[DIGITAL Business Africa] – Vers un renforcement des relations bilatérales entre la Russie et l’ Éthiopie dans le secteur du numérique. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Éthiopie en Russie, Genet Teshome Jirru, a visité le 03 avril 2025, la Chambre de commerce et d’industrie de Moscou. Au cours de sa visite, Genet Teshome Jirru a pu rencontrer certains hauts commis de l’ administration russe. Notamment Lidiya Lukashenko, chef du département de la coopération internationale de la Chambre. Avec qui il a discuté des moyens de renforcer les activités commerciales et de promouvoir les liens commerciaux entre les deux pays.
Côté Russe, l’on a évoqué le rôle des ambassades dans la promotion des relations économiques et commerciales entre la Russie et leurs pays respectifs.
L’expérience russe pourrait permettre le renforcement des infrastructures TIC. Genet Teshome Jirru a aussi sollicité le soutien de la Direction de la Chambre pour mener conjointement des activités de promotion dans les zones prioritaires de la ville de Moscou.
Les deux parties ont convenu de collaborer à la promotion des opportunités commerciales par l’intermédiaire de la Chambre et de l’AFROCOM.
La rencontre entre l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Éthiopie en Russie, Genet Teshome Jirru, et les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Moscou a lieu deux ans après le 15ᵉ sommet des BRICS à Johannesburg. L’événement s’était tenu du 22 au 24 août 2023.
Le président russe Vladimir Poutine avait proposé de partager l’expérience de la Russie en matière de transformation numérique avec les pays membres du BRICS et avec l’Afrique. C’est au cours de cette édition des BRICS que l’ annonce de l’extension de l’association avait été faite. On assistait alors à l’ajout de six nouveaux pays membres : l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Le président russe avait souligné que les pays BRICS mettent déjà en œuvre avec succès leur stratégie de partenariat économique BRICS 2025, qui inclut le développement numérique parmi ses axes.
Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé sa volonté de coopérer dans l’établissement d’un réseau international d’infrastructures doté d’un fonds dédié pour promouvoir l’innovation mondiale. Il a également mentionné la disponibilité de la Russie à partager son expérience en matière de transformation numérique et d’utilisation de l’intelligence artificielle.
Le 14 novembre 2024, l’ International Economic Forum Russia- Ethiopia avait réuni les entreprises opérant dans de nombreux domaines, dont numérique. La délégation russe présente au forum avait témoigné de toute sa volonté à lancer des startups.
[DIGITAL Business Africa] – La capitale Kigali, au Rwanda, a réussi le pari d’organiser l’AI Global Summit on Africa. Le tout premier sommet mondial de l’intelligence artificielle en terre africaine. Un coup d’essai qui sonne comme un coup de maître malgré les absences de certains dirigeants. Notamment leurs Excellences Félix Antoine Tshisekedi de la RD Congo, President William Ruti du Kenya, ou encore Cyril Ramaphosa d’ Afrique du Sud. Mais au final, des retombées pour l’ Afrique en général. L’événement était organisé en partenariat avec le Forum économique mondial, du 03 au 04 avril 2025.
Deux jours durant, le Rwanda a été le théâtre des discussions mondiales sur l’intelligence artificielle. Parmi les décideurs qui ont honoré leur présence Dr Michel Boukar. Le ministre des Télécommunications, de l’ Economie numérique et de la Digitalisation de l’ Administration a eu une séance de travail en marge du sommet mondial sur l’IA en Afrique avec le directeur général de Smart Africa, Lacina Koné. Le Dr Michel Boukar a sollicité le soutien du DG de Koné dans le cadre de la candidature du Tchad au Conseil d’Administration d’AFRINIC (The African Network Information Centre ). Une demande qui a reçu l’assentiment de Lacina Koné.
Le directeur général de Smart Africa a, à son tour, rencontré Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la CEA (Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies). La discussion était axée sur une collaboration stratégique autour du Conseil africain de l’IA. Les deux dirigeants ont exploré des synergies pour stimuler la transformation numérique de l’Afrique grâce au développement responsable et inclusif de l’intelligence artificielle.qui a rappelé les chantiers du Tchad dans le domaine du numérique.
Le ministre Boukar a fait un tour d’horizon des infrastructures numériques dont dispose ou devrait abriter le Tchad sous peu. À l’instar du Centre national des Données numériques. Dr Mchel Boukar a aussi parlé du maillage de la fibre optique, le désenclavement numérique du Tchad par des sorties à travers le Cameroun, le Soudan et des travaux en cours d’exécution pour l’interconnexion avec le Niger.
L’ Afrique et ses atouts stratégiques
Selon Guillaume Grallet, spécialiste de l’intelligence artificielle à France 24. L’IA pourrait ajouter jusqu’à 2 900 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2030, renforçant ainsi la position du continent sur la scène mondiale. S.E Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo croit que cela est tout à fait possible. Et pour cela, il faut absolument protéger les acquis.
« IL FAUT DES A PRESENT PROTEGER LES ATOUTS STRATEGIQUES DE NOTRE CONTINENT. L’AFRIQUE A DES RESSOURCES PRECIEUSES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, UNE JEUNESSE NOMBREUSE ET DYNAMIQUE, DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES, CULTURELLES ET LINGUISTIQUES D’UNE DIVERSITE EXCEPTIONNELLE ET DES RESSOURCES NATURELLES RARES », A INDIQUE LE PRESIDENT FAURE.
L’ AI Global Summit on Africa était placé sous le thème : « L’ IA et de le dividende démographique de l’ Afrique : réinventer les opportunités économiques pour la main d’œuvre africaine ». Cet événement a réuni plus de 1000 participants venant de 95 pays. Dont des chefs d’État, des décideurs politiques, des leaders industriels, des investisseurs, des innovateurs et startups, ainsi que des chercheurs et universitaires.
[DIGITAL Business Africa] – Pour réussir la transformation numérique de la RD Congo, pouvoirs publics, secteur privé et partenaires internationaux doivent être mis à contribution. Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, l’a souligné à l’ouverture du Forum national sur la Gouvernance de l’Internet, qui s’est tenu ce 04 avril 2025.
« Dans cette optique, nous appelons à des échanges constructifs et à des recommandations concrètes à l’issue de ce forum. Votre expertise, vos expériences et vos idées sont essentielles pour nous permettre de bâtir un écosystème numérique robuste et adapté aux réalités de notre pays ».
La cinquième édition du Forum national sur la Gouvernance de l’Internet était placée sous la thème : « Renforcer la gouvernance numérique pour un internet ouvert et sécurisé en République démocratique du Congo ». Plusieurs personnalités ont rehaussé l’éclat de cet événement, dont Vital Kamerhe, Président du Bureau de l’Assemblée Nationale de la RDC, l’Hon. Emmanuel Ompeta, Président de la Sous-commission PTNTIC de l’Assemblée Nationale de la RDC et Augustin Kibassa, ministre des PTNTIC et Numérique de la RDC, entre autres.
Selon le ministre Kibassa, les pouvoirs publics sont engagés à fond dans ce chantier malgré les difficultés qui jalonnent leur parcours.
