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L’Île-Maurice accueille la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion

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forum africain sur le peering et l’interconnexion
forum africain sur le peering et l’interconnexion

[Digital Business Africa] – Maurice sera le pays hôte de la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). Cet évènement d’envergure internationale organisé par l’Internet Society et l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet (AFIX) en collaboration avec Rogers Capital se tiendra à l’hôtel Intercontinental à Balaclava du 20 au 22 août 2019.

L’objectif d’un tel forum est de pouvoir non seulement mettre en relation les principaux fournisseurs d’infrastructures, de services et de contenus en ligne du continent mais aussi d’identifier et de discuter des moyens qui permettront d’améliorer l’interconnexion des réseaux, de réduire le coût de la connectivité et d’augmenter le contenu disponible localement, tout ceci dans l’intérêt des utilisateurs d’Internet de la région.

AfPIF est un événement annuel qui sert de plateforme pour développer l’Internet en Afrique. Le forum a été créé afin de remédier au fait que la plupart du trafic Internet local d’Afrique est échangé en dehors du continent. Parallèlement, l’Afrique importait plus de 99% du trafic Internet consommé, ce qui créait un “Internet Transit Deficit”. L’échange de trafic local par les Internet Exchange Points (IXP) réduit les coûts d’accès à Internet, les retards de réseau et augmente la vitesse d’accès au contenu.

Pour Dawit Bekele, directeur regional Africain pour l’Internet Society, « AfPIF a contribué considérablement à l’évolution de l’interconnexion en Afrique au cours des 10 dernières années. Le trafic échangé localement est passé de moins de 1 GB à près de 800 GB aujourd’hui », Ce dernier a également ajouté que « C’est une réussite remarquable, grâce à la forte communauté établie autour de l’AfPIF et je suis convaincu que l’événement de cette année contribuera à créer un continent Africain encore plus interconnecté. »

C’est la première fois que l’événement se tient à Maurice et dans la région des îles de l’océan Indien, pays/zone cherchant à développer son rôle de pôle d’innovation pour la région. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, l’hon. Yogida Sawmynaden devrait prendre la parole lors de l’événement, ainsi que Rogers Capital qui agira en tant qu’hôte.

Quant à Dev Hurkoo, directeur general de Rogers Capital-Technology, celui a déclaré que « Nous sommes ravis d’accueillir l’AfPIF 2019 à Maurice, d’autant plus que l’édition de cette année coïncide avec la célébration de ses 10 années d’existence. En tant que pôle d’affaires diversifié et sophistiqué de la région, nous pensons que Maurice peut favoriser l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires pour les délégués de l’AfPIF. Nous sommes impatients d’accueillir les délégués en août 2019 et d’apporter notre soutien au développement de l’infrastructure internet en Afrique. »

À noter que plus de 250 participants venus de tout le continent Africain devraient assister à l’événement, ainsi que les principaux fournisseurs de technologies tels que Liquid Telecom, Seacom et Huawei en tant que sponsors Platinum et AFRINIC, Emtel Business, Linx, Microsoft et Rogers Capital en tant que sponsors Gold. Une liste complète des sponsors est disponible sur le lien suivant :https://www.AfPIF.org/AfPIF-10/.

Kyle Spencer, Coordinateur de l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet, (AFIX), a déclaré : « Notre objectif est de localiser 80 % du trafic Internet de l’Afrique d’ici 2020, et je crois que nous sommes sur la bonne voie. Packet Clearing House indique que l’Afrique connaît actuellement la plus forte progression au monde de la bande passante domestique ; le continent est en effet passé de 410 Gbps à 786 Gbps au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 92 % – un chiffre corroboré par nos données de référence internes. C’est une période passionnante pour l’Afrique et nous sommes impatients de poursuivre sur cette lancée à Maurice. »

À propos de l’Internet Society :
Fondée par des pionniers de l’Internet, l’Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif qui a pour but de garantir le développement, l’évolution et l’utilisation ouverts de l’Internet. Travaillant au sein d’une communauté internationale de sections et de membres, l’Internet Society collabore avec un large éventail de groupes à la promotion de technologies permettant de maintenir la sûreté et la sécurité de l’internet, et plaide en faveur de politiques favorisant l’universalité de son accès. L’Internet Society est également le siège organisationnel de l’IETF (groupe de travail sur l’ingénierie de l’internet).

À propos de l’AFIX :
L’Association Africaine des IXP (AFIX) est un groupe d’opérateurs de points d’échange Internet de toute l’Afrique, réunis par un besoin commun de coordination et d’échange de connaissances. L’Association vise à créer un environnement favorable pour les opérateurs IXP, à améliorer la connectivité sur le continent et à accroître la valeur de l’Internet pour tous. Fondée en 2012, l’AFIX a rejoint la Fédération Internet eXchange (IX-F) en 2014 et organise désormais le forum annuel africain du peering et l’interconnexion (AfPIF).

À propos de Rogers Capital :
Rogers Capital est une société FinTech solidement établie à Maurice et une filiale du groupe Rogers, l’un des plus importants conglomérats cotés à l’indice SEM 10 de la Bourse de Maurice. Rogers Capital est un important fournisseur mauricien de services fiduciaires, technologiques et financiers. Son pôle Technologie, fort d’un effectif de 125 professionnels des TIC et doté d’un centre de données certifié ISO / IEC 27001, est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’information et de communication à Maurice et dans la région de l’océan Indien.

Par Digital Business Africa

Congo Brazza : Le Sénat adopte à l’unanimité la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

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SENAT Congo

[Digital Business Africa] – Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques

Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.

Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.

Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.

C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes.  C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.

Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques. 

En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.

Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.

Par Laurent Adjovi

Congo Brazza : « Congo Digital 2025 », la stratégie nationale de développement du numérique officiellement présentée [DOCUMENT]

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Léon Juste Ibombo
Kenya : Les critiques s’élèvent pour dénoncer la loi sur la vidéosurveillance [Digital Business Africa] - Au Kenya, le gouvernement est depuis quelques semaines la cible

[Digital Business Africa] – La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. La présentation de cette stratégie a été faite par le directeur général du Développement de l’économie numérique (DGDEN), Guy Roland Tsimba, en présence de plusieurs acteurs du secteur du numérique et du Ministre des Postes,  des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le DGDEN a mis en exergue les principaux piliers de cette stratégie : L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis. L’objectif final de Congo Digital 2025 est d’ « ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir ».

« Le pilier e-citoyen est relatif à tous les services et contenus numériques pour le grand public. Le e-gov est, quant à lui, lié aux services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques et, enfin, le e-business est relatif aux services et contenus numériques pour les entreprises », explique Guy Roland Tsimba.

Voir le reportage de Vox TV sur le sujet

Pour le Ministre Léon Juste IBOMBO, cette stratégie vise à garantir que les progrès liés au numérique puissent être partagés par tous. « Nous ne devrons pas subir la 4e révolution numérique, mais plutôt la vivre pleinement, afin d’en saisir toutes les potentialités, en modifiant nos manières de travailler jusqu’au cœur de nos services publics », a déclaré, dans son discours, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo. 

