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Nouvelle licence de cinq ans pour Yango au Cameroun : « Ce trimestre, nous prévoyons d’étendre nos services à Bafoussam », promet Clovis Pilla

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Dans un contexte où la mobilité urbaine et la digitalisation des services sont au cœur des préoccupations, Yango, l’entreprise technologique internationale, continue de se démarquer au Cameroun. Après avoir obtenu une nouvelle licence de cinq ans, Yango affiche de grandes ambitions pour renforcer son impact sur l’économie locale et étendre ses services à de nouvelles villes. Dans cette interview exclusive, Dr Clovis Pilla, Country Manager de Yango Cameroun, revient sur les réalisations de l’entreprise, ses collaborations avec le gouvernement, ses projets d’expansion et sa vision pour l’avenir. Découvrez comment Yango transforme la mobilité urbaine et contribue à la croissance numérique du Cameroun

Bonjour Dr Pilla. Pour commencer, pourriez-vous présenter brièvement Yango à ceux qui ne connaissent pas encore l’entreprise ?

Clovis Pilla: Bonjour et merci de m’accueillir. Yango est une entreprise technologique internationale qui s’appuie sur des innovations de pointe pour proposer des services du quotidien adaptés aux marchés locaux. Nous sommes présents dans plus de 30 pays et offrons divers services numériques, notamment la mise en relation avec des partenaires de transport pour du VTC, la livraison de nourriture et de colis, et des solutions fintech. Au Cameroun, nous avons lancé nos activités en 2021 et, depuis, nous avons transformé la mobilité urbaine à Douala et Yaoundé en proposant une solution de transport technologique transparente, sécurisée et efficace.

Quel est l’impact de Yango sur l’économie locale jusqu’à présent ?

Clovis Pilla: Notre présence a eu un impact non négligeable sur l’économie locale. Nous avons contribué à la création de plus de 6 000 emplois directs et indirects. De plus, plus de 150 entreprises de transport camerounaises collaborent avec nous, générant encore plus d’opportunités d’emploi. Yango n’est pas seulement une plateforme de mise en relation pour le transport ; nous sommes un acteur clé du développement numérique et économique du pays.

Vous avez évoqué le rôle de Yango dans l’économie locale. Comment l’entreprise travaille-t-elle avec le gouvernement camerounais et en quoi cette collaboration influence-t-elle vos activités ?

Clovis Pilla: Nous collaborons étroitement et de manière continue avec le gouvernement camerounais, car nous sommes pleinement engagés à contribuer à un environnement de transport sûr et réglementé dans un secteur en pleine digitalisation. Récemment, en partenariat avec l’un de nos collaborateurs locaux, nous avons renouvelé notre licence et autorisation de cinq ans auprès du Ministère des Transports. Nous apprécions le soutien des autorités dans la création d’un climat d’affaires stable et continuerons à aligner nos services sur les politiques nationales en matière de transport et de numérique.

Quels sont les projets de Yango en termes d’investissements au Cameroun sur le long terme ?

Clovis Pilla: Nous sommes déterminés à renforcer l’écosystème de la mobilité au Cameroun grâce à la technologie et à des investissements stratégiques. Nos priorités incluent l’amélioration continue de notre plateforme, l’expansion et le renouvellement des flottes, ainsi que la formation des chauffeurs partenaires. Nous mettons également un accent particulier sur le développement des talents locaux afin de soutenir la croissance de l’économie numérique camerounaise.

Ce trimestre, nous prévoyons d’étendre nos services à Bafoussam, offrant ainsi un accès élargi à des solutions de mobilité modernes et sécurisées. De plus, nos investissements dans le renouvellement des véhicules et les initiatives en matière de sécurité contribueront à améliorer la mobilité urbaine et à générer de nouvelles opportunités d’emploi.

Comment se porte Yango au Cameroun en termes de croissance ?

Clovis Pilla: Nous sommes fiers de notre progression depuis notre lancement au Cameroun. Avec plus de 150 000 utilisateurs actifs par mois, notre plateforme connaît une croissance soutenue. Nos services sont largement adoptés par les Camerounais, et nous travaillons en permanence pour enrichir notre offre afin de mieux répondre aux attentes de nos clients et partenaires. De manière générale, nous avons contribué à transformer l’usage des transports, à digitaliser le secteur et à offrir un service sûr, fiable et confortable.

La sécurité reste une préoccupation majeure dans votre secteur. Quelles mesures Yango a-t-elle mises en place pour assurer la sécurité des chauffeurs et des utilisateurs ?

Clovis Pilla: La sécurité est une priorité absolue. Nous avons mis en place plusieurs fonctionnalités essentielles, comme un bouton SOS avec accès direct aux autorités, un chat d’urgence avec notre support client et une option de partage d’itinéraire permettant aux utilisateurs d’envoyer les détails de leur trajet à des proches. Les chauffeurs partenaires sont soumis à une vérification rigoureuse de leurs documents et les passagers ont accès aux informations du conducteur, y compris son évaluation et les détails du véhicule, avant chaque trajet. Par ailleurs, nous avons introduit des alertes de sécurité permettant aux chauffeurs d’identifier les zones à risque et de choisir d’accepter ou de refuser un trajet en fonction des conditions de sécurité.

Enfin, en tant que Country Manager de Yango au Cameroun, quelle est votre vision pour l’entreprise dans les années à venir ?

Clovis Pilla: Mon ambition est que Yango devienne une référence incontournable au Cameroun en apportant une réelle valeur ajoutée à travers nos services qui améliorent la vie des citadins. Nous sommes aujourd’hui la principale plateforme numérique de mobilité dans le pays et nous nous attachons à fixer les standards en matière de sécurité, d’efficacité et d’innovation.

Au cours des cinq prochaines années, nous comptons étendre nos services à d’autres villes, introduire de nouvelles offres et renforcer notre intégration dans l’écosystème des solutions financières numériques. En investissant continuellement dans notre plateforme et dans le développement des talents locaux, nous espérons contribuer activement à la transformation digitale et à la croissance économique du Cameroun.

Propos recueillis par CP

À propos de Yango Group

Yango Group est une entreprise technologique internationale qui transforme les technologies mondiales en services quotidiens adaptés aux communautés locales. Avec un engagement indéfectible envers l’innovation, nous remodelons et améliorons les technologies de pointe du monde entier en services intégrés au quotidien pour des régions diverses. Yango propose ses services via sa Super App dans plus de 30 pays en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. L’application multilingue de Yango est disponible gratuitement sur Android et iOS.

L’interconnectivité locale est le pilier manquant de la transformation numérique au Cameroun, selon le président du REPTIC

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Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

[Digital Business Africa. Yaoundé, 27 février 2025] – Lors des Rencontres Économiques du Cameroun (REC2025), le Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président du Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique (REPTIC), a mis en lumière un obstacle majeur à la transformation numérique du Cameroun : le déficit d’interconnectivité locale.

Dans son intervention, M. KAMANOU a souligné que l’interconnectivité locale, définie comme la mise en place d’un réseau national unique de télécommunications, est essentielle pour permettre un accès équitable et abordable aux services numériques pour tous les utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou entreprises.

Un retard alarmant

Le président du REPTIC a pointé du doigt la performance médiocre du Cameroun dans l’indice d’e-participation des Nations Unies, où le pays se classe 133e sur 193 États membres. Il a également cité un rapport de la Banque mondiale de 2017 qui critiquait le manque d’utilisation des plateformes numériques pour améliorer l’accès aux services publics.

Selon M. KAMANOU, ce retard s’explique principalement par une faible interconnectivité Internet et l’absence d’interconnectivité téléphonique sur les canaux Voix, SMS et USSD. Il a déploré la dépendance du pays à l’interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, ainsi que la disparition progressive des numéros de téléphonie fixe filaire.

Des recommandations pour l’avenir

Pour remédier à cette situation, le président du REPTIC a formulé six recommandations clés :

* Renforcer la gouvernance de la régulation pour assurer une application transparente et équitable des textes réglementaires.

* Mettre en place une offre d’interconnexion de CAMTEL pour les opérateurs de services d’accès Internet et de téléphonie sur numéros fixes virtuels.

* Rendre opérationnels les deux points d’échange Internet (IXP) pour maintenir le trafic localement et améliorer la qualité des services.

* Faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique.

* Soutenir les startups locales avec des subventions et des partenariats public-privé.

* Créer des zones franches numériques pour financer et développer des projets structurants.

Un appel à l’action

M. KAMANOU a insisté sur le fait que l’interconnectivité locale est un levier stratégique pour le développement inclusif de l’économie numérique du Cameroun. Il a appelé à une action collective pour créer un écosystème numérique inclusif, innovant et compétitif.

Par Digital Business Africa

Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

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Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Pour le Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président du Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique (REPTIC), l’obstacle majeur à la transformation numérique au Cameroun est le déficit d’interconnectivité locale. Il propose des solutions pour adresser ce challenge.

Ses recommandations ont été faites ce 27 février 2025 au Hilton Hôtel de Yaoundé lors des Rencontres Economiques du Cameroun (REC2025). Il intervenait lors de l’atelier Numérique et Innovation qui s’est tenu sur le thème : « Comment rattraper le retard dans la transformation des entreprises et administrations »

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la communication du Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, PDG de GTS Africa et Président du REPTIC.CM.

« C’est un honneur pour moi d’intervenir, en ma qualité de Président du REPTIC (Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique), dans ce panel dédié à la transformation numérique, un enjeu majeur pour le développement économique et social du pays.

Permettez-moi tout d’abord de rappeler que le REPTIC, créé en 1997, poursuit 3 objectifs principaux :

* Contribuer à la promotion des TIC et au développement inclusif de l’économie numérique.

* Constituer une force de propositions pour être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics, des organisations patronales et des autres acteurs de l’écosystème numérique.

* Participer à la régulation du secteur des communications électroniques et du numérique.

Le REPTIC est membre du GECAM depuis 2018, et je profite de cette occasion pour inviter tous les professionnels du secteur TIC et numérique à nous rejoindre via notre site web : reptic.cm.

Mon intervention sera axée sur l’interconnectivité locale, qui se révèle être un pilier essentiel de la transformation numérique des administrations publiques et des entreprises.

Dans le contexte de la transformation numérique, l’interconnectivité locale consiste à mettre en place, d’abord à l’échelle nationale puis régionale, un réseau unique de télécommunications. Ce réseau permettra à tout utilisateur – personne physique ou morale – où qu’il se trouve dans les zones de vie, d’accéder à des tarifs non discriminatoires à toute plateforme de services TIC ou numériques offerts par les personnes morales, via les différents canaux de communication électronique : Internet, Voix, SMS et USSD, exploités par les opérateurs télécoms.

Selon le dernier rapport E-Participation Index 2022 des Nations Unies, le Cameroun est classé 133ᵉ sur 193 États membres, derrière des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo. Cet indicateur mesure l’utilisation par le grand public des services en ligne des administrations publiques.

Il est important de noter que, dans son rapport daté de mars 2017, la Banque Mondiale avait souligné, et je cite : « Les services de l’administration publique ne bénéficient pas suffisamment des plateformes qui pourraient améliorer l’accès aux services publics et à l’information à moindre coût. »

Cette performance médiocre du Cameroun s’explique en grande partie par une faible interconnectivité Internet et une inexistence d’interconnectivité téléphonique sur les canaux Voix, SMS et USSD.

Aujourd’hui, l’offre globale d’accès Internet des opérateurs repose essentiellement sur une interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, avec une faible résilience. Le pourcentage de consommation de données pour l’accès aux services TIC et numériques des entreprises et administrations locales est très faible, comparé à l’usage des applications OTT de communication, telles que WhatsApp et les réseaux sociaux.

Par ailleurs, il n’existe pas d’offre d’interconnectivité locale pour l’accès téléphonique aux plateformes d’application des entreprises, qui devraient pourtant être identifiées par des numéros fixes virtuels. Cela se traduit notamment par la disparition progressive de l’usage des numéros de téléphonie fixe filaire par les entreprises et administrations.

Le niveau actuel de gouvernance de l’interconnectivité locale ne permet pas de faciliter l’émergence, dans notre écosystème numérique, de startups locales indépendantes des opérateurs mobiles internationaux. Pourtant, comme dans les pays occidentaux et en Afrique du Sud, ces startups sont les moteurs du développement inclusif de l’économie numérique, en introduisant des services innovants dans des secteurs technologiques émergents tels que : Datacenter et Cloud, IoT (Internet des Objets), FinTech, Blockchain, Signature électronique, Big Data, IA, …

De même, l’absence d’opérateurs locaux de plateformes de communication unifiée (CPaaS) sur des numéros fixes virtuels entrave la modernisation de la téléphonie fixe d’entreprise, en voie de disparition. Ces plateformes permettent de centraliser et sécuriser l’ensemble des communications professionnelles (Voix, SMS, USSD, WhatsApp) sur un unique numéro fixe virtuel, améliorant ainsi l’expérience des clients, la productivité des employés.

En outre, elles jouent un rôle crucial dans le renforcement de l’identité numérique des personnes morales, un enjeu majeur dans un contexte galopant d’usurpation d’identité téléphonique et d’actes de cybercriminalité. En offrant une solution sécurisée et fiable, ces plateformes contribuent à restaurer la confiance dans les interactions numériques incluant le paiement mobile.

Pour rattraper ce retard et accélérer la transformation numérique, nous proposons les 6 recommandations suivantes, visant à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs privés nationaux de télécoms et à promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans le secteur du numérique :

* Renforcer la gouvernance de la régulation en mettant en place un cadre légal et technique pour la mise en œuvre effective des textes réglementaires, en veillant à leur application transparente et équitable.

* Mise en place par CAMTEL d’une offre d’interconnexion destinée aux opérateurs licenciés de services d’accès Internet par FTTH et de services d’accès téléphonique sur des numéros fixes virtuels, afin de renforcer l’écosystème numérique local.

* Rendre opérationnels les 2 points d’échange Internet (IXP) pour maintenir localement le trafic Internet, réduire les coûts et améliorer la qualité des services.

* Mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique, notamment pour les services innovants non inclus dans la Mercuriale, avec exonération des droits d’enregistrement et simplification des conditions de paiement.

* Soutenir les startups locales porteuses de projets structurants grâce à des subventions et des partenariats public-privé, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.

* Mettre en place un cadre réglementaire incitatif pour la création de zones franches numériques, inspiré des modèles réussis dans les pays africains tels que Côte d’Ivoire, Gabon et Rwanda. Ces zones auront pour mission de financer et développer des startups porteuses de grands projets structurants, tels que : Data Centers, Centres de R&D, Usines de fabrication d’équipements, Développement de logiciels.

En conclusion, l’interconnectivité locale n’est pas seulement une question technique ; c’est un levier stratégique du développement inclusif de l’économie numérique du Cameroun et des pays africains en général. En améliorant cette interconnectivité, nous pouvons créer un écosystème numérique inclusif, innovant et compétitif, capable de répondre aux besoins des entreprises, des administrations et des citoyens. »

Côte d’Ivoire :  45 000 jeunes bientôt formés aux compétences numériques et à l’entrepreneuriat vert grâce au projet Génie 

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[DIGITAL Business Africa] – Pour devenir des acteurs clés du changement et du développement durable, les élèves et les étudiants ont besoin d’un accompagnement. Et le projet Génie est là pour rendre cela possible. Il a été lancé par le Premier ministre, Robert Beugré Mambe, le 26 février 2025, en présence du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.

Le projet Génie est le fruit d’un partenariat entre la Coopération Coréenne (KOICA), l’Institut mondial pour la Croissance Verte (GGGI) et plusieurs ministères techniques. Il promeut l’innovation, la responsabilité environnementale et l’entrepreneuriat vert. Cela, en stimulant la croissance durable, l’autonomisation des jeunes et la création d’emplois. De quoi faire rêver la jeunesse.

« Le projet Génie s’inscrit pleinement dans les priorités stratégiques de la Côte d’Ivoire. Il ambitionne de transformer le paysage numérique tout en promouvant l’innovation, la responsabilité environnementale et l’entrepreneuriat vert, des leviers essentiels pour une croissance inclusive et durable », a souligné le chef du gouvernement ivoirien.

Le ministre Kalil Konaté a souligné l’importance de l’économie verte, citant l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui estime qu’elle pourrait générer jusqu’à 24 millions d’emplois dans le monde d’ici 2030.

Il a ajouté :

« L’avenir se construit aujourd’hui, et grâce à ce projet, nous posons une pierre fondamentale dans l’édification d’une Côte d’Ivoire prospère, inclusive et résolument tournée vers l’avenir ».

Le projet Génie tient sur axes majeurs :

– La création de 35 centres numériques dans les établissements éducatifs et des mairies, qui serviront de véritables hubs d’apprentissage et d’innovation.

– La formation de plus de 45000 jeunes aux compétences numériques et a l’entrepreneuriat  vert, leur ouvrant ainsi ee nouvelles perspectives professionnelles.

– La mise en place d’un fonds et d’une académie de leadership vert pour soutenir et accompagner les jeunes entrepreneurs dans la concrétisation  de leurs projets.

Le projet Génie est doté d’un financement conjoint de 5,5 milliards de FCFA. Le projet Génie vise à former 45 000 jeunes d’ici 2027 dans les domaines du numérique et de l’entrepreneuriat vert, leur offrant ainsi les compétences nécessaires pour devenir des acteurs clés du changement et du développement durable. Pour atteindre cet objectif, 35 centres digitaux modernes seront installés dans les établissements scolaires, universitaires et mairies du district autonome d’Abidjan et de Grand-Bassam. Ces infrastructures serviront de pôles d’apprentissage, d’innovation et d’incubation pour les jeunes entrepreneurs.

Le projet obtient aussi de créer un fonds dédié et une académie de leadership vert afin de renforcer l’écosystème numérique et entrepreneurial en Côte d’Ivoire de manière durable.

Par Jean Materne Zambo, source : abidjan.net

 

Vous êtes au Mobile World Congress 2025 à Barcelone ? Communiquez sur Digital Business Africa !

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Préparez-vous pour le Mobile World Congress 2025 à Barcelone et communiquez sur Digital Business Africa!

[DIGITAL Business Africa] – Le Mobile World Congress 2025 est bien plus qu’un simple événement : c’est un rassemblement mondial qui façonne l’avenir de la technologie et de la connectivité. Que vous soyez décideur politique, leader de l’industrie ou innovateur, le MWC 2025 offre une plateforme pour collaborer, apprendre et impulser des changements significatifs. Si vous y participez, communiquez efficacement sur vos produits, services, ambitions et projets.

Digital Business Africa sera présent au MWC25 pour offrir une visibilité exceptionnelle aux acteurs africains des secteurs des TIC, des Télécoms et du Numérique, ainsi qu’aux investisseurs, organisations et entreprises intéressés par l’Afrique. Beaugas Orain DJOYUM, directeur de la publication et PDG d’ICT Media STRATEGIES, dirigera l’équipe de Digital Business Africa au MWC.

En tant que plateforme leader en communication stratégique sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, Digital Business Africa propose une opportunité unique aux entreprises et organisations de mettre en avant leurs innovations, leur expertise et leurs déploiements au MWC25, ainsi que leurs actions sur la scène internationale.

Pourquoi communiquer avec Digital Business Africa au MWC 2025 ?

✅ Visibilité Maximale : Mettez en lumière vos innovations, vos expositions et vos interventions auprès d’un public mondial, en particulier les décideurs africains.

Réseau de Qualité : Connectez-vous avec des acteurs clés du secteur numérique en Afrique, y compris des décideurs, des professionnels et des experts.

Communication Ciblée : Profitez de notre plateforme web, qui attire en moyenne 100 000 visiteurs professionnels par mois, ainsi que de notre newsletter quotidienne, reçue par 15 000 décideurs et professionnels.

Comment Digital Business Africa peut vous aider ?

  • Couverture médiatique : Bénéficiez d’une couverture stratégique de vos activités au MWC 2025.
  • Interviews et reportages : Faites entendre votre voix à travers des interviews et des reportages exclusifs.
  • Réseautage : Accédez à un réseau influent d’acteurs du numérique en Afrique et au-delà.

✨ Ne manquez pas cette opportunité unique de renforcer votre présence au MWC 2025 et d’élargir votre réseau en Afrique et à l’international.

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Que vous soyez une entreprise, une organisation ou un investisseur, Digital Business Africa est votre partenaire pour une communication efficace et ciblée auprès des acteurs et décideurs des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique.

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Faites partie de la conversation qui façonne l’avenir du numérique. Faites entendre votre voix et maximisez votre impact au MWC 2025 !

À bientôt à Barcelone !

Par Digital Business Africa

Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l’honneur du programme ministériel de la GSMA

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Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l'honneur du programme ministériel de la GSMA

[DIGITAL Business Africa] – Alors que l’économie numérique continue de se développer, le besoin de cadres de gouvernance harmonisés dans des domaines critiques tels que la cybersécurité, la gouvernance de l’internet et la protection des données n’a jamais été aussi urgent. Ces cadres sont essentiels pour stimuler les investissements, protéger et autonomiser les citoyens à travers le monde. Cependant, malgré les défis mondiaux pressants, la coopération et l’alignement internationaux restent un processus complexe et long.

Le programme ministériel de la GSMA, un pilier du Mobile World Congress (MWC25), qui va débuter le lundi 3 mars au CC5 Ministerial Stage, Hall Upper Walkway, à Barcelone, en Espagne, va se pencher sur la question. Les portes ouvriront à 09h30 CET et la première session se déroulera de 10h00 à 11h30 CET avec le thème central : « La gouvernance technologique mondiale : relever le défi »

La session du programme ministériel de la GSMA explorera les succès, les défis et les opportunités dans l’élaboration des politiques numériques mondiales. Elle mettra également en lumière l’importance croissante des partenariats public-privé pour résoudre des problèmes mondiaux complexes. En réunissant des décideurs politiques, des leaders de l’industrie et des experts, cette session vise à favoriser le dialogue et la collaboration pour faire progresser la gouvernance technologique.

Intervenants et participants de renom 

La session réunira une impressionnante liste de leaders et d’experts mondiaux, notamment :

– John Giusti, directeur des Affaires réglementaires, GSMA

– Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT)

– M. Krzysztof Gawkowski, plénipotentiaire du gouvernement pour la cybersécurité en Pologne ; vice-premier ministre et ministre des Affaires numériques

– Mónica Aspe, PDG, AT&T Mexique

– Max Cuvellier Giacomelli, Responsable du programme Mobile for Development (M4D), GSMA

– Dr. Jakob Granit, directeur général de l’Agence suédoise de la coopération internationale pour le développement (Sida)

– Jyotiraditya M. Scindia, ministre des Communications de l’Inde

– Teresa Ribera, vice-présidente exécutive (2024-2029) pour une transition propre, juste et compétitive à la Commission européenne.

– Mike Fries, co-fondateur et PDG de Liberty Global

– S.E.M. Sherzod Shermatov, ministre des Technologies numériques de la République d’Ouzbékistan

– Hon. Solly Malatsi, Ministre des Communications et des Technologies Numériques, République d’Afrique du Sud

Ces intervenants de choix partageront leurs expériences et leurs perspectives sur les défis et les opportunités de la gouvernance technologique mondiale.

Célébrer l’excellence en leadership numérique 

Un moment fort de l’événement sera la remise du prestigieux prix Government Leadership GLOMO. Ce prix récompense un gouvernement ayant démontré un engagement exceptionnel en faveur de la numérisation dans son agenda national. Le gagnant sera annoncé et honoré à la fin de la session, célébrant ses efforts pour faire progresser l’économie numérique et améliorer la vie de ses citoyens. e

Le programme ministériel de la GSMA 2025 promet d’être une plateforme de réflexion, d’innovation et de collaboration, réunissant des acteurs du monde entier pour relever les défis les plus pressants en matière de gouvernance technologique. Si vous êtes au MWC25, ne manquez pas cette opportunité de participer à la conversation qui entend participer à la définition de l’avenir de la gouvernance du monde numérique.

Digital Business Africa : Connecter l’Afrique au monde 

En parallèle de ce programme ministériel, Digital Business Africa sera présent au MWC25 pour offrir une visibilité exceptionnelle aux acteurs africains des secteurs des TIC, des télécoms et du numérique et à tous les investisseurs, organisations et entreprises qui s’intéressent à l’Afrique. Et dans l’équipe de Digital Business Africa présente au MWC, Beaugas Orain DJOYUM, directeur de la publication et par ailleurs DG d’ICT Media STRATEGIES.

En tant que plateforme leader en communication stratégique sur les TIC, Télécoms et sur le Numérique en Afrique, Digital Business Africa propose une opportunité unique aux entreprises et organisations de mettre en avant leurs innovations, leur expertise et leur déploiement au MWC25 ainsi que leurs actions sur la scène internationale.Préparez-vous pour le Mobile World Congress 2025 à Barcelone et communiquez sur Digital Business Africa!

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Communication ciblée : profitez de la plateforme web de Digital Business Africa, qui attire en moyenne 100 000 visiteurs professionnels par mois, y compris des décideurs, des professionnels, des experts et des passionnés du numérique. De plus, 15 000 professionnels reçoivent notre newsletter quotidienne, garantissant que votre message atteint le public cible.

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Faites entendre votre voix, faites savoir vos solutions et produits !

Le Mobile World Congress 2025 est bien plus qu’un événement : c’est un mouvement mondial qui façonne l’avenir de la technologie et de la connectivité. Que vous soyez décideur politique, leader de l’industrie ou innovateur, le MWC 2025 offre une plateforme pour collaborer, apprendre et impulser des changements significatifs.  Si vous y êtes, ne manquez surtout pas de le faire savoir et de mieux communiquer sur vos produits, services, ambitions et projets.

N’attendez plus, contactez-nous :

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Par Digital Business Africa

Interconnectivité: Les 6 propositions du Reptic pour accélérer la transformation numérique lors des Rencontres économiques du Cameroun

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[Digital Business Africa] – Le Réseau des Professionnels du Secteur des Télécoms, des TIC et du Numérique au Cameroun était représenté aux Rencontres économiques du Cameroun. Et valablement. Son président Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a pris part à l’atelier numérique et innovation, sous le thème : Comment rattraper le retard dans la transformation des entreprises et des administrations. Dans son exposé, l’expert va d’emblée reconnaitre que le Cameroun est classé 133e sur 193 Etats-membrs de la Banque mondial, selon un rapport E-participation Index 2022. Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou pense que cette performance médiocre est le fait d’une faible interconnectivité internet et une inexistence d’une interconnectivité téléphonique sur les canaux voix, sms et USDD.

Et c’est justement sur la problématique de l’interconnectivité locale que son intervention a porté. Selon lui, l’interconnectivité locale se révèle être un pilier essentiel de la transformation numérique des administrations publiques et des entