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Congo Brazza : Le BantuHub Conference expose les opportunités de la Fintech

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BantuHub Conference
BantuHub
[Digital Business Africa] – La capitale congolaise abritera le 8 août 2019 la BantuHub Conference. Un évènement à l’initiative de l’organisation de promotion des TIC et de l’entrepreneuriat juvénile en République du Congo BantuHub, qui entend présenter aux jeunes et aux investisseurs toutes les opportunités qu’offrent le secteur de la Fintech en Afrique. D’où le thème retenu : « Enjeux de la fintech et perspectives pour le Congo ».

Selon BantuHub, cette rencontre permettra de questionner dans le fond le fonctionnement et les opportunités du secteur de la Fintech dans le pays, et en Afrique en générale. De manière précise, trois grandes problématiques seront étudiée : « quels peuvent être les paramètres à prendre en compte avant de se lancer dans le secteur de la Fintech ? Comment le Congo peut-il concilier son appétence pour les TIC et la fintech avec sa difficulté à mettre en place un écosystème de nature à libérer son potentiel numérique ? Et pour terminer, les quelques entreprises locales qui exercent déjà sur ce segment s’accrochent malgré les obstacles. Que peut-on apprendre de leur expérience ?

Autant de questions qui trouveront des réponses le 8 août 2019 lors de cette conférence libre d’accès. Pour plus d’informations à propose de l’évènement, vous pouvez vous rendre à l’adresse http://www.bantuhub.com/conference/

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Maroc : Hseven va accorder 1,5 millions d’euros au financement de startups africaines

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Hseven Disrupt Africa
Hseven Disrupt Africa
[Digital Business Africa] – C’est une bonne nouvelle pour les startups africaines. L’accélérateur de startups marocain Hseven a annoncé qu’il accordera un financement qui pourra aller jusqu’à 1,5 millions d’euros aux startups africaines. Ceci, dans le cadre d’un ambitieux programme d’accélération de startups marocaines, et également africaines. Selon Hseven, ce programme baptisé « Hseven Disrupt Africa » devra durer six mois, et facilitera l’accès aux financements des startups bénéficiaires. Sur le principe, le programme vise les startups «seed» et «early stage», c’est-à-dire constituées de deux à cinq entrepreneurs. Surtout, les projets sélectionnés doivent présenter un impact à grande échelle en Afrique.

Dans son implémentation, le programme bénéficie du soutien de plusieurs organismes tels la Dutch Good Growth Fund (DGGF) ou encore la Banque mondiale. Il débutera par un appel à candidature qui permettra de sélectionner les startups qui répondent aux mieux aux critères définis. Les sélections se feront dans les villes de New York, Montréal, San Francisco, Shanghai, Dubaï, Londres, Amsterdam, Paris et Casablanca. « Les startups sélectionnées bénéficieront d’un investissement de 150 000 d’euros au début du programme, pour 5% à 7% d’équité. Puis un éventuel investissement de 500 000 à 1.5 million d’euros à la fin du programme », indique Hseven, qui précise que ces investissements seront effectués majoritairement grâce à un partenariat avec le fonds d’investissement Capital-Risque Azur Partners.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

France : Le gouvernement officialise l’utilisation de la reconnaissance faciale pour attester de l’identité

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Reconnaissance faciale
[Digital Business Africa] – En France, c’est une avancée législative importante dans le domaine du numérique. Un décret du gouvernement a officialisé le développement d’une application mobile d’authentification d’identité. Baptisée «AliceM», cette application fait appel à un dispositif de reconnaissance faciale. Selon le gouvernement, cet outil qui n’est encore qu’à la phase de tests servira à authentifier l’identité des citoyens.

Sur le principe, l’application permettra de s’identifier grâce à son smartphone pour accéder depuis son mobile aux sites de certains services publics regroupés dans le portail d’accès FranceConnect comme celui des impôts ou celui de l’Assurance maladie.

Seulement, cette avancée suscite des réticences de la part de certaines associations qui craignent pour la protection des données personnelles. Ceci, en raison du fait que des articles sont régulièrement publiés en ligne sur les abus liés à la reconnaissance faciale. C’est le cas notamment aux Etats-Unis où elle est utilisée pour traquer les migrants, ou encore en Chine où elle est utilisée pour traquer les opposants politique.

Pour les opposants à cette nouvelle technologie, il est important de s’insurger contre le fait que l’utilisateur n’ait pas la liberté de choisir de passer outre le dispositif de reconnaissance faciale pour avoir accès à plusieurs services publics dématérialisés via AliceM. Une réticense qui pour l’instant n’a pas freiné le gouvernement français dans son projet.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Kiroo Games atteint un demi-million de dollars de souscriptions dans son ouverture de capital

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[Digital Business Africa] – Au Cameroun, le studio de création de jeux vidéo Kiroo Games qui a lancé le 4 avril 2019 un crowdfunding annonce avoir franchi le cap de 500 000 dollars de collecte, soit environ 278 millions de F Cfa. Une collecte effectuée auprès de 414 souscripteurs, avec la particularité d’avoir un processus de collecte et de vérification entièrement en ligne. Ceci, grâce à la technologie et aux procédés baptisés « Kiroo Rebuntu », entièrement développé par Kiro Games.

De manière plus détaillée, on apprend d’un communiqué de Kiro’o Games que sur les 500 000 USD de souscriptions enregistrés, 163 000 USD ont déjà été reçu, et 143 actionnaires effectifs ont déjà concrétisé. Aussi, la tranche d’âge des 31 – 35 ans représente le plus gros volume de souscriptions avec 33%, suivi des 26 – 30 ans (29%), 36 – 40 ans (15%) et des 21 – 25 ans qui représentent 12% des souscriptions totales. Concernant les aspects liés au genre, les investisseurs masculins représentent 70%, tandis que les femmes sont à 30%. Dans le même sillage, on apprend que les camerounais représente le gros des investisseurs avec 60% de l’actionnariat. Les français viennent en 2e position avec 12% d’actionnariat.

Selon le studio Kiro’o Games, après cette levée de fonds, la prochaine étape consistera à une éventuelle entrée en bourse. « D’ici 2030, Kiroo ambitionne d’entrer en bourse sur des marchés tel que le NASDAQ, et le studio doit créer un catalogue de jeux, Bd, dessins animés africains et services smartphones pour 1 million de clients sur 12 pays en Afrique », ajoute le studio.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : MTN lance MTN Fusion, pour mieux interagir avec sa clientèle professionnelle

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MTN Fusion
MTN Fusion
[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise de l’opérateur de télécommunications MTN a lancé le 25 juillet 2019 une nouvelle plateforme numérique de collaboration entre elle et les entreprises. La plateforme baptisée MTN Fusion entend accélérer le développement de sa clientèle professionnelle.

« Depuis plusieurs années déjà, MTN est le principal catalyseur de l’Economie numérique au Cameroun. Avec MTN Fusion nous continuons dans cette lancée, mais surtout, nous mettons nos infrastructures de pointes, nos technologies et nos talents à la disposition de l’écosystème pour créer un cercle vertueux autour de nous et avancer encore plus vite dans ce grand processus de transformation digitale en cours au Cameroun », explique dans un communiqué Hendrik Kasteel, le directeur Général de MTN Cameroon.

 On apprend également du communiqué que cette plateforme va réunir les partenaires actuels et futurs de l’entreprise pour créer un nouvel écosystème qui permettra d’apporter encore plus de valeur à la clientèle professionnelle et entreprise de MTN. Seront ainsi identifiés, de nouveaux services et solutions que MTN Business pourra tailler sur mesure pour chacun des clients : startups, petites et moyennes entreprises, multinationales, organisations non-gouvernementales, entreprises publiques et parapubliques, etc.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : l’Université de Yaoundé 1 et Camtel s’associent pour créer un Centre de formation en Intelligence artificielle

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[Digital Business Africa] – L’Université de Yaoundé 1 et l’entreprise publique de télécommunications Camtel ont signé ce lundi 29 juillet 2019 à la salle des Actes du Rectorat de l’université, un mémorandum d’entente pour la création et l’implémentation d’un Centre destiné à former les étudiants ingénieurs dans divers domaines relatifs à l’Intelligence Artificielle. Ce centre de formation, de renforcement et d’innovation en Intelligence Artificielle est ainsi un pionnier pour le pays et s’inscrit dans la stratégie gouvernementale d’accéléreration de la digitalisation de l’économie d’ici à 2020. 