« Le gouvernement de la République démocratique du Congo continue de travailler sur des réformes structurelles visant à faire du numérique, un pilier du développement économique et social…Cela passe par la mise en place d’une stratégie nationale claire, fondée sur l’accessibilité, la souveraineté numérique et l’innovation ».
Cette plateforme de dialogue multi-acteurs a permis d’aborder les défis et les opportunités de la gouvernance numérique
, en mettant l’accent sur les politiques publiques, l’innovation technologique et l’inclusion numérique. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’accès à Internet dans les zones rurales, la cybersécurité, l’IA, entre autres. Trois panels ont été organisés, notamment l’accessibilité à Internet, les lois du numérique et les technologies actuelles, surtout sur l’intelligence artificielle.
Ont pris part aux échanges, des experts, des décideurs et des acteurs du secteur du numérique, tous mus par la volonté de promouvoir un internet qui soit à la fois inclusif et sécurisé pour tous les citoyens.
La cinquième édition du Forum national sur la gouvernance de l’internet (FGI) en République démocratique du Congo (RDC) était organisé sous le Haut patronage du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, en collaboration avec la sous-commission Télécoms et nouvelles technologies de la communication (NTIC), ainsi que le secrétariat exécutif du Forum de l’ONU sur la Gouvernance de l’Internet en RDC.
[DIGITAL Business Africa] – Les questions relatives à la souveraineté numérique de l’Afrique intéressent de plus en plus les pays africains. Le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, a évoqué cette question ce 03 avril 2025 à l’ouverture du premier sommet mondial sur l’intelligence artificielle en Afrique (Global AI Summit on Africa) qui se tient à Kigali au Rwanda.
Cette rencontre internationale de haut niveau qui s’achève ce jour mobilise des leaders mondiaux, investisseurs, innovateurs et universitaires autour du thème « L’IA et le dividende démographique de l’Afrique : réimaginer les opportunités économiques pour la main-d’œuvre africaine ».
Résolument engagé pour l’innovation technologique en Afrique, le chef de l’État togolais, l’hôte d’honneur de ce sommet, a partagé, à la cérémonie d’ouverture de ce sommet, sa vision pour un meilleur développement de l’intelligence artificielle sur le continent, une ambition pragmatique basée sur ses expériences personnelles.
Connu pour son leadership sur les questions d’intégration africaine et la place de l’Afrique dans le concert des nations, le président Faure Essozimna Gnassingbé a souligné la nécessité pour les nations africaines de se positionner dans l’environnement de l’intelligence artificielle et de l’innovation technologique. Ce secteur représente une opportunité pour promouvoir le développement économique et faire face aux défis sociaux majeurs tels que la santé, l’éducation, l’agriculture et l’inclusion sociale.
Dans cet élan, le chef de l’État togolais a axé son allocution autour de quelques réflexions en évoquant la nécessité pour les États africains de privilégier le réalisme dans un contexte mondial de plus en plus tendu, une approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles du continent, la souveraineté numérique réaliste et ciblée pour la collecte, la protection et la valorisation des données et l’équité pour une intelligence artificielle au service de tous en Afrique.
L’approche sélective et stratégique prônée par le Président de la République vise essentiellement à faire du continent une terre favorable à l’éclosion des innovateurs et au développement de l’intelligence artificielle. Ce paradigme ouvre ainsi la voie à des investissements dans les secteurs dans lesquels l’intelligence artificielle peut apporter des bénéfices immédiats aux populations.
« Nous devons avoir une approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles de notre continent. Nous devons identifier les domaines dans lesquels nos besoins sont les plus urgents pour que nos efforts produisent un effet de levier maximal. Je pense à trois secteurs clés de notre stratégie de développement, à savoir la santé, l’éducation et l’agriculture, où la promesse de l’intelligence artificielle rencontre la réalité la plus concrète. Je suis convaincu que l’Afrique peut devenir un terrain d’innovation pour elle-même et pour le monde », a préconisé le chef de l’État.
Pour une implémentation optimale de cette vision salutaire pour le continent, le Président de la République propose la protection et la valorisation des potentiels stratégiques du continent, ceci au regard du dividende démographique, du poids démographique considérable de la jeunesse qui constitue également un réservoir de talents et de créativité, et bien d’autres richesses naturelles, culturelles et économiques des pays.
« Il faut dès à présent protéger les atouts stratégiques de notre continent. L’Afrique a des ressources précieuses pour le développement de l’intelligence artificielle, une jeunesse nombreuse et dynamique, des données démographiques, culturelles et linguistiques d’une diversité exceptionnelle et des ressources naturelles rares », a indiqué le président Faure.
Pour le chef de l’État, dans un contexte de fracture technologique mondiale de plus en plus menaçante, cette ambition ne peut se réaliser sans une réelle politique de promotion de la jeunesse et sans une souveraineté numérique réaliste et ciblée.
« Je pense pour ma part que l’Afrique ne doit pas rester dépendante des plateformes étrangères. Il faut construire notre souveraineté numérique. Celle-ci doit reposer sur trois piliers, à savoir nos données, nos infrastructures et nos normes. Il ne s’agit pas nécessairement de construire nos propres modèles d’IA, mais de faire des choix intelligents en adaptant des modèles ouverts et sobres en énergie à nos réalités », a déclaré le président togolais.
Toujours porté par la politique nationale d’inclusion sociale qui fait école dans le monde, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a fermement prôné l’équité dans le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle en Afrique, soulignant ainsi avec dextérité l’importance d’une approche inclusive et juste pour toutes les couches sociales.
« L’intelligence artificielle est la prochaine grande révolution. L’équité sera une condition essentielle d’une intelligence artificielle au service de tous en Afrique. L’intelligence artificielle doit aussi bénéficier aux travailleurs informels et aux zones rurales qui n’ont pas d’accès direct à la technologie. Cela suppose des formations ciblées, des investissements dans la collectivité et des solutions pensées pour les réalités locales », a-t-il ajouté.
Devant un parterre d’investisseurs et d’innovateurs, le Président de la République a réitéré la détermination du Togo à s’inscrire dans une dynamique unitaire pour faire de l’intelligence artificielle un levier de développement inclusif et durable adapté aux réalités économiques, sociales et culturelles du continent.
Paul Kagame Global AI Summit On Africa
Le président rwandais Paul Kagamé, l’hôte du sommet, s’est félicité de la présence du chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé à cette rencontre déterminante pour l’avenir technologique du continent. Le président Paul Kagamé a lancé à cet effet un appel à ses pairs africains à travailler ensemble en vue de redéfinir le rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle.
« L’intelligence artificielle est à l’origine de certaines des innovations les plus révolutionnaires de notre époque et accélère la transformation numérique. Dans tous les secteurs, ses avantages sont évidents : productivité accrue, prise de décisions mieux informées et réduction des erreurs humaines.
Cependant, il est regrettable que l’essor de cette nouvelle technologie soit éclipsé par la compétition géopolitique. Pour l’instant, le développement technologique est concentré dans quelques pays. L’Afrique ne peut se permettre d’être laissée pour compte et d’être à nouveau en train de rattraper son retard. Nous devons nous adapter, coopérer et rivaliser, car il est dans notre intérêt de le faire », a lancé Paul Kagame.