Pour le ministre, cette stratégie implique un financement et la Direction Générale du développement de l’économie numérique qui a la charge de la mise en œuvre de cette stratégie devra travailler et rechercher les fonds nécessaires à l’implémentation de cette stratégie nationale. 

Téléchargez Congo Digital 2025

Vision Congo Digital 2025 est d’après le Ministre Léon Juste IBOMBO, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République, Dénis SASSOU NGUESSO, telle que définie dans son projet de société « la marche vers le développement : allons plus loin ensemble ».

Déjà, le cadre légal et réglementaire pour le développement du secteur est déjà mis en place. Le ministre cite par exemple les lois récemment adoptées et portant protection des données à caractère personnel, qui vise la vie privée et les libertés publiques, la loi portant sur cybersecurité pour la protection et l’intégralité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique ; loi portant sur lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique.

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Vision Congo Digital 2025 » a été approuvée en conseil des Ministres  en date du 02 Mai 2019 et publiée par décret N-2019-150 du 17 Juin 2019.

Par Laurent Adjovi

Algérie : Le gouvernement bloque YouTube et Twitter après la diffusion d’une vidéo du général Nezza

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Khaled Nezzar
Khaled Nezzar

[Digital Business Africa] – En Algérie, l’accès à YouTube et à Twitter était bloqué le jeudi 8 août 2019 durant plusieurs heures. Jusqu’à 23h, les plateformes n’étaient pas accessibles. Alors que les Algériens avaient pensé à une panne technique, l’observatoire Netblock qui monitor l’accès à Internet dans le monde fait une révélation : Il a s’agit d’une censure du gouvernement. En plus de ces deux plateformes, la censure concerne également Google Translate, Google Hangouts et Play Store.

Selon Netblock, la censure de ces plateformes a coïncidé avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée. Dans cette vidéo, celui contre qui un mandat d’arrêt international a été délivré par les autorités et qui est exilé en Espagne s’adresse directement à l’armée algérienne. Dans un langage à peine voilé, il appelle les militaires à se rebeller contre le pouvoir d’Alger. Il leur demande de « réaliser les revendications du peuple…, d’évincer les apprentis sorciers, mais par des moyens pacifiques ». Il explique ensuite qu’ « il est regrettable que lorsqu’on dénonce des anomalies ou des excès, on musèle les personnes en les assimilant à des antirévolutionnaires ou aux ennemis, surtout au parti de la France. Le dialogue entre civils et militaires doit être continué ».

Si sur les réseaux sociaux, les internautes ont dénoncé « le sinisme » de celui qui doit son ascension au poste de Chef d’état-major de l’armée et ministre de la Défense à la répression des mouvements de contestation d’octobre 1988, ils sont tout aussi critique vis-à-vis du pouvoir d’Alger, et particulièrement contre l’actuel chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah qu’ils accusent de dérives autoritaires.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Libéria : Orange Libéria facilite la formation de son personnel en France

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[Digital Business Africa] – Désormais il sera beaucoup plus aisé pour les salariés de Orange Libéria de bénéficier des formations dispensés en France, par la maison mère et par d’autres structures partenaires du groupe. L’opérateur a en effet signé avec le consulat de France en Côte d’Ivoire un accord qui devra faciliter l’entrée sur le territoire français des salariés de cette filiale.

« Cet accord facilitera le processus de visa du personnel voyageant en France pour une formation ou pour assister à un atelier. La formation internationale est au cœur de notre politique Ressources Humaines pour développer les compétences des salariés », explique Orange Libéria, principal opérateur télécoms du pays en matière de nombre d’abonnés. Il possède en effet 1,6 millions d’abonnés.  

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : MTN cède à nouveau des actifs pour 140 millions de dollars

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Nigeria : du nouveau sur les deux milliards de dollars réclamés par le gouvernement à MTN Nigeria
MTN Nigeria

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Sud-africain MTN poursuit ses opérations de cession d’actifs entamé depuis le début de l’année. Après le Ghana, il a annoncé le 8 août 2019 avoir effectué une cession estimée à environ 140 millions de dollars. Cette opération entre dans le cadre de son vaste programme de désinvestissement annoncé depuis le mois de mars 2019. Celui-ci vise une réduction de sa participation pour un montant total de 1 milliard de dollars et devra s’étendre sur une durée de 36 mois. Pour l’instant, le groupe a annoncé son intention de vendre une participation dans Mascom Wireless Botswana pour 300 millions de dollars au cours de cette année 2019.

Selon le groupe MTN, cette cession concerne essentiellement les actifs qui lui sont le moins rentable dans certaines zones spécifiques. Ainsi, MTN pourra mieux se recentrer sur les marchés les plus prometteurs dans la zone Afrique et Moyen-Orient.

Ceci, au moment où le groupe a perdu au premier semestre 2019 9,3% de ses bénéfices, et a au contraire vu croitre de 7% le nombre de ses abonnés. Ceci, en dépit des conflits de plus en plus nombreux avec les régulateurs nationaux. C’est le cas par exemple au Nigéria, en Ouganda, au Bénin, ou encore au Cameroun.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Algérie : Nikolai Beckers nouveau DG d’Ooredoo

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Nikolai Beckers

[Digital Business Africa] – Le Groupe qatari Ooredoo a annoncé dans un communiqué publié le 04 août 2019 dans un communiqué la nomination de l’allemand Nikolai Beckers au poste de Directeur général de Ooredoo Algérie en remplacement du Soudanais  Abdullatif Hamad Dafallah.

A cette occasion, le Président du Conseil d’Administration du Groupe Ooredoo, Sheikh Saud Bin Nasser Al Thani, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir M. Nikolai Beckers au sein de Ooredoo et lui souhaitons le succès et la réussite durant cette importante période, qui connait beaucoup de changements et de défis dans le secteur des télécoms. »

Nikolai Beckers jouit de plus de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécoms et des technologies de l’information et de la communication.

Il a dirigé de nombreuses entreprises multinationales en Europe et en Asie. On peut citer entre autres Deutsche ‘est en Indonésie, aux Philipines ainsi que T-Online en France ou encore Bekcell en Azerbaïdjan. 

Les deux derniers postes que M. Beckers a occupés l’ont été à la tête de l’opérateur azéri Baku Cellular Communication et Telecom Romania. L’opérateur Ooredoo Algérie avait livré, il y a quelques jours, son bilan financier pour le premier semestre 2019 et à travers lequel il confirme son positionnement sur le marché de la téléphonie mobile.

Francophone, M. Nikolai qui est titulaire d’un MBA en management des Affaires de l’université de Cologne, en Allemagne, possède toutes les qualités pour apporter une Ooredoo. 

Les revenus de l’opérateur en Algérie ont atteint 41,1 milliards de dinars durant cette période, pour un parc client évalué à 13,6 millions d’abonnés, soit 12% du nombre d’abonnés du groupe Ooredoo, rappelle le journal El Watan. Dans le volet investissement, Ooredoo Algérie a consenti une somme de 10,9 milliards de dinars pour le renforcement et la modernisation de son réseau de couverture téléphonique et internet.