Nous vivons en effet une ère d’explosion quantitative de la donnée numérique. Cette situation oblige à développer de nouvelles manières de voir, et de nouveaux ordres de grandeur apparaissent, portant sur la capture le stockage, la recherche, le partage et la visualisation des données. Dans ce contexte, l’Intelligence artificielle entendue comme la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des taches demandant des processus mentaux comme l’apprentissage s’avère d’une grande importance, surtout que ses domaines d’applications sont aussi divers que variés. D’où l’opportunité saisie par Camtel et l’UY1 pour permettre au Cameroun de se mettre à la page concernant la maitrise et l’usage de ces technologies dans lesquels plusieurs pays dans le monde sont déjà très avancés.

Maurice Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé 1 et Judith Yah Sunday , la DG de Camtel.
Maurice Sosso, recteur de l’UY1 et Judith Yah Sunday , DG de Camtel.

« Cette cérémonie apparait incontestablement comme la manifestation la plus éloquente de la volonté de l’Université de Yaoundé 1 d’offrir à ses étudiants et à ses jeunes enseignants, la possibilité de profiter pleinement des opportunités technologiques et scientifiques qui sont générés par l’activation numérique du centre d’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle de Camtel », a déclaré Prof Maurice Sosso, recteur de l’UY1, lors de son mot de bienvenue. « La finalité des centres d’innovation est d’améliorer les perspectives d’emploi pour la jeunesse camerounaise à travers des systèmes de formation orienté vers l’acquisition des connaissances et des compétences induisant l’apprentissage, la recherche, l’innovation et la créativité », a-t-il ajouté.

Mme Judith Yah Sunday, directrice générale de Camtel, affirme quant à elle que « le centre d’innovation, par le biais de ses interventions offre dans les secteurs de croissance de l’économie, un leadership en intelligence artificelle portée par le numérique. La conception des programmes du centre prend en compte l’intégralité des cycles d’innovation y compris le développement de compétences favorables à l’emploi et des programmes postdoctoraux de développement et de recherche parrainés par l’industrie ».

Signalons que le centre envisage de former au moins 100 étudiants au cours de la première année de fonctionnement et 25% de ces derniers bénéficieront d’une bourse complète prise en charge par Camtel et l’Ecole Polytechnique. Le cout du projet s’évalue à 1,3 milliards de FCFA.

Par Gaëlle Massang

Apologie de la haine dans les réseaux sociaux : dispositif institutionnel et approche prospective au Cameroun

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[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Alors que l’Article 267 du Code pénal camerounais condamne d’une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de dix mille à vingt millions de francs toute personne qui publiquement fait l’apologie des crimes de meurtre, pillage, incendie, destruction, vol ainsi que des crimes ou délits d’atteinte à la sûreté de l’Etat, les contenus de réseaux de communication du public en ligne continuent d’être inondés impunément, selon toute vraisemblance, de contenus d’apologie de la haine, du crime ou du terrorisme. Mais, c’est en fait une constellation d’autres infractions qui gravitent autour des faits visés dans cet article, à l’instar de menaces simples, menaces sous conditions, diffamation, injures, etc.

Au-delà des questions de clarification du concept d’apologie de la haine, du crime ou du terrorisme (A), il est opportun d’en rappeler les fondements et faits constitutifs (B) et les propositions de solutions en ce qui concerne les obligations des intermédiaires techniques d’internet (C), les moyens de preuves de procédure et de poursuite (D), les sanctions (E), ainsi que la méthodologie de mise en œuvre (F).

A. DEFINITION

L’apologie de la haine, du crime ou du terrorisme peut consister non seulement à la présentation, le commentaire favorable, mais aussi la provocation, l’incitation directe, l’appel à la commission d’actes y afférents et matériellement déterminés, qui, pour être punis, doivent avoir été faits publiquement, et notamment sur un réseau social ouvert au public, comme Facebook, Twiter, Instagram, WhatsApp, etc.

En d’autres termes, des propos, des sons et des images, diffusés même par un petit groupe d’amis ou de sympathisants sur un réseau social ou tenus à l’occasion d’une réunion privée peuvent être réprimés, dès lors qu’ils acquièrent le caractère de message, au moyen de leur diffusion par l’auteur qui est de ce fait éditeur de contenu.

B. FONDEMENTS ET FAITS CONSTITUTIFS

B.1. Les fondements.

Les fondements de l’apologie de la haine, du crime et du terrorisme sont de diverses origines légales. Ainsi, l’apologie du terrorisme, de la haine raciale, la haine ethnique, la haine tribale, la haine religieuse, la haine sur une nation, l’antisémitisme, la xénophobie sont du ressort de l’Article 267 du Code pénal. Les menaces simples, les menaces sous condition, la diffamation, et les injures relèvent respectivement des Articles 301, 302, 305 et 307 du Code pénal.

A côté, en considération de l’outil support de commission des infractions, l’on tombe dans le délit de presse, non plus seulement avec la diffamation. 

Quant aux moyens mis en œuvre, il y a l’usurpation d’identité numérique, qui consiste à créer et faire usage du nom, de la photo et d’autres données d’un tiers, ainsi que la violation de correspondance qui pourrait en résulter, en préparation de la commission d’actes d’apologie de haine et de crime.

B.2. Les faits constitutifs.

Les faits constitutifs, quant à eux, peuvent être les publications sur internet. Il s’agit de la personne qui se met en scène par l’image, qui prête sa voix au message haineux. Il y a ensuite l’injection de ce message sur le réseau, soit procède sur sa propre page soit sur la page de n’importe quelle autre personne.

En second lieu, devraient aussi être considérés comme éléments constitutifs, cette fois-ci en qualité soit de complice ou de co-auteur, celui qui prête son expertise, ainsi que celui qui sans être l’auteur initial, par la suite, clique « J’aime » ou « Like », « Partage » ou « Share » ou « Duplication », « Retweet », ainsi que celui qui écrit un « Commentaire » favorable desdits contenus haineux. 

Ainsi, peuvent donc être concernés aussi bien l’auteur, le relayeur, le commentateur ou tout autre internaute, y compris celui qui a créé un faux profil ou a usurpé l’identité numérique d’un tiers pour ce faire, sous réserves des conditions concernant le régime juridique et le degré d’implication de chacun d’eux.

C. PLACE DE L’HEBERGEUR ET DU FOURNISSEUR D’ACCES INTERNET

En l’état actuel de la législation camerounaise, si la responsabilité de l’auteur peut être facilement établie, celle de l’hébergeur et du fournisseur d’accès internet n’est pas encore clairement et expressément codifiée, alors même qu’à son niveau, il dispose de la possibilité de bloquer ou d’interdire d’accès un contenu indiscutablement haineux, diffamatoire, injurieux, xénophobe, tribal, etc. Par conséquent, il pourrait être très efficace de retenir le principe et les modalités de la responsabilité de ces deux intermédiaires techniques dans le corpus législatif et réglementaire camerounais, qui pourrait être déduite du non-respect des obligations à eux assignés.

C.1. Les obligations à assigner.

La première obligation pourrait être l’aide à la cessation de l’illicite, au moyen de l’information des autorités compétentes de toutes activités illicites qui leur seraient signalées, la conservation des données des destinataires du service au cas où ces derniers pourraient être impliqués dans la production d’un contenu illicite, il serait nécessaire de les identifier. A propos, les modalités de recueil des alertes pourraient être soit un dispositif facilement accessible et visible permettant à toute personne de porter à la connaissance de l’hébergeur l’existence des contenus illicites, soit un lien hypertexte permettant à l’internaute d’accéder à un formulaire contenant des obligations d’identification du contenu par l’hébergeur.