Il n’a pas également manqué de relever les défis qu’il faut absolument adresser : « À l’heure où nous parlons, il subsiste encore beaucoup d’incertitudes concernant l’intelligence artificielle, notamment en matière de vie privée et de sécurité. Mais une chose est sûre : la technologie est censée être une force pour le bien, et nous avons la responsabilité de l’utiliser en conséquence », a déclaré le président rwandais.
La cérémonie d’ouverture a été suivie d’un panel de haut niveau sur l’impact de l’intelligence artificielle sur le développement du continent. Intervenant dans ce panel, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf a salué la vision du président togolais centrée sur une approche progressive secteur par secteur selon les priorités et la disponibilité des ressources.
L’AI Global Summit on Africa est une initiative internationale de haut niveau sur l’intelligence artificielle portée par le Centre pour la quatrième révolution industrielle en collaboration avec le Forum économique mondial (WEF). Ce sommet se veut une plateforme pour de nouvelles approches de partenariats au service de la croissance inclusive, de l’innovation, des compétences et de la main d’œuvre en Afrique en vue d’un avenir numérique sûr et sécurisé pour tous.
Des chefs d’Etat et de gouvernement, décideurs politiques, investisseurs, innovateurs et universitaires mèneront ̀ cet effet, des réflexions autour des thématiques notamment l’emploi des jeunes dans l’économie mondiale de l’IA, les infrastructures, les données, les opportunités des modèles d’IA pour un développement inclusif, l’application de l’IA centrée sur l’humain, l’entrepreneuriat et la gouvernance.
L’AI Global Summit on Africa offre l’occasion aux leaders africains de partager les meilleures pratiques, les projets innovants, l’impact positif de l’Intelligence artificielle sur les politiques publiques et renforcer le partenariat pour tirer un meilleur profit du potentiel de l’IA.
Dans sa vision de faire du Togo un Hub digital, le gouvernement togolais dans le cadre de la feuille de route gouvernementale, a lancé́ plusieurs initiatives intégrant l’intelligence artificielle au rang desquelles le Programme de revenu universel « Novissi ». D’autres secteurs clés tels que la santé, l’éducation, la formation et l’agriculture sont également concernés pour favoriser les opportunités économiques, l’innovation et surtout améliorer les compétences axées sur la jeunesse.
Le Togo a accueilli l’année dernière une série de rencontres internationales dédiées à l’Intelligence artificielle en Afrique et se prépare pour la mise place d’une Stratégie nationale d’Intelligence artificielle, d’un Data Lab international et d’une Maison de l’intelligence artificielle, en vue de matérialiser cette vision.
[DIGITAL Business Africa] – Le numérique au service de l’Art. 25 femmes artistes ont participé, ce 03 avril 2025, à une formation en communication numérique à Abidjan-Plateau. Désormais, les bénéficiaires de la formation pourront elles-mêmes créer des pages professionnelles, interagir en toute aisance avec leur audience et valoriser leur image (personal branding) artistique à travers une communication créative.
Ce kit de compétences, nos artistes 2.0 le doivent à la Commission nationale de la Francophonie, en collaboration avec le Bureau du Québec à Abidjan et l’Agence universitaire de la Francophonie. Le CNF et l’ AUF revendiquent la parenté de cette initiative. Elle s’inscrit dans le cadre des célébrations de la Journée internationale de la Francophonie 2025, célébrée sous le thème « Je m’éduque, donc j’agis ».
Ce parchemin est la preuve que qu’elles ont écouté et sont prêtes à exploiter pleinement les outils numériques dans le développement de leur carrière artistique et leur autonomisation.
Selon la directrice-cheffe de poste du Bureau du Québec à Abidjan, qui présidait les assises, Marie-Hélène Sultan, l’activité de renforcement des capacités des femmes artistes ivoiriennes en communication numérique est la preuve de la volonté ferme du gouvernement du Québec de faire rayonner les cultures francophones et de poursuivre ses actions en matière d’autonomisation des femmes. Elle a souligné que le Québec soutient les initiatives en matière d’entrepreneuriat, notamment au bénéfice des femmes et des jeunes
Pout sa part, le secrétaire général adjoint chargé de la coordination des opérations et relations extérieures, N’Depo Kopoin Victorien, a relevé toute la pertinence de ces travaux.
« Le présent atelier, vous apportera la connaissance théorique mais surtout pratique nécessaire, à l’amélioration de l’exercice de votre profession artistique et boostera votre autonomisation, dans ce monde désormais plus que concurrentiel où seule l’excellence paye et prime ».
Le programme des Journées de la Francophonie, lancé le 13 mars, se poursuivra jusqu’au 11 avril 2025 avec notamment la Journée du cinéma en clôture.
[DIGITAL Business Africa] – Une initiative de plus pour garantir aux Sénégalais le plein épanouissement. Le président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, a lancé officiellement, ce premier avril 2025, la plateforme numérique www.tabaxsenegal.sn. La plateforme Tabax Sénégal connecte candidats, porteurs de projets et investisseurs pour accélérer le développement économique du Sénégal.
L’outil s’appuie sur quatre axes :
– Compétences pour la Nation
Il permet de valoriser les expertises sénégalaises pour des projets structurants et durables au service de la nation.
– Base des compétences
Une base nationale fiable pour référencer, valoriser et activer rapidement les talents du Sénégal.
– Mobilisation citoyenne
Encourager chaque Sénégalais compétent à participer activement à un progrès équitable et partagé.
– Justice sociale & équité
Rétablir la confiance via un système équitable de reconnaissance des compétences nationales.
Le Chef de l’ Etat a dit à ce propos :
« Cette initiative rassemble candidats à l’emploi, porteurs de projets et investisseurs autour d’objectifs clairs : valoriser les compétences nationales, faciliter l’accès à des opportunités concrètes, soutenir la réalisation de projets ambitieux, restaurer l’équité et stimuler l’investissement local » .
Et d’exhorter :
« Ensemble, mobilisons-nous pour un Sénégal prospère, juste et inclusif, où chaque talent trouve sa place et contribue pleinement à notre développement commun. Il s’agit d’un outil innovant au cœur de la stratégie nationale pour l’emploi, Sénégal 2050 ».
Le Plan Sénégal 2050 est une vision qui a pour objectif de remédier aux faiblesses de l’économie sénégalaise et de positionner la nation ouest-africaine comme une économie diversifiée et dynamique dans les décennies à venir. Le conseiller technique au ministère de la Formation professionnelle, Abdoulaye Sène, avait indiqué que le nouveau référentiel des politiques publiques « Sénégal 2050 » vise la formation qualifiante de cinq millions de jeunes techniciens à l’horizon 2050. Et que, pour la Stratégie nationale de développement (SND), à l’horizon 2029, ce sont 700 000 jeunes qui seront formés.
Pour rappel, la SND 2025-2029 est le programme de politique économique et sociale du pays pour les cinq prochaines années, dont le coût global est estimé à 18.496,83 milliards de francs CFA. La stratégie fixe un taux de croissance économique en moyenne de 6,5 % pour les cinq prochaines années.
[Digital Business Africa] – Wanda Matandela, le nouveau DG de MTN Cameroon qui a officiellement pris les rênes de l’entreprise le 1ᵉʳ mars 2025 peut se réjouir. Moins d’un mois après sa prise de fonction, une décision de justice donne le sourire aux cadres de l’entreprise.
Dans une décision qui marque un tournant important, la Cour d’Appel du Littoral à Douala a annulé les saisies-arrêts pratiquées par le groupe Bestinver sur les comptes bancaires de MTN Cameroun. Cette décision, communiquée en mars 2025 à l’opérateur télécoms est une étape importante dans ce litige qui a débuté en septembre 2022 et qui a eu un impact négatif significatif sur les opérations de l’opérateur télécoms.
Contexte de l’affaire
Depuis septembre 2022, MTN Cameroun a été confronté à des saisies-arrêts sur ses comptes bancaires, initiées par le groupe Bestinver. Ces actions ont perturbé les activités de l’opérateur et ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité juridique des investissements dans le secteur des télécoms au Cameroun.
En effet, MTN Cameroon est longtemps restée dans une zone de turbulences avec le gel de ses comptes bancaires par la justice camerounaise, en raison du litige judiciaire initié par le milliardaire camerounais Baba Danpullo dans le différend qui l’oppose à certaines entreprises sud-africaines.
En Afrique du Sud, le litige opposait Ahmadou Baba Danpullo, figure influente de l’économie en Afrique centrale et dirigeant du groupe Bestinver, à la First National Bank (FNB) d’Afrique du Sud. Après la saisie de propriétés appartenant à Danpullo par la FNB, l’homme d’affaires a réagi en obtenant d’un tribunal camerounais le gel des comptes de plusieurs entreprises sud-africaines opérant au Cameroun, y compris ceux de l’opérateur de téléphonie mobile MTN. Une action judiciaire en représailles face aux actions de la FNB.
Selon le milliardaire camerounais Ahmadou BABA DANPULLO de Bestinver, MTN Cameroon et Chococam ont en commun un actionnaire, la Public Investment Corporation, une entité d’investissement sud-africaine qui est également le principal actionnaire de la First National Bank, l’établissement bancaire qui a saisi les biens de Baba Danpullo en Afrique du Sud en raison de dettes impayées.
La situation inconfortable pour MTN Cameroon a poussé Ralph Mupita, le PDG de MTN Group, à venir au Cameroun en 2024 pour discuter avec les autorités camerounaises et plaider en faveur de Mtn en vue de trouver une solution à cette situation inconfortable. Situation qui a contraint MTN Cameroon à passer par des emprunts pour fonctionner. Par exemple, 91,5 milliards de FCFA empruntés aux banques camerounaises au 1ᵉʳ semestre 2023.
La décision de la Cour d’Appel
Le 24 février 2025, la Cour d’Appel du Littoral a rendu sa décision, concluant à l’unanimité que les sociétés du groupe Bestinver n’avaient aucune créance valable sur MTN Cameroun et que les saisies-arrêts étaient donc illégales. Un Ouf de soulagement pour l’opérateur qui indique que cette décision rétablit MTN Cameroun dans ses droits et confirme la légitimité de sa défense.
Dans un communiqué de presse, la direction générale de MTN Cameroun a exprimé sa satisfaction quant à cette décision, soulignant qu’elle renforce la confiance des clients et des partenaires. L’opérateur a réaffirmé son engagement à continuer à apporter de la valeur de manière durable au Cameroun, en contribuant au développement socio-économique du pays.
« La direction générale de MTN Cameroon se réjouit de cette décision qui confirme la légitimité de sa défense et rétablit MTN Cameroon dans ses droits. Nous remercions nos clients et nos partenaires pour leur confiance tout au long de cette affaire et nous les assurons de notre engagement à toujours leur apporter de la valeur de manière durable.
MTN Cameroon est une entreprise citoyenne et responsable, qui a depuis 25 ans, une contribution importante pour le développement socio-économique du Cameroun, en créant des emplois, en favorisant la croissance économique, en investissant dans des infrastructures essentielles et en soutenant des initiatives communautaires », peut-on lire dans le communiqué du nouveau DG de MTN Cameroon.
Le camp d’en face n’a pas encore lâché l’affaire et entend attaquer cette décision par les voies réglementaires en vigueur. Mais, en attendant, MTN Cameroon savoure cette victoire.
[DIGITAL Business Africa] – Le domaine des archives nationales inaugure les activités du groupe E-government. Le groupe de Travail interministériel chargé de la conduite des enquêtes de terrain a été lancé ce 02 avril 2025 au cours d’une cérémonie co-présidée par les ministres des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et son homologue des Arts et de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt.
La plateforme E-government est un projet qui vise la modernisation de l’administration camerounaise. Cela, en vue d’un changement structurel des outils, des méthodes et approches de travail qui devront désormais produire une masse de données d’informations stratégiques dans tous les secteurs d’activités de la vie publique.
Pour la ministre des Postes et Télécommunications, le gouvernement du Cameroun ne ménage aucun effort pour une transition numérique de l’administration réussie.
« Cette rencontre traduit à elle seule l’importance stratégique que notre gouvernement accorde à la modernisation de l’administration publique à travers les outils numériques et spécifiquement à la gestion efficiente sécurisée de l’information et des archives ».
L’initiative impulsée par le Chef de l’ Etat, S.E Paul Biya ne concerne pas que les administrations publiques, en témoigne le co-superviseur général de ce Groupe de travail, le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt.
« L’importance de ce projet dépasse ainsi le simple cadre administratif. Il est essentiel pour garantir la souveraineté des processus d’archivage afin que les données produites et gérées au sein de nos institutions publiques restent sous le contrôle de l’Etat dans le respect des principes de transparence, d’indépendance et de protection des données sensibles ».
Esther Olembe, directrice des Archives nationale du Cameroun, accorde un intérêt au plan d’action du groupe de travail dans le cadre de ce gand projet ambitieux.
« ..La question fondamentale va donc résider dans la démarche de l’Etat pour capter toutes ces informations afin de constituer sa mémoire archivistique électronique pour les générations futures. C’est donc l’objet de ce groupe de travail. »
Organisation du groupe E-government
A la tête du groupe E-government, se trouvent le ministre des Arts et de la Culture Bidoung Mkpatt et la ministre des Postes et Télécommunications Minette Libom Li Likeng. Sur le plan opérationnel, le Secrétaire Général du MINAC, Blaise Jacques Nkene, est le président du groupe. Il est secondé par le Vice-Président Mohamadou Saoudi, SG du MINPOSTEL.
La Coordination technique est assurée par la Directeur des Archives Nationales du Cameroun, Esther Olembe et le Conseiller Technique N°1 MINPOSTEL Raphael Nlend. Ce groupe de travail a été mis en place le 02 mai 2024 à la faveur de la décision conjointe N°00048/MINAC/MINPOSTEL du 02 Mai 2024. Il regroupe une trentaine d’administrations pour assurer une transition réussie de l’archivage numérique de l’administration camerounaise.
[DIGITAL Business Africa] – Des centaines de millions de FCFA subtilisés par une seule personne. Ce n’est pas un poisson d’avril. C’est vrai. Le présumé cybercriminel Stive Rostand Fouda vient de mordre à l’hameçon de la police camerounaise. Après avoir arnaqué des citoyens naïfs et parfois avides de faveurs à travers les réseaux sociaux, Stive Rostand Fouda a finalement été mis aux arrêts et présenté ce 02 avril 2025 à la presse. Le Commissaire Divisionnaire Thierry Medou, en fonction au Commissariat central N°1 de la ville de Yaoundé, donne le mode opératoire.
« Il a plus d’une dizaine de comptes Facebook et WhatsApp. C’est par ce canal-là qu’il les escroque. Nous avons déjà pu retrouver plus d’une dizaine de victimes en dehors de dame Eloundou Gabrielle par qui l’enquête a commencé. Et le préjudice s’élève en dizaines de millions de FCFA ».
En poussant les investigations plus loin, les enquêteurs vont se rendre compte que l’addition est un peu plus salée.
« Mais en exploitant son téléphone, on s’est rendu compte qu’il avait une centaine de victimes. Et si on avait pu mettre la main sur toutes ces victimes (nous espérons que certaines se présenteront conformément à l’enquête), il est clair que le préjudice s’élèverait en centaines de millions. Son train, lui qui ne travaille pas, montre à suffisance que l’activité qu’il a choisie nourrit son homme ».
L’imprudence aidant, Stive Rostand Fouda n’hésite guère à utiliser la technique qui réussit toujours aux arnaqueurs dans la plupart des cas.
« Il ( Stive Rostand Fouda ) est spécialiste dans les propositions de stands dans les foires organisées à Yaoundé. Il vous contacte pour vous donner des stands à YAFÉ (Yaoundé en fête) et dans les foires organisées à Yaoundé. Et une fois que vous lui versez de l’argent, parfois ce sont des sommes importantes, il disparaît. Parfois, il cesse d’utiliser la puce et la met en veille.
« Il a beaucoup de victimes à qui il a pris de l’argent. Il a aussi l’habitude de proposer aux parents de donner de la visibilité à leurs enfants parce que, dit-il, il travaille à l’ONU les faisant recruter comme députés juniors de l’ ONU. Une fois que vous lui versez l’argent qu’il vous demande, en centaines de mille, généralement 500.000 FCFA en montant, il disparaît de la circulation ».
« Il se présente aussi comme un gros importateur et propose des véhicules d’occasion, des effets de valeur, des vêtements…»
Le Commissaire divisionnaire, Thierry Medou, a prescrit la vigilance aux populations. Celles-ci doivent toujours vérifier l’authenticité des offres en visitant les plateformes numériques officielles des structures (Facebook, site web, X, LinkedIn ou en se rendant directement à la direction la plus proche). Et lorsqu’une anomalie est identifiée dans un appel d’offre, contactez la DGSN ou l’ Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC).
LA LOI N° 2016/007 DU 12 Juillet 2016 PORTANT CODE PENAL en son article 318, intitulé Vol, abus de confiance, escroquerie, stipule :
« (1) Est puni d’un emprisonnement de cinq (5) à dix (10) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à un million (1 000 000) de francs, celui qui porte atteinte à la fortune d’autrui :
c) par escroquerie, c’est-à-dire en déterminant fallacieusement la victime soit par des manœuvres, soit en affirmant ou dissimulant un fait ».
[DIGITAL Business Africa] – La Namibie renforce son système de défense face aux menaces cybernétiques. Le gouvernement a alloué 20 millions de dollars namibiens en financement de démarrage pour établir le NAM-CSIRT. C’est ce qui ressort de la session d’engagement des constituants NAM-CSIRT, organisée par l’Autorité de Régulation des Communications de Namibie (CRAN) ce 27 mars 2025 à Windhoek.
L’initiative est dirigée par le ministère des Technologies de l’Information et de la Communication et traduit la volonté du gouvernement namibien de renforcer la résilience de la nation face aux menaces cybernétiques. Pour la directrice générale de CRAN, Emilia Nghikembua, la synergie des énergies est capitale dans cette lutte.
« À une époque où les menaces cybernétiques évoluent rapidement, il est impératif que nous engagions un effort coordonné pour protéger notre infrastructure critique et, par extension, sauvegarder les moyens de subsistance de nos citoyens », a dit Emilia Nghikembua.
La directrice générale de CRAN a ajouté :
« Adopter cette meilleure pratique facilitera l’échange d’informations critiques entre les entités concernées et élèvera considérablement la maturité en cybersécurité de la Namibie… En nous organisant en CIRTs sectoriels, nous pouvons développer des stratégies ciblées pour relever les défis spécifiques à chaque secteur, renforçant ainsi notre capacité collective à gérer et à atténuer les incidents cybernétiques ».
Les points clés de cet engagement des constituants NAM-CSIRT sont :
• Le lancement de l’équipe d’intervention en cas d’incident de cybersécurité en Namibie
• La collaboration intersectorielle
• L’ appel à la création de CIRT sectoriels
L’attaque de Paratus Namibia Holdings Ltd
L’Autorité de régulation des communications de Namibie (CRAN) a reconnu un incident cybernétique important signalé le 19 février 2025. Il impliquait Paratus Namibia Holdings Ltd. L’incident était classé comme un événement de niveau trois (3). Le groupe de rançongiciels Akira affirmait détenir plus de 84 Go de données d’entreprise sensibles.
Selon le CRAN, la faille provenait d’un compte interne légitime, une tactique employée par le groupe de rançongiciels Akira, qui exploite les vulnérabilités des systèmes dépourvus d’authentification multifacteur (MFA). Les services affectés incluaient principalement les systèmes vocaux 083 et certains enregistrements opérationnels.
Pour pallier cette situation, Paratus Telecommunications (Pty) Ltd Namibia a pris des mesures fortes, notamment en isolant les systèmes affectés et en mobilisant des équipes techniques pour l’investigation et la reprise d’activité. Tout est rentré dans l’ordre. Mais, aucune preuve n’a été apportée pour confirmer la divulgation de ces données.
[DIGITAL Business Africa] – L’Agence des Systèmes d’Information et du numérique (ASIN) travaille à réduire les cyberattaques. Pourquoi pas les éradiquer considérablement ? L’ ASIN, en partenariat avec le Forum of Incident Response and Security Teams (FIRST), a organisé un atelier de simulation de gestion de crise, ce 28 mars 2025.
Le FIRST est l’organisation qui rassemble diverses équipes d’intervention en cas d’incident de sécurité informatique issues d’organismes gouvernementaux, commerciaux et éducatifs. L’objectif de FIRST est de favoriser la coopération et la coordination en matière de prévention des incidents, de stimuler la réactivité et de promouvoir le partage d’informations entre ses membres et la communauté dans son ensemble.
L’atelier organisé par l’ASIN marque une étape importante dans le renforcement des capacités nationales en cybersécurité. L’ASIN mise sur la formation, la collaboration et l’anticipation face aux menaces émergentes.
La séance de travail a réuni plusieurs experts et Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) de structures publiques du Bénin. Une réponse proactive face à l’essor des cyberattaques. Selon l’ Agence, le directeur général de l’ASIN, Marc-André Loko a rappelé que les attaques informatiques ne sont plus une simple éventualité, mais une réalité quotidienne. Les infrastructures critiques, entreprises et institutions sont confrontées à des menaces de plus en plus sophistiquées, nécessitant une préparation rigoureuse et une coopération accrue entre les acteurs de la cybersécurité.
L’expérience du FIRST lors de cet atelier aura été d’un apport capital. Tant, les participants ont été immergés dans des scénarios réalistes de gestion de crise, mettant à l’épreuve leurs réflexes, leur coordination et leur résilience. L’objectif principal de cette initiative était de :
• Identifier les vulnérabilités et améliorer les stratégies de gestion des incidents ;
• Renforcer la coopération entre les différents acteurs du secteur numérique ;
• Transformer les défis de la cybersécurité en opportunités d’amélioration continue.
Le CAF en approche
Le Bénin accueillera du 24 au 25 juin 2025 le Cyber Africa Forum ( CAF). Une plateforme d’échanges et d’affaires pour tous les décideurs clefs du public et du privé. Le lieu où les participants pourront connaître les innovations en matière de cybersécurité. Selon Franck Kie, Managing Partner de Ciberobs Consulting & Commissaire Général, le Bénin est l’un des pionniers en Afrique dans la lutte contre les cybersécurité. Le pays a tôt fait de mettre sur pied des structures techniques telles que l’ ASIN et le Centre national d’Investigations NumériquesCentre National d’Investigations Numériques (CNIN).
L’ ASIN a été créée par décret No 2022-324 du 1er juin 2022 portant la fusion de l’Agence de Développement du Numérique (ADN), de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI), de l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et de l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Électroniques et de la Poste (ABSUCEP) et approbation de ses statuts. Le CNIN, lui, voit le jour au terme du conseil des ministres du mercredi 29 novembre 2023.
out of focus, Messy electrical cables in India. Uncovered optical fiber technology open air outdoors in Asian cities
[DIGITAL Business Africa] – Comme un air d’anarchie dans les airs. Les câbles à fibre optique semblent créer un désordre dans les villes du pays. L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques ne pouvait pas rester insensible face à cette situation. L’ ARPCE a convié les principaux opérateurs télécoms à une réunion de travail, cette fin du mois de mars 2025. La rencontre était justement consacrée à la problématique du déploiement aérien désordonné de ces infrastructures.
Les représentants de Congo Télécom, GVA (CanalBox) et Silicon Connect ont convenu de mutualiser les infrastructures, considérée comme un levier efficace pour limiter la prolifération incontrôlée des câbles dans les ruelles et artères principales des villes.
Plusieurs décisions structurantes, applicables dans l’immédiat et/ou à court terme ont été prises. Notamment, pour les opérateurs, la mise en faisceaux des câbles par opérateur, le rapprochement des points de branchement vers les abonnés afin de réduire la longueur des câbles, l’obligation d’enfouir les câbles dans tous les secteurs où cela est techniquement possible afin d’éviter la pollution visuelle la soumission par les opérateurs de plannings d’assainissement à l’ARPCE.
Le régulateur, de son côté à prescrit la conduite d’un exercice de co-régulation avec l’ARSEL (Autorité de Régulation du Secteur de l’Énergie), en impliquant également les collectivités locales, notamment les mairies, détentrices du domaine public urbain.
Benjamin Mouandza, directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques à l’ARPCE, a rappelé les enjeux d’un développement numérique respectueux de l’environnement urbain. « la superposition désordonnée des câbles aériens nuit à l’esthétique des villes, dégrade la qualité du paysage urbain et constitue un obstacle à la circulation ».
L’ ARPCE a également annoncé la signature imminente d’un accord de collaboration avec son homologue du secteur de l’énergie. Une coopération qui permettra notamment de mieux encadrer l’utilisation des infrastructures de transport de la société Énergie Électrique du Congo par les opérateurs télécoms.
Une réunion d’évaluation des actions prises sera tenue « sous peu», a fait savoir le directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques à l’ARPCE, Benjamin Mouandza, aux opérateurs.
D’autres opérateurs, cette fois de la téléphonie mobile, étaient reçus au siège de l’ARPCE le 27 mars 2025. La transparence et la sécurité dans les communications électroniques étaient au centre des débats.
Il s’est agi, au cours de cette rencontre, de faire le point sur l’état d’avancement des projets de la portabilité des numéros et de la mise en œuvre du préfixe « zéro » jugés « structurants » pour, d’un côté développer le marché des communications électroniques au Congo et, de l’autre, se conformer aux exigences de l’Union internationale des télécommunications (IUT).
[DIGITAL Business Africa] – Starlink en République démocratique du Congo, ce n’est plus qu’une question de temps. Une délégation du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique, en séjour à Washington aux USA, a rencontré les représentants de Starlink, mardi 18 mars 2025.
Augustin Kibassa Maliba, ministre des PTN, chef de la délégation, et les représentants de Starlink ont examiné les opportunités d’expansion de la connectivité en République démocratique du Congo (RDC). Le membre du gouvernement a exprimé la volonté du gouvernement congolais d’améliorer l’accès à Internet, notamment dans les zones rurales où près de 70 % de la population demeure non connectée.
Selon le ministère des PTN, seulement un tiers du territoire actuellement est connecté. Dans le cadre du Projet d’ Accélération de la Transformation numérique, adopté en 2019, il est prévu la création de 600 centres communautaires Internet dans les 145 territoires du pays. Ceci permettra de faciliter l’accès à l’information, l’éducation et les services de base.
Cette rencontre avec les représentants de Starlink advient après celle de Monaco, le 12 novembre 2024. Augustin Kibassa Maliba avait signé un protocole d’accord avec Monacosat, principal opérateur satellitaire de la principauté de Monaco pour un accès à Internet dans un pays où la connectivité reste un défi majeur, en particulier dans les zones rurales et enclavées.
« Nous avons décidé de travailler en étroite collaboration et de nous consulter sur des questions d’intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d’un réseau de télécommunication par satellite par les moyens d’acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat »,
avait dit Le ministre des PTN Augustin Kibassa Maliba
Cette collaboration devrait s’appuyer sur le satellite TurkmenAlem52E/MonacoSAT. Il couvre déjà plusieurs régions en Afrique. Monacosat permettra de connecter des millions de Congolais à Internet, favorisant l’accès à des services essentiels tels que l’éducation, la santé et l’administration en ligne.
[DIGITAL Business Africa] – La Guinée et VINCI Energies veulent étendre leur collaboration au secteur du numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a rencontré une délégation de VINCI Energies Guinée ce 26 mars 2025. L’acteur des concessions, de la construction et de l’énergie, présent dans près de 120, est sollicité pour la réalisation des projets majeurs du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique. Notamment, la création d’un technopole, la construction des réseaux métropolitains à travers le pays, la construction d’un second Datacenter et l’amélioration des infrastructures Télécom en général.
Rose Pola Pricemou a encouragé VINCI Énergies Guinée à collaborer davantage avec les acteurs locaux et salué ses investissements en Guinée depuis 2016.
Avec cette éventuelle collaboration dans le secteur du numérique, l’entreprise VINCI Énergies va gagner du terrain en Guinée. Le 13 décembre 2024, une délégation de VINCI Energies International, dirigée par Julio De Almeida, PDG de la division, a déjà rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah. Lors des échanges, les deux parties ont pu discuter de partenariats public-privé et de la gestion de la dette pour favoriser les investissements en Guinée.
VINCI Énergies, présent en Guinée depuis 2016, a souligné son rôle dans des projets d’infrastructure, notamment le réseau électrique OMVG, et son engagement à former des jeunes guinéens. Le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, a salué ces efforts et encouragé VINCI à poursuivre ses investissements dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et la digitalisation, en accord avec la vision Simandou 2040.
À propos de la vision Simandou 2040
Simandou 2040 se présente comme le programme le plus ambitieux de la Guinée, orienté exclusivement vers le développement socio-économique durable et responsable de la République de Guinée pour les 15 prochaines années avec le soutien politique et économique des grandes puissances.
Ce programme stratégique dépasse le cadre de la gouvernance sectorielle et s’inscrit dans une dynamique nationale transversale, axée sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures et la promotion d’une économie verte.
[DIGITAL Business Africa] – Bientôt, ça va tourner pour le Salon International de l’Audiovisuel du Cameroun. La ville de Douala se pare de ses beaux atours pour accueillir le SINAC, du 26 avril au 1er mai 2025. La conférence de presse y relative s’est tenue ce 26 mars 2025 en présence des professionnels du cinéma camerounais et de la promotrice du SINAC, Yolande Bodjong et son équipe.
Au cours de cet échange avec les confrères, le thème de la troisième édition du SINAC a été dévoilé. Il sintitule : « Révolution numérique et Audiovisuel Africain : Intelligence artificielle et TNT, Défis et Enjeux pour une Afrique compétitive ».
Le Salon international de l’Audiovisuel du Cameroun est placé sous le haut patronage du ministère de la Communication du Cameroun. Cette plateforme d’échanges vise à positionner le Cameroun comme un hub d’échanges et d’opportunités économiques pour les médias et les créateurs de contenus numériques. Pour cette édition 2025, le SINAC a choisi de miser sur l’intelligence artificielle.
La deuxième édition s’était toujours tenue au Parcours Vita de Douala. Plusieurs activités avaient meublé l’événement. Dont des conférences animée par des visages connus de l’Art. Parmi eux, Justine Tayou, Urbain Jansen, Molare, Anne Maryse Maxon entre autres.
Ces conférenciers se sont entretenus d’une thématique importante en relation avec le numérique intitulée : « Diffusion et distribution des contenus audiovisuels sur le numérique : la monétisation, une source de revenus ».
L’animateur télé ivoirien Cheick Yvhane avait aussi pris part à la fête. Et ce, en animant une masterclass sur l’importance du personal branding et du marketing digital à l’ère du numérique.
L’aspect pécuniaire n’était pas oublié. Une autre conférence a réuni des professionnels de l’audiovisuel tels qu’ Abdoul Kaba, Ulrich Takam et Blaise Option, pour échanger sur les meilleures stratégies de monétisation des contenus numériques en Afrique. Une autre master class animée par le Dr Mactar Silla et le journaliste Cheick Yvhane avait abordé les nouvelles formes de financement de la co-production audiovisuelle.
Suivez l’actualité du SINAC via les médias suivants en:
[DIGITAL Business Africa] – Le Digital 2025 Global Overview Report vient de livrer sa copie. En 2024, les internautes ont passé en moyenne six heures et 38 minutes par jour à naviguer sur le web, soit près d’un tiers de leur temps éveillé. C’est ce que révèle le rapport. Sans surprise, Google, le moteur de recherche, capte, à lui seul, plus de trafic que les 15 sites suivants combinés.
Selon le rapport, Google génère 18,73 % du trafic web total, soit près de trois fois plus que YouTube, deuxième, et plus que les 14 autres sites web réunis. Cette performance, Google la doit à la diversification de ses services (Google Search, Google Ads, Google Maps, Google Drive, etc.).
Des services qui sont devenus des outils indispensables aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Quand on sait que les stratégies de référencement (SEO et SEA) restent essentielles pour les entreprises qui veulent assurer leur visibilité auprès de prospects et de partenaires.
Dans le domaine du BtoB, Google compte beaucoup plus sur la recherche d’informations, la publicité et la génération de leads. De plus, Google conserve son avantage grâce à son positionnement unique, notamment sur les formats longs et les contenus éducatifs, particulièrement prisés par les professionnels.
Derrière Google qui performe, se cache un poursuivant tout aussi impressionnant : YouTube. La plateforme de consommation de vidéos bombe le torse face à TikTok, Instagram Reels et d’autres plateformes émergentes. En 2024, les utilisateurs d’Android ont passé en moyenne 32 heures par mois sur TikTok, soit trois heures de plus que sur YouTube. Toutefois, la plateforme de
Dans une logique BtoB, YouTube est, d’après les experts, un canal stratégique pour le content marketing et l’engagement des audiences. Un outil idéal pour les webinaires, études de cas en vidéo et démonstrations de produits.
En dehors de ces deux mastodontes du Web, qui représentent 25 % du trafic web, il y a aussi de sérieux concurrents. En témoigne ce classement.
Par Jean Materne Zambo, sources : Comarketing News, btob-leaders.com
[DIGITAL Business Africa] – 200 Togolais s’apprêtent à recevoir des certifications dans les domaines du numérique. L’appel à candidature du programme national de Certification numérique est fermé depuis ce 25 mars 2025. Il était question pour les candidats à la candidature de soumissionner pendant cinq jours. Simplilearn, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de formations certifiantes, est la plateforme désignée par le gouvernement pour former les candidats.
La plateforme travaille en partenariat avec des entreprises et des particuliers pour répondre à leurs besoins spécifiques, en proposant des formations et un accompagnement qui aident les professionnels à atteindre leurs objectifs de carrière.
Les cours de formation sur la plateforme Simplilearn sont conçus et mis à jour par plus de 2000 experts renommés du secteur. L’ approche d’apprentissage est mixte et combine des cours en ligne, des classes virtuelles dirigées par des instructeurs, des travaux de projet et une assistance pédagogique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Les formations en ligne proposées sont le Machine Learning, AWS, DevOps, Big Data, Hadoop, Data Science, Artificial Intelligence, Cloud Computing, Project Management, Digital Marketing, Cyber Security et Salesforce, entre autres, où les technologies et les meilleures pratiques évoluent rapidement et où la demande de candidats qualifiés dépasse largement l’offre.
Initié par la présidence de la République, Faure Gnassingbé, avec l’appui du Commonwealth, le programme national de certification numérique (PNCN) entend faire du Togo un hub technologique en Afrique de l’Ouest. Le Commonwealth, qui regroupe 56 États membres majoritairement anglophones, s’illustre ici comme un partenaire déterminé à favoriser l’inclusion numérique en Afrique. Le Togo a rejoint l’organisation en 2022 et a marqué sa volonté d’ouverture à de nouvelles opportunités économiques et technologiques.
Ce programme cible les cadres, étudiants ou professionnels titulaires d’un diplôme d’au moins bac+2, affiliés à une entreprise, une institution publique ou académique togolaise. Ils sont rattachés à une institution académique, administrative ou à une entreprise togolaise, démontrent une motivation claire et s’engagent à suivre la formation jusqu’à son terme. À la fin de la formation, les participants disposeront de certificats de formation et pourront contribuer davantage à la transformation digitale en cours dans le pays.
Par Jean Materne Zambo, sources: ciomag, togofirst
[DIGITAL Business Africa] – Le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika a reçu les représentants des opérateurs des télécoms. Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont déféré à la convocation de Cyril Kimpu Awel, ce 25 mars 2025, suite à la perturbation de la communication téléphonique à Kalemie. La ville de Kalemie et ses environs ont été « sevrés » des services des opérateurs il y a quelques jours.
La rencontre entre le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika et les opérateurs a été essentiellement axée sur les causes de la perturbation de la communication au travers des téléphones ces derniers temps dans la province du Tanganyika et particulièrement dans la ville de Kalemie.
Dr. Cyril Kimpu Awel a recommandé à ces Responsables des réseaux des télécommunications de mettre tout en œuvre pour améliorer la qualité de leurs services afin de permettre à la population de sa province de communiquer aisément et d’utiliser pleinement leurs forfaits. Dans le cas contraire et surtout en cas de perturbations des réseaux de communication, les maisons des télécommunications concernées se devront de restituer les forfaits non utilisés à leurs clients.
Chez les opérateurs des télécommunications, on assure être à pied d’œuvre pour qu’on ne retombe plus dans les mêmes travers. John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a donné quelques causes de cette perturbation.
« Nous nous entretenus avec le Président de l’Assemblée provinciale autour des instabilités des réseaux que la population constate ces jours-ci dans la ville de Kalemie et ses environs.
Il est que nous sommes entrain de travailler sur la fibre optique dans la province du Tanganyika. Une fibre qui était déjà lancée sur le lac, mais les travaux ont été stoppés. Les partenaires sont partis parce que les raisons sécuritaires n’ont pas permis. C’est vrai qu’il y a aussi l’instabilité network ».
Il faut ajouter à cela le problème de la défectuosité des réseaux de communication, qui résulte des difficultés de réajustement des antennes des différents réseaux de la téléphonie mobile après des pluies diluviennes qui ont des répercussions néfastes sur elles.
John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a poursuivi :
« Et comme les intempéries actuelles ont touché certaines antennes, nos techniciens sont déjà à pied d’œuvre. Que nos abonnés se calment, parce que ce sont des travaux techniques, et prions qu’il ne pleuve pas dans ces rayons d’action ».
Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont confié au numéro 1 de l’Organe délibérant en province que les perturbations connues ces jours dans la communication téléphonique sont dues à l’arrêt des travaux de l’installation de la fibre optique en raison de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.
Par Jean Materne Zambo, source : assemblée provinciale du Tanganyika
[DIGITAL Business Africa] – Un partenariat-cadre entre SENUM SA et SONATEL. Deux entités qui jouent un rôle stratégique dans le secteur des technologies et des télécommunications au Sénégal. Il le fallait sans doute pour donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la stratégie New Deal Technologique. La Convention de partenariat a été signée par Isidore Diouf, DG de SENUM SA et Sékou Dramé, DG de la SONATEL lors d’une cérémonie qui a eu lieu au siège de Sénégal Numérique, ce 25 mars 2025.
SENUM SA est la société nationale qui a pour mission de mettre en œuvre la politique d’informatisation de l’État ainsi que la gestion des infrastructures numériques de l’État.
Ce partenariat-cadre concerne des domaines clés tels que la mutualisation des réseaux et infrastructures, l’interconnexion des datacenters pour une souveraineté renforcée, le renforcement des compétences numériques. Une alliance qui se veut efficace selon Isidore Diouf, directeur général de SENUM SA.
« Ce partenariat témoigne de notre volonté de collaborer de façon efficace avec l’écosystème numérique compte tenu des défis numériques nombreux auxquels notre pays doit faire face. Nous sommes convaincus que cette collaboration avec le GROUPE SONATEL qui est le leader des télécommunications au Sénégal sera un accélérateur dans la mise en œuvre de la stratégie du newdeal (technologique) ainsi que des grands programmes numériques ».
Pour sa part, Sékou Dramé, directeur général de la SONATEL, estime qu’il est plus que temps d’implémenter la vision de S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal.
« L’heure est à la concrétisation de l’ambition stratégique de l’Etat de moderniser son fonctionnement et de simplifier la vie des population ».
Il a ajouté :
« La Société nationale de Télécommunications ( SONATEL) entend jouer un rôle de premier plan, celui de véritable moteur de la transformation digitale de son administration et de la gestion de ses infrastructures numériques ».
Le partenariat prévoit également la création de synergies entre les Espaces Sénégal Services (ESS) de SENUM SA et les centres digitaux d’Orange. Ce qui va permettre de proposer des programmes de formation, de mentorat et l’organisation d’hackathons afin d’encourager l’innovation et de préparer la nouvelle génération de professionnels aux enjeux et défis futurs du numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Directeurs des systèmes d’information (DSI) et responsables informatiques des ministères et institutions publiques se sont réunis. À l’initiative du ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, ces agents de l’Etat ont pris part à un atelier de travail dans le cadre du New Deal Technologique, ce 24 mars 2025. Selon le ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, cet atelier marque une étape importante le dans la mise en place du comité de gouvernance GouvNum, dont la mission est de structurer et de piloter les initiatives numériques de l’État.
Les échanges ont permis de présenter les objectifs et les missions clés du comité, notamment :
– Approbation technique et validation des programmes et projets numériques ou à composante numérique portés par les ministères sectoriels ;
– Définition de la stratégie et des actions de sécurité informatique de l’État ;
– Cohérence des projets numériques avec l’architecture d’entreprise gouvernementale (AEG) et le système d’information de l’État ;
– Consolidation, priorisation et planification annuelle des programmes et projets numériques ;
– Coordination et suivi des projets en collaboration avec les départements ministériels, la Direction centrale des Marchés publics (DCMP), le Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS) et la société Sénégal Numérique (SENUM) ;
– Examen et validation des requêtes de financement des projets numériques avant leur inscription au budget de l’État ;
– Mise en place d’une stratégie évolutive pour renforcer l’efficience de la politique nationale du numérique ;
– Création d’un écosystème d’identification et de suivi des acteurs du numérique.
Ce premier atelier a été l’occasion de discuter des modalités de fonctionnement opérationnel du comité et de renforcer la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la transformation numérique de l’État. Les travaux se poursuivront pour garantir une mise en œuvre efficace des projets et une gouvernance numérique optimale au service des citoyens.
Le Comité de Gouvernance du Numérique avait été mis en place le 19 février 2025. Les membres du gouvernement sous la coordination du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, avaient examiné puis adopté ce projet qui vise à renforcer la gouvernance des projets numériques de l’ Etat en assurant une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques.
Le Comité de Gouvernance du Numérique devrait certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.