Par Digital Business Africa

Cameroun : L’ART recherche des experts et solutions pour renforcer son dispositif de contrôle de la qualité de service

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ART Cameroun
ART - Cameroun - Guide de procédures d'assignation des fréquences visuel. Crédit Photo : www.art.cm
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun va se doter de nouveaux instruments pour renforcer son dispositif de contrôle de la qualité des services offerts par les opérateurs télécoms. C’est en tout cas ce qui ressort d’un avis d’appel d’offres international publié le 5 août 2019 par le directeur général de l’ART et portant sur la fourniture et l’installation d’équipements techniques de contrôle de qualité de service des réseaux de communications électroniques.

La prestation comprend deux (02) plateformes techniques complètes de contrôle de la qualité de service des réseaux mobiles, incluant les services voix, les services SMS/MMS, et les services Data mobile (Internet, WAP, téléchargement de fichiers, etc.). Les détails de cet appel d’offre sont disponibles sur le site web de l’ART à l’adresse www.art.cm.

L’annonce de l’acquisition par l’ART de ces nouveaux équipements augure un renforcement de la régulation de la part du régulateur. Déjà, ces derniers mois, l’ART est passé à l’offensive en infligeant une amende de 1,5 milliard de F Cfa aux opérateurs. A cela, s’ajoute la suspension de 73 000 numéros téléphoniques non identifiés. Un réveil, constatent certains experts, au moment où l’ART était accusé par d’autres de laxisme et de complaisance vis-à-vis des opérateurs télécoms.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Voici ce qui est reproché à Jean Louis Beh Mengue, l’ancien DG de l’ART

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[Digital Business Africa] – Au Cameroun, l’ancien directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) Jean Louis Beh Mengue a été placé dans la soirée du 7 août 2019 sous mandat de dépôt a la prison centrale de Yaoundé. Ceci, après avoir été passé près de deux jours au Tribunal criminel spécial où il était entendu  dans le cadre d’une enquête depuis le 5 août.

Les faits remontent à 2013, lorsque le Conseil supérieur de l’Etat (Consupe) produit un rapport d’une mission spéciale de contrôle et de vérification mené à l’Agence de régulation des télécommunications (ART).  Un rapport qui s’avère être à charge contre celui qui est encore directeur général de l’ART.

Les contrôleurs de cette institution avait séjourné à l’ART pendant 165 jours, entre 2013 et 2014 et avaient passé au peigne fin sa gestion sur la période allant de 2008 à 2013. La mission était alors parvenue à la conclusion qu’en qualité de directeur général de l’Art, Jean Louis Beh Mengue avait commis plusieurs fautes de gestion qui ont fait perdre des milliards FCFA à l’Etat. Un préjudice estimé à presque 20,5 milliards de F Cfa.

Il est également reproché à Jean Louis Beh Mengue de n’avoir pas appliqué les sanctions pécuniaires retenues contre les opérateurs Orange et MTN Cameroun qui devaient respectivement payer 4,1 milliards FCFA et 523,22 millions FCFA pour divers manquements à leurs cahiers de charges et constatés par les autorités camerounaises.

Au lieu de faire payer aux opérateurs l’intégralité des sommes réclamés dans les caisses du Trésor public, l’ancien DG de l’Art aurait alors demandé à Orange Cameroun de ne payer que 1,25 milliard sur les 4,1 milliards de pénalités infligées et d’investir le reste, soit 2,89 milliards dans le développement de son réseau téléphonique, et à MTN de ne rien payer sur les 523 220 000 FCFA de pénalités dues et d’investir ladite somme pour le développement de son réseau téléphonique. Une décision jugée par le Consupe contraire à la réglementation relative au recouvrement des créances de l’Etat. Mais, relevant, d’après experts du secteur, de la co-régulation et de la gouvernance concertée avec les opérateurs, afin de transformer les sanctions en investissements.

A la suite de son placement sous mandat de dépôt, on attend désormais d’être fixé sur la suite de son procès.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Le Cameroun, référence en Afrique avec la technologie 100% scanning pour le scanning des conteneurs

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La SGS au Port de Douala. Scanneurs

[Digital Business Africa] – Après les services des douanes béninoises, les services des douanes du Nigeria s’intéressent aussi à l’expérience camerounaise en matière de gestion et de numérisation des opérations douanières. Une délégation d’une quinzaine d’experts de la douane nigériane conduite par Monsieur B. A. ADEYINI, Contrôleur au Collège de commandement et d’état-major des services douaniers du Nigeria (Nigerian Customs Services, NCS), a effectué le 16 juillet 2019 une visite d’imprégnation au Port Autonome de Douala afin de s’enquérir des méthodes de scanner des conteneurs.

Scanning Services SGS douala

La visite d’imprégnation de cette délégation constituée de nouvelles recrues de la NCS entre dans le cadre de la formation interne des agents de la NCS sur les meilleures pratiques douanières et sur la facilitation des opérations douanières développées dans les pays membres de l’OMD comme le Cameroun.

D’après B. A. ADEYINI, l’objectif de cette mission à Douala était de s’inspirer de l’expérience camerounaise dans la mise en œuvre, la gestion et l’exploitation des scanners, y compris la sélectivité des conteneurs à haut risque et surtout l’organisation entière de l’administration des douanes.

Scanners SGS, Port autonome de Douala.
La délégation des douanes nigérianes visite les scanners du Port autonome de Douala.

M. Divine TANTOH, inspecteur principal a la division des études de la facilitation des échanges et l’analyses du risque DGD8, qui représentait le directeur général des douanes camerounaises et le chef du secteur Douane Littoral 1, lors de cette de visite, a indiqué que le ministre des Finances a validé cette visite de 15 fonctionnaires du Collège de commandement et d’état-major des services douaniers du Nigéria, afin qu’ils s’inspirent de l’expérience de la douane camerounaise en la matière.

Il a ajouté que le Directeur général des douanes camerounaises a expressément demandé à toutes les parties prenantes concernées de bien vouloir offrir aux visiteurs un cadre leur permettant d’acquérir une valeur ajoutée dans l’exercice de leurs fonctions et ainsi de renforcer l’image de marque de l’administration des douanes camerounaises en tant que premier pays africain dans la mise en œuvre des opérations de la technologie 100% Scanning.

NCS visit at Douala SGS Scanning SGS D-TECT
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur la technologie SGS D-TECT déployée au Port autonome de Douala.

Cameroun, premier pays africain à déployer 100% Scanning

Avec le partenariat de SGS, le Cameroun est en effet depuis le 06 décembre 2016 le premier pays africain  à mettre en œuvre un programme de numérisation à 100 % (100% Scanning) de ses opérations portuaires, utilisant un matériel de numérisation à haut débit pour toutes les importations, exportations et transits au Terminal international de Douala (DIT). Ce qui fait de DIT/PAD le premier port africain non automatisé à déployer 100% Scanning, ce balayage numérisé à 100% des conteneurs.

A travers ce dispositif, SGS a œuvré à la refonte du processus de numérisation des services douaniers afin de l’intégrer correctement aux opérations du terminal. La technologie 100% Scanning mise en place permet l’intégration de l’analyse d’images par les inspecteurs de première ligne des douanes avec vérification documentaire de la déclaration et des documents justificatifs, le partage des données grâce à une plate-forme unique (SGS D-TECT) qui fournit des images en temps réel aux services de la douane.

NCS visit at Douala SGS Scanning SGS D-TECT
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur les technologies déployées au Port autonome de Douala.

La délégation du Nigeria a donc visité les sites de Scanner du PAPMOD (Programme d’appui au plan de modernisation des douanes). Après la visite de ces installations, la présentation des processus des scanners et la présentation du rôle clé de SGS, partenaire technique de la douane au Cameroun, une brève réunion a été organisée pour répondre aux différentes questions de la délégation. C’est ainsi que Eugène ABLORH, le Scanner Manager du Cameroun, a donné des points-clés pour répondre aux différentes interrogations et préoccupations des experts venus du Nigéria :

  • 100% des scanning sur les importations et les exportations
  • 200 000 conteneurs scannés par an
  • 50 000 conteneurs manutentionnés chaque trimestre
  • Plus de 16 500 à 17 000 conteneurs en un mois pour les importations et les exportations combinées
  • Technologie de pointe avec une capacité de 150 conteneurs par heure par scanner
  • Capacité des trois scanneurs : 450 conteneurs scannés par heure
  • Réduction considérable du contrôle physique des contrôles de conteneurs grâce au système SGS D-TECT qui rend l’image radioscopique en temps réel à la Douane camerounaise
NCS visit at Douala SGS Scanning SGS D-TECT 1
La délégation des douanes nigérianes suit avec attention les explications sur les technologies déployées au Port autonome de Douala.

Au terme de cette visite, impressionné, A. ADEYINI, Contrôleur au Collège de commandement et d’état-major des services douaniers du Nigeria, s’est dit « très satisfait des explications qui leur ont été données au sujet de 100% Scanning » et qu’ils sont favorables à l’implémentation de ces technologies au Nigeria. Il a notamment indiqué qu’ils feront un rapport complet aux autorités nigérianes sur l’expérience camerounaise dans la mise en œuvre de cette technologie 100% Scanning associée au système SGS D-TECT mis en place avec succès par la SGS.

Par Digital Business Africa

Lire aussi :  Surveillance douanière : Le Liberia s’enquiert de l’expérience camerounaise avec sa technologie 100% Scanning

Moïse Yakan [SGS] : « Au Cameroun, le plus gros de notre activité réside dans la division en charge des services aux gouvernements (GIS)»

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Moise Yakan A. Bession
Moïse YAKAN,

[Digital Business Africa] – Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du programme SGS Renovo et Directeur Régional GIS West Africa, SGS Ghana Limited, explique à Digital Business Africa pourquoi le 27 juillet 2019, une délégation libérienne conduite par le Commissionner of Customs (Directeur Général des Douanes) du Libéria, Saa Samoi, est venue s’enquérir de l’expérience camerounaise en matière de surveillance douanière. Ceci sous la conduite du Directeur Général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga. La délégation libérienne, en plus du Commissionner of Customs, était composée du Représentant de la Commission Nationale d’Investissement, Pewee S. Reed et d’un cadre du Ministère du Commerce et de l’industrie du Libéria, Stephen Mambu. Ils ont visité les installations de scanning, de vérification et de surveillance  des containers au niveau du port de Douala. Par ailleurs, Moïse YAKAN présente succinctement les domaines d’intervention de la SGS au Cameroun.

Digital Business Africa : Quel était le but exact de la visite des Libériens aux installations du Port de Douala?  

Moïse Yakan : Dans le cadre du processus d’évaluation des  offres relatives à l’Appel d’Offres auquel nous participons au Libéria sur les services d’inspection non intrusives à destination et de la vérification de la conformité de certains produits importés, des vérifications nécessaires doivent être effectuées par l’autorité locale en charge du projet. D’où la présence de la délégation libérienne au Cameroun la semaine dernière (samedi 27 juillet 2019). Elle vient s’assurer que  le contenu de notre Offre Technique est conforme à ce que nous avons mis en place au Cameroun indiqué comme référence. C’est assez sensible. Cela reste un processus où SGS sera évalué avec d’autres structures en compétition, et une seule sera retenue. En réalité, la délégation aurait pû organiser sa visite ici (au Cameroun)  sans même nous contacter dans ce sens que c’est une enquête qu’elle mène.

Digital Business Africa : Ils n’ont donc pas été invités par la Douane et encore moins par la SGS…

Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®

Moïse Yakan : Non. Ils n’ont  pas été invités par la SGS. Ils viennent dans le cadre de vérifications (Due Diligence). Mais, ils collaborent avec nous pour que nous organisions au mieux cette activité. Ils sont libres de partir ou de rester jusqu’à la fin du programme, car ils viennent vérifier un certain nombre de choses par rapport à leur projet.

C’est une visite qui rentre dans le cadre du processus de sélection d’une entreprise. Pour l’instant, il y a trois entreprises qui sont encore en jeu. Ils nous avaient demandé d’indiquer trois pays où ce programme est mis en œuvre. Cela a été fait et ils ont choisi le Cameroun.

Digital Business Africa : Quels sont les autres procédures pour répondre à cet appel d’offres ?

Moïse Yakan : Le processus est géré au niveau du Libéria par le National Investment commission (NIC) qui pilote tout le projet pour le compte du Ministère du Commerce et de l’Industrie (MOCI). A la suite de l’Avis à Manifestations d’Intérêt publié en fin d’année dernière, nous avons été  retenus pour participer à l’appel d’Offres. C’est dans ce cadre que nous avons soumis nos offres Techniques et Financières. L’Offre Technique est en cours d’évaluation par le comité en charge, la structure qui enregistrera le score le plus élevé à la suite de cette évaluation pour laquelle la note reçue lors des visites de vérifications (Due Diligence) sera rajoutée, sera qualifiée pour les prochaines étapes : évaluation de l’Offre Financière, Négociations et signature de Contrat en cas d’accord  

Digital Business Africa : Comment travaille la SGS au Cameroun ?

Moïse Yakan : Au Cameroun, le plus gros de notre activité est assuré par la division en charge des Services aux Gouvernements et Institutions (GIS), sachant que le Groupe SGS compte 09 divisions : Agriculture, Food and Life (AFL), Certification and Business Enhancement (CBE), Consumer and Retail (CRS), Environment, Health and Safety (EHS), Governments and Institutions (GIS), Industrial (INDIV), Minerals, Oil-Gas and Chemicals (OGC) et Transportation.

Nous avons su demeurer le partenaire privilégié du Cameroun pour les services au Gouvernement en œuvrant pour la dynamisation de l’économie, la facilitation des échanges et la mise à disposition de prestations adaptées dans le cadre du contrôle des importations – exportations, la sécurisation des recettes douanières, la facilitation des échanges et la vérification de la conformité de certains produits importés dans le pays.

Nous offrons également des services stratégiques dans les secteurs de l’agriculture, du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, de l’industrie ainsi que la certification.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Lire aussi : Surveillance douanière : Le Libéria s’enquiert de l’expérience camerounaise avec sa technologie 100% Scanning

Surveillance douanière : Le Liberia s’enquiert de l’expérience camerounaise avec sa technologie 100% Scanning

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La SGS au Port de Douala. Scanneurs

[Digital Business Africa] – Une délégation libérienne conduite par le Directeur général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga, est venue s’enquérir de l’expérience camerounaise en matière de surveillance douanière. C’était le Samedi 27 juillet 2019, au Port autonome de Douala. La délégation libérienne était composée du Directeur général des Douanes du Libéria, Saa Samoi, du représentant de la Commission nationale d’investissement, Pewee S. Reed et d’un cadre du Ministère du Commerce et de l’industrie du Libéria, Stephen Mambu. Ils ont visité les installations de scanning, de vérification et de surveillance  des containers au niveau du port de Douala.