La deuxième obligation pourrait être la conservation de données ci-après : identifiant de la connexion, identifiant attribué à l’abonné par l’hébergeur ou le fournisseur, identifiant du terminal utilisé pour la connexion, date, heure du début et de la fin de la connexion, caractéristiques de la ligne de l’abonné, types de protocoles utilisés pour la connexion et le transfert de contenus, nature de l’opération, nom, prénom et raison sociale, adresses postale et électroniques, pseudonyme utilisé, numéro de téléphone, mot de passe ainsi que les données permettant de le modifier, le vérifier dans leur dernière mise en jour, informations relatives au paiement du contrat ou du compte – type de paiement utilisé, références du paiement, date et heure de la transaction. Pour cela, il est évident que cette approche n’est possible qu’au moyen d’une réelle existence de numérisation de services considérés.

La troisième obligation pourrait être la communication de données, et notamment les données de trafic et les données d’identification : nom de famille et prénom, adresses postale, électronique et d’installation téléphonique, coordonnées téléphoniques de l’abonné.

La dernière obligation est la non-surveillance générale des contenus stockés et diffusés.

C.2. Le principe d’absence de responsabilité de l’intermédiaire de l’internet.

Ce principe pourrait tenir en trois piliers : l’exonération de responsabilité si l’hébergeur n’a pas connaissance de l’illicéité du contenu, l’exonération de responsabilité si l’hébergeur prend des mesures promptes pour retirer ou bloquer l’accès au contenu litigieux, et le rejet de la responsabilité éditoriale de l’hébergeur.

D. LES MODES, MOYENS DE PREUVE, DE PROCEDURE ET DE POURSUITE

La preuve étant libre, elle peut être produite et administrée par tout moyen prévu par la législation en vigueur, notamment en matière pénale, conformément à l’article 427 du Code de procédure pénale qui consacre le principe de la liberté de la preuve. 
Les modes de preuve comprendraient donc les images, les textes, les empreintes électroniques, la signature électronique, et autres données.

D.1. La compétence juridictionnelle.

L’article 140 du Code de Procédure pénale camerounais offre la compétence au juge soit du lieu de commission de l’infraction, soit du lieu du domicile du suspect soit encore du lieu d’arrestation du suspect. Cette énumération devrait correspondre à la nature des activités du numérique ainsi que des répercussions y afférentes en intégrant le lieu de production des effets ou des conséquences de l’infraction. Ainsi, l’on pourrait aisément poursuivre au Cameroun celui qui injecte un contenu illicite hors du Cameroun, dès lors que les effets néfastes de cette infraction sont présents au Cameroun. Il s’agit de la théorie dite de l’accessibilité qui voudrait que le juge compétent soit tout juge sur le territoire duquel les effets néfastes de l’infraction sont susceptibles de se produire.

En Afrique, certains jeunes ne se connectent à Internet qu’à travers des applications de réseaux sociaux. | ©PeopleImages / iStock

D.2. Les moyens de saisine.

La saisine actuelle prévue dans les dispositions de l’Article 135 du Code pénal prévoit la dénonciation ou la plainte écrite ou orale. Cette approche est peu adaptée aux cyber délits qui devraient connaître un dispositif de plainte et/ou de dénonciation en ligne par le moyen d’un simple formulaire pré rempli qui pourrait être complété par le plaignant. Ledit formulaire serait alors relié aux Services de Police, de Gendarmerie, du Procureur de la République, INTERPOL ou toute Administration ou structure habilitée à en connaître : c’est le sens de la plateforme dont la mise en place est proposée. En outre, l’on pourrait y la possibilité d’attacher des documents pouvant servir de preuve, ainsi que des liens hypertexte du contenu numérique dénoncé.

D.3. Les moyens de preuve.

A ce propos, le juge peut s’adresser à l’hébergeur ou au fournisseur d’accès internet ou au fournisseur de cache, afin que ce dernier remplisse ses obligations légales. La vidéo surveillance privée ou publique peut aussi être utilisée à cet effet. Il en est de même du constat d’huissier sur internet ou en dehors, à l’initiative d’un particulier ou d’une juridiction.

Les moyens d’enquêtes, sur le plan national, pourraient revenir à l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, en liaison avec les services compétents de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale, les opérateurs de réseaux de communications électroniques, et subsidiairement avec l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), qui bénéficie d’une compétence transnationale dans la prévention et l’enquête sur un large éventail d’infractions, et notamment la cybercriminalité.

Ainsi, on aurait un dispositif institutionnel ayant pour missions d’animer et coordonner la mise en œuvre opérationnelle de la lutte contre les auteurs, de procéder, à la demande de l’autorité judiciaire, à tous actes d’enquêtes et travaux techniques d’investigations, d’apporter une assistance aux services compétents, d’intervenir d’initiative, avec l’accord de l’autorité judiciaire saisie, pour s’informer sur place des faits relatifs aux investigations conduites, de centraliser et diffuser l’information sur les infractions technologiques à l’ensemble des services répressifs. A l’intérieur, il devrait être mis sur pied une plateforme permettant d’harmoniser, analyser, recouper, orienter et exploiter les signalements de contenus illicites de l’Internet.

D.4. Les moyens de poursuite.

La saisine des instances de poursuites compétentes pourrait se faire soit par les victimes ou leurs ayant droits, soit par des particuliers tiers, soit par le procureur de la République, en considération de l’impératif d’ordre public, soit par des groupes ou associations, sous réserves de certaines conditions strictement définies. L’on pourrait bien aussi considérer les nouvelles missions de la Commission camerounaise des Droits de l’Homme. 

Il serait aussi opportun de développer la saisine des juridictions internes, conformément au droit interne et international. Il en est de même des juridictions internationales, à l’instar de la Cour Internationale de Justice, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, etc, qui peuvent être saisies sous réserves de leur compétence matérielle, ainsi que leurs modes respectifs de saisine.

E. RESPONSABILITES

E.1. La responsabilité de l’auteur et la qualité de co-auteur et complice.

Peuvent être reconnus responsables dans le cas d’apologie de la haine, du terrorisme et du crime, non seulement l’auteur principal, mais aussi le co-auteur ou le complice. Les responsabilités incomberaient non seulement à l’auteur direct qui a ici la qualité d’éditeur, mais aussi le relayeur (« likeur, retweeteur, partageur, colleur »), ainsi que l’hébergeur dont la responsabilité devrait être engagée dans le cas où, ayant eu connaissance du caractère haineux, criminel ou terroriste du contenu diffusé sur son réseau au public en ligne, il n’aurait ni retiré ledit contenu ni bloqué son accès.

E.2. La subsidiarité entre le fournisseur d’accès et le fournisseur d’hébergement.

Par ailleurs, l’on pourrait mettre en place une règle de subsidiarité entre le fournisseur d’accès internet et le fournisseur d’hébergement, selon laquelle le premier peut être tenu pour responsable à la place de l’hébergeur à condition que le demandeur à l’action prouve que toute action contre l’hébergeur est vouée à l’échec, à cause de l’impossibilité d’obtenir l’identité et les coordonnées de l’hébergeur, ou alors parce que l’hébergeur se trouve dans un pays éloigné peu favorable à l’exécution forcée d’une décision de justice française.

E.3. La protection des intérêts.

La protection des intérêts pose deux problématiques impérieuses, notamment en ce qui concerne les contenus d’une part et les données d’autre part. En ce qui concerne les contenus numériques publiés, il serait opportun d’adapter les missions du Conseil National de la Communication, de sorte qu’il puisse réguler ceux en circulation. 

Quant aux données et le risque qui pèserait sur leur usage et leur destination, ainsi que leur protection, le régulateur des communications électroniques (Agence de Régulation des Télécommunications) devrait ériger et secréter un corpus de règles suffisamment claires et précises pour protéger lesdites données.

F. SANCTIONS

F.1. L’aggravation.

