des caméras et
des dispositifs de sécurité. Et tout cela peut être contrôlé via des gadgets
high-tech tels que les smartphones ou les haut-parleurs avec assistant vocal
intégré. De plus, pour les spécialistes du marketing, l’IdO (Internet des
objets) donne la parole aux consommateurs pour qu’ils puissent exprimer de
manière continue leurs besoins. Cela peut leur permettre d’écouter et de
répondre au mieux à leurs désirs et à leurs exigences.
La
5G et ses défis
Alors que la 5G a déjà fait sa première entrée, les challenges restent énormes. Le déploiement sur plusieurs transporteurs et l’adoption de spécifications formelles constituent quelques obstacles potentiels. Quand AT & T a commencé à installer des poteaux de cellules 5G dans les rues du centre-ville de Bâton-Rouge, en Louisiane, cela a généré beaucoup de problèmes provoquant la coupure d’une ligne électrique souterraine. Une coupure de courant massive a ainsi eu lieu dans la ville.
Par
ailleurs, la perte de confidentialité est un autre sujet de préoccupation. Les
données de localisation peuvent devenir plus précises que jamais. La 5G offre
également la possibilité de collecter de grandes quantités de données
personnelles. En théorie, si votre réseau mobile vend vos données de
localisation, les annonceurs pourront voir votre position réelle. Dans ce cas,
les spécialistes du marketing seront en mesure de diffuser des publicités plus
pertinentes à leurs audiences, en fonction de leur emplacement.
Proposé et rédigé parNicolas Finet*
*Nicolas Finet est un entrepreneur spécialisé dans le marketing digital et les agences de communication. Il est le co-fondateur de Sortlist, une plateforme permettant aux entreprises de trouver facilement les agences digitales qui correspondent le mieux à leurs projets.
Cinq ans
après les faits, le 18 juillet dernier, la Cour d’arbitrage de la Chambre de
commerce internationale de Paris a tranché le conflit opposant l’Etat guinéen à
la société Global Voice Group (GVG). Reconnue coupable de rupture abusive de
contrat, la Guinée a été condamnée à verser plus de 20 millions de dollars au
fournisseur de solutions TIC au titre du préjudice subi.
C’est l’épilogue d’un conflit amorcé en mai 2014, lorsque l’Autorité de régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) avait décidé d’arrêter de rémunérer son partenaire Global Voice Group, fournisseur de solutions informatiques pour les gouvernements et les régulateurs. En mai 2009, les deux parties avaient pourtant signé un contrat de six ans visant à doter le pays de moyens techniques adéquats pour superviser les appels internationaux entrants et les appels nationaux, assurer au gouvernement de toucher le revenu dû au titre du trafic téléphonique et lutter contre la fraude.
Cette
décision était intervenue alors que le Directeur général de l’ARPT d’alors,
Mustapha Mamy Diaby, aujourd’hui ministre des postes et télécommunications,
avait validé le recours aux services de GVG après sa nomination en mars 2011 à
la tête de l’autorité de régulation en signant le 10 juin 2012 un addendum à
l’accord de partenariat.
Atout clé
pour l’économie
Mis en
œuvre en septembre 2009, le Système de vérification du trafic international des
télécoms de GVG avait contribué à la santé du secteur national des télécoms –
un atout clé pour l’économie – ainsi qu’aux ressources publiques, générant un
revenu supplémentaire mensuel moyen de 35 millions de dollars. En plus de
réduire la dépendance à l’aide étrangère, ces nouvelles ressources ont pu être
mobilisées au service du développement de la Guinée.
Depuis, GVG n’a cessé de réclamer ses arriérés d’impayés. En vain, ce qui a poussé la société à engager le 8 décembre 2016 une procédure d’arbitrage pour condamner la République de Guinée et l’ARPT à lui verser une indemnisation au titre des impayés et de la résiliation abusive de l’accord de partenariat.
Résiliation infondée
Dans
la sentence rendue le 18 juillet, le Tribunal arbitral n’a retenu ni les faits
de corruption, ni les accusations de fraude, ni les griefs sur les résultats
avancés par les avocats de la partie adverse. Il a estimé que la République de
Guinée et l’ARPT, qui a depuis annoncé son intention de faire appel de cette
décision, ont abusivement résilié l’accord de partenariat, les condamnant de ce
fait à indemniser GVG à hauteur de 20 millions de dollars – plus précisément à
6,8 millions de dollars correspondant aux factures impayées et à 14,9 millions
de dollars correspondant à l’estimation des montants dus pour la période allant
du 1er juin 2014 au 31 mai 2015.
[Digital Business Africa] – Elle est de plus en plus visible dans les couloirs des
événements d’envergure organisés au Congo Brazza. Lorsqu’elle n’est pas Master
of Ceremony ou modératrice, elle peut être speaker. Active sur les réseaux
sociaux où elle fait principalement sa promo, Brenda Kabulo met aujourd’hui son
expérience au service des organisateurs d’événements de son pays. La jeune dame
qui a flirté avec les médias réoriente progressivement sa carrière vers les
relations publiques, la communication digitale et la gestion des événements. Elle envisage d’ailleurs d’ouvrir un cabinet
dans ce sens.
Digital Business Africa a interrogé celle qui se présente sur les réseaux sociaux comme une journaliste indépendante et event manager. Ses passions pour la communication digitale, ses projets, ses succès et ses ambitions sont présentés dans cet entretien. Aussi, elle n’hésite pas d’interpeller à sa manière le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Digital Business Africa : L’on vous a vu très active il y a quelques mois lors du Salon Osiane 2019. En quoi consistait votre job lors de ce salon Osiane?
Brenda Kabulo : Effectivement, j’ai pleinement participé au salon OSIANE. C’était en qualité de journaliste indépendante et spécialiste de la communication que j’ai eu l’honneur de gérer la partie événementielle et les relations publiques. Cela consistait à manager les intervenants, à animer l’événement et aussi à assurer la gestion des personnalités et des partenaires du salon. D’où ma présence au côté du président du comité d’organisation M. Luc MISSIDIMBAZI à qui j’adresse une fois de plus mes remerciements pour la confiance accordée.
Brazzaville, 16 avril 2019. Ouverture du Salon Osiane 2019. Brenda Kabulo en Master of Ceremony!
Le journalisme est ma première profession. Mais aujourd’hui, nous devons être polyvalents pour pouvoir être plus opérationnel. Dans les zones où je travaille, il y a beaucoup d’événements et notre rôle est de nous adapter aux changements du terrain.Brenda Kabulo
Digital Business Africa : Sur les réseaux sociaux vous vous
présentez comme une journaliste indépendante et évent manager. De plus en plus,
l’on vous voit à la manœuvre ou dans les coulisses de plusieurs événements.
Pourquoi cette réorientation de votre carrière professionnelle?
Brenda Kabulo : C’est vrai ! Le journalisme est ma première profession. Mais aujourd’hui, nous devons être polyvalents pour pouvoir être plus opérationnel. Dans les zones où je travaille, il y a beaucoup d’événements et notre rôle est de nous adapter aux changements du terrain.
Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se
cache derrière vos motivations et votre enthousiasme?
Brenda Kabulo : La petite histoire est simple. Il y a une nouvelle donne et moi je
m’adapte. Mes motivations résident dans le fait qu’en travaillant dans les
évènements, je me retrouve dans des situations très différentes les unes des
autres avec des interlocuteurs très diversifiés. Cela permet d’aborder
plusieurs activités et cela fait aussi partie de l’apprentissage et de la
formation au quotidien.
Digital Business Africa : Vous êtes active sur les réseaux sociaux.
Facebook en particulier. Pourquoi avoir choisi les ressources du web pour mieux
faire passer vos messages et faire votre promo?
Brenda Kabulo : Le numérique est incontournable pour notre métier de journaliste. Tous les événements organisés sont relayés dans les réseaux sociaux. C’est la communication digitale. Elle passe bien aujourd’hui. Les gens se connectent pour lire les dernières informations, pour faire des recherches et aussi pour surfer dans des réseaux sociaux. Le digital, c’est un choix. Mon choix. C’est à la mode et cela fonctionne très bien.
Brazzaville, 16 avril 2019. Ouverture du Salon Osiane 2019. De g. à d. Le ministre des Postes, des Télécoms et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, le Premier ministre, Clément Mouamba, et Brenda Kabulo.
Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?
Brenda Kabulo : Je ne suis pas du genre à regarder en arrière. En une phrase, je dirai
simplement que le meilleur est devant moi.
Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de
Brenda Kabulo?
Brenda Kabulo : Je pourrais évoquer mon passage du journalisme traditionnel au
journalisme online avec à la clé la gestion des évents. Parmi les succès, je
vais citer la participation à la réussite de plusieurs événements. Entre autres, le
salon OSIANE ; le programme de sensibilisation en milieu scolaire sur la
gestion des déchets et la protection de l’environnement « Averda va à
l’école » ; le Forum VoxEco (1ère et 2ème édition) ; IFRANE Forum, la plateforme
de rencontres et de réflexions pour le développement du commerce et de
l’investissement en Afrique ; la conférence débat à l’occasion des 10 ans
d’expertise et de confiance du cabinet d’audit, d’expertise comptable, de
conseil juridique & fiscal, ressources humaines, d’accompagnement à
l’international « EXCO CACOGES » ; la Semaine du Maroc au Congo avec la
Fondation Congo Assistance, fondation de la Première dame du Congo, Madame
Antoinette Sassou NGUESSO. On peut également citer les événements de plusieurs
autres grandes fondations actives au Congo comme la Fondation Génération à
Venir ou encore la Fondation Perspectives d’Avenir.
Digital Business Africa : Quel est à présent l’évent auquel vous
avez activement participé et qui fait votre fierté ?
Brenda Kabulo : Sans doute le Salon OSIANE et le programme de sensibilisation en
milieu scolaire sur la gestion des déchets et la protection de l’environnement
« Averda va à l’école ». Parcourir tous les établissements publics de
Brazzaville et de Pointe noire, parler et sensibiliser les enfants sur
l’importance de garder leur environnement propre et sain en permanence, etc., c’était
exaltant !
Je pense que contribuer à l’éducation et la formation des plus jeunes en leur inculquant des valeurs civiques et marquer positivement leur esprit en laissant une trace dans leurs parcours qui pourrait changer leurs vies est une véritable fierté. C’est également ce qui s’est observé au Salon Osiane dans le secteur du numérique.
Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en
ce moment ?
Brenda Kabulo : En ce moment, je travaille sur la mise en place d’un cabinet pour
gérer toutes les demandes en termes de communication, de journalisme, de
gestion d’évents et de relations publiques.
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions avec ce cabinet-là
?
Brenda Kabulo : Nous ambitionnons, avec ce projet, d’être une référence dans la
sous-région en matière de gestion des évents et de communication digitale de
grandes structures.
La formation est un atout majeur. Le savoir est un pouvoir. Les grandes questions auxquelles l’Afrique doit répondre dès aujourd’hui sont liées aux modèles de développement, à la jeunesse et son éducation, à l’immigration et à la stabilité de ses systèmes financiers.Brenda Kabulo
Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir
en aide aux jeunes du Congo Brazza ?
Brenda Kabulo : A mon avis, il serait intéressant de disposer d’un programme d’accompagnement dans l’entrepreneuriat des jeunes. Ceci afin de faciliter leur autonomisation. La formation est un atout majeur. Le savoir est un pouvoir. Les grandes questions auxquelles l’Afrique doit répondre dès aujourd’hui sont liées aux modèles de développement, à la jeunesse et son éducation, à l’immigration et à la stabilité de ses systèmes financiers.
De nombreuses pistes de croissance se dessinent dans une Afrique cherchant à sortir de la pauvreté. Nous devons donc disposer des compétences dans tous les domaines. Notamment dans les domaines des nouvelles technologies, de la santé et de l’éducation.
Pour moi, encourager la jeunesse à
apprendre et se former c’est créer une ressource quasi inépuisable pour une Afrique
qui est à la fois le berceau de l’humanité et le continent de l’avenir.
Digital Business Africa : S’il vous était donné de rencontrer le
président de la République, Denis Sassou Nguesso, que lui diriez-vous ?
Brenda Kabulo : S’il m’était donné de rencontrer le président de la République, Denis Sassou Nguesso, je lui demanderai de soutenir davantage la jeunesse congolaise ; d’imposer des programmes de formation professionnelle dans les écoles et établissements de formation et de soutenir davantage les projets d’entrepreneuriat des jeunes afin de les rendre autonome.
Je lui demanderai également de mettre
en place des outils de formation adéquats pour les jeunes filles afin qu’elles contribuent et répondent aux
défis de développement du pays. Car, je suis convaincue que les jeunes
congolaises actives peuvent devenir de véritables vitrines du Congo sur le plan
international.
Last but not least, je lui demanderai de
mettre en œuvre une réforme pour faciliter le cadre de vie juridique des veuves,
des personnes du troisième âge et des personnes vivant avec un handicap.
Tour Maroc Télécom, Crédit Photo : Jean-Paul Viguier Architecture
[Digital Business Africa] – Au Maroc, l’opérateur Maroc Telecom a annoncé le 26 août 2019 avoir procédé à la signature de la sixième convention d’investissement avec le Gouvernement marocain pour le développement des télécommunications dans le Royaume. Aux termes de cette convention, Maroc Telecom s’est engagé à réaliser sur les trois prochaines années (2019 – 2021) un programme d’investissement de 10 milliards de dirhams, soit un peu plus d’un milliard de dollars.
Ce programme d’investissement vise le développement et le renforcement de l’infrastructure de télécommunications, le déploiement du Haut et du Très Haut Débit Mobile et Fixe et la création de nouveaux emplois au Maroc. Maroc Telecom revendique, dans le cadre des cinq dernières conventions, plus de 58 milliards de dirhams. La présente convention portera le volume global cumulé des investissements à plus de 68 milliards de dirhams sur le territoire national.
[Digital Business Africa] – Depuis le 12 août 2019, Orange Money, le service de transfert d’argent mobile de l’opérateur français des télécoms Orange est disponible au Maroc. Pour son lancement, l’opérateur a doté son service d’un capital de 10 Millions de dirhams, soit quelque 1 million de dollars. De quoi lui permettre de proposer toute une gamme de services dédiés, notamment le transfert de fonds, les dépôts et retraits en espèces sur un compte de paiement, l’exécution des opérations de paiement, l’exécution de prélèvement permanent ou unitaires d’opérations de paiement par carte et l’exécution de virement sur un compte de paiement.
Avec ce lancement, le Maroc rejoint les 17 autres pays africains dans lesquels ce service est aujourd’hui disponible, avec à la clé 40 millions de clients, pour 28 milliards de dollars de transactions (2017). Dès son entrée sur ce marché d’un potentiel de 400 milliards de dirhams, Orange devra faire face à la rude concurrence des autres acteurs de services d’argent mobile, notamment les banques et leurs filiales qui ont massivement lancé les M-Wallet. Les autres opérateurs mobiles, à l’instar de INWI à travers Wana Money ou encore Maroc Telecom sont également déjà positionné sur ce marché, tout comme des acteurs « indépendants » tels que Fast Payment, c(groupe M2M), Cash Plus et Maymouna Services Financiers.
[Digital Business Africa] – C’est un vaste coup de filet qu’a affirmé avoir réalisé le Bureau fédéral américain d’investigation, le FBI : le démantèlement d’un réseau d’environ 80 arnaqueurs sur Internet. Parmi les prévenus, figurent au moins 14 personnes de nationalité nigériane. Selon un avocat américain, les 14 accusés aux États-Unis, tous cités dans une affaire de fraude et de blanchiment d’argent « font partie des 80 qui ont été accusées dans un acte d’accusation fédéral devant un grand jury, selon lequel des millions de dollars auraient été enlevés à des victimes par le biais de diverses escroqueries et fraudes en ligne ».
De manière détaillée, concernant le mode d’opération du réseau d’arnaqueurs, le FBI explique que « l’escroquerie de BEC est utilisée pour pirater des comptes de messagerie afin de convaincre des entreprises ou des particuliers de faire des paiements complètement fictifs ou qui auraient autrement dû être payés à des entreprises légitimes. Les actes d’accusation portaient sur des accusations très spécifiques contre ces suspects, dont beaucoup sont basés au Nigéria, en termes de vol d’argent aux victimes. L’acte d’accusation se concentre également sur les responsables de la mise en œuvre de ces stratagèmes de fraude, y compris les agents à Los Angeles ». Le Bureau fédéral ajoute également que plusieurs autres membres de ce réseau sont encore en liberté au Nigéria.
[Digital
Business Africa] – C’est un revirement dans un scandale dont se serait
passé volontiers le groupe d’ e-commerce Jumia, l’un des leaders du marché
africain. Alors que le groupe vient une fois de plus de publier des résultats
déficitaires marqués par une perte de 43 milliards de F.Cfa au second trimestre
2019, il est rattrapé par le rapport de Citron Research qui l’accusait de mener
des pratiques commerciales douteuses et de s’être rendu de «fraudes évidentes». Alors qu’il avait initialement
nié ces accusations, Jumia est revenu sur sa position, en admettant que ses
agents commerciaux et ses employés au Nigeria manipulaient les ventes en
passant des commandes qui ont ensuite été annulées.
Des accusations d’une
gravité conséquente
Tout par de la publication d’un rapport de Citron
Research qui accuse l’opérateur de e-commerce d’avoir surévalué ses chiffres
dans son dossier d’introduction à la bourse de Wall Street en avril 2019.
De manière pratique, le rapport accuse Jumia
d’avoir surestimé de 20 à 30% le nombre de ses consommateurs et marchants
actifs. Egalement, Jumia est accusé d’avoir dissimulé le nombre exact de
produits retournés, non livrés ou annulés, qui serait en réalité de 41%. En
plus, Citron Research évoque aussi des « transactions douteuses »
entre Jumia et Jeremy Hodara, l’un de ses co-fondateurs. Ce rapport indique
qu’en février 2016, Jumia a vendu pour un euro symbolique de quatre filiales tanzaniennes
à Jeremy Hodara. Jumia avait alors affirmé que «la transaction avait été
motivée par l’intention de Jumia de cesser ses activités en Tanzanie et celle
de Jeremy Hodara de diriger ses opérations en Tanzanie sous sa propriété
exclusive. Mais celui-ci avait continué à exploiter les entités tanzaniennes
sous la marque Jumia.
« Malgré des revenus de seulement 238
milliers d’euros et des pertes nettes de plus de 3 millions d’euros en 2017,
Jumia a de nouveau acquis en 2018 ces mêmes activités de Hodara pour un prix
non divulgué. Au cours de la même année, Jumia a acquis Jumia Facilities, un
service de paie et de support d’opérations basée à Dubaï et appartenant à Hodara
pour un prix non divulgué », note le rapport qui relève par ailleurs que juste
avant son entrée en bourse, un policier nigérian avait interrogé le DG de Jumia
au sujet d’allégations de détournement de fonds frauduleux. De toute évidence,
Jumia avait nié ces faits et avait dit n’avoir rien fait de mal, précise le
rapport.
« Nous sommes sûrs que lorsque la SEC enquêtera sur Jumia, nous obtiendrons d’innombrables détails sur la fraude », commente le rapport. Lire le rapport de Citron Research ici.
Immédiatement après la publication de ce rapport, la conséquence ne se fait pas attendre. La hausse des prix des actions de Jumia a été brutalement stoppée à la bourse de New York. Dans la foulée, des investisseurs ont commandé plusieurs enquêtes auprès d’une dizaine de cabinets spécialisés aux Etats-Unis pour faire confirmer ou infirmer la véracité des chiffres publiés par Jumia sur sa réelle situation. Parmi les cabinets sollicités, Rosen Law Firm ; Bragar Eagel & Squire ou encore le réputé très rigoureux Holzer & Holzer.
La volteface de Jumia
Dans un premier temps, Jumia a catégoriquement
démenti ces allégations. Sacha Poignonnec, co-fondateur de Jumia était monté au
créneau pour dénoncer selon ses dires, un rapport qui rentre dans une grosse
opération de manipulation destinée à stopper le bon élan pris par Jumia avec
son entrée réussie à la bourse de Wall Street : « Cela prend des
préjugés sélectifs et des affirmations non vérifiées pour tenter de nuire à
Jumia […] Ce ne sont que des rumeurs du marché plutôt que des faits. Le
prospectus et le document d’investisseur cité en référence ne sont pas
cohérents. […] Les documents sont calculés différemment, car le prospectus
présente les consommateurs actifs de la même manière que nous présentons le
volume brut des marchandises », avait-il affirmé.
Les
explications du CEO de Jumia sur la BBC démentant les accusations de fraude
Seulement, quatre mois après, les cabinets
d’investigations ont menés leurs enquêtes et leurs conclusions sont
disponibles. Des conclusions qui corroborent les accusations de Citron
Research. Du coup, le groupe change de position.
Pour la première fois, Jumia reconnaît dans un communiqué publié le 21 août 2019 avoir découvert « des cas dans lesquels des commandes impropres ont été passées puis annulées. Celles-ci comprenaient des transactions effectuées par l’intermédiaire d’une équipe de consultants indépendants en vente au Nigeria, nommée J-Force ». Il explique ensuite que ces fraudes sont le fait des agents commerciaux indépendants qui avaient pour complice des employés.
Pour calmer le jeu, le patron de Jumia affirme
que la société a licencié les agents de vente et écarter les vendeurs impliqués
dans l’opération sur leur plate-forme. Dans la foulée, il relativise l’impact
de ces fraudes : « Les
transactions en question représentaient 2% du volume brut de marchandises en
2018 », ajoute Sacha Poignonnec.
Aussi, Jumia affirme avoir pris des mesures pour que de telles pratiques ne
puissent plus se reproduire.
Les
explications du CEO de Jumia sur CNBC reconnaissant les fraudes
Incertitude
pour la suite
Dans ce contexte, difficile de déterminer avec
précision quel sera l’impact de ces nouvelles révélations sur l’avenir de
Jumia. Au moins une chose est certaine, elle aura entamé la confiance des
investisseurs et fait tourné au vinaigre son entrée à la bourse de New York.
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est une innovation dans le monde du mobile money ! L’opérateur de transfert d’argent Express Union a annoncé le lancement d’un service de mobile money depuis l’application de messagerie instantanée WhatsApp. De mémoire, il s’agit du tout premier opérateur à offrir ce service dans la zone Afrique centrale.
« Désormais, effectuer un transfert d’argent est aussi simple et facile que faire un WhatSapp à un proche… L’utilisation de cette application est très simple. Pour bénéficier des avantages de ce nouveau service, il vous suffit d’enregistrer le numéro 237 674.94.52.82 dans vos contacts ou allez directement sur http://wa.me/237674945282 puis d’envoyer un premier message à ce numéro sur WhatsApp », explique la direction générale de Express Union dans un communiqué.
Comme les services de mobile money classique, le
service via Whatsapp permet à son utilisateur d’accéder plusieurs services,
dont le transfert d’argent, la consultation du solde, le règlement des
factures, le paiement des frais de scolarité, l’envoie de l’argent à
l’international, le paiement des allocations familiales, l’accès aux services
après-vente, et autres. Cependant, ce service n’est disponible que dans cinq
pays africains : Le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad et la
République centrafricaine.
Le lancement de ce service intervient alors que l’opérateur Express Union est sous le coup de la féroce concurrence que lui livre les opérateurs télécoms Orange et MTN Cameroon, qui ont respectivement lancés leurs services Orange money et MTN Mobile money. Une concurrence acharnée qui a presque été fatale pour Express Union, qui essaie ainsi de se réinventer.
[Digital Business Africa] – Le tout premier gouvernement de Félix Antoine Tshisekedi (FATSHI) est connu sept mois après son investiture. Le Premier ministre, Sylvestre Illunga Illunkamba, a annoncé ce lundi 26 août 2019 la liste des 65 nouveaux ministres. Parmi eux figure Augustin Kibassa Maliba porté à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PT – NTIC). Il remplace à ce poste Emery Okundji Ndjovu du gouvernement de Joseph Kabila.
Président de l’Udps/Kibassa, Augustin Kibassa Maliba, est un proche de FATSHI qui n’a pas douté de la victoire du président actuel même avant l’élection. « Soyez-en sûr que nous nous gagnerons les élections. Félix Tshisekedi est le prochain président de ce pays », prédisait-il dans une vidéo partagée en ligne.
Né dans la politique, Augustin
Kibassa Maliba a été forgé par des figures emblématiques de la politique
congolaise. Notamment Etienne Tshisékedi et son feu père Frédéric Kibassa
Maliba (1939 –2003). Ce dernier fut l’un
des treize parlementaires ayant adressé une lettre ouverte au président Mobutu
(1980) et qui créa l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) avec
d’autres « camarades », dont feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba. Au décès de son
père, Augustin Kibassa Maliba prétend les rênes de l’Udps/Kibassa. Et lors de
la présidentielle de 2018, il n’hésite pas à soutenir FATSHI.
Augustin Kibassa Maliba : « Mettre fin à l’impunité »
Augustin Kibassa Maliba, nouveau Ministre des PT-NTIC de la RD Congo. Photo : MediaCongo.net
Interrogé en 2015 par Radio Okapi
sur les raisons qui l’ont poussé à entrer en politique, Augustin Kibassa Maliba
raconte qu’il a été forgé par les figures ci-dessus citées et qu’il veut
perpétuer leur nom et leurs idéaux. « En
plus du fait que je suis né dans la politique, j’ai été charmé par la force de
caractère et l’envie de bien faire de mon défunt père (Frédéric Kibassa
Maliba ancien président de l’UDPS/Kibassa et ancien vice-ministre en
charge des Mines, ndlr). J’ai eu la chance de côtoyer Etienne Tshisékedi et
bien d’autres. Ce sont des gens qui ont marqué la RDC. Je les voyais au
quotidien, je les saluais et nous échangions quelques mots. C’est tout cela qui
a augmenté ma détermination à vouloir faire la politique. Mais, au-delà de
tout, c’est pour qu’on arrive à changer vraiment les choses et qu’on arrive à
apporter un bien-être à tous les Congolais… Apporter le bien-être par exemple c’est
mettre fin à l’impunité », racontait-il.
Fan de basketball et marié, Augustin Kibassa Maliba est titulaire depuis 1998 d’un diplôme en Administration des affaires, option Finances de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au Canada.
Mettre en œuvre la vision du Président FATSHI pour la transformation digitale
Interrogé par des médias locaux quelques heures après sa nomination, Augustin Kibassa Maliba, qui remercie le chef de l’Etat, S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, pour leur marque de confiance, promet de travailler avec abnégation. Il sera, dit-il, le moteur qui mettra en œuvre la vision du Président FATSHI pour la transformation digitale de la nation congolaise. Ceci sous la coordination de l’Exécutif dirigé par Premier ministre Sylvestre Illunga Illunkamba.
Augustin Kibassa Maliba et les 65 ministres prendront
officiellement fonction lors de la cérémonie d’investiture prévue le 07
septembre 2019 au parlement congolais.
Dans ce gouvernement, c’est le Front commun pour le Congo
(FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, majoritaire au parlement, qui s’en
tire avec le plus grand nombre de postes ministériels : 42 au total. Le Cap
pour le changement (Cach) du président Félix Tshisekedi (coalition au pouvoir)
s’en tire avec 23 postes ministériels.
[Digital Business Africa] – Au Nigéria, la Commission des communications (NCC) a annoncé qu’elle allait démanteler 693 tours de télécommunication inutilisées à travers le pays, si les propriétaires ne se conformaient pas à un ultimatum. Elle affirme que les tours en question ont été abandonnées et elle a donné 90 jours aux propriétaires pour « réhabiliter, commencer à utiliser, ou démanteler et enlever » les infrastructures.
Dans la foulée, la NCC se veut menaçante à l’endroit des opérateurs qui opposeront une résistance : « Si l’autorité de réglementation prend des mesures et démantèle l’infrastructure, les propriétaires initiaux des tours en question paieront pour le service. Les titulaires de licence concernés seront tenus de rembourser à la Commission les dépenses engagées à cet égard », explique le directeur des affaires publiques de la CCN, Henry Nkemadu.
Au Nigeria, les sommations concernant les destructions des tours télécoms sont fréquentes. Déjà, en avril 2019, l’autorité de l’aviation civile du Nigeria (NCAA) menaçait de démolir environ 7 000 tours de communication, affirmant que l’infrastructure n’était pas conforme à la réglementation, en particulier à la restriction de hauteur. En réponse, les sociétés concernées avaient transmises dès juillet 2019 l’affaire sur la table du conseiller national pour la sécurité, affirmant que les installations ciblées constituaient une infrastructure nationale essentielle et que toute tentative de les perturber devait être approuvée par le conseiller.
[Digital Business Africa] – Au Niger, la reprise de la filiale locale de l’opérateur de télécommunications français Orange pourrait peut-être passer par l’homme d’affaire nigérien Mohamed Rhissa. D’après le journal La Tribune Afrique, les discussions pourtant bien avancées avec Telecel ont finalement capoté. Et désormais, Mohamed Rhissa, qui détient déjà des parts minoritaires au sein de Orange Niger est en pole position pour le rachat de l’opérateur. A cet effet, La Tribune Afrique affirme que Mohamed Rhissa s’est allié avec un associé malien, Moctar Tchiam, lui aussi actionnaire minoritaire d’Orange Niger.
Selon le journal, Orange Niger avait pourtant conclu un accord de principe avec le groupe Telecel, pour le rachat de ses actifs au Niger. La conclusion de l’opération était toutefois conditionnée à la décision des actionnaires minoritaires qui disposaient d’un droit de péremption. Ces derniers ont finalement décidé d’user de ce droit, une proposition acceptée par Orange Niger, et conformément aux statuts de l’entreprise, le deal avec Telecel est devenu caduc.
Mohamed Rhissa Ali « Rimbo » | Photo : Tam Tam
Les relations entre Orange Niger et les autorités ont
ces dernières années été très conflictuelles. Le pic de ce conflit avait été
atteint le 29 novembre 2018, lorsque les locaux d’Orange Niger ont été mis sous
scellé par l’administration fiscale au lendemain d’un redressement à hauteur de
22 milliards de F Cfa. Un montant jugé excessif par l’opérateur qui rappelait
qu’il représente la moitié de son chiffre d’affaire annuel.
Si par la suite l’opérateur avait trouvé un terrain d’entente avec les autorités, l’opérateur avait en amont déjà acté son départ du pays : « Au Niger, l’Etat a mis un niveau d’impôts tel que cela fait environ 10 ans qu’on y est avec un investissement de 190 milliards de FCfa, mais à la clé zéro-bénéfice. Le Niger a pris le contraire du système vertueux du Mali, c’est pourquoi on va quitter ce pays, mais dans l’ordre », affirmait alors Alioune N’Diaye, directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA). Aujourd’hui, ce départ se précise.
[Digital Business Africa] – Au Congo Brazza, la stratégie nationale de développement de l’économie baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. Pour avoir plus d’infos sur cette stratégie, Digital Business Africa a contacté le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. Il explique en détails les contours, les projets et conditions de réalisation de ce plan stratégique numérique.
Digital Business
Africa : Le Congo Brazza a désormais son plan numérique Congo Digital
2025. Au départ, vous avez lancé un appel à contributions ouvert à tous les
Congolais pour la rédaction de plan numérique Congo Digital 2025. Puis, avec
des partenaires, vous avez sollicité le concours des spécialistes. Au finish,
comment ce plan numérique Congo Digital 2025 a-t-il été élaboré ?
Léon Juste Ibombo : Le gouvernement par le biais du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a en effet élaboré, avec la participation des acteurs de l’administration publique, de la société civile et du secteur privé, une stratégie nationale de développement de l’économie numérique intitulée Congo Digital 2025.
L’élaboration de ce document stratégique a
pris la forme d’un appel à contributions des acteurs représentatifs du secteur.
Cette approche participative était architecturée autour des points clés
suivants : l’examen des recommandations des études socio-économiques,
techniques et technologiques des années précédentes ; l’examen des
recommandations issues des premières assises nationales sur le développement de
l’économie numérique tenues à Brazzaville en novembre 2016 ; les
rencontres et les entretiens avec les acteurs concernés, les partenaires et les
personnes ressources ; la collecte d’informations sur la base des
questionnaires mis en ligne sur le site web du ministère en charge de
l’économie numérique et envoyés aux différents acteurs du secteur, notamment
les départements ministériels, le secteur privé et société civile ; l’exploitation
et l’analyse des informations collectées en vue de la production du présent
document.
Je dois vous signaler que pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement de l’économie numérique, le Congo s’est fait appuyer par des partenaires au développement comme le PNUD et la société chinoise Huawei. Léon Juste Ibombo
Et bien-sûr, cette élaboration a bénéficié d’un appui et d’un accompagnement de nos partenaires et experts régionaux et internationaux, répondant ainsi aux recommandations internationales. A cet effet, je dois vous signaler que pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement de l’économie numérique, le Congo s’est fait appuyer par des partenaires au développement comme le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement) et la société chinoise Huawei qui ont renouvelé leurs engagements à accompagner le Congo. C’est ainsi que par exemple Huawei a formé les jeunes Congolais dans le domaine des TIC à travers son programme «Seeds for the Future » pour transférer au maximum ses savoir-faire.
Digital Business Africa : A
travers ce plan numérique Congo Digital 2025, vous comptez « ériger le
Congo en véritable société de l’information et du savoir ». Cela veut dire
quoi exactement pour les Congolais qui feront le bilan dans cinq ans
environ ?
Léon Juste Ibombo : Comme vous le savez, dans son projet de société « la marche vers le développement » et, en son axe 5 « Arrimer le Congo au développement de l’économie numérique », le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, a tracé la vision pour le développement de l’économie numérique dans notre pays.
La vision stratégique Congo Digital 2025 vise
effectivement à ériger le Congo en une véritable société de l’information et du
savoir. Elle est basée sur trois piliers stratégiques qui sont l’e-citoyen,
l’e-gouvernement et l’e-business.
Ainsi, tous les secteurs d’activités où
exercent les congolais sont concernés par ce qui est convenu d’appeler la
révolution numérique. Pour les congolais et en particulier concernant la
formation des jeunes, la traduction de cette vision en actions se traduira dans
les tous les domaines d’activités dont ils seront les premiers bénéficiaires.
C’est par exemple : l’enseignement les rudiments des TIC afin de
familiariser les élèves aux TIC par des exercices pratiques ; l’obligation
faite dans les écoles de l’usage du « cartable électronique » et de
l’ordinateur ; les partenariats avec des écoles similaires à travers le monde
pour un partage de compétences et de savoirs; le soutien des jeunes admis dans
les écoles préparatoires, dans les lycées d’excellence, dans les grandes écoles
et universités spécialisées.
Enfin, pour tous les autres secteurs, la
déclinaison de cette stratégie impactera positivement les services et contenus
numériques pour le grand public, pour le gouvernement et les administrations
publiques ainsi que les services et contenus pour les entreprises. (…)
Propos
recueillis par Beaugas Orain DJOYUM
Lire l’interview intégrale dans la version Mag
de Digital Business Africa Spécial Congo qui sera disponible en septembre 2019
dans vos kiosques numériques eKiosque.cm et ePresse.fr. Léon
Juste Ibombo revient en détails sur les contours, les projets et conditions de
réalisation de ce
plan stratégique numérique. Tout comme il explique comment le secteur
privé sera incité à participer à la réalisation de ce plan Congo Digital 2025.
[Digital Business Africa] – L’accès à internet et aux réseaux sociaux a été coupé en RD Congo le 31 décembre 2018 au lendemain des élections générales y compris de la présidentielle du 30 décembre. Cette coupure est intervenue « sur instruction du gouvernement ». L’Internet a été rétabli 20 jours plus tard. L’objectif déclaré de cette coupure était d’éviter « un soulèvement populaire » au moment crucial de la centralisation des résultats.
Invité lors de la troisième édition du Salon des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) qui s’est tenue du 16 au 18 avril 2019 à Brazzaville au Congo, Emery Okundji Ndjovu, le ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information & de la Communication, a donné plus d’explications sur les raisons qui l’ont conduit à exiger la coupure de l’Internet. C’était lors du panel animé par le journaliste Babylas Boton sur le thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère ».
De prime abord, le ministre a regretté que le fait que de nombreux
Africains manquent de culture numérique : « Dans un pays, il y a des
règles et des normes. Dans nos pays, il y a un gros effort à faire pour
avoir et promouvoir une culture numérique. Dans cette culture numérique, il y a
le respect. C’est comme dans le
journalisme il y a la déontologie journalistique. Lorsque vous ne la respectez
pas, vous savez ce que vous commettez et ce qui vous arrive », a-t-il
indiqué.
« Dans mon domaine du numérique, poursuit le ministre, il y a une loi cadre qui régit le secteur.
Nous avons également un projet de loi qui attend sa promulgation. Cette nouvelle
loi va intégrer les paramètres de l’évolution technologique. Mais aujourd’hui,
la loi existante dans le domaine des communications électroniques, dans son
article 46 donne le pouvoir au ministre que je suis, lorsque la sécurité du pays
est menacée, lorsque la paix civile est menacée, de prendre des mesures
conservatoires. Et c’est dans ce cadre que nous agissons ».
« La paix civile et la paix sociale en dépendent »
En effet, en RDC, cette coupure est légale, en vertu de l’article
46 de la loi cadre du 16 octobre 2002 sur les télécommunications en RDC qui
stipule que « l‘Etat
peut, soit pour des raisons de sécurité publique ou de la défense du territoire
soit dans l’intérêt du service public de télécommunications soit pour tout
autre motif, interdire en tout ou en partie, et durant le temps qu’il
détermine, l’usage des installations de télécommunications ».
Après les élections, le ministre a donc agi selon ses propos pour
préserver la paix sociale. « Lorsque
vous êtes dans un pays, il y a une structure qui a le pouvoir d’organiser les
élections et de proclamer les résultats. C’est à cette structure, seule, que la
loi accorde la possibilité de pouvoir publier les résultats. La paix civile et
la paix sociale en dépendent. Quand il y a des observateurs d’élections ou des
structures quelconque qui commencent à publier les résultats avant la structure
officielle, la paix est menacée. Là, il nous appartient de prendre des mesures
conservatoires », a expliqué Emery Okundji Ndjovu à Brazzaville. Car
pour lui, la proclamation des faux résultats de l’élection présidentielle pouvait
avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité publique et la paix
sociale.
Toutefois, le ministre s’étonne que l’on fasse le procès de la coupure de l’Internet uniquement aux pays africains. « Lorsque la coupure de l’Internet se passe dans des pays non africains, on n’entend pas grand-chose. J’ai assisté à une coupure de l’Internet dans un pays européen frappé par une attaque terroriste. Car ils ont constaté que les terroristes communiquaient par voie d’Internet. Ils ont pris les mesures qui s’imposaient pour mettre fin à cet état de chose. Je n’ai pas entendu les condamnations très souvent faites aux pays africains lorsqu’ils prennent les mêmes mesures », s’indigne-t-il.
D’après le ministre Emery Okundji Ndjovu, nous
sommes aujourd’hui dans l’ère du numérique et dans un domaine avec des
infractions nouvelles qui n’ont même pas été prévues dans les codes pénaux
respectifs des Etats africains. « Nous essayons de faire face à ces infractions
dans ce contexte. Cela appelle à la
modération, à la compréhension mutuelle des utilisateurs. Cela dépend également
des objectifs poursuivis par ceux qui condamnent les coupures de l’Internet. En
tant que ministre, mon premier devoir, c’est de servir cette nation, de servir cette
République et de ne pas permettre d’occasionner que le sang coule parce qu’on a
abusivement utilisé les nouvelles technologies de l’information et de la
communication. Et les lois de mon pays m’y autorisent. Je l’ai fait en
conformité avec les lois qui régissent mon secteur. Sauf si vous pouvez me
prouver le contraire », tranche-t-il.
Osiane 2019
Brazzaville. Palais des Congrès. Les officiels et invités à l’ouverture officielle du salon Osiane 2019
En plus de la présence du ministre des Postes, Télécommunications et des
Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication de la RD
Congo, Emery Okundji, le salon Osiane
2019 avait été rehaussé par la présence du ministre gabonais de la Communication de
l’Économie Numérique et de la Poste d’alors, Guy-Maixent Mamiaka.
Plusieurs entreprises et start-up y ont exposé leurs innovations et solutions
numériques.
Si l’année dernière, Osiane a
accueilli plus de deux mille cinq cents participants, Osiane 2019 a franchi la
barre de cinq mille participants, d’après le bilan des organisateurs.
Organisatrice du salon Osiane, l’association Pratic bénéficie de
l’appui de l’Agence de régulation des postes et communications
électroniques et d’autres institutions nationales et
internationales pour réussir le pari de l’événement. Créée depuis 2008,
l’association regroupe les acteurs du développement des TIC en République du
Congo et en Afrique.
Parmi les objectifs de Pratic,
faire connaître et valoriser le numérique à travers le monde grâce à un large
réseau d’experts, d’entreprises et institutions, accompagner les
administrations publiques pour renforcer les capacités institutionnelles,
humaines et administratives et également développer une coopération multiforme
nationale et internationale dans le domaine du numérique et de l’innovation.
[Digital Business Africa] – La conférence eLearning Africa se tiendra du 23 au 25 octobre à Abidjan en Côte d’Ivoire. Réunissant des experts internationaux en matière d’éducation et de technologies, des ministres, des entrepreneurs et des investisseurs, la conférence eLearning Africa offrira l’occasion de discuter d’opportunités pour doper le secteur éducatif africain en pleine croissance.
Au cœur des ambitions de l’Union africaine pour un « continent transformé » d’ici à 2063, cette problématique sera débattue pendant 3 jours de présentations, d’ateliers, de séminaires et de rencontres ministérielles. D’importantes organisations internationales, telles que l’UNESCO, la Commission européenne, la Banque mondiale, la GIZ et l’Union africaine, figurent au rang de prestigieux participants à la conférence.
« Ce qui se passera en Côte d’Ivoire est probablement d’une plus grande importance pour l’avenir de l’Afrique que le sommet de Sotchi », affirme Charles Senkondo, Secrétaire général de l’Association de centres africains d’apprentissage pour le développement basée en Tanzanie. Pour lui, « l’éducation transformera l’Afrique et grâce aux nouvelles technologies, tout le continent et tous les secteurs tirent profit des avantages de l’éducation et de la formation. Nous voyons déjà à quel point les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture, connaissent une transformation. Les possibilités actuelles sont énormes. »
eLearning Africa en est à sa quatorzième édition
Conférence annuelle panafricaine consacrée à l’étude du potentiel des TIC pour le rayonnement des opportunités éducatives, eLearning Africa en est à sa quatorzième édition. Depuis sa première édition à Addis Abeba en 2005, la conférence se tient chaque année dans une capitale africaine différente. Elle a favorisé une croissance massive de l’offre d’apprentissage assisté par les technologies et joue désormais un rôle majeur dans l’enseignement, la formation, la recherche et le développement des écoles, instituts de formation, universités, entreprises et organisations à travers l’Afrique. En outre, la conférence a permis à des millions d’Africains d’élargir leurs horizons et de tirer parti des possibilités infinies qu’offrent les nouvelles technologies pour étudier et acquérir de nouvelles compétences et qualifications.
Selon M. Senkondo, « l’apprentissage assisté par les technologies est probablement le plus important facteur de développement de l’Afrique sur cette dernière décennie ». « Il a favorisé la croissance économique et l’on ne saurait sous-estimer son importance. Son apport est inestimable pour les compétences, l’entrepreneuriat, l’innovation et le développement de pratiques efficaces dans divers secteurs. Il a véritablement permis de moderniser l’Afrique et d’attirer l’attention du monde sur les formidables opportunités offertes par divers pays africains. Cette tendance devrait continuer. L’Afrique apprend rapidement et nous devons continuer à mettre à profit nos réussites. En définitive, c’est l’éducation qui transformera l’Afrique », poursuit-il.
Rebecca Stromeyer, fondatrice de la conférence, n’a aucun doute sur l’importance d’eLearning Africa. « Lorsque j’ai mis au point eLearning Africa avec l’appui du gouvernement éthiopien et d’autres bailleurs de fonds visionnaires, affirme-t-elle, j’ai vu le potentiel d’associer les technologies à l’éducation en vue de transformer l’Afrique. À présent, après tant de réalisations, je suis sans cesse impressionnée par la vitesse à laquelle se présentent de nouvelles possibilités de changement véritable et durable. J’ai pu constater que eLearning a aidé des millions de femmes à accéder à l’éducation, amélioré l’agriculture, favorisé la lutte contre la maladie et contribué à garantir une meilleure santé ».
« Capacité d’apprentissage et employabilité »
E-education
Rebecca Stromeyer a la ferme conviction que ces réalisations de la
décennie passée constituent le début d’une incroyable transformation. Pour elle,
de formidables perspectives sont à envisager et l’Afrique sera un continent
transformé en 2025 comme l’indique l’Union Africaine. « L’essentiel de
cette transformation sera dû à l’expansion de l’éducation et de la formation »,
soutient-elle.
La conférence
eLearning Africa se tiendra cette année sous le thème « Capacité
d’apprentissage et employabilité », que les organisateurs décrivent comme
« les clés de l’avenir » et « les attributs essentiels dont les
Africains auront besoin pour faire face à l’économie mondiale de demain en
mutation rapide. »
La conférence
examinera les moyens pour les jeunes Africains d’apprendre, de s’adapter et de
croître dans l’environnement du futur, axé sur la technologie et en mutation
rapide. Un accent particulier sera mis sur les moyens d’acquérir des
compétences modernes que les employeurs exigeront et sur l’apport des
technologies de communication.
Le programme de
la conférence prévoit des ateliers préalables axés sur les compétences
entrepreneuriales, les nouvelles technologies, les dernières tendances en
matière de formation en ligne et l’usage de méthodologies de pensée design. Une
articulation spéciale de la conférence sera dédiée à la thématique
« jeunesse et numérisation » et une autre portera sur les moyens
d’autonomiser les enseignants grâce au développement professionnel
continu et à une meilleure initiation au numérique. De plus, pour la
première fois, un volet sera dédié aux producteurs et agriculteurs africains,
dont plusieurs femmes. Il s’agira d’y étudier l’apport des technologies de
communication à l’amélioration du rendement et de la productivité dans cet
important secteur de l’économie africaine.
Un « Débat eLearning Africa »
Des sessions spéciales
porteront sur divers sujets essentiels, notamment l’alphabétisation, le
développement de l’entrepreneuriat, l’enseignement supérieur, l’éducation sans
frontières et les nouvelles ressources numériques d’apprentissage destinées aux
professionnels de la santé.
La conférence prévoit également des « usines du savoir » qui
permettront aux participants d’interagir lors de diverses activités pratiques
et d’apprendre de nouvelles stratégies. Il y aura aussi un
« MoodleMoot » avec le fondateur de Moodle, Martin
Dougiamas, et une discussion animée lors du « Débat eLearning
Africa ».
Probablement très
controversée, la trame du débat de cette année se décline comme suit
« Cette chambre estime que les gouvernements n’arrivent pas à doter les
jeunes des compétences nécessaires pour préparer l’avenir. »
Principal événement consacré aux TIC appliquées à l’enseignement
eLearning Africa se positionne comme le principal événement consacré aux TIC appliquées à l’enseignement, à la formation et au développement des compétences en Afrique. La conférence rassemble des politiques de haut niveau, des décideurs et des professionnels de l’éducation, de l’entreprise et du gouvernement.
En 13 ans,
eLearning Africa a accueilli 17278 participants provenant d’une centaine
de pays, dont plus de 85 % du continent africain. Plus de
3300 orateurs se sont exprimés sur pratiquement tous les aspects des
technologies appliquées à l’apprentissage et au développement des
compétences. « En exposant les tous derniers produits, idées et solutions
issus du monde entier, la conférence et l’exposition associée offrent des
possibilités remarquables d’échange et de contact ainsi qu’un endroit unique
d’observation du marché des technologies de l’éducation en Afrique »,
estiment les organisateurs.
[Digital Business Africa] – Il est désormais possible pour les utilisateurs africains de vérifier la véracité d’une information publiée sur Facebook dans leurs langues d’origine. Le réseau social américain a en effet intégré plusieurs langues africaines à son programme tiers de vérification des faits, dédié à la lutte contre la propagation des fausses nouvelles sur sa plateforme. Une intégration qui rentre dans le cadre d’un partenariat entre Facebook et la société de vérification des faits, Africa Check.
De manière pratique, il
sera désormais possible pour les africains s’exprimant en Wolof (au
Sénégal), Swahili (Kenya et 14 autres pays africains), Zoulou, sotho,
sotho du nord, setswana, ndebele du sud et afrikaans (Afrique du Sud)
ou encore le yoruba et le Igbo (Nigéria) et autres langues africaines de
vérifier l’exactitude d’une information dans leurs langues. « Le
programme analyse l’exactitude des informations et autres informations sur
Facebook, en veillant à ce que les utilisateurs n’absorbent ni ne diffusent de
la désinformation », explique un communiqué de Facebook.
Le lancement de ce programme dans les langues africaines
coïncide avec les accusations de plus en plus nombreuses formulées contre
Facebook, selon lesquelles la plateforme est devenue la rampe de lancement de
toutes les campagnes de désinformation et de propagation de fausses nouvelles.
Une image d’elle que le géant américain souhaite faire oublier.
[Digital Business Africa] – Maurice est depuis le 20 août, et ce jusqu’au 22 août le pays hôte de la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). Un évènement d’envergure internationale organisé par l’Internet Society et l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet (AFIX). « L’objectif de cette édition est de mettre en relation les principaux fournisseurs d’infrastructures, de services et de contenus en ligne du continent. Aussi, d’identifier et discuter des moyens qui permettront d’améliorer l’interconnexion des réseaux, de réduire le coût de la connectivité et d’augmenter le contenu disponible localement, tout ceci dans l’intérêt des utilisateurs d’Internet de la région », apprend-on.
AfPIF entend servir de plateforme pour développer l’Internet en Afrique. Le forum a été créé afin de remédier au fait que la plupart du trafic Internet local d’Afrique est échangé en dehors du continent. Parallèlement, l’Afrique importait plus de 99% du trafic Internet consommé, ce qui créait un “Internet Transit Deficit”. Ceci, alors que l’échange de trafic local par les Points d’échange Internet (IXP) réduit les coûts d’accès à Internet, les retards de réseau et augmente la vitesse d’accès au contenu.
Pour Dawit Bekele, directeur regional Africain pour l’Internet Society, au cours des 10 dernières années, il ya eu une évolution considérable de l’interconnexion en Afrique. « Le trafic échangé localement est passé de moins de 1 GB à près de 800 GB aujourd’hui. C’est une réussite remarquable, grâce à la forte communauté établie autour de l’AfPIF et je suis convaincu que l’événement de cette année contribuera à créer un continent Africain encore plus interconnecté. ».
Pour cette rencontre, plus de 250 participants venus de tout le continent Africain sont présents, ainsi que les principaux fournisseurs de technologies tels que Liquid Telecom, Seacom, Huawei, AFRINIC, Emtel Business, Linx, Microsoft ou encore Rogers Capital.
[Digital Business Africa] – Au Nigéria, Kashifu Abdullahi, est le nouveau directeur général de l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA), régulateur télécoms. Il a été nommé à ce poste le 20 août 2019 par le gouvernement fédéral ainsi que madame Hadiza Umar qui est désormais Chef du service des Affaires générales et des relations extérieures de la NITDA.
La nomination d’Abdullahi fait suite à la nomination au gouvernement du Dr Isa Pantami, directeur général sortant de l’Agence. Le Dr Isa Pantami a été confirmé ce 21 août 2019 comme ministre des Communications du Nigeria.
Jusqu’à sa nomination,
Kashifu Abdullahi était directeur à la Banque centrale du Nigéria, détaché
auprès de la NITDA en tant qu’assistant technique du Dr Isa Pantami.
Il avait aussi travaillé
pour le Galaxy Backbone Limited. Né le 21 février 1980, ce diplômé de
l’Université Abubakar Tafawa Balewa, dans l’État de Bauchi devient le cinquième
directeur général de la NITDA.
[Digital Business Africa] – L’information est délivrée par l’International Data Corporation (IDC), un fournisseur américain d’informations sur les TIC. Au cours des cinq prochaines années, soit d’ici à 2023, les pays du monde dépenseront 4 800 milliards de dollars dans l’achat-vente de technologies d’information et communication. Ce qui représentera une croissance de 3,8% sur cette période, en dépit des incertitudes qui planent sur les échanges commerciaux au niveau mondial, nées du ralentissement économique et de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Pour l’essentiel, ces dépenses porteront sur le matériel, les logiciels ou encore les services en télécommunications.
Comme on pouvait bien s’y attendre, les Etats-Unis d’Amérique conserveront leur position de leader du marché des TIC. A eux seuls, ils dépenseront dans ce secteur 1 660 milliards de dollars en 2023, ce qui en fera le plus grand marché des TIC au monde. L’Europe de l’Ouest arrivera en seconde position, avec des dépenses de 927 milliards de dollars en 2023. La Chine n’en sera que troisième d’ici à 2023, avec des dépenses prévues de 618 milliards de dollars. Cependant, cela représentera une croissance prévue de 6,1 % sur cinq ans.
De manière détaillée, les secteurs
qui dépenseront le plus pour les TIC d’ici à 2023 seront les services
bancaires, et les industries de fabrication. Ainsi, les achats commerciaux
enregistreront une croissance de +60,4% par rapport à 2018, et représenteront
près des deux tiers de toutes les dépenses dans les TIC. Les médias et les
services aux particuliers et aux consommateurs enregistreront une croissance de
5,8 et 5,7% d’ici à 2023.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est un chiffre qui illustre l’ampleur du phénomène de la cybercriminalité. Selon la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques(DITT), 2 860 plaintes liées à la cybercriminalité ont été déposées dans le pays en 2018. Et dans 93% des cas, les plaignants sont des ivoiriens, ou des résidents de Côte d’Ivoire.
Au total, le préjudice financier occasionné, est évalué selon la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) à 5 595 milliards de Fcfa. De manière détaillée, en ce qui concerne le profil des victimes d’actes cybercriminels, 60% sont des hommes, 36% des femmes et 4% des entreprises.
Aussi, on apprend de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) que les actes cybercriminels sont variés. 538 concernent la monnaie électronique et particulièrement le mobile money ; 407 sont des cas de vol d’identité et 374 des cas portent sur des menaces, injures, harcèlement, diffamations.
Pour s’en prémunir, les autorités ivoiriennes tablent davantage
sur la sensibilisation et la prévention. Même si au final, l’arsenal
réglementaire et juridique est désormais outiller pour réprimer les actes de
cybercriminalité.