Pendant près de trois heures d’horloge, les Libériens, assistés des responsables de la Société Générale de Surveillance (SGS), ont touché du doigt les réalités pratiquées sur le terrain par la SGS et ses partenaires au niveau du port de Douala avec la technologie 100% Scanning. Ils ont été conduits sur la plateforme de scanners des conteneurs à l’import et à l’export,  dans la salle de suivi des images des conteneurs et au centre de contrôle et d’analyse, et de formation.

D’après la SGS, un scanner installé dans l’enceinte portuaire a une capacité de traitement de près de 150 conteneurs par heure. A l’export, la société réussit à scanner environ 200 conteneurs par jour et à l’import près de 350 conteneurs par jour.  Mais, « tout dépend de l’embarquement et du débarquement », nous fait-on savoir.

Edwin Fongod Nuvaga et la SGS au PAD
Le Directeur général des Douanes du Cameroun, Edwin Fongod Nuvaga, explique certaines procédures à la délégation libérienne.

«  Le système est entièrement digitalisé »

Entre 2016 et 2018, les statistiques relatives au scanning des cargaisons au niveau du Port de Douala (PAD) ont fortement accru. A l’import, elles sont passées de 8657 conteneurs en 2016 à 116339 en 2018. A l’export, elles se chiffrent en 2018 à 86417 contre 7896  en 2017. « Ces données dévoilent à suffisance le volume des contrôles non intrusifs opérés sur les marchandises conteneurisés au port de Douala », affirme Edwin Fongod Nuvaga. Pour le chef de la délégation libérienne, Saa Samoi, Commissionner of Customs, « c’est important de connaître ces données afin de mesurer l’impact que cela peut également avoir sur notre activité. Nous apprécions ce qui est fait ici ».

Après s’être imprégnés des méthodes de travail de la SGS, les Libériens se rendent dans les locaux du Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce) pour comprendre la méthode 100% scanning effectuée par la Douane au niveau du Port de Douala, avant de rencontrer au terme de la deuxième journée les cadres de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) dans le cadre du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées (PECAE).

Lors des échanges avec les responsables de l’Anor, l’équipe du Liberia est marquée par le niveau du traitement des données. « Le système est entièrement digitalisé et les données sont centralisées. Ainsi, les partenaires peuvent facilement avoir accès à une information et traiter rapidement une marchandise », explique Biakolo Biakolo, chef d’antenne Anor Littoral, aux hôtes Libériens.

Cette visite d’évaluation rentre dans le cadre de vérifications nécessaires (Due Diligence) à la suite des Offres Techniques et Financières de SGS pour la fourniture des services d’inspection non intrusives à destination et de vérification de la conformité dans le cadre de l’Appel d’Offres international lancé par le Libéria en Janvier 2019. Au terme de cette visite, Thierno Bah, GIS Manager de SGS Cameroun, espère avoir marqué de bons points. « Il était question de présenter nos différents atouts et leur montrer comment ils sont pratiqués et l’apport de notre méthode sur nos différentes activités », fait-il savoir. 

Par Digital Business Africa

Cameroun, premier pays africain à déployer 100% Scanning

La SGS au Port de Douala

Avec le partenariat de SGS, le Cameroun est en effet depuis le 06 décembre 2016 le premier pays africain à mettre en œuvre un programme de 100% Scanning de ses opérations portuaires, utilisant du matériel d’inspection non-intrusifs à haut débit, pour toutes les Importations, Exportations et Transits au Terminal International de Douala (DIT). Ce qui fait de Port Autonome de Douala le premier port africain non automatisé à déployer le 100% Scanning. C’est-à-dire le passage au scanning de tous les conteneurs qui débarquent et embarquent au Port de Douala.

A travers ce dispositif, SGS a œuvré à la refonte du processus de numérisation afin de l’intégrer correctement aux opérations du terminal, à l’intégration de l’analyse d’images par les inspecteurs de première ligne des douanes avec vérification documentaire de la déclaration et des documents justificatifs, au partage des données grâce à une plate-forme unique qui fournit des images en temps réel au sein du réseau douanier.

Avec l’assistance technique de SGS par la technologie 100% Scanning, les douanes camerounaises ont été en mesure de réduire au minimum le contrôle physique des contrôles de conteneurs grâce au système SGS D-TECT qui est une solution de traitement et d’analyse d’images radioscopique. Les conteneurs sont donc scannés et les images mises à la disposition des douanes camerounaises en temps réel par le système SGS D-TECT. Ce qui facilite et allège les vérifications physiques. Par Digital Business Africa

Lire aussi : Moïse Yakan [SGS] : « Au Cameroun, le plus gros de notre activité réside dans la division en charge des services aux gouvernements (GIS)»

Au Cameroun, Tiwyn propose une plateforme et des stratégies aux PME pour améliorer leurs ventes en ligne

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startup Tiwyn
startup Tiwyn

[Digital Business Africa] – La startup Tiwyn a procédé au lancement officiel de ses activités jeudi 1er août 2019 à Douala. Tiwyn qui signifie « this is what you need » (ce dont tu as besoin) est une plateforme commerciale qui met en vitrine les entreprises africaines. Elle a pour principale mission d’offrir un centre commercial digital, simple et facile d’accès, mettant directement en contact les Petites et moyennes entreprises (PME) de tous les secteurs d’activités avec leurs clientèles cibles à travers le Cameroun et l’Afrique.

Co-fondatrice et par ailleurs responsable marketing et communication de cette startup, Jovanie Peughouia relève quelques particularités de cette plateforme numérique : « En comparaison à d’autres plateformes commerciales, Tiwyn  met en avant l’entreprise et non le produit. » Il est ajouté que cette startup n’interfère pas dans la transaction entre le vendeur et le consommateur. Et, pour un début Tiwyn  ne prendra pas de frais de transaction dans l’échange entre le vendeur et le consommateur.

Considérée comme un centre commercial digital, la startup Tiwyn  offre donc la possibilité aux entreprises de louer des espaces pour  promouvoir leurs activités.  

D’après Thierry Fotso, gérant de la plateforme, être vendeur sur Tiwyn donne droit à de nombreux avantages concurrentiels. « Nous proposons des stratégies aux PME afin d’améliorer leurs ventes en ligne ; elles ont droit au sponsoring gratuit sur les réseaux sociaux ; un blog d’échanges  avec d’autres utilisateurs est disponible,  et les vendeurs peuvent garder le contrôle de leurs transactions ».

Selon les responsables de la plateforme, le but de leur idée business n’est pas d’éliminer la vente conventionnelle, mais de la rendre plus moderne. A ce jour, apprend-on, plus de 300 vendeurs ont déjà adhéré au nouveau concept.

Par Estelle Gonadi

Le Next Einstein Forum dévoile sa sélection des 25 jeunes scientifiques africains les plus talentueux

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Next Einstein Forum Lauréats Web
Next Einstein Forum Lauréats Web

[Digital Business Africa] – Le Next Einstein Forum (NEF) a publié ce 05 août 2019 à Kigali au Rwanda les lauréats de sa troisième promotion des 25 scientifiques africains d’envergure. Tous sont âgés de moins de 42 ans. Leurs recherches et innovations contribuent à relever les défis les plus urgents pour l’Afrique et le monde. 

« Je suis ravi de présenter la 3ième promotion des lauréats NEF pour deux raisons : la première est le fait que nous avons presque atteint la parité, avec 11 femmes au sein de la promotion. La seconde raison est la variété des domaines et des pays d’où sont issus les lauréats. Les lauréats sélectionnés font de la recherche de pointe dans le secteur de l’énergie renouvelable, de la nanomatériau et de la nanotechnologie, de la sécurité alimentaire, de la médecine de précision, des systèmes de santé, de la science du climat et de l’urbanisme. Le fait que deux scientifiques sociaux aient été sélectionnés pour cette promotion constitue également une première pour le groupe des lauréats. Nous sommes convaincus que leurs découvertes actuelles et futures résoudront les enjeux mondiaux et nous sommes ravis de vous les présenter », a déclaré Thierry Zomahoun, fondateur , président du Next Einstein Forum et président-directeur général de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS).

Initiative de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), le NEF récompensera les lauréats lors de sa rencontre Internationale 2020 à Nairobi, au Kenya, le 10 mars 2020, sous le patronage du président Uhuru Kenyatta. Les lauréats NEF perpétueront la tradition qui consiste à présenter leurs recherches innovantes lors de cette rencontre.

Ils sont sélectionnés par un comité de programme scientifique international, grâce à un processus rigoureux prenant en compte le mérite en matière académique et scientifique, le nombre de publications, l’obtention des brevets, des prix et la preuve de levées de fonds indépendantes pour la recherche. Les lauréats doivent également démontrer la pertinence de leurs recherches ou innovations vis-à-vis des grands enjeux de l’humanité, ainsi qu’une volonté de promouvoir le profil scientifique de l’Afrique et d’inspirer les générations futures de leaders scientifiques.

« Nous sommes très heureux d’accueillir la nouvelle promotion au sein de la communauté grandissante des scientifiques du NEF, et des trente-cinq lauréats ayant précédé ce groupe. Cette promotion a été sélectionnée en un temps record grâce à la qualité de ces profils et nous sommes impatients de compter ces contributions parmi nos programmes de travaux prospectifs et d’engagement public tels que la Semaine Africaine de la Science», a déclaré le Dr Youssef Travaly, vice-président des sciences, de l’innovation et des partenariats du NEF. 

Entre autre innovations, la seconde promotion a été à l’avant-garde des recherches innovantes en matière de blockchain pour les microcrédits, de bioinformatique pour l’amélioration de la production agricole et de détection non-invasive de la malaria. Plusieurs lauréats ont été récompensés par un million de dollars pour leurs recherches. Les lauréats du NEF ont dirigé la publication du journal scientifique africain du NEF qui en est à son quatrième numéro depuis mars 2018. En reconnaissance de leurs travaux et de leur excellence scientifique, trois lauréats ont rejoint le comité de programme scientifique international du NEF. 

Next Einstein Forum Lauréats Web
Next Einstein Forum Lauréats Web

Découvrez les lauréats NEF 2019-2021

Le Dr Badre Abdselam (Maroc) contribue à la conception et à la mise en œuvre de politiques régionales relatives à la mobilité volontaire des jeunes scientifiques sur le continent africain pour optimiser la circulation des cerveaux. 

Le Dr Ademola Adenle (Nigéria) mène des recherches dans le domaine des politiques scientifiques et technologiques pour répondre aux enjeux de développement durable tels que le changement climatique, l’insécurité alimentaire, les innovations en matière énergétique et sanitaire en Afrique. 

Le Dr Fanelwa Ajayi (Afrique du Sud) cherche à développer diverses nanoparticules, notamment avec l’utilisation de substances consommables telles que les fruits et les légumes, et à leur trouver d’autres applications.

Le Dr Daniel Akinyele (Nigéria) se consacre à la découverte de connaissances plus approfondies dans la planification, le développement et la gestion de nouveaux systèmes d’électrification pour les communautés dépourvues d’électricité, grâce à la politique environnementale économique, technique et sociale, connue sous le nom de STEEP.

Le Dr Zaheer Allam (Ile Maurice) étudie la dynamique de façonnement de la vie urbaine de l’Anthropocène afin de développer de manière plus adéquate des politiques visant à améliorer le niveau économique et d’habitabilité des villes futures, qui devront héberger la majorité des êtres humains de la planète.

Le Dr Ibrahim Cissé (Niger) s’intéresse au développement de méthodes de microscopie à haute résolution allant directement à l’intérieur des cellules vivantes et de biomolécules simples pouvant décoder le génome humain d’ADN en ARN

Le Dr Menattallah Elserafy (Égypte) étudie les mécanismes de réparation ADN, afin de comprendre les processus cellulaires, qui, une fois décryptés, modifieront les diagnostics et ouvriront la voie à des thérapies personnalisées. 

Le Dr Obidimma Ezezika (Nigéria) étudie les processus permettant de contribuer au développement de nouveaux modèles industriels afin de renforcer efficacement les interventions sanitaires en Afrique subsaharienne. 

Le Dr Jesse Gitaka (Kenya) travaille à l’élimination de la malaria, au diagnostic précoce et à la gestion des infections bactériennes maternelles infracliniques permettant de prévenir les enfants morts-nés, prématurés, les septicémies et la mortalité maternelle et du nouveau-né.

Le Dr Alpha Keita (Guinée) espère développer, avec son équipe en Guinée et en France, les réservoirs de virus pour mieux comprendre l’histoire naturelle de la propagation du virus Ebola.

Le Dr Agnes Kiragga (Ouganda) a pour objectif de fusionner les méthodes de science des données et d’apprentissage automatique avec les « ensembles de données » disponibles et les dossiers médicaux existants pour prévoir et prévenir le VIH au sein des groupes à haut risque en Afrique.

Le Dr Eric Lontchi (Cameroun) étudie les manières de combattre l’épidémie croissante d’obésité et de diabète, et espère découvrir de nouvelles informations relatives à la pathogenèse et à des traitements potentiels du diabète.

Le Dr Salome Maswime (Afrique du Sud) dirige un projet de recherche visant à étendre la mise en œuvre du modèle de programme d’identification du problème périnatal à quatre autres systèmes de santé en Afrique.

Le Dr Blessing Mbabie (Nigéria) cherche à traiter l’état en temps réel de la résistance antimicrobienne et les facteurs sociaux qui l’entraînent, en découvrant des médicaments naturels dotés d’inhibiteurs à haut potentiel du mécanisme de résistance antimicrobienne.

Le Dr Ebele Mogo (Nigéria) consacre ses recherches à la transformation des systèmes sociétaux qui reconnaissent les réalités contextuelles africaines pour imaginer des communautés saines et prévenir les maladies non transmissibles.

Le Dr Vidushi Neergheen-Bhujun (Ile Maurice) est déterminé à établir un lien entre le rôle de l’alimentation fonctionnelle et la prévention du cancer.

Le Dr. Marian Nkansah (Ghana) se concentre sur le développement de la connaissance publique en matière de produits chimiques toxiques issus d’emplacements inhabituels et le risque associé sur les communautés locales, renforçant le croisement de l’évidence scientifique et des politiques.

Le Dr. Eucharia Nwaichi (Nigéria) dirige des projets de recherches dont l’objectif est de trouver des stratégies d’assainissement durable et sécurisé pour la réhabilitation des environnements affectés par le pétrole dans le delta du Niger.

Le Dr Cecil Ouma (Kenya) exploite les recherches actuelles sur les ressources énergétiques et technologies associées, avec l’espoir d’innover dans le domaine des technologies hors réseau bon marché et à petite échelle pour les agglomérations rurales et périurbaines d’Afrique.

Le Dr Dyllon Randall (Afrique du Sud) souhaite modifier nos systèmes d’assainissement modernes pour se consacrer à la récupération des ressources plutôt qu’à leur simple traitement, pour amener les communautés à repenser « les eaux usées » comme étant une ressource précieuse.

Le Dr Samson Rwahwire (Ouganda) met à profit ses connaissances en science des matériaux et en nanotechnologies pour modifier le bitume pour la construction des routes en utilisant les nanosciences écologiques comme agent de couplage des déchets plastiques. 

Le Dr Cheikh Sarr (Sénégal) s’intéresse au développement d’un prototype de véhicule autoconduit, équipé de nombreux réseaux de capteurs, visant à faciliter la mobilité des personnes en situation d’handicap.

Le Dr Geoffrey Siwo (Kenya) souhaite associer l’intelligence artificielle aux données génétiques et aux connaissances scientifiques afin d’accélérer la découverte de principes fondamentaux pouvant permettre un développement équitable de la médecine de précision. 

Le Dr Sara Suliman (Soudan), co-inventrice d’un biomarqueur quatre gènes, étudie la raison pour laquelle les gènes impliqués dans la régulation des électrolytes des membranes cellulaires des mammifères peuvent conférer une sensibilité au pathogène le plus mortel au monde : Mycobacterium tuberculosis.

Le Dr Jessica Thorn (Namibie) utilise le modèle de système écologique et social et la planification participative des scénarii pour étudier et mesurer l’impact des corridors de développent sur l’occupation des territoires, les moyens de subsistance, l’écosystème, et la cohérence sociale.

Téléchargez leurs profils complets ici.

À propos du Next Einstein Forum
Lancé en 2013 par l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), le travail du Next Einstein Forum (NEF) est façonné par sa conviction que le prochain Einstein sera Africain. Son challenge, faire de l’Afrique une plateforme scientifique et technologique mondiale. Le NEF relie la science, la société et les politiques africaines au reste du monde – avec l’objectif d’utiliser la science pour le développement humain à l’échelle mondiale. Le NEF a organisé des rencontres internationales, bi-annuelles, la conférence des sciences et de l’innovation la plus importante d’Afrique.

Bien plus qu’un simple forum scientifique, les rencontres internationales du NEF placent les sciences au centre des efforts mondiaux de développement. En présence de leaders politiques et industriels, et une attention particulière envers les jeunes et les femmes, les voix des leaders scientifiques peuvent ici être entendues et avoir une incidence majeure sur l’avenir scientifique de l’Afrique. La prochaine Rencontre Internationale du NEF 2020 aura lieu du 10 au 13 mars 2020, à Nairobi, au Kenya. En outre, le NEF organise chaque année une Semaine Africaine de la Science dans plus de 30 pays. L’édition de cette année se tiendra dans 40 pays en octobre 2019. Pour rendre les sciences pertinentes pour tous, la NEF publie un magazine public Scientific African Magazine.

L’Arménie va accompagner l’Afrique dans l’implémentation du concept de développement intelligent

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concept de développement intelligen
concept de développement intelligen

[Digital Business Africa] – La Commission économique Unies pour l’Afrique (CEA) a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec l’Arménie qui va dans le sens de la promotion du le concept de développement intelligent, qui rentre dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Afrique. De manière pratique, l’accord signé avec la Fondation de la pépinière d’entreprises (EIF) concerne « les domaines de l’identification numérique, du commerce numérique et de l’économie numérique ; du renforcement de la capacité de la CEA en matière de collecte de données ; de la promotion de l’innovation interne, ainsi que de l’appui extérieur au programme de développement de l’Afrique ; des travaux de recherche sur les politiques et activités avec les universités dans le domaine du génie biométrique ; de l’appui au développement des processus de paiement en ligne et des droits de propriété intellectuelle en ligne », fait savoir la CEA dans son communiqué.

 « L’Université d’Addis-Abeba et l’EIF ont signé un protocole, suivi de discussions approfondies qui ont abouti à un plan d’action de coopération. Les efforts décrits visent à mettre en œuvre conjointement le programme national de laboratoires d’ingénierie qui connaît un succès en Arménie, la formation d’un écosystème de jeunes entreprises d’ingénierie et la recherche commune », explique le Directeur par intérim de la Division des publications, des conférences, de la gestion des connaissances et des TIC (PCKMD), Almoustapha Amadou Cissé.

L’Arménie, ancienne république soviétique située dans la région montagneuse du Caucase entre l’Asie et l’Europe, est une plaque tournante pour le développement de logiciels, l’informatique industrielle, l’électronique et la production de semi-conducteurs. Son secteur des technologies de l’information et de la communication joue un rôle important dans l’économie du pays en raison de la force de travail concurrentielle, de sa part dans le PIB, de la croissance constante du nombre d’entreprises et du chiffre d’affaires total. En l’absence de ressources naturelles, le Gouvernement arménien s’intéresse de près au concept d’innovation et de développement des ressources humaines dans son programme de révolution économique, créant ainsi des conditions optimales permettant aux populations de tirer parti de leurs capacités de production par la recherche et le développement.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Camerounais Cyrille Lavoisier Kemayou, nouveau DG de IHS Towers Rwanda

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Cyrille Lavoisier Kemayou
Cyrille Lavoisier Kemayou

[Digital Business Africa] – Depuis le 25 juillet 2019, Cyrille Lavoisier Kemayou est le directeur général d’IHS Towers Rwanda, l’un des plus importants fournisseurs d’infrastructures de télécommunications mobiles en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient. Il prend ainsi la direction de IHS Rwanda Ltd, qui a débuté ses activités en décembre 2013, et qui détient et exploite la majorité des tours de télécommunication dans le pays. Sa mission sera donc d’impulser une nouvelle dynamique dans le développement de cette filiale du groupe dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Avant sa nomination, Cyrille Lavoisier Kemayou était directeur commercial et des services corporate chez IHS Towers Cameroon depuis décembre 2012. Le spécialiste des ventes, du marketing et de la communication d’entreprise est titulaire d’une maîtrise en Publicité et Relations publiques de l’Ecole supérieur des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication de Yaoundé (Esstic).

Cyrille Lavoisier Kemayou
Cyrille Lavoisier Kemayou, nouveau DG de IHS Towers Rwanda

Une riche expérience

Durant six ans, il a été en charge de la responsabilité sociétale de MTN Cameroon. Il compte également à son CV plusieurs postes de direction. Parmi ceux-ci, directeur général adjoint chez UNIPAL Central & West Africa (P & G Affiliated Distributor) durant deux ans (de janvier 2011 à décembre 2012). Tout comme de 2008 à 2010 il a été Directeur à Palmares Sport, une boîte chargée de la définition et de l’opérationnalisation des stratégies de parrainage et de marketing de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

En 2016, il a également suivi un programme pour cadres supérieurs à la Harvard Business School, aux États-Unis. Une expérience qu’il est désormais appelé à mettre au service d’IHS Towers Rwanda.

Selon Freddy Tchalla, CEO de MTN Côte d’Ivoire, Cyrille Lavoisier Kemayou est un professionnel bien organisé pour livrer des projets dans des normes élevées. Joël Ndjodo, ancien collègue à MTN Cameroon dit de ce brave Camerounais qu’il est « un professionnel devoué, rigoureux avec beaucoup d’empathie et surtout doté d’une culture éprouvée du résultat  et de la performance. Son leadership et son sens du planning ont toujours été mis au service de la compagnie ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigéria : MTN demande à la justice de trancher un litige qui l’oppose au gouvernement

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MTN Nigéria
MTN Nigéria

[Digital Business Africa] – Au Nigéria, la filiale locale du groupe de télécommunications Sud-africain MTN est à nouveau en conflit avec les autorités. Ceci, en lien avec l’affaire de la non désactivation des cartes SIM non enregistrées qui avait valu à l’opérateur une amende de 1,1 milliards de dollars. Dans une communication qui date du 2 août 2019, MTN Nigéria a fait savoir qu’il a demandé un contrôle judiciaire après que l’administration fiscale nigériane a désapprouvé le traitement comptable par l’entreprise de l’amende en tant que coût d’exploitation. « Nous pensons que l’amende devrait être traitée comme une partie des coûts d’exploitation de l’entreprise, mais l’autorité fiscale nigériane, la Federal Inland Revenue Service (FIRS) pense le contraire. Nous avons tout payé à la FIRS, puis nous sommes allés devant le tribunal », explique le porte-parole de MTN dans un communiqué.

De manière concrète, MTN demande à la justice fiscale nigériane de décider si elle doit payer au gouvernement une taxe sur les sociétés pour une amende de 1,1 milliard de dollars. Ou si à la place, elle est autorisée à traiter cette amende comme étant un coût d’exploitation. S’il arrivait que la Justice nigériane donne raison à MTN, cela créerait un précédent en ce qui concerne la manière dont les sanctions sont traitées par les sociétés enregistrées au Nigéria.

Cette nouvelle affaire vient s’ajouter à la longue liste de conflits entre MTN Nigéria et les autorités de ce pays. Déjà en octobre 2015, l’opérateur écopait d’une amende de 5,2 milliards de dollars pour n’avoir pas désactivé dans les délais les lignes téléphoniques non identifiées. Finalement, l’amende avait été ramenée à 1,1 milliard de dollars après de multiples tractations, y compris au sommet de l’Etat.

Ensuite, en août 2018, MTN Nigéria avait été sommé par la Banque centrale du Nigéria de rapatrier 8,13 milliards de dollars au Nigeria. Des fonds considérés comme sortis illégalement du pays, avec la complicité de banques locales. Pour se sortir de cette autre affaire, MTN a dû débourser 51,7 millions de dollars pour payer une amende. Aujourd’hui encore, MTN est accusé par les autorités du Nigéria de non-paiement detaxes sur l »importation d’équipements et sur ses paiements à des fournisseurs étrangers. Dans cette affaire, les autorités nigérianes réclament deux milliards de dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : MTN obtient de la banque centrale sa licence d’opérateur de fintech

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Mobile Money
Mobile Money, Crédit Photo : dailyguidenetwork.com
[Digital Business Africa] – Au Nigeria, l’avenir de la filiale locale du groupe sud-africain de télécommunications MTN se jouera certainement dans le secteur de la fintech. L’opérateur a en effet annoncé avoir obtenu de la banque centrale du Nigeria une licence qui lui permet de se lancer dans la prestation de services financiers. La première étape pour lancer son service de mobile money, qui fait grande recette dans les autres pays où le groupe est présent. Seulement, au Nigéria, la réglementation dans le secteur financier est stricte, et ne permet qu’aux banques agrées, ou aux sociétés de technologies en partenariat avec les banques d’utiliser l’argent mobile.

Cette règlementation a justement entrainé un ralentissement de l’inclusion financière du Nigéria par rapport aux autres pays d’Afrique subsaharienne. Dans ce pays, seul 40% détient un compte bancaire, et plus de 60 millions de personnes n’ont pas accès aux services financiers. Justement, la stratégie de MTN qui dispose dans le pays de 67 millions d’habitants est de capitaliser sur le faible taux de bancarisation et offrir aux personnes non bancarisées, mais qui disposent tout de même d’un téléphone portable. Avec l’obtention par MTN de la qualité de « super agent », l’opérateur pourra déployer prochainement son service baptisé Yello Digital Financial Services Limited (YDFS).

« Cela constitue une première étape très importante pour exploiter notre infrastructure afin de faire évoluer nos initiatives de technologie financière. Nous avons également demandé une licence de banque de services de paiement, ce qui nous permettra d’offrir à terme une gamme de services financiers plus large et plus approfondie à ces communautés et nous espérons toujours que nous obtiendrons l’approbation sous peu », explique le PDG de MTN Nigeria, Ferdi Moolman.

Notons toutefois que la libéralisation progressive de ce secteur entrainera une concurrence accrue. Parmi les plus en vue, le groupe indien Airtel qui a annoncé dès 2018 une extension de son service Airtel Money. Dans ce sillage, Airtel a obtenu un financement de 1,25 milliards de dollars. De quoi propulser la croissance de ce service sur le continent.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Sénégal : La Sonatel réduit de 83% le prix du mégabit de l’Internet fixe

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[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est une offre qui devrait permettre aux foyers les plus démunis d’accéder à Internet. La Sonatel a annoncé le 30 juillet 2019 le lancement de l’acte 4 de son programme d’universalisation de l’accès à un Internet abordable et de qualité. D’après le média en ligne innovafrica.net qui révèle l’information, cette phase offre aux utilisateurs finaux la possibilité de bénéficier d’une baisse de 83% du prix du mégabit sur les offres Internet à la maison, comparée aux tarifs de 2016.

« L’objectif de cet acte 4 est d’accélérer davantage l’entrée de l’Internet fixe dans chaque foyer, quel que soit la technologie disponible dans les zones d’habitation et son niveau de revenu. », explique Sékou Dramé, le directeur général de la Sonatel. Selon la Sonatel, une telle réduction de prix est rendue possible par la fibre optique d’Orange qui a apporté l’Internet très haut débit. Cette avancée a également permis la réduction du prix du mégabit de 79%. Une réduction aujourd’hui répliquée dans le cadre de cette offre.

Ecrit par Jephté Tchemedie