Les réseaux sociaux sont vecteurs d’une certaine viralité dont la conséquence est la multiplication à l’infinie des effets d’apologie de la haine et du crime. Ainsi, les sanctions existantes devraient être aggravées, tandis que certains délits devraient être surclassés en crimes.

F.2. La nature des sanctions.

Les peines administratives sur le statut des personnes. Ainsi, l’on pourrait aller jusqu’à la déchéance de la nationalité camerounaise, pour les personnes ayant acquis la nationalité camerounaise par naturalisation ou par mariage.

Pour ce qui est des sanctions judiciaires civiles, il pourrait y avoir l’ordonnance non seulement de retrait de contenu ou de blocage d’accès audit contenu constitutif d’apologie de la haine, du crime et du terrorisme, mais aussi de blocage du site internet ayant servi à la diffusion des actes incriminés.

En dehors de la voie judiciaire civile, le retrait d’un contenu criminel ainsi que le blocage de son accès sont aussi des sanctions, dont les motifs, les mécanismes et toutes les autres règles relatives peuvent aussi être codifiés dans les conditions générales d’utilisation ou la charte du réseau social considéré, conformément à l’obligation légale que l’on aurait assignée à l’hébergeur, de publier les moyens qu’il consacre à la lutte contre ces activités illicites. Ce serait là la raison d’être du dispositif de notification ou de signalisation mis en place à l’intention de l’internaute.

Sur le plan pénal, les sanctions devraient viser, d’une part, l’auteur, son co-auteur et son complice, pour la commission des actes constitutifs d’apologie de la haine, du crime et du terrorisme, et d’autre part, l’hébergeur pour le non-respect de ses obligations légales. A l’encontre de l’hébergeur défaillant, il pourrait être prévu, selon les cas, des peines d’emprisonnement contre le dirigeant, des amendes à personne physique et à personne morale avec des montants suffisamment élevées à l’effet de dissuasion.

En outre, il peut aussi être prononcé contre l’hébergeur personne morale, des sanctions visant directement l’exercice de son activité professionnelle : interdiction d’exercer, placement sous surveillance judiciaire, fermeture, exclusion des marchés publics, interdiction de procéder à une offre au public de titres financiers et aux négociations sur un marché réglementé, interdiction d’émettre des chèques, confiscation, affichage et diffusion de la décision de condamnation, interdiction de percevoir toute aide publique attribuée par les pouvoirs publics.

G. METHODOLOGIES DE MISE EN ŒUVRE

G.1. La méthodologie pour sanctionner avec l’existant.

En attendant d’avoir une législation spécifique et dédiée, l’on pourrait sanctionner l’existant en procédant par analogie. Ainsi, l’internet ne serait alors qu’un des instruments ou outils de commission de l’infraction, et non pas une infraction autonome. Mais, cette approche, bien qu’ayant quelques avantages, demeure très peu ambitieuse au regard de l’ampleur du phénomène et de la viralité incontestable.

G.2. La méthodologie pour légiférer l’avenir.

De manière générale, l’on peut partir des lois et règlements déjà existants, qu’il va falloir tout simplement réécrire ou enrichir. Quant aux aspects qui ne sont pas encore existants, il s’agira de les élaborer ex nihilo. Enfin, il serait primordial d’atteindre un niveau satisfaisant en ce qui concerne la qualité des dispositions, et notamment au regard du pouvoir de dissuasion dont elles devraient faire montre.

CE QU’IL FAUT RETENIR

Malgré l’absence de législation dédiée, le dispositif institutionnel camerounais, bien que peu outillé, peut permettre de prévenir et de sanctionner a minima l’infraction d’apologie de la haine et du crime, ainsi que toutes les autres infractions qui gravitent autour d’elle.
Mais, c’est une problématique qui nécessite aussi un point d’équilibre institutionnel et juridique entre la liberté d’expression, le respect de la vie privée, la sécurité de l’Etat et la sécurité des citoyens, d’une part, et entre le respect des droits fondamentaux des personnes dont les données sont en traitement et l’indispensable action des institutions tactiques étatiques.

Eu égard à ce contexte, il est réellement opportun d’avoir un regard prospectif sur les moyens de preuve, de poursuite, ainsi que les responsabilités idoines à établir, en tant que de besoin. 
Quant aux intermédiaires techniques à savoir les fournisseurs d’hébergement et d’accès internet, il est plus que nécessaire de les intéresser à la responsabilité qui est la leur dans la diffusion des contenus illicites constitutifs d’infractions.

Aussi, la passivité qui est la règle actuelle devrait être conditionnée dans le cadre de la réglementation souhaitée. Ce qui en ferait des auxiliaires de justice. Mais, le danger est qu’ils deviennent des « juges » de l’illicite, en ce qui concerne l’apologie de la haine, du crime et du terrorisme, au nom des intérêts supérieurs de l’Etat, et de la préservation du vivre-ensemble dont ont légitimement et légalement droit les communautés et les individus dans les réseaux sociaux.

Par Laurent-Fabrice ZENGUE*

Laurent-Fabrice ZENGUE est le Chef de la Cellule des Etudes et de la Réglementation à la Division des Affaires Juridiques du Ministère des Postes et Télécommunications (Cameroun). Il est Juriste, spécialisé en Droit du numérique et des données et Diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cuba : Internet, un moyen pour le régime de défendre sa révolution

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Ernesto Rodriguez Hernandez
[Digital Business Africa] – A Cuba, tous les Cubains peuvent depuis lundi avoir le wifi chez eux. Ce qui représente un pas de plus vers la généralisation d’internet sur l’île, mais sous contrôle du gouvernement qui veut y défendre sa « vérité » et sa révolution. « Les Cubains soutiennent et défendent la révolution dans tous les domaines, sur le terrain réel et, si nécessaire, le virtuel », explique Ernesto Rodriguez Hernandez,  le vice-ministre des Communications du Vénézuéla.

Selon lui, internet et les réseaux sociaux servent à « positionner la vérité de Cuba, et non à manipuler les choses », ce qui en fait un nouveau champ de bataille politique et idéologique, à un moment de fortes tensions diplomatiques avec les Etats-Unis.

Le secteur des télécommunications est sans aucun doute celui qui a le plus bougé depuis un an à Cuba – jusqu’alors l’un des pays les moins connectés au monde -, avec l’arrivée en décembre d’internet sur les téléphones mobiles (3G), qui a fait naître une communauté très active sur les réseaux sociaux, interpellant le gouvernement sur les difficultés quotidiennes.

Désormais, les Cubains pourront importer des routeurs et créer des réseaux wifi privés, connectés au signal des hotspots de l’opérateur d’Etat, Etecsa. Jusqu’ici, pour le faire, ils avaient besoin d’aller sur une place publique pour s’y connecter.

Ecrit par Jephté Tchemedie, avec AFP

Le président indien Ram Nath KOVIND inclut le Bénin dans son régime de visa électronique

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Ram Nath KOVIND
29 juillet 2019. Palais de la Marina. Ram Nath KOVIND, Président de la République de l’Inde.

[Digital Business Africa] – A l’invitation de Patrice TALON, Président de la République du Bénin, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Ram Nath KOVIND, Président de la République de l’Inde, effectue une visite d’Etat au Bénin, les 28, 29 et 30 juillet 2019, à la tête d’une importante délégation.

A l’occasion de cette visite, les deux Chefs d’Etat ont eu, un tête-à-tête au Palais de la Marina ce 29 juillet 2019, au cours duquel ont été abordées les questions relatives à la coopération bilatérale, au partenariat Inde-Afrique et à la situation dans le monde.

Les Chefs d’Etat ont reconnu que les échanges entre l’Inde et le Bénin depuis des décennies constituent un pilier de consolidation de liens entre les deux peuples.

Ram Nath KOVIND et Patrice Talon
29 juillet 2019. Palais de la Marina. Ram Nath KOVIND, Président de la République de l’Inde et Patrice Talon, Président du Bénin.

À cet égard, le président KOVIND a annoncé l’inclusion du Bénin dans le système de visas électroniques de l’Inde afin que les ressortissants Béninois puissent accomplir en ligne les formalités de visas d’affaires, touristiques et d’autres types de visas.

