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Côte d’Ivoire : Les conditions d’attribution du label Startup numérique aux entreprises

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[DIGITAL Business Africa] – Un cadre propice à la croissance et la compétitivité est offert aux startups. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation met en place le Comité de labellisation de startups numériques. Mesure prise à l’issue du Conseil des ministres tenu ce 12 mars 2025. Une avancée réglementaire, selon les sources gouvernementales, qui positionne la Côte d’Ivoire comme un véritable hub technologique en Afrique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la loi n°2023-901 du 23 novembre 2023, portant promotion des startups numériques. Elle vise à structurer et dynamiser l’écosystème des jeunes entreprises technologiques en Côte d’Ivoire

Pour bénéficier du label startup numérique, l’entreprise doit, conformément à la loi n°2023-901 du 23 novembre 2023, remplir les critères ci-dessous :

– Être une entreprise légalement constituée

– Être une société de droit ivoirien

– Avoir un capital social majoritairement détenu par les nationaux

– Justifier de produits ou de modèles économiques innovants ou d’utilisation de technologies ou de procédés innovants

– Attester de l’expérience soit d’un prototype, d’un produit minimum viable, d’une preuve du concept testé sur le marché ou d’un retour positif du marché. Notamment par les prix, les distinctions, les levées de fonds, les premières commandes.

Par ailleurs, les entreprises doivent :

– Posséder un fort potentiel de croissance et de développement au regard des évolutions du marché

– Présenter un fort potentiel de richesse, d’emploi et d’amélioration de la qualité de vie des populations

– Assurer la réalisabilité et la sociabilité de la solution au plan local et international

– Justifier d’une expertise ou de ressources nécessaires à l’aboutissement du projet ou être suivie par une Structure d’Accompagnement à l’ Entreprenariat (SAE) agréée.

Le comité de labellisation de startups numériques sera chargé de :

. Valider et attribuer le label Startup Numérique aux entreprises répondant aux critères établis

. Gérer et administrer la plateforme électronique dédiée aux startups numériques

. Suivre et contrôler les entreprises labellisées afin d’assurer la qualité et la conformité du label

. Proposer les évolutions réglementaires en fonction des avancées technologiques

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : 1,3 milliard de FCFA pour financer 12 micro-projets innovants dans le cadre du PRICNAC

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[DIGITAL Business Africa] – 1,9 million d’euros, soit environ 1,3 milliard de FCFA. C’est le montant du financement alloué au Cameroun par l’ Union européenne pour le au profit de 12 micro-projets innovants en quatre ans. L’appui s’inscrit dans le cadre du projet Promotion de la Recherche, de l’innovation de la culture numériques en Afrique centrale ( PRICNAC). Un atelier y relatif se tient du 10 au 14 mars 2025 à Douala.

Les 12 projets seront financés au cours de la première phase. Par la suite, certains pourront recevoir des fonds supplémentaires pour assurer leur continuité et la consolidation de leur impact. Le montant maximum de la subvention à allouer par micro-projets sera de 155 000 euros pour une période de 10 à 14 mois.

Les bénéficiaires pourront participer à des activités transversales, de suivi et de réseautage ainsi que des formations en innovation, recherche et entrepreneuriat, adaptées aux besoins locaux.

L’atelier de quatre jours qui se tient à Douala est crucial, à en croire le Pr Alain Kiyindou, directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) Afrique centrale et Grands-Lacs,

« Il est question d’évaluer ce projet à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif de façon à pouvoir le disséminer et de pouvoir mettre un plan de pérennisation qui permet à ce que ce genre d’initiative puisse perdurer ».

Le projet PRICNAC a pour objectif de renforcer les capacités de recherche-innovation dans les pays d’Afrique centrale par la consolidation des écosystèmes d’innovation, des synergies productrices, de l’entrepreneuriat, du numérique et des politiques d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté.

Les micro-projets sélectionnés doivent couvrir les quatre axes de l’appel du Fonds ACP pour l’innovation :

1. Améliorer l’accès à la culture numérique, la connaissance et l’utilisation des technologies émergentes ;

2. Créer ou renforcer des liens concrets entre le développement des compétences en recherche et innovation (R&I) et les besoins du marché du travail ;

3. Créer ou permettre des synergies dans l’écosystème de la recherche et de l’innovation, y compris avec le secteur privé;

4. Promouvoir les savoirs locaux et autochtones et leur utilisation en combinaison avec les systèmes et les pratiques formels en matière de connaissance.

Huit pays bénéficient du projet PRICNAC, dont le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, le Tchad et le Cameroun.

Par Jean Materne Zambo, source : pricnac.org

Régulation : Les recommandations du Forum de Bamako sur le Numérique et la cohésion sociale [rapport]

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[DIGITAL Business Africa] – Un rapport sur la cartographie de l’ Alliance des États du Sahel (AES) en matière de numérique a été élaboré. Rendu public ce 12 mars 2025, le rapport issu du Forum de Bamako sur le Numérique et la cohésion sociale s’ intitule « Régulation du numérique au Sahel : Etat des lieux et perspectives pour un modèle centre sur l’islam mars 2025 ». Il s’adresse aux décideurs politiques, autorités de régulation, entreprises technologiques et organisations de la société civile.

Le rapport indique que le pénétration de l’internet est de 33,1% au Mali, 19,9% au Burkina Faso et 16,9% au Niger. Pour tenter d’améliorer ces performances, plusieurs mesures ont été prises, notamment une régulation efficiente centrée sur l’humain.

 

Les recommandations du Forum de Bamako

 

Au terme du Forum de Bamako sur le numérique et la cohésion sociale, huit recommandations ont émergé pour un modèle de régulation centré sur l’humain. Il s’agit de :

1- Réguler en amont plutôt que de se contenter d’une modération réactive.

2- Harmoniser la régulation numérique pour une gouvernance régionale cohérente

3- Impliquer activement les citoyens et les acteurs locaux dans la gouvernance et la régulation du numérique

4- Renforcer la protection des consommateurs et la souveraineté numérique

5- Intégrer le « Prosocial Tech Design » et les normes technologiques rigoureuses

6- Les États et la société civile doivent renforcer l’éducation numérique pour une gouvernance régionale cohérente

7- Les donateurs comme les Etats, les organisations internationales, les acteurs privés doivent assurer un financement durable des initiatives multipartites de régulation

8- La société cible doit promouvoir l’autorégulation et les bonnes pratiques numériques

Consultez le rapport en cliquant sur le lien ci-après :

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/03/Regulation-du-numerique-au-Sahel-Etat-des-lieux-et-perspectives-pour-un-modele-centre-sur-lhumain.pdf

 

Il faut rappeler que les dirigeants de l’ AES ont mis en ligne des plateformes numériques certifiées pour renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale. La mesure avait été adoptée au cours de l’atelier d’élaboration et de Validation de la Stratégie de Communication de l’Alliance des États du Sahel, tenu en août 2024. Ces plateformes sont entre autres, les réseaux sociaux et une Web TV.

Par Jean Materne Zambo

Cybercriminalité : X visé par les attaques DDoS, Elon Musk pointe du doigt des adresses IP en provenance d’Ukraine

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©Jim Watson/ZUMAPRESS.com/MAXPPP - Photo d'archive prise le 10 février 2022, Elon Musk fait des gestes pendant qu'il parle lors d'une conférence de presse à l'installation Starbase de SpaceX près du village de Boca Chica dans le sud du Texas. En esta foto de archivo tomada el 10 de febrero de 2022, Elon Musk gesticula mientras habla durante una conferencia de prensa en las instalaciones de Starbase de SpaceX cerca de Boca Chica Village en el sur de Texas. (Credit Image: © Jim Watson/La Nacion via ZUMA Press) (MaxPPP TagID: maxnewsfrfive118489.jpg) [Photo via MaxPPP]

[DIGITAL Business Africa] – Le réseau social X a été frappé de plein fouet par une cyberattaque massive. Son propriétaire, Elon Musk, l’a reconnu ce 10 mars 2025.

« NOUS SOMMES ATTAQUÉS TOUS LES JOURS. LES PANNES SUR X ONT ETE CAUSEES PAR UNE CYBERATTAQUE,

Conséquence : que ce soit sur la version web ou sur l’application mobile, il était ( souvent ) impossible de remonter le fil d’actualités.

Le site bfm.com rapporte que le réseau social a connu au moins trois pannes au cours de la journée. La première a commencé aux alentours de 10 h 30. Selon la source, un pic de 5 297 rapports en France a été enregistré à 10 h 59 ce lundi matin. Jusqu’à 18 heures, plus de 3 750 rapports ont été signalés sur la plateforme.

Dans le foulée, le groupe de pirates  « Dark Storm Team » a revendiqué la panne mondiale de X. Les hackers sont spécialisés dans les attaques DDoS.

Selon la plateforme cybermalvaillance.gouv.fr, une attaque par déni de service ou par déni de service distribué (DDoS pour Distributed Denial of Service en anglais) vise à rendre inaccessible un serveur par l’envoi de multiples requêtes jusqu’à le saturer ou par l’exploitation d’une faille de sécurité afin de provoquer une panne ou un fonctionnement fortement dégradé du service.

Le groupe de cybercriminels est connu pour ses cyberattaques sophistiquées et ses piratages réussis de systèmes de haute sécurité.

Selon une analyse d’Orange Cyberdefense, cette organisation a vu le jour à la fin de l’année 2023. Elle est propalestinienne et aurait des « liens non confirmés avec la Russie très probables ».

L’attaque du réseau social  X par ce groupe peut avoir une dimension politique. Plusieurs sources rapportent que le groupe cible principalement des organisations israéliennes et leurs soutiens, exploitant « le sentiment d’injustice et de colère lié au conflit israélo-palestinien ». Les hackers  exploitent les valeurs politiques et religieuses, en particulier le soutien à la Palestine, pour recruter et mobiliser des adeptes ».

Dans une interview accordée à Fox News, Elon Musk a confié que X a été victime d’une cyberattaque à partir d’adresses IP ukrainiennes.

« Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé, mais il y a eu une cyberattaque massive visant à détruire le système X avec des adresses IP provenant de la zone ukrainienne ».

Selon Elon Musk, une attaque d’une telle ampleur aurait pu impliquer « un groupe coordonné ou une nation entière ».

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : La ministre des Postes et Télécoms, Minette Libom Li Likeng, investit dans la transformation digitale féminine

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[DIGITAL Business Africa] – Pour que la femme suive le train de la transformation digitale, il faut déjà qu’elle-même soit transformée. Le ministère des Postes et Télécommunications l’a compris et organise ce 11 mars 2025, les causeries digitales sur la transformation numérique.

Cette première édition s’adresse aux femmes des administrations publiques ( l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) ; l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) ; la Cameroon Postal Services (CAMPOST) ; la Cameroon Télécommunications (CAMTEL). D’autres administrations ( même le secteur privé) devraient suivre.

Le thème de cette première édition est : « La femme, actrice à part entière de la transformation digitale au Cameroun ». L’objectif de ces causeries est de permettre aux participantes de partager des connaissances et/ou d’échanger des idées dans plusieurs domaines liés à la transformation digitale du Cameroun.

Cette initiative est organisée au lendemain de la journée internationale de la femme tenue le 08 mars 2025 sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».

Pour la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, il est clair que la femme occupe une place prépondérante dans le développement de l’économie numérique.

« Nous croyons que les femmes sont des actrices clés de la transformation numérique. Ces causeries seront une opportunité offerte aux femmes pour comprendre de manière simplifiée ce qu’il y a derrière les concepts, pour qu’elles-mêmes se positionnent comme actrices et se préparent à une éventuelle reconversion. Aujourd’hui, avec le numérique, on peut faire plusieurs activités. Nous voulons que les femmes s’approprient les éléments de la transformation numérique ».

La structure technique en charge d’inculquer à ces femmes les connaissances requises en la matière est le cabinet Intellem Systèmes SARL, conseil et Assistance en systèmes d’information. Sa directrice, Françoise Ekollo, a indiqué que la transformation digitale est indispensable pour tout type d’organisation. Il est donc utile de sensibiliser la femme, qui, selon elle, est une pierre précieuse dans le processus de la transformation digitale.

Plusieurs domaines seront touchés lors des échanges. Entre autres, la cybersécurité pour que les femmes puissent évoluer de manière sécurisée dans le cyberespace. Les participantes seront également édifiées sur l’intelligence artificielle, le e-commerce, l’entrepreneuriat numérique. Ce sera aussi l’occasion pour certaines professionnelles de découvrir de nouvelles perspectives.

Il convient de rappeler que le Minpostel couve l’Association des Femmes du ministère des Postes et Télécommunications ( La tutelle). Cette association dynamique accompagne la ministre des Postes et Télécommunications dans l’accomplissement de plusieurs missions. À l’instar de la lutte contre les violences faites aux femmes dans le cyberespace.

A côté de La Tutelle, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng a mis sur pied la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux. L’ objectif étant de mobiliser toutes les couches sociétales autour de la cybersécurité. Notamment les femmes.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Téléphonie : Petit à petit, l’Afrique dit « YAS » à AXIAN

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Téléphonie : Petit à petit, l’Afrique dit « YAS » à AXIAN [Classement jeune Afrique]

[DIGITAL Business Africa] – Le groupe AXIAN continue de s’affirmer au fil des ans. Selon le classement des 500 champions africains 2025, le groupe AXIAN progresse de 24 places, atteignant la 63ᵉ place de ce classement exclusif. AXIAN réalise également une progression remarquable, se classant désormais à la 143ᵉ place, soit 53 places de mieux que l’an dernier.

Un rebranding stratégique

 

La filiale des télécoms du groupe Axian a unifié ses opérateurs sous une marque unique appelée YAS. YAS se veut être un allié dans le monde digital qui promeut les outils et moyens nécessaires à la libération du potentiel des talents de chacun.

En effet, le 26 novembre 2024, les cinq entreprises d’Axian Télécom de toute l’Afrique ont adopté un seul et un nouveau nom : YAS. Il s’agit de Telma Madagascar, Telma Comores aux Comores, Togocom au Togo, Tigo en Tanzanie, Free au Sénégal. Cette initiative vient renforcer l’identité du groupe et à offrir une expérience client harmonisée à travers différents marchés.

Ce rebranding est le symbole d’une vision panafricaine et unifiée, souligne le directeur général de YAS Madagascar, Patrick Pisal Hamida.

« Axian Telecom a décidé d’unir les marques de ses opérateurs mobiles à travers l’Afrique. C’est une marque panafricaine créée par l’Afrique et pour l’Afrique…»

« La renaissance du continent africain a déjà commencé ! Nous avons ici, à Madagascar, un rôle majeur à jouer. Grâce à cette métamorphose, nos clients malgaches bénéficieront de nombreux avantages. Nous avons, entre autres, à cœur d’être encore plus accessibles pour nos utilisateurs. C’est pourquoi notre service client sera désormais disponible 24 h/7 j », a renchéri Patrick Pisal Hamida.

Le CEO du groupe Axian, Hassanein Hiridjee, a salué cette évolution.

« Alors que nous disons au revoir aux marques avec lesquelles nous avons grandi, nous accueillons une nouvelle force : YAS, une marque africaine qui unit l’Afrique autour des possibilités. Nous sommes convaincus que YAS capitalisera sur le succès et l’héritage que nous avons bâtis et continuera à offrir des solutions technologiques transformatrices et inclusives », a-t-il affirmé.

Historique

 

Tout a commencé en 1896 : la première ligne téléphonique à Madagascar s’appelait « Société des Télécommunications Internationales de Madagascar » (STIMAD). Avant le nom Télécom Malagasy (TELMA), quelques appellations étaient au rendez-vous : Madagascar Telecom et STELMAD. L’entreprise fut publique, jusqu’à sa privatisation en 2004.

Telma Comores a été lancé en décembre 2016, marquant l’entrée du premier opérateur privé de téléphonie mobile aux Comores.

Le 28 février 1996, l’Office des Postes et Télécommunications du Togo (OPTT) est scindé en deux sociétés d’État, la Société des Télécommunications du Togo (Togo Télécom). En novembre 2016, L’État togolais décide de fusionner Togo Telecom et Togocel. D’où l’appellation Togocom.

Le groupe Tigo a été fondé en 1990. Sa filiale en Tanzanie a été vendue en avril 2022.

MIXX BY YAS

 

Créé en 1990, Tigo Sénégal, deuxième opérateur téléphonique du pays, a été rebaptisé Free Sénégal, le 1er octobre 2019. En novembre 2024, Free Sénégal a franchi une nouvelle étape en adoptant le nom et l’identité visuelle de YAS. Désormais, toutes ses activités de mobile money sont regroupées sous la gestion de MIXX BY YAS, la société mère de cette marque unifiée. Cette évolution s’inscrit dans la dynamique de développement d’Axian Telecom, qui a porté sa participation totale à 80 % en juillet 2023, après l’acquisition de 40 % supplémentaires des parts de Free Sénégal.

Par Jean Materne Zambo, source : Axian

Internet par satellite : Orange mise sur Eutelsat pour rivaliser Starlink en Afrique et au Moyen-Orient

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[DIGITAL Business Africa] – Dans la conquête de l’espace africain et du Moyen-Orient, Orange trouve un allié de poids. Eutelsat, l’opérateur européen de satellites, va permettre à Orange de fournir une connectivité internet dans les régions isolées de l’Afrique et du Moyen-Orient. Annonce faite dans un communiqué publié le 4 mars 2025.

« Dans le cadre de ce partenariat pluriannuel, Orange utilisera le satellite EUTELSAT KONNECT, qui offre une technologie de pointe en haut débit, pour fournir un accès Internet fiable et accessible. Dans un premier temps, le déploiement concernera la Jordanie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la République démocratique du Congo, avec l’objectif de l’étendre progressivement à tous les pays de la région », indique le communiqué.

Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient, commente :

 

« Ce partenariat illustre notre engagement à connecter tous les territoires et à réduire la fracture numérique en Afrique et au Moyen-Orient. Aujourd’hui, Orange sert plus de 160 millions de clients dans la région et poursuit son ambition de permettre l’accès au numérique pour tous. En s’appuyant sur notre expertise et notre ancrage local, nous nous positionnons comme un acteur clé pour accompagner les évolutions des attentes des clients tout en garantissant une connectivité durable et respectueuse des législations locales. ».

 

Michael Trabbia, CEO d’Orange Wholesale, déclare :

 

« Je me réjouis de cet accord stratégique entre le Groupe Orange et Eutelsat Group, qui s’inscrit dans une relation de long terme. Il participe à notre stratégie visant à offrir à nos clients les meilleures solutions de connectivité satellitaires en orbite haute et basse, en complémentarité de nos réseaux terrestres. La satellite factory d’Orange Wholesale dispose de toute l’expertise requise pour mettre en œuvre cette stratégie au service de toutes les entités du Groupe Orange. Nous proposons en outre aux opérateurs satellite les solutions de connectivité terrestre dont ils ont besoin, telles que des téléports ou de la fibre longue distance. »

 

Cyril Dujardin, président de la Business Unit Connectivité au sein d’Eutelsat Group a ajouté :

 

« Notre technologie satellitaire comprenant la capacite GEO, combinée à l’ancrage local d’Orange, permet d’apporter une connectivité là où elle est le plus nécessaire. Ensemble, nous créons une solution robuste pour répondre aux défis d’accessibilité, en fournissant une connexion fiable et abordable, qu’il s’agisse des particuliers ou des entreprises. »

La collaboration entre Orange et Eutelsat ne commence pas maintenant. Orange est un client du satellite KONNECT VHTS d’Eutelsat, qu’elle utilise pour fournir des services haut débit à ses abonnés en France.

Le partenariat s’appuie sur des solutions de pointe offrant des débits allant jusqu’à 100 Mbps en téléchargement qui, combinés aux capacités d’Orange, permettront de :

– Couvrir des zones blanches et reculées,

– Proposer des offres adaptées aux réalités locales et aux besoins des particuliers et des entreprises,

– Offrir une connectivité fiable et sécurisée, dans le respect des réglementations nationales.

L’annonce de ce partenariat entre Orange et Eutelsat est faite le 4 mars 2025. Soit le jour de la flambée du titre d’Eutelsat à la Bourse de Paris, terminant sur un bond de plus de 77 % à 3,57 euros. La veille, il avait déjà pris plus de 68 %. En quelques jours, la valeur de l’action a plus que quadruplé. Certains observatoires se demandent si Eutelsat pourrait remplacer Starlink en Ukraine.

Par Jean Materne Zambo, source : orange.com

 

 

 

Tunisie : Dénoncez les violences faites aux femmes via la plateforme en ligne https://www.observatoire-violence-femmes.tn

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[DIGITAL Business Africa] – En Tunisie, la célébration de la journée internationale des Femmes avait un air de dénonciation. L’Observatoire national de Lutte contre la Violence à l’Egard des Femmes a annoncé, le 8 mars 2025, le lancement d’un nouveau service de notification numérique accessible en ligne. Le service de notification numérique est simple, sécurisé, gratuit et confidentiel. Il permet à toute personne de signaler tout type de violence à tout moment et de n’importe où, en remplissant le formulaire sur le lien suivant : https://www.observatoire-violence-femmes.tn

Cette initiative bénéficie du soutien du Fonds des Nations Unies pour la population en Tunisie, dans le cadre du programme « Amna ». Une réponse globale à la violence basée sur le genre. Le projet est financé par l’Union européenne en Tunisie. La plateforme numérique de dénonciation héberge le numéro vert 1899, mis en place par le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées depuis 2008. Ce numéro offre des services d’écoute, de conseil et d’orientation pour les femmes victimes de violence.

Les principales missions de la ligne verte 1899 sont :

• Fournir des services d’écoute et d’orientation aux femmes victimes de violence dans divers domaines, tels que le domaine social, le domaine de la santé et le domaine juridique.

• Sensibiliser les femmes à leurs droits et aux services disponibles, qu’ils soient offerts par des structures gouvernementales ou des organisations de la société civile, et les orienter en fonction de leurs besoins.

• Évaluer la gravité de la violence subie par la femme et l’orienter pour garantir sa sécurité immédiate et prévenir toute violence future.

• Évaluer la vulnérabilité sociale et économique de la femme et, si nécessaire, l’orienter vers des programmes d’autonomisation économique et sociale.

• Identifier et qualifier le type de violence exercée contre la femme signalante (physique, morale, économique, etc.).

• Documenter les signalements de violence à l’égard des femmes afin d’améliorer les données disponibles sur ce phénomène et d’orienter les études et les interventions de l’observatoire.

Le 30e anniversaire de la journée internationale des Femmes était placé sous le thème « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Pour ONU-Femmes, cette édition 2025 est plus importante que jamais, puisqu’elle vise à instaurer un monde meilleur pour les femmes et les filles.

Par Jean Materne Zambo, source: observatoire national de Lutte contre la Violence à l’Egard des Femmes

 

 

Téléphonie : « Orange est là », une nouvelle signature pour plus de proximité, d’accessibilité et de simplicité

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[DIGITAL Business Africa] – Le quatrième trimestre 2024 a été marqué par le rebranding de certains opérateurs de téléphonie. Le dernier exemple vient d’ Orange. La marque porte une nouvelle désignation « Orange est là ». Au Cameroun, Oange est présent depuis 25 ans. La filiale du groupe français a profité de ce 25e anniversaire pour lancer officiellement la nouvelle signature. La cérémonie a eu lieu à Yaoundé le 06 mars 2025.

Pour rappel, la  Société camerounaise de Mobile obtint une licence en juin 1999. Ceci après la libéralisation de la téléphonie au Cameroun en 1998. Deux ans après, c’est-à-dire en 2000, la Société camerounaise de Mobile devint Mobilis. Et c’est à partir de juin 2002 qu’on commence à parler d’Orange Cameroun.

Ce changement de dénomination vise à rapprocher de sa clientèle, comme le dit si bien Caroline Guillaumin, directrice exécutive de la Communication d’Orange :

« Orange est là. Ces trois mots reflètent l’identité de marque que nous souhaitons incarner chez Orange. Trois mots qui entérinent l’audace et l’engagement du Groupe pour plus de proximité, d’accessibilité et de simplicité. Trois mots qui seront incarnés par l’ensemble des collaborateurs. Trois mots qui symbolisent la volonté d’Orange de rester proche de ses clients tout en continuant à se dépasser. La marque Orange, forte de 30 ans d’existence, se tourne ainsi vers l’avenir avec confiance et détermination ».

Le communiqué  du groupe Orange présente la nouvelle  signature  comme une nouvelle dimension que l’entreprise Orange va prendre.

 

« Cette signature exprime avec force l’engagement d’Orange à être un acteur de confiance, présent pour ses clients, à chaque étape de leur parcours et en toutes circonstances. Elle dit la qualité du réseau et de l’expérience client d’Orange, ainsi que l’engagement total des femmes et des hommes d’Orange envers les clients. Elle dit également la détermination du Groupe à offrir à ses clients des solutions toujours plus adaptées et innovantes, offrant une réelle valeur ajoutée, et ce, au meilleur prix. Cette signature est simple, proche et parlée, en résonance avec le quotidien de nos clients ».

Les tractations pour une nouvelle signature débutent en 2023. Le groupe Orange a ouvert une réflexion sur son expression de marque. Dans la foulée, un appel d’offres sera lancé. Plusieurs agences y participeront. Après une évaluation minutieuse des propositions, l’agence Publicis Conseil sera été choisie pour accompagner Orange dans ce projet d’évolution de la signature et du territoire de communication pour la marque Orange. Son nom a été révélé le 8 janvier 2024 aux collaborateurs du Groupe.

Selon le groupe Orange, 3 africains sur 10 sont clients Orange. En 2023, Orange Middle East and Africa a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros et compte plus de 149 millions de clients. Jusqu’en 2025, plus de 90 millions de clients ont ouvert un compte Orange Money, l’offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays. La 4G a été lancée dans 17 pays et compte plus de 60 millions de clients.

Au Cameroun, Orange marque le territoire. En 25 ans,  3000 jeunes  ont reçu des compétences dans le domaine du numérique. On compte également plus de 600 certifications personnelles, plus de 950 emplois facilités, plus de 35 startups accompagnées, des levées de fonds de l’ordre de plus de 200 millions

Au Cameroun, la Fondation Orange a installé 21 maisons digitales avec 4500 bénéficiaires, réhabilité ou équipé 30 maternités. 40.000 personnes ont été encadrées dans les huit villages Orange ; 10.000 personnes ont bénéficié des écoles numériques ; 07 prix wikichalenge et plus de 12 millions gagnés par les écoles lauréates.

Par Jean Materne Zambo, source: orange.com 

Les lunettes Ray-Ban Meta x Coperni [édition limitée] dévoilées à la Fashion Week de Paris sont désormais disponibles dans 15 pays à 334 000 francs CFA

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Mark Zuckerberg, Priscillia Chan et la RayBan
Mark Zuckerberg, Priscillia Chan et la RayBan
[Digital Business Africa] – La Fashion Week de Paris bat son plein. Et cette année, les projecteurs ne sont pas seulement braqués sur la haute couture, mais aussi sur la technologie de pointe. Lors du défilé Automne-Hiver 2025 de Coperni, le monde de la mode a assisté au lancement des lunettes Ray-Ban Meta x Coperni Édition Limitée, une fusion élégante de style, de design et de technologie avancée.
Limitées à seulement 3 600 paires, ces lunettes exclusives arborent les montures emblématiques Ray-Ban Wayfarer en Noir Transparent avec des verres Gris Miroir et le logo Coperni subtilement gravé sur les branches. Le design est un mariage parfait de sophistication et d’innovation, incarnant la vision commune des deux marques.

Une collaboration Mode-Tech

Coperni, connu pour son approche futuriste de la mode, a axé son défilé Automne-Hiver 2025 sur le concept de « communauté numérique ». Cela s’aligne parfaitement avec la mission de Meta de connecter les gens grâce à la technologie. Le défilé a été associé à une LAN party de 200 personnes, durant 24 heures, mêlant les mondes physique et numérique.
Les mannequins ont défilé sur le podium en portant les lunettes Ray-Ban Meta x Coperni Édition Limitée, mettant en valeur leurs capacités d’enregistrement mains libres. Cette fonctionnalité leur a permis de capturer l’excitation du défilé en temps réel, soulignant comment la mode et la technologie peuvent coexister harmonieusement.

La technologie rencontre le style

Les lunettes Ray-Ban Meta x Coperni Édition Limitée sont dotées de toutes les fonctionnalités des modèles Ray-Ban Meta standard, et plus encore. Depuis leur lancement, ces lunettes intelligentes ont considérablement évolué, offrant désormais :
 – L’intégration de Shazam pour la reconnaissance instantanée de la musique.
 – La lecture à commande vocale sur Spotify et Amazon Music.
 – L’assistance Meta AI pour vous aider à vous souvenir des tâches et fournir des informations en temps réel.
Pour les participants au programme Early Access aux États-Unis et au Canada, les lunettes offrent également des fonctionnalités d’IA en direct et de traduction en direct, permettant la traduction en temps réel entre l’anglais et l’espagnol, le français ou l’italien.

Prix et disponibilité

Les lunettes Ray-Ban Meta x Coperni Édition Limitée seront disponibles à l’achat à partir du lundi 10 mars à 1 h PDT / 9 h CET. Au prix de 549 $ USD, elles peuvent être achetées en ligne via les plateformes suivantes :
 – Meta.com : Disponible aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France, en Italie, en Allemagne, en Espagne et en Australie.
 – Sites Web de Ray-Ban et Coperni : Disponibles dans 15 pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Autriche, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Finlande, la Norvège, le Danemark, la Suède et l’Australie.

Pourquoi cette collaboration est importante

Ce partenariat marque la toute première collaboration de Meta avec une marque de mode, signalant une étape audacieuse dans le monde de la technologie portable. En combinant le design avant-gardiste de Coperni avec la technologie de pointe de Meta, les lunettes Ray-Ban Meta x Coperni Édition Limitée sont plus qu’un simple accessoire, elles sont une déclaration.
Que vous soyez un passionné de technologie, un amateur de mode ou simplement quelqu’un qui apprécie l’innovation, ces lunettes sont conçues pour rehausser votre style et simplifier votre vie.
Par Digital Business Africa. Source : Meta

Orange Cameroun : 25 ans d’innovations et d’engagement social 

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[DIGITAL Business Africa] – « Orange est là » (nouvelle signature de la marque Orange) pour célébrer ses 25 ans avec sa communauté. L’entreprise citoyenne organise une série d’événements. Le la a été donné ce 06 mars 2025, à Yaoundé. Où une conférence de presse a été organisée pour présenter l’empreinte socio-économique d’Orange Cameroun. Quelques instants plus tard, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé la cérémonie de lancement officiel des festivités marquant la célébration du 25e anniversaire d’Orange Cameroun. C’était  en présence du directeur général d’ Orange Cameroun, Patrick Benon.

Quelques images de la cérémonie à Yaoundé

Lors du premier acte de la journée, trois responsables d’Orange Cameroun étaient face à la presse pour présenter les acquis d’Orange en 25 ans, mais aussi présenter les perspectives envisagées par l’opérateur en vue d’améliorer l’expérience du consommateur. Il s’agit du directeur Marketing et Communication, Yves Kom, Alain Blaise Batongue, directeur des Affaires Institutionnelles et Réglementaires et de François Xavier Bella, directeur des Opérations.

De ces interventions, on comprend qu’Orange Cameroun est passée d’innovation à innovation au cours de ses 25 ans. Tout est parti du réseau GSM dès les années 2000. C’est un réseau téléphonique qui permet l’utilisation simultanée de millions de téléphones sans fil, immobiles ou en mouvement, y compris lors de déplacements à grande vitesse et sur une grande distance.

Puis, la 2G, la 3G, la 4G et maintenant la 4.5 G lui ont succédé. Orange Cameroun attend même un nouveau bébé : la 5G. Sa venue est pour bientôt, rassure-t-on. Bien qu’il ne soit pas une priorité. L’opérateur pense qu’il est mieux pour le moment de consolider ou d’optimiser la 4G ou la 4.5 G

Jusqu’en 2025, Orange Cameroun compte 14 millions d’abonnés, une couverture de population de plus de 91 % par les technologies 3G/4G, 14 millions d’abonnés, 6,5 millions de datas users, 5,5 millions de clients Orange Money.

 

Des opportunités via le numérique 

 

Deux innovations sur lesquelles il faut s’attarder un temps soit peu. D’abord le Datacenter de Makepe à Douala. Le centre de données s’étend sur une superficie de 12.880 m2 et comprend 417 postes de travail, un bâtiment technique en R+2 dédié à l’environnement technique et des espaces de loisirs et commodités. Ce Datacenter a une capacité utile d’accueil des racks de type tiers III. Il héberge les données de 20 PME.

L’autre innovation qu’il faut relever est l’Orange Digital CenterOrange Digital Center. Un concept dédié à l’accompagnement numérique et à l’innovation pour tous. Il a abrité, le 5 mars 2025, la septième édition du Speed recruiting. Un programme de nature à faciliter la mise en relation entre chercheurs d’emplois et employeurs dans les métiers du numérique. La cible de ce recrutement est la jeunesse en quête d’opportunité professionnelle dans les métiers du numérique. Quelques 315 opportunités de carrière ont été créées.

Orange Cameroun projette de doter chaque région du Cameroun d’un Orange Digital Center.

Ces innovations ci-dessus mentionnées ont fait des heureux. Au total, ce sont plus de 3000 jeunes formés, plus de 600 certifications personnelles, plus de 950 emplois facilités, plus de 35 startups accompagnées, des levées de fonds de l’ordre de plus de 200 millions.

En dehors de ces acquis, il reste que la qualité de service préoccupe la tutelle. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a une fois de plus interpellé l’opérateur de téléphonie Orange Cameroun. La ministre, après avoir salué son action, ses innovations, a prescrit à Orange de travailler de concert avec les autres opérateurs et le régulateur ART afin de fournir aux consommateurs des services de qualité et accessibles.

 

Un engagement social inébranlable

 

Orange Cameroun reste proche de la population camerounaise. Son engagement social reste intact. Cela se voit à travers son accompagnement dans plusieurs domaines tels que la santé, l’éducation, la solidarité, le sport.

Orange Cameroun s’appuie sur sa fondation pour mener à bien cette mission. La Fondation Orange a installé 21 maisons digitales avec 4500 bénéficiaires, réhabilité ou équipé 30 maternités. 40.000 personnes ont été encadrées dans les huit villages Orange ; 10.000 personnes ont bénéficié des écoles numériques ; 07 prix wikichalenge et plus de 12 millions gagnés par les écoles lauréates.

Dans le domaine sportif, Orange Cameroun est le sponsor officiel des Lions indomptables depuis 2002. Dans la culture, Orange est un soutien à plusieurs festivals, dont le Festival du Makossa. Sans oublier son programme Orange Music Legends qui fait vibrer deux générations : l’ancienne et la nouvelle.

Par Jean Materne Zambo

 

Niger : Comment Sidi Mohamed Raliou a relevé le ministère en charge du numérique en moins de 2 ans

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[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication, des Postes et de l’ Économie numérique dresse lui-même son bilan. Sidi Mohamed Raliou s’est confié à la RTN ce début du mois de mars 2025. Il était question pour le membre du gouvernement, comme ses pairs, de rendre compte au peuple nigérien. Avant sa nomination le 09 aout 2025, Sidi Mohamed Ralio occupait le poste de secrétaire général du ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information. Pour bien d’observateurs, l’ingénieur statisticien économiste, spécialiste de gestion des DSI et en réseaux, sécurité et système, était le profil recherché pour redresser ce département ministériel.

La question liminaire du journaliste a porté sur la santé du ministère de la Communication, des Postes et de l’ Économie numérique depuis sa prise de fonction en 2023. À quoi Sidi Mohamed Raliou a répondu.

« Nous avons trouvé une situation difficile au niveau de la communication, de l’ Économie numérique, des opérateurs à qui nous avons rendu visite ».

Le ministre dit avoir entrepris des échanges avec ces opérateurs qui, selon lui, rencontraient de « sérieux » problèmes de qualité de service. Pour pallier ces difficultés, des mesures ont été prises. Notamment l’attribution des fréquences. Ceci afin de permettre à ces opérateurs de décongestionner les trafics de communication.

« Il vous souviendra qu’avant la fin de l’année 2023, il y avait beaucoup de saturation de réseau le weekend, au niveau des opérateurs économiques. Tout le monde l’avait constaté. Il fallait leur attribuer des fréquences supplémentaires, et nous avons effectué ce travail. Aujourd’hui, bien que la qualité de service ne soit pas encore satisfaisante, nous constatons que ce problème de congestion et de saturation a été réglé ».

Le ministre Mohamed Raliou a aussi rappelé les dispositions prises par l’ État du Niger pour offrir aux populations un internet de qualité et accessible. Parmi ces mesures, l’octroi de la licence d’exploitation à Starlink.

« C’est une chance aujourd’hui pour nous qu’on ait cet opérateur pour permettre à toute la population d’avoir internet et d’accéder à des services de base comme la santé, l’agriculture, l’élevage »

Outre cette licence accordée à Starlink, le ministre de la Communication, des Postes Sidi Mohamed Raliou rappelle d’autres mesures adoptées par le gouvernement pour promouvoir le numérique au Niger. Entre autres, la signature d’un décret du président de la République portant transaction électronique pour permettre la sécurisation des transactions électroniques, l’adoption de la stratégie nationale du numérique et de la cybersécurité, la création de l’Agence nationale de la Cybersécurité et l’ Agence nationale de Communication électronique. Une autre mesure prise par l’ État est l’élaboration de la politique nationale de promotion de l’économie numérique ( en adoption).

Sur le plan juridique, le Niger dispose de la loi n°2019-33 du 03 juillet 2019 portant répression de la cybercriminalité. La loi a connu une modification significative le 12 juin 2024.

Au niveau régional, le Niger a ratifié la Convention de Malabo sur la protection des données à caractère personnel. Elle est entrée en vigueur en juin 2023, soit neuf ans après son adoption par l’Union africaine en 2014. Le pays a aussi ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’ Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou, n’a pas omis de présenter quelques perspectives de son département. Notamment la construction d’un Datacenter qu’il espère opérationnel d’ici le 30 novembre 2025.

Par Jean Materne Zambo, source : lesahel.org

Togo : 3 services dédiés à la cybersécurité ajoutés à la plateforme étatique https://service-public.gouv.tg

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[DIGITAL Business Africa] – La plateforme des services publics  se dote de trois nouveaux services. Lesquels services sont destinés aux acteurs du domaine de la cybersécurité. L’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy) l’a annoncé sur son compte X ce 04 février 2025. Selon l’agence, les acteurs du secteur pourront soumettre leurs demandes de qualification des prestataires de services, de qualification des produits de sécurité, ainsi que leurs demandes d’agrément des centres d’évaluation directement via le portail numérique. L’objectif recherché de cette innovation est de suivre en temps réel l’évolution des requêtes et d’interagir avec l’Ancy grâce à un outil de discussion intégré.

Un outil de discussion en ligne est disponible sur le guichet national des services publics digitalisés pour assister les utilisateurs en temps réel. Les citoyens peuvent également soumettre leurs préoccupations:

• par e-mail à [email protected] ou [email protected] ;

• via le numéro court 8988 ;

• par téléphone aux numéros +228 97 52 58 58 et +228 70 60 60 83

Ces trois services dématérialisés concernent :

1. La demande de qualification des prestataires de services de cybersécurité : cette qualification garantit que les prestataires opérant dans le domaine de la cybersécurité répondent aux normes et standards requis pour garantir la sécurité des systèmes d’information critiques du pays ;

2. La demande de qualification des produits de sécurité : cette démarche vise à certifier que les produits de sécurité utilisés dans les systèmes d’information sont robustes, fiables et conformes aux exigences techniques et réglementaires en vigueur ;

3. La demande d’agrément des centres d’évaluation : cet agrément reconnait les centres compétents pour évaluer et certifier les produits et services de cybersécurité.

Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale visant à moderniser l’administration publique. L’intégration de ces trois services à la plateforme des services publics de l’État togolais répond aux exigences croissantes de sécurisation des opérations en ligne, dans un contexte marqué par une dépendance accrue aux technologies numériques.

Pour rappel, l’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy) a été opérationnalisée en 2021, avec pour mission de réguler et sécuriser les activités numériques sur le territoire togolais.

Par Jean Materne Zambo, source : Ancy

 

Coopération : La Guinée Bissau veut s’inspirer de la Côte d’Ivoire au sujet de la TNT

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[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire et la Guinée Bissau renforcent leurs liens de coopération dans les domaines du numérique et des médias. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, a reçu en audience le ministre de la Communication sociale de Guinée-Bissau, Florentino Fernando Dias, ce mardi 04 mars 2025. Engagée dans le processus de transition de sa télévision nationale dans la TNT, la Guinée-Bissau s’est intéressée tout particulièrement à l’expérience ivoirienne dans le domaine de la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

D’après le site sidt.ci, la TNT permet d’optimiser, grâce au codage numérique, l’usage des fréquences qui servent à la transmission des ondes par lesquelles l’on reçoit les images. La source explique que la TNT permet une meilleure qualité d’image en réduisant les couts de transmission et de diffusion. Mieux, les foyers équipés d’une simple antenne râteau recevront une offre de plus d’une trentaine de chaines publiques et privées nationales et locales en qualité numérique.

Le ministre Florentino Fernando Dias a exprimé sa volonté de s’inspirer de l’expérience ivoirienne, des défis rencontrés et des stratégies développées dans la mise en œuvre des projets de digitalisation, afin d’adapter ces bonnes pratiques au contexte de la Guinée-Bissau.

Selon l’entourage du ministre Kalil Konaté, la Côte d’Ivoire a montré toute sa disponibilité à travailler dans un cadre global et concerté. Il est d’ailleurs prévu la signature d’une convention qui devrait profiter aux deux États frères, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien, sur son site gouv.ci, rapporte que le projet de construction du réseau TNT sur l’ensemble du territoire ivoirien est achevé depuis le mois d’octobre 2022. Cela s’était traduit par l’extinction totale du signal analogique. Et en 2023, le taux de couverture du territoire par la TNT était de 94,6%.

Sur le plan national, la phase active du déploiement de la TNT avait commencé par l’élaboration de la stratégie nationale de migration vers la TNT en septembre 2012 avant le lancement officiel des travaux de construction du réseau de TNT en février 2019. La mise en œuvre de cette stratégie a conduit à la réorganisation de l’espace audiovisuel de Côte d’Ivoire, à travers la séparation de l’exercice des fonctions d’éditeur de service de télévision et d’opérateur de diffusion et à la facilité de l’acquisition des kits TNT pour les ménages par une subvention permettant le plafonnement du prix de l’antenne et du décodeur TNT.

Comment bénéficier de la TNT en Côte d’Ivoire ?

La réception de la télévision numérique est possible avec :

– Un téléviseur analogique et un décodeur numérique

-Des téléviseurs conformes aux normes de compression MPEG 4 et de diffusion DVB-T2

-Un téléviseur numérique avec décodeur intégré

-Un ordinateur équipé d’une carte PC-TV tuner ou d’une clé USB TNT

-Des équipements intelligents (smart GSM) capables de réceptionner la vidéo TV mobile.

La réception des programmes numériques est possible en mode :

Fixe : avec une antenne extérieure fixe ou via un accès à un réseau spécifique (câble, Internet,satellite)

Portable : avec une antenne intérieure posée sur le téléviseur ou intégrée

Mobile : avec des équipements intelligents (smart devices: GSM, PDA, etc.).

Par Jean Materne Zambo, sources : sidt.ci, gouv.ci, DCRP

 

 

Le président de la FCC critique les règles numériques de l’UE et plaide pour les politiques de l’ère Trump au MWC25

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[Digital Business Africa] – Pour sa première fois en Europe en tant que président de la Federal Communications Commission (FCC) nommé par Donald Trump, Brendan Carr n’a pas mâché ses mots pour mettre en garde l’Europe. Tout comme l’a fait quelques semaines plus tôt JD Vance au Sommet pour l’action sur l’IA à Paris.

Lors de son intervention au Mobile World Congress 2025 à Barcelone, Brendan Carr, a vivement critiqué le Digital Services Act (DSA) de la Commission européenne, affirmant qu’il représente une menace pour la liberté d’expression.

C’était lors de la Keynote 3, dont le thème était : « Équilibrer l’innovation et la réglementation : perspectives mondiales sur la politique des télécommunications », avec des intervenants tels que Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne pour la souveraineté technologique, la sécurité et la démocratie, et Jyotiraditya M. Scindia, ministre des Communications de l’Inde.

Brendan Carr a donc clairement exprimé ses craintes que le cadre réglementaire du DSA ne conduise à une censure excessive, incompatible à la fois avec les traditions de liberté d’expression aux États-Unis et les engagements des entreprises technologiques américaines opérant en Europe.

« C’est une préoccupation, je le pense, pour les citoyens européens, mais aussi pour les entreprises technologiques américaines qui font des affaires ici. La censure potentielle découlant du DSA est incompatible avec notre tradition de liberté d’expression en Amérique et les engagements que ces entreprises technologiques ont pris en faveur de la diversité des opinions », a-t-il déclaré.

Carr a révélé avoir contacté des entreprises technologiques américaines soumises au DSA, cherchant une stratégie pour éviter des amendes tout en respectant les principes de liberté d’expression américains.

Il a réaffirmé la position de l’administration Trump contre les réglementations protectionnistes visant les entreprises américaines, promettant de garantir un terrain de jeu équitable. Cet engagement s’étend également au développement de l’IA, comme l’a récemment souligné le vice-président JD Vance.

« En ce qui concerne les entreprises technologiques américaines, s’il y a une volonté en Europe d’adopter des réglementations protectionnistes pour traiter de manière inégale ces entreprises, l’administration Trump a été claire : nous allons nous exprimer et défendre les intérêts des entreprises américaines », a déclaré le président de la FCC.

Sur le plan national, Carr a détaillé les priorités de la FCC, notamment la dérégulation du secteur des télécommunications et l’augmentation de la disponibilité du spectre. Il a souligné la nécessité de simplifier les régulations étatiques et locales qui entravent l’expansion des réseaux, plaidant pour des politiques qui encouragent les investissements dans de nouvelles infrastructures plutôt que le maintien de réseaux obsolètes.

Aussi, apprend-on, la FCC prévoit de mettre aux enchères le spectre AWS-3, précédemment détenu par Huawei et ZTE, désormais considérées comme des menaces pour la sécurité nationale.

À propos de Brendan Carr

Le président Brendan Carr est le principal républicain à la Federal Communications Commission (FCC), ayant précédemment occupé le poste de conseiller général de la FCC. Nommé à la fois par le président Trump et le président Biden, Carr a été confirmé à l’unanimité par le Sénat à trois reprises.

Décrit par Axios comme « le croisé de la 5G à la FCC », Carr a dirigé les efforts de la FCC pour moderniser ses règles d’infrastructure et accélérer le déploiement des réseaux haut débit. Ses réformes ont permis de réduire les formalités administratives coûteuses, d’encourager le secteur privé à construire des réseaux haut débit dans les communautés à travers le pays et de renforcer le leadership mondial des États-Unis en matière de 5G.

Le président Carr se concentre également sur l’expansion de la main-d’œuvre qualifiée américaine – les grimpeurs de tours et les équipes de construction nécessaires pour bâtir les réseaux de nouvelle génération. Son initiative pour l’emploi promeut les collèges communautaires et les apprentissages comme voie d’accès à des emplois bien rémunérés dans la 5G. Il reconnaît le talent des équipes américaines de construction de tours grâce à une série de présentations « 5G Ready » avec des casques de sécurité.

Le président Carr dirige également une initiative pionnière en télésanté à la FCC. Le Connected Care Pilot Program soutient la prestation de soins de haute qualité aux Américains à faible revenu et aux vétérans.

Le temps que le président Carr passe en dehors de Washington l’aide à affiner son approche du travail. Il se rend régulièrement sur le terrain pour écouter directement les membres des communautés et comprendre comment les changements de politiques fédérales pourraient améliorer leur vie.

Le président Carr apporte près de 20 ans d’expérience dans les secteurs public et privé en matière de politiques de communication et de technologie. Avant de rejoindre la FCC en tant que membre du personnel en 2012, il a travaillé comme avocat chez Wiley Rein LLP, dans les pratiques d’appel, de litige et de télécommunications.

Auparavant, il a été clerc à la Cour d’appel des États-Unis pour le quatrième circuit auprès du juge Dennis Shedd. Après avoir obtenu son diplôme de premier cycle à l’Université de Georgetown, le président Carr a obtenu son doctorat en droit « magna cum laude » de la Columbus School of Law de l’Université catholique d’Amérique, où il a été rédacteur en chef de la Catholic University Law Review.

Par Beaugas-ORAIN DJOYUM, avec Mobile World Live 

Cameroun : CNI en 48 heures, la fin du chemin de croix [votre préenrôlement en ligne sur https://www.idcam.cm]

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[DIGITAL Business Africa] – Ce pourrait être la fin du chemin de croix pour les Camerounais. Les premières cartes nationales d’identité établies en 48 heures sont disponibles depuis le 03 mars 2025. L’information est relayée par la chaîne nationale CRTV ainsi que d’autres concurrents comme Canal 2 internationale. Après plusieurs mois d’attente, les citoyens camerounais voient donc leur calvaire prendre fin. C’est ce qu’on peut subodorer sous réserve de quelques désagréments.

Il faut rappeler que la phase d’enrôlement physique est lancée, avec deux centres de traitement qui servent de pilotes (commissariat de Bastos et celui d’Odza). Les usagers peuvent se présenter pour leur enrôlement physique.

Le Camerounais devrait débourser au minimum 15 500 F CFA pour obtenir sa CNI. Soit 10 000 F CFA pour le timbre, 3 500 F CFA pour le certificat de nationalité et 2 000 F CFA pour la copie certifiée de l’acte de naissance avec une validité étendue à 15 ans.

 

Comment effectuer son préenrôlement en ligne ?

 

1. Accéder au site officiel

Rendez-vous sur le site web dédié : https://www.idcam.cm. Ce portail est la plateforme officielle pour initier votre demande de carte nationale d’identité.

2. Choisir la langue et commencer la procédure

Sélectionnez votre langue de préférence (Français ou Anglais) et cliquez sur le bouton « Débutez votre pré-enrôlement ». Vous serez ensuite invité à renseigner votre adresse e-mail ou votre numéro de téléphone. Une fois ces informations validées, un code de confirmation vous sera envoyé par SMS ou par e-mail.

3. Valider le code reçu

Après avoir reçu le code, saisissez-le dans l’emplacement prévu sur le site et validez. Cliquez ensuite sur le bouton “Commencez” pour accéder à la fiche d’information.

4. Remplir la fiche d’information

Une fiche contenant des champs obligatoires et non obligatoires s’affichera. Remplissez soigneusement tous les champs requis avec les informations demandées. Assurez-vous de fournir des données exactes et à jour.

5. Procéder au paiement

Une fois la fiche complétée, vous serez redirigé vers la procédure de paiement. Plusieurs options de paiement électronique sont disponibles, notamment Yoomee, Express Union, MTN Mobile Money et Orange Money. Choisissez celle qui vous convient le mieux et finalisez la transaction. Le montant à payer est de 10 000 francs CFA. Vous devez supporter les frais de retrait.

6. Choisir un rendez-vous d’enrôlement physique

Après le paiement, une fenêtre s’ouvrira pour vous permettre de sélectionner un lieu et une date pour votre enrôlement physique. Validez votre choix, et le système générera une fiche d’information au format PDF.

7. Imprimer la fiche et se rendre au rendez-vous

Imprimez la fiche PDF générée et apportez-la avec vous le jour de votre rendez-vous, accompagnée des pièces justificatives certifiées et de leurs originaux. D’après la DGSN, les rendez-vous pour enrôlement se feront à partir du 24 février 2025 dans les centres de production des dix régions du pays.

Informations importantes à retenir

• Modification de la date de rendez-vous : Vous avez la possibilité de changer votre date d’enrôlement physique une seule fois. Assurez-vous donc de bien choisir une date qui vous convient.

• Reprise de la procédure : Si vous interrompez votre pré-enrôlement, vous pouvez reprendre la procédure plus tard à partir de l’étape où vous l’avez laissée, en utilisant le code reçu par e-mail ou SMS.

Par Jean Materne Zambo

 

Technologie : Microsoft annonce la fermeture de Skype au profit de cette application

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[DIGITAL Business Africa] – Après le 05 mai 2025, Skype ne sera plus qu’un lointain souvenir. L’entreprise technologique américaine Microsoft a annoncé sur son compte X, ce vendredi 28 février 2025, la fermeture de Skype, sa plateforme de communications en ligne. On peut déjà se faire une idée du remplaçant de Skype.

« Dans les prochains jours, vous pouvez vous inscrire sur la version gratuite de Microsoft Teams avec votre compte Skype pour rester connecté à vos conversations et vos contacts », précise le groupe.

Teams est une application portée par Microsoft et dédiée à la communication collaborative. Microsoft Teams est propriétaire en mode Software as a Service (SaaS). C’est-à-dire « une solution logicielle applicative hébergée dans le cloud et exploitée en dehors de l’organisation ou de l’entreprise par un tiers, aussi appelé fournisseur de service », explique le site cegid.com.

Teams a été lancée officiellement en novembre 2016. Tandis que Skype a été fondée en 2003 par des entrepreneurs scandinaves puis rachetée en 2011 par le géant américain des logiciels pour 8,5 milliards de dollars.

Le service Skype est reconnu pour la démocratisation de la téléphonie dite IP (internet Protocol). L’application, selon plusieurs experts, a permis de numériser la voix, offrant ainsi notamment la possibilité de passer un appel via un ordinateur. Autre avantage, appeler un autre titulaire d’un compte Skype était gratuit. La téléphonie IP a en effet fait chuter le coût d’un appel par rapport à la téléphonie classique.

En 2005, Skype a introduit les appels vidéo, ouvrant une nouvelle ère. La même année, le groupe a été racheté, pour 2,6 milliards de dollars, par la plateforme de vente en ligne eBay, qui le cèdera quatre ans plus tard à un consortium emmené par la société de capital-investissement Silver Lake Partners. Ce dernier le revendra ensuite à Microsoft.

En 2016, Skype comptait environ 300 millions d’utilisateurs, mais la montée en puissance de nombreux concurrents a stoppé sa croissance. Dès 2010, Apple avait mis sur le marché FaceTime, une application permettant d’effectuer gratuitement des appels audio et vidéo. Intégrée à l’écosystème Apple, elle a rapidement connu le succès.

En 2015, quelques mois après son acquisition par Facebook (aujourd’hui devenu Meta), l’application de messageries WhatsApp ajoute les appels téléphoniques à son application.

Début 2017, le propriétaire de Skype, Microsoft, a lancé Teams, version plus riche qui offrait aux professionnels un espace de discussions écrites, de partage de documents et de visioconférences. Au même moment, Google mettait en ligne le service de communication vidéo Google Meet. La pandémie de covid-19 a ensuite catapulté sur le devant de la scène, au printemps 2020, la start-up Zoom.

Par Jean Materne Zambo, sources : Skype, cegid.com

 

 

Côte d’Ivoire : Réception de la stratégie nationale Industrie 4.0 

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[DIGITAL Business Africa] – Une grande réflexion entre les acteurs de l’économie ivoirienne et ses partenaires a abouti à la stratégie nationale Industrie 4.0. Le document a été validé et réceptionné par le ministre du Commerce et de l’Industrie, le Dr Souleymane Diarrassouba, mercredi 26 février 2025, à la Maison de l’Entreprise au Plateau. C’était en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Matthias Veltin.

L’objectif de cette stratégie est de favoriser l’intégration des technologies avancées dans les entreprises, de développer un cadre de formation solide et de renforcer les compétences locales. Cette stratégie ambitionne de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub industriel compétitif en Afrique de l’Ouest en misant sur l’innovation et la digitalisation.

Cet événement a été précédé par le troisième Comité de Pilotage (COPIL) du projet Employment4Youth (E4Y), tenu le 25 février 2025. La réflexion a permis d’évaluer les avancées du projet en formation, accompagnement des entreprises et renforcement de l’écosystème. Lors de cette réunion, les suggestions d’axes d’orientation de la phase 2 du projet ont été présentées, visant à pérenniser les acquis, renforcer l’adoption des solutions technologiques, développer un cadre de formation et d’innovation structurant pour l’Industrie 4.0 en Côte d’Ivoire et démarrer la mise en œuvre de la stratégie nationale industrie 4.0 (SNI4.0).

La cérémonie de restitution et de validation du document de la stratégie nationale Industrie 4.0 intervient aussi après le lancement des travaux pour élaboration en juin 2024.

Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, le Dr Souleymane Diarrassouba, cette stratégie se concentre entre autres sur le développement des compétences, l’appui à l’investissement et au financement, et le soutien aux écosystèmes d’innovation et de start-up pour apporter des solutions technologiques 4.0 adaptées aux besoins des entreprises.

Le ministre précise que la stratégie repose également sur des partenariats, des alliances au sein de l’écosystème et la coopération internationale avec les partenaires techniques et financiers, ainsi que sur la sensibilisation.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Employment4Youth : L’industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire », mené par le gouvernement ivoirien et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Le projet Industrie 4.0 bénéficie du financement du gouvernement allemand. Grâce à cette stratégie, la Côte d’Ivoire pourra accroître l’emploi des jeunes et améliorer les conditions de travail en structurant et en consolidant l’écosystème numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : abidjan.net

 

Tunisie : Il sera possible de vérifier l’authenticité des diplômes universitaires grâce à la technologie blockchain

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[DIGITAL Business Africa] – Une avancée majeure dans l’enseignement supérieur tunisien. L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a présenté le système arabe unifié de vérification de l’authenticité des diplômes universitaires, ce vendredi 28 février 2025 à Tunis. C’est un système qui repose sur une plateforme numérique utilisant la technologie de la blockchain (chaînes de blocs interconnectées sans intermédiaire), avec un dispositif destiné à lutter contre la falsification des certificats académiques.

En clair, les établissements d’enseignement supérieur pourront enregistrer les diplômes de leurs étudiants et diplômés, consulter les certificats délivrés par d’autres institutions académiques au sein du même pays ou dans d’autres pays arabes, tout en s’assurant de leur authenticité.

L’expert en technologies de l’information et de la communication, Farouk Kamoun, s’est appesanti sur l’un des avantages de la technologie blockchain, notamment son haut niveau de sécurité.

« Grâce à ce système, toute modification des données stockées est impossible, étant donné que toutes les institutions universitaires impliquées détiennent une copie identique du « grand registre » original. Basée sur un principe de stockage et de partage décentralisé, cette technologie permet un accès rapide et fiable aux documents sans intermédiaire » .

Le directeur général de l’ALECSO, Mohamed Ould Amar, a estimé qu’en renforçant la fiabilité des diplômes et en facilitant la mobilité des étudiants entre universités, l’application de ce système unifié devrait accroître la confiance des employeurs dans les compétences des diplômés et améliorer la transparence des processus académiques et administratifs, a-t-il ajouté.

Ce système est présenté à la suite de la 19ᵉ conférence des ministres arabes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tenue en 2004 à Abou Dhabi. Au terme de la conférence, il avait été recommandé justement la généralisation du système arabe unifié de vérification des diplômes à l’ensemble des universités arabes.

Par Jean Materne Zambo, source : mapexpress.ma

Africa Gate to Growth Forum : Les startups sélectionnées visitent l’écosystème de Meta à la Silicon Valley

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[DIGITAL Business Africa] – La première édition de l’Africa Gate to Growth Forum a jeté les jalons de la connexion entre les startups africaines et les centres mondiaux d’innovation. L’événement était organisé à l’Université de Berkeley à la Silicon Valley du 21 au 28 Février 2025  par CLK Avocats, AfriNovaTech et Africa FinTech Forum, avec le soutien du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire. L’Africa Gate to Growth Forum met en lumière le potentiel des start-ups ivoiriennes et favorise leur accès aux financements et aux partenariats internationaux.

Dans le cadre de cet événement, des startups ont effectué une visite à la Silicon Valley pour découvrir l’écosystème Meta. Parmi les startups qui ont participé à ladite immersion exclusive ce 27 fevrier 2025, il y avait  La Ruche Health, Leya, Sell Arts Africa, Trenderz, Digitech Group, Africharger, My Opinion et Blok.

Cette visite immersive, selon, AfriNovaTech et Africa FinTech Forum, a permis aux entrepreneurs d’échanger avec des experts du secteur et de mieux comprendre les dynamiques d’innovation qui façonnent l’avenir de la technologie. De la transformation digitale aux nouvelles opportunités pour les startups, cette immersion a été une véritable source d’inspiration pour ces acteurs du changement.

Au-delà de la découverte de l’écosystème Meta, cette expérience a renforcé leur vision stratégique et leur ambition d’accélérer leur développement en s’appuyant sur des technologies de pointe.

L’Africa Gate to Growth Forum (AGGF) est une initiative conjointe de CLK Avocats (dirigé par maître Lassiney Kathann Camara), AfriNovaTech (piloté par Esaie Diei) et Africa FinTech Forum (fondé par Alex Sea), avec le soutien du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire et du Service de Promotion économique de la Côte d’Ivoire en Amérique du Nord (SPECI). Son ambition est de connecter l’écosystème start-up africain aux centres mondiaux d’innovation, notamment la Silicon Valley, et de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub technologique majeur.

L’AGGF 2025 s’articule autour de moments clés, notamment :

• Le « Pitch & Greet » : une session où les start-ups sélectionnées ont présenté leurs solutions innovantes devant un panel d’investisseurs et d’acteurs de la Tech.

• Une table ronde sur la scalabilité des start-ups africaines, qui a mis en lumière les leviers à activer pour favoriser leur expansion à l’international.

• Un atelier interactif sur l’intelligence artificielle, explorant ses applications dans la transformation des secteurs traditionnels.

• Une session dédiée aux stratégies de levée de fonds, adaptée aux spécificités du marché africain.

• Créer une passerelle durable entre l’Afrique et la Silicon Valley

Par Jean Materne Zambo, source : AGGF