Une nouvelle ligne de crédit de 100 millions USD pour le Bénin

« Le gouvernement indien a accepté d’ouvrir une nouvelle ligne de crédit de 100 millions USD pour les projets prioritaires du Bénin, avec une composante en dons de 2 millions USD. Nous avons également décidé d’inclure le Bénin dans notre régime de visa électronique, afin que les béninois ordinaires puissent effectuer leurs demandes de visas d’affaires, de tourisme et médicaux en ligne », a déclaré le président indien.

Par ailleurs un accord a été signé dans le secteur de la télémédécine. « Nous avons signé aujourd’hui des accords de coopération dans les domaines de l’éducation et de la télémédecine dans le cadre de notre programme E-Vidya Bharati et E-Aarogya Bharati », a affirmé le président KOVIND.

Ram Nath KOVIND et Patrice Talon
29 juillet 2019. Palais de la Marina. Ram Nath KOVIND, Président de la République de l’Inde et Patrice Talon, Président du Bénin.

Par ailleurs, le Président KOVIND a annoncé l’ouverture d’une ligne de crédit de 100 millions USD au profit du Bénin pour ses projets prioritaires nationaux. Parmi ces projets, outre la formation des ressources humaines qui est l’un des axes de coopération ciblés par les deux parties, le développement des échanges commerciaux, du secteur de l’énergie renouvelable, de la santé, des échanges culturels et des technologies de l’information et de la communication seront privilégiés.

Par Laurent Adjovi

Réseaux sociaux : Pour le 2e trimestre, Twitter consolide sa bonne santé financière

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[Digital Business Africa] – Après un premier trimestre 2019 conclut sur un résultat positif, le réseau social américain Twitter vient de publier ses résultats pour le compte du deuxième trimestre. Des résultats qui confirment la bonne santé financière du groupe, et qui apparaissent bien au-dessus des prévisions. De manière pratique, le chiffre d’affaire du groupe a augmenté de 18%, atteignant les 841 millions de dollars. Selon ses résultats, Twitter a dégagé sur cet exercice un bénéfice de 1,1 milliard de dollars. Ce qui représente le deuxième bénéfice de son histoire. Notons toutefois que ce bénéfice inclue la plus-value fiscale liée à la restructuration de Twitter. Une fois cette donnée écartée, le bénéfice de l’entreprise tombe à 88 millions de dollars.

Pour justifier cette belle performance, Twitter évoque une progression du nombre d’utilisateurs quotidiens monétisables. Il s’agit en fait des internautes présents sur Twitter sur une journée donnée et exposés à une publicité du site. Pour ce deuxième trimestre, ils étaient 139 millions. Toutefois, pour ses prévisions du troisième trimestre, Twitter annonce des performances légèrement en dessous de celles de second. A titre d’exemple, le chiffre d’affaire devrait osciller entre 815 et 875 millions de dollars. La croissance devrait également ralentir. Ceci, en raison principalement de l’arrêt de certains formats publicitaires.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Le Minesec écarte Orange de la collecte des frais de scolarité et des examens officiels

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ministre des Enseignements secondaires Nalova Lyonga
[Digital Business Africa] – Désormais, il ne sera plus possible pour les parents de payer les frais de scolarité de leurs enfants via Orange money, tel que s’était le cas depuis un an. En effet, le ministre des Enseignements secondaires a rendu public un communiqué datant du 25 juillet 2019, qui organise les opérations et les déroulés de paiement des frais de scolarités par voie électronique. Le même communiqué énumère également les opérateurs de mobile money retenus pour le compte de l’année académique 2019-2020.

« Le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute le lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Les parents, les tuteurs et les élèves devront payer lesdits frais par voie électronique à travers un opérateur de leur choix, et proche de leur localité. Il s’agit notamment de MTN, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba). Aucun paiement ne devra plus être fait chez Orange Cameroun qui est appelé à accomplir d’autres tâches avec le ministère des Enseignements secondaires », précise le communiqué ministériel.

Pour l’instant, difficile de dire avec précision la raison de cette suspension. Toujours est-il que le Minesec avait reconnu à l’occasion d’un séminaire sur ces solutions qu’« au regard des dysfonctionnements observés dans ce projet dans sa phase d’implémentation, il a paru judicieux pour le MINESEC de marquer un temps d’arrêt pour évaluer ce nouveau processus de collecte des contributions exigibles et des frais d’examens et concours officiels au ministère des Enseignements Secondaires ».

Au lendemain de cette réflexion, des améliorations ont été apportées, grâce notamment à une mesure spéciale prise par le Chef de l’Etat. Désormais les fonds collectés par les opérateurs seront déposés à Afriland First Bank, l’unique banque commerciale retenue à cet effet. «La grande innovation, c’est l’autorisation que le chef de l’État a donnée pour que nous puissions travailler avec une banque commerciale et qu’on reverse directement aux chefs d’établissement sans frais. La banque ne va rien prélever. Si un enfant a payé 7500 Fcfa, l’établissement sensiblement va garder autour 6000 ou 6500 Fcfa, le reste c’est pour les jeux Fenassco, l’assurance et autres», expliquait Boniface Bayaola, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements Secondaires chargé de l’Enseignement Normal.

MTN Cameroon étant le partenaire d’Afriland First Bank dans les opérations de monnaie électronique, la filiale du géant télécoms sud-africain a été choisie pour poursuivre la collecte de ces frais. Cela pourrait justifier ce choix, car Orange a pour partenaire bancaire pour les opérations de monnaie électronique la BICEC.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécommunications : Les opportunités de la 5G au cœur d’une réunion du Fratel les 23 et 24 octobre à Bucarest

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Télécommunications : Les opportunités de la 5G au cœur d’une réunion du Fratel les 23 et 24 octobre à Bucarest

[Digital Business Africa] – La ville roumaine de Bucarest abritera les 23 et 24 octobre 2019
la 17 e réunion du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel). Cette
année, le thème retenu est : « Enjeux de couverture et de qualité de service mobile : quel rôle
pour le régulateur ? ». Un thème qui coïncide avec l’actualité dans le secteur des télécoms,
marquée par le développement de la 5G dans le monde.

A cet effet, on apprend d’une note de la Fratel que cette réunion annuelle « abordera les
obligations de couverture et de qualité de service pour les nouvelles attributions de
fréquences, notamment pour la 5G, les bénéfices attendus avec la mise à disposition des
informations sur la couverture et la qualité de service ainsi que les leviers pour faciliter le
déploiement des réseaux mobiles ».

Suivant le programme, trois grandes tables rondes sont prévues. D’abord, « Quelles
obligations de couverture et de qualité de service pour les nouvelles attributions de
fréquence, notamment pour la 5G » ; ensuite « quels bénéfices attendus par la transparence et
la mise à disposition des informations ? » ; et enfin « quels leviers pour faciliter le
déploiement des réseaux mobiles ? ». La rencontre qui rassemblera les régulateurs sera
également le lieu d’évoquer l’utilité et les limites des sanctions.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Côte d’Ivoire : Le gouvernement revendique une couverture de 25% de la TNT

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Côte d’Ivoire : Le gouvernement revendique une couverture de 25% de la TNT

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, le gouvernement estime à 25% le taux de
couverture national de la Télévision numérique terrestre, la TNT. Selon Sidi Tiémoko Touré,
le ministre ivoirien de la Communication et des Médias qui fait l’annonce, « à ce jour, la TN
couvre 25% de la population nationale. D’ici le 17 juin 2020, nous allons couvrir 100% du
territoire. Les opérateurs retenus pour le déploiement de la TNT rendront leurs signaux
disponibles d’ici la fin de l’année 2019 ».

A en croire le ministre ivoirien, le pays sera donc fin prêt à l’échéance du 17 juin 2020, date à
laquelle le signal analogique sera coupé au profit de celui numérique. A ce moment, tous
foyer qui ne possèdera pas les équipements compatibles avec la TNT sera tout simplement
privée de signal TV. Pour éviter ces désagréments, le gouvernement a procédé à une réduction
des charges fiscales sur ces équipements, et a plafonné leurs prix dans les marchés. Ainsi, le
prix maximal autorisé du décodeur MPEG-4, DVB-T2 est fixé à 10 000 F Cfa. Celui de
l’antenne UHF est quant à lui fixé à 6 000 FCfa. Au total, l’utilisateur devra donc débourser
au maximum 16 000 F Cfa pour accéder au signal TNT.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Applications : une alerte lancée contre l’application FaceApp

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Applications : une alerte lancée contre l’application FaceApp

[Digital Business Africa] – Nombreux d’entre vous avez déjà éprouvé le désir de voir à quoi
ils ressembleraient dans 10, 20 ou 40 ans. Pour ce faire, ils ont eu recours à des applications
mobiles, dont l’une des plus connues est FaceApp. Sur le principe, il vous suffit juste de
prendre une photo de vous, et soumettez à l’application qui vous présente en quelques
seconde à quoi pourrait ressembler votre visage à l’avenir. Si le processus est rapide et ne
demande pas le paiement de frais pour le service, il n’est pour autant pas si gratuit que ça.
C’est en tout cas ce que révèle la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des
libertés) de France, dans une mise en garde qui date du 23 juillet 2019.

« Les personnes qui téléchargent l’application cèdent la propriété d’une part de l’image
captée, c’est-à-dire du portrait originel, mais également de sa version altérée, présentée
comme vieillie. C’est une cession permanente, quelle que soient les utilisations, commerciales
ou non. La photo peut être modifiée. Sur ce cliché-là, l’utilisateur renonce à avoir des droits
juridiques », explique Nicolas Arpagian, un spécialiste de la cyber sécurité.

De manière plus précise, cela veut dire qu’une fois que vous avez renseigné votre photo dans
la base de données de l’application, vous cédez l’entièreté de vos droits à FaceApp, aussi bien
sur la version originale de votre photo que celle dégradée. En conséquence, FaceApp obtient
ainsi le droit d’utiliser votre photo à toutes fins, y compris commerciales. Ne soyez donc pas
surpris un jour de découvrir votre photo dans le cadre d’une communication publicitaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

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L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

L’élection d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne m’en offre l’occasion : j’inaugure avec ce billet une série sur l’Europe de la technologie – ses domaines d’excellence, ses chantiers et ses défis politiques.

S’il est un domaine qui appartient conjointement à ces trois catégories, c’est bien celui des supercalculateurs ! Et l’Europe y a une belle carte à jouer.

Il est des discours tellement rebattus qu’ils finissent par devenir des croyances établies.

En matière de technologie, l’un de ces discours, c’est celui selon lequel l’Europe serait condamnée à un rôle satellite par rapport à la Chine et aux États-Unis. Et, bien qu’elle soit la deuxième puissance économique mondiale, elle devrait regarder depuis la ligne de touche le match entre les deux puissances, comme entre les GAFA et leurs homologues chinois, les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). 

Ce point de vue nourrit une sorte de défaitisme, consacrant l’idée que l’Europe devrait se résigner à ce rôle secondaire. C’est pour moi une idée profondément fausse. Car l’Europe recèle de nombreux domaines d’excellence technologique. L’un d’eux, auquel je suis très attaché, c’est celui des supercalculateurs.

L’excellence de l’Europe dans les supercalculateurs

Dans ce domaine où les acteurs de pointe se comptent sur les doigts de la main, Atos occupe la place de leader européen. En juin dernier, nous avons encore démontré que, dans ce domaine crucial, l’Europe peut damer le pion à ses concurrents.

Comment ? En inaugurant le plus puissant supercalculateur français dédié à la recherche, mis en service au Très Grand Centre de Calcul du CEA. 

D’une puissance actuelle de 9,4 pétaflops, il atteindra les 22 pétaflops en 2020 – soit la puissance de calcul de 75 000 ordinateurs de bureau !

Ce supercalculateur permettra de donner aux chercheurs européens l’accès à de nouvelles capacités de calcul, dans des domaines aussi variés que l’astrophysique, la recherche moléculaire, la géologie ou la météorologie.

Et s’il est un domaine auxquelles les entreprises européennes sont en pointe, c’est bien celui de l’exigence environnementale : ce supercalculateur divise ainsi par deux la consommation énergétique de son prédécesseur – l’occasion de rappeler qu’Atos avait déjà placé 15 de ses supercalculateurs dans les 100 premières places du classement mondial des supercalculateurs les plus économes en énergie.

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

Au XXIème siècle, la souveraineté européenne passera par sa maîtrise technologique

 Mais peut-être me demanderez-vous : dans ce domaine comme dans d’autres, pourquoi est-il donc si important d’avoir des acteurs technologiques européens ?

Je crois que la situation actuelle nous apporte une réponse claire : dans la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine, l’Europe doit être maîtresse de son destin.

Être entièrement dépendant des technologies d’autrui, y compris pour nos données stratégiques, c’est accepter une certaine tutelle. C’est accepter aussi que les règles du jeu s’écrivent ailleurs.

Et l’Union européenne en est de plus en plus consciente. Elle est aussi consciente que les entreprises européennes n’ont pas toujours accès aux mêmes financements que les entreprises américaines ou chinoises, qui bénéficient souvent de larges programmes gouvernementaux, notamment militaires.

Être entièrement dépendant des technologies d’autrui, c’est accepter que les règles du jeu s’écrivent ailleurs.

Mais les choses changent ! En témoignent deux programmes européens ambitieux qui visent à permettre à l’Europe de tenir son rang dans les technologies d’avenir.

Le supercalculateur du CEA s’inscrit dans un programme baptisé EuroHPC, qui rassemble les acteurs européens du domaine pour concevoir un supercalculateur européen capable d’atteindre l’exascale – c’est-à-dire traiter un milliard de milliards d’opérations par seconde – d’ici 2025.

Pour cela, il s’appuie sur l’European Processor Initiative, un programme dédié aux micro-processeurs pour lequel Atos a été choisi comme chef de file.

Refusons l’Oscar du meilleur second rôle !

Ces deux programmes sont d’importance – car être en pointe dans le domaine technologique, c’est aujourd’hui une question de souveraineté. Et si l’Europe veut participer au match qui se joue, elle doit en affirmer la volonté, cette volonté qui est l’antidote de tous les défaitismes.

Car disons-le : en matière technologique, nous avons les capacités, les technologies et les compétences.

De nos écoles et de nos universités sortent chaque année des jeunes très bien formés : Atos, qui en recrute plusieurs milliers chaque année et qui a noué des partenariats avec les plus grandes universités européennes, est bien placé pour le savoir. Nos infrastructures sont aussi parmi les meilleures au monde.

Cela mérite donc d’être dit et d’être répété : il n’y a aucune raison, pour que l’Europe de la technologie soit abonnée aux seconds rôles. Nous avons notre destin technologique entre nos mains !

Par Thierry Breton*

L’avenir des supercalculateurs s’écrit en Europe : « Refusons l’Oscar du meilleur second rôle ! » [Thierry Breton*]

*Thierry BretonPrésident-Directeur Général d’Atos

Thierry Breton est Président-Directeur Général d’Atos, société internationale de services informatiques et de technologies numériques présente dans 73 pays, avec un chiffre d’affaires annuel de près de 13 milliards d’euros en 2018 et 120.000 collaborateurs. Atos fournit à ses clients du monde entier des services transactionnels de haute technologie, des solutions de conseil, d’intégration de systèmes et de gestion des données. Thierry Breton est le Président de la Communauté scientifique d’Atos qui réunit régulièrement les 100 meilleurs scientifiques du groupe. Atos est également le partenaire informatique mondial des Jeux Olympiques jusqu’en 2024, responsable de l’ensemble de la technologie informatique des Jeux qui permet de transmettre les résultats des compétitions en moins d’une seconde au monde entier.

Nommé Président-Directeur Général d’Atos en novembre 2008, Thierry Breton a conduit la transformation du groupe pour améliorer sa performance opérationnelle et donner un nouveau souffle à l’innovation, source de valeur ajoutée pour ses clients, grandes entreprises multinationales et importantes organisations du Secteur Public. Il a mené à bien l’acquisition de Siemens IT Solutions & Services en juillet 2011, donnant naissance à un nouveau champion mondial des services informatiques, puis celle notamment de Bull et de Xerox ITO en 2014 et 2015. La valorisation nette de l’entreprise a été multipliée par plus de 10. Le groupe Atos est entré au CAC40 le 20 mars dernier.

Au cours de sa carrière, Thierry Breton a occupé de nombreuses fonctions de direction dans le monde économique, politique et académique. Avant de rejoindre Atos, il était Professeur à la Harvard Business School, titulaire du cours : « Leadership and corporate accountability« . Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de la France de 2005 à 2007, son action se concentra sur la réduction de la dette publique et sur l’investissement dans de nouveaux territoires de croissance comme les actifs immatériels. Il a été le Président-Directeur Général de France Télécom de 2002 à 2005, période durant laquelle il a réorienté l’entreprise sur la convergence fixe-mobile-internet et augmenté significativement le nombre de brevets déposés par l’entreprise. Durant cette période, le chiffre d’affaires de France Telecom a sensiblement augmenté (+14%) de même que ses efforts de R&D tandis que la dette a décru de 70 milliards à 32 milliards d’euros.

Auparavant, il a été Président-Directeur Général de Thomson– tout en occupant les fonctions de Directeur de la recherche de l’entreprise- de 1997 à 2002. Entré chez Bull en 1993 comme directeur de la stratégie pour repositionner les activités du groupe, il en est devenu Directeur Général et Vice-Président du Conseil d’Administration jusqu’en 1997. Thierry Breton a débuté sa carrière comme  entrepreneur à New York en créant «Forma Systems», société spécialisée en ingénierie informatique.

Thierry Breton a reçu de nombreuses distinctions durant sa carrière. En 2004, il a reçu le titre de European Business Leader of the Year et a été élu deux fois « stratège de l’année », en 2000 et 2011, par le journal « Les Echos ». En janvier 2010, la « Harvard Business review » publia une liste des « 100 CEOs les plus performants » : Thierry Breton fut l’un des rares Européens à figurer dans ce classement. Il a été élevé, en 2012, à la dignité de Grand Officier dans l’Ordre national du mérite et est Commandeur de la Légion d’honneur depuis décembre 2015. Il a été élu Industriel de l’Année en novembre 2016 par le magazine « Usine Nouvelle ».

Il est l’auteur de nombreux livres sur les technologies de l’information et l’économie.

Administrateur du Conseil d’administration de Carrefour, de Sonatel (Dakar), membre du Conseil consultatif international de  Bank of America Merill Lynch aux Etats-Unis et du Conseil d’administration de SATS à Singapour, Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) et de l’IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale). Il a été élu Président de l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) en mars 2015 et membre de l’Académie nationale des technologies en décembre 2015.

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, découvrez les nouveautés de Google pour six pays africains

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Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, discover what's new in six African countries

[Digital Business Africa] – A l’occasion de son troisième événement annuel « Google For Nigeria » qui s’est tenu ce 24 juillet 2019 à Lagos, Google a annoncé de nouveaux produits et de nouvelles fonctionnalités pour rendre Google plus utile à plus de monde au Nigeria et à travers toute l’Afrique. Dans une note que Digital Business Africa vous propose, Juliet Ehimuan-Chiazor, Directrice pays de Google Nigeria (photo), expose toutes les nouveautés de Google qui sont disponible dès aujourd’hui au Nigéria et dans cinq pays africains : en République du Bénin, au Ghana, au Rwanda, au Togo et en Ouganda. « Chaque jour, au Nigeria, en Afrique et dans le monde entier, des gens se tournent vers Google pour avoir de l’aide. Nous espérons que les produits et les mises à jour que nous annonçons aujourd’hui rendront Google encore plus utile pour trouver ce que vous cherchez et faire avancer les choses. Nous maintenons notre engagement à mettre à portée de tous, partout dans le monde, le pouvoir qu’a la technologie à transformer nos vies », déclare-t-elle. Toutes les explications de Juliet Ehimuan-Chiazor.

Des cartes mieux adaptées pour les Nigérians et cinq pays d’Afrique 
« Google Maps vous aide à vous déplacer, à explorer et à réaliser ce que vous voulez faire. Le Nigeria compte plus de 10 millions de motos et nous savons tous que se déplacer en moto n’est pas la même chose qu’en voiture. C’est la raison pour laquelle nous avons ajouté un mode de transport dédié pour fournir des indications et des outils de navigation pour les motos au Nigeria.

Ce mode sera également disponible dès aujourd’hui en République du Bénin, au Ghana, au Rwanda, au Togo et en Ouganda. Nous lançons également des instructions de navigation avec une voix nigériane pour la conduite moto et voiture, pour que les noms locaux et les lieux soient correctement prononcés.

Traverser Lagos, l’une des villes les plus fréquentées d’Afrique, est souvent un défi avec des impondérables qui affectent les temps de trajet. Dans les prochains mois, nous proposerons une nouvelle offre d’orientation pour Lagos, optimisée pour les transports alternatifs, en intégrant les itinéraires Danfo dans Google Maps. 

Pour faciliter l’exploration visuelle des lieux au Nigeria, nous publions plus d’images panoramiques sur Street View. Nous avons commencé à prendre des images de Lagos il y a deux ans, et aujourd’hui, nous ajoutons des images Street View de Abuja, Bénin City, Enugu, Enugu et Ibadan avec près de 12 000 kilomètres de routes supplémentaires.

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, discover what's new in six African countries



Galerie Go : une galerie de photos rapide et intelligente accessible hors ligne
Avec le succès des Android, de plus en plus de Nigérians possèdent des téléphones qui prennent des photos. Mais tout le monde n’a pas accès à un Internet haut débit fiable ou au stockage sur le cloud pour trouver rapidement une photo. 

C’est pourquoi nous présentons aujourd’hui Galerie Go – une galerie de photos rapidement accessible et intelligente conçue pour les utilisateurs qui ne disposent pas d’une connexion Internet fiable. Gallery Go offre bon nombre des meilleures fonctionnalités de Google Photos sur appareil, pour vous aider à trouver, modifier et gérer vos photos, même lorsque vous êtes hors ligne. 

L’appli propose des fonctionnalités astucieuses pour organiser automatiquement vos photos et les retoucher grâce à des outils faciles à utiliser tels que l’auto-amélioration en un seul clic. L’appli ne demande que 10 Mo pour garder un maximum d’espace et de rapidité sur votre téléphone et passer plus de temps à prendre des photos souvenirs. 

Gallery Go est disponible dès aujourd’hui sur Google Play pour les appareils fonctionnant sous Android 8.1 (Oreo) ou supérieur, et seront préinstallés en tant qu’appli galerie sur l’Itel S15 et certains appareils A55, bientôt disponibles au Nigeria. 

Google Go : vous aider à profiter du meilleur du web 
L’an dernier, nous avons lancé Google Go, qui permet de profiter aisément d’Internet, même sur les smartphones à capacité de mémoire limitée ou avec des connexions capricieuses. 

Aujourd’hui, nous annonçons quelques mises à jour qui, nous l’espérons, rendront Google Go encore plus utile. Nous avons intégré la fonction Discover feed dans Google Go pour vous aider à suivre l’actualité de vos centres d’intérêts. Elle vous donne un aperçu en continu de tout ce que vous aimez, comme les derniers résultats de votre équipe de football, les personnalités que vous suivez, la musique et les actualités. 

Dès la semaine prochaine, vous pourrez également accéder à l’Assistant directement depuis Google Go. En commandant seulement par la voix, vous pourrez demander à Google d’appeler votre mère, de jouer la dernière vidéo de Burna Boy, ou de vous trouver le meilleur jollof de la ville. L’assistant est également proposé avec une nouvelle voix nigériane.

Google Lens et Bolo : comprendre et apprendre en toute simplicité
Google Lens permet à tous d’en apprendre davantage sur le monde qui les entoure grâce à leur appareil photo et leurs photos. C’est pourquoi nous lançons Lens dans Google Go pour que tout le monde puisse lire, traduire et rechercher les mots qu’ils voient, simplement en utilisant leur appareil photo. Il suffit d’ouvrir Lens, de le pointer vers un signe et d’écouter les mots lus à voix haute. Si vous ne parlez pas la langue, vous pouvez la faire traduire dans votre propre langue. Aujourd’hui, nous lançons également un support en hausa, yoruba et igbo. 

Bolo est une appli de lecture basée sur l’apprentissage oral qui aide les enfants à apprendre à lire en anglais. Il les encourage à lire à voix haute et leur font ensuite un retour individualisé et personnalisé pour les aider à améliorer leurs capacités de lecture. Nous avons déjà lancé Bolo en Inde cette année et aujourd’hui, nous l’introduisons au Nigeria et au Ghana.

Un avant-goût du Nigeria avec Google Arts & Culture 
Google Arts & Culture a élaboré un projet, Come Chop Bellefull: A Taste of Nigeria qui rend hommage à la culture culinaire variée et vivante du Nigeria, à travers les générations et les régions du pays. Vous pouvez maintenant explorer la cuisine et la culture régionales nigérianes grâce à 2000 images en haute résolution et 30 histoires créées en collaboration avec The Centenary Project at the Pan-Atlantic University

Entrez dans la cuisine de maman Ashake, prenez part à la célébration du New Yam Festival avec Nike Davies-Okundaye et découvrez les secrets de fabrication des boissons préférées de Tundun Tejuoso, propriétaire du Jazzhole. D’est en ouest, du nord au sud. De Ofe Owerri à Akara, de Tuwo Masara à Edikaikong

Actions en faveur des musiciens nigérians sur YouTube
YouTube a annoncé aujourd’hui son engagement à apporter son soutien aux talents émergents du Nigeria. Pour commencer, YouTube s’associe à la star nigériane de la musique, M. Eazi, et à l’initiative emPawa pour apporter son soutien à 10 musiciens nigérians émergents et les aider à créer, à développer leur fan-base et à se connecter au monde entier via YouTube. 

Google Maps, Google Go, Google Lens, Google Arts & Culture, découvrez les nouveautés de Google pour six pays africains



emPawa Africa est une initiative et un incubateur lancé par M. Eazi qui donne à la prochaine génération d’artistes africains, les outils, les connaissances, les réseaux et les investissements dont ils ont besoin pour devenir des artistes indépendants. Jusqu’à ce jour, emPawa a aidé 22 artistes nigérians à se former pour développer leurs compétences sur des plateformes numériques telles que YouTube. »

Congo Brazza : Après la mise en demeure de l’Arpce, MTN met en place une task force pour corriger les défaillances

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MTN Nigéria
MTN Nigéria

[Digital Business Africa] – Au Congo, après que l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) ait frappé du point sur la table dans le cadre de la vente par les opérateurs mobiles de cartes SIM sans enregistrement préalable des abonnés, les opérateurs mobiles indiquent leur volonté de réparer les défaillances observées.

Pour l’instant, MTN Congo a réagi et annoncé avoir pris acte de la mise en demeure du régulateur. L’opérateur promet de se conformer à la réglementation en matière d’identification des nouveaux abonnés. « Nous avons pris bonne note de la mise en demeure du régulateur. Nous avons mis en place une ‘task force‘ qui a commencé à travailler dès le premier jour pour mettre en place des plans pour répondre aux besoins de la population, notamment sur la sécurisation de leurs comptes mobile money contre les arnaques« , explique Patrick Itsoua, Corporated affairs Manager de MTN Congo.

Tout récemment, l’ARPCE a annoncé avoir mis en demeure MTN et Airtel Congo pour vente de cartes Sim sans enregistrement préalable des abonnés. Une pratique qui favorise les arnaques via la téléphonie mobile. Pour le régulateur, cette mise en demeure est le préalable à une procédure de sanction à l’encontre des opérateurs mis en cause.

« La loi dit qu’il faut d’abord mettre en demeure avant de sanctionner pour qu’ils rentrent en ordre. On peut sanctionner, mais les arnaques continuent », explique Marc Sakala , le directeur des réseaux et services de communications électroniques à l’Arpce. Il ajoute ensuite que les opérateurs ont un mois pour se conformer à la mesure à partir de la date à laquelle leur a été signifiée la mise en demeure.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Après l’Europe, les Etats-Unis enquêtent sur les pratiques anticoncurrentielles des géants du numérique

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GAFA
GAFA

[Digital Business Africa] – Après la Commission européenne, le parlement européen et les parlements nationaux, c’est au tour des autorités américaines de s’intéresser aux pratiques des géants du numérique. Selon le département américain de la Justice, cette enquête « consiste à évaluer les conditions de la concurrence sur le marché en ligne de manière objective et impartiale et à garantir aux Américains l’accès à des marchés libres sur lesquels les entreprises se font concurrence sur le fond pour fournir les services que les utilisateurs souhaitent ».

Pour les autorités américaines, en l’occurrence le sénateur Richard Blumenthal, cité par Reuters, l’idée est de mettre un terme à la toute-puissance des géants du numérique, qui ont profité d’un vide juridique pour dicter leurs lois sur le marché. Aussi, le ministère de la Justice « doit désormais faire preuve d’audace et de courage pour mettre fin à l’utilisation abusive par les géants du numérique de leur pouvoir monopolistique. Trop longtemps absents et apathiques, les législateurs doivent maintenant prévenir les atteintes à la vie privée, les stratégies anticoncurrentielles, les obstacles à l’innovation et autres caractéristiques d’un pouvoir commercial excessif ».

Ecrit par Jephté Tchemedie

Microsoft débourse 25 millions de dollars pour régler une affaire de corruption

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Microsoft débourse 25 millions de dollars pour régler une affaire de corruption
Microsoft

[Digital Business Africa] – En Hongrie, la filiale du géant américain Microsoft a accepté de débourser une enveloppe de 25 millions de dollars auprès des autorités américaines pour se tirer d’une affaire de corruption qui lui aurait valu le spectacle d’un grand procès public. L’argent débloqué servira à s’acquitter d’une amende de 8,7 millions de dollars auprès du ministère américain de la Justice ainsi que d’une seconde pénalité de 16,5 millions de dollars auprès de l’Autorité de la concurrence américaine. Ceci, dans le cadre du règlement d’une affaire de système de corruption et de pots-de-vin à l’étranger orchestré par la filiale hongroise de Microsoft.

De manière précise, le ministère américain de la Justice accuse les responsables de Microsoft Hongrie d’avoir menti entre 2013 et 2015 à la direction de Microsoft au sujet des remises qu’ils devaient offrir aux revendeurs locaux en vue d’obtenir des contrats pour la fourniture de licences logicielles siglées Microsoft aux autorités hongroises. Seulement, ces rabais n’ont jamais été accordés aux clients finaux, mais ont été utilisés dans le cadre de pots-de-vin accordés à différents intermédiaires ainsi que pour d’autres tentatives de corruption. Ceci, en violation du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) auquel sont soumis toutes entreprises américaines en activité à l’étranger.

Le choix pour Microsoft de régler deux amendes pour un montant total de 26 millions de dollars semble assez habile. En effet, le géant américain ferme ce dossier sans pour autant plaider coupable, ce qui lui épargne la mauvaise publicité d’un procès public au terme duquel il aurait pu écoper d’une amende bien plus élevée. Dans la foulée de cette annonce, Microsoft a indiqué avoir licencé tous les employés qui ont eu une relation de près ou de loin avec cette affaire. Aussi, Microsoft a également annoncé avoir mis fin à ses relations d’affaires avec quatre de ses revendeurs, également liés à cette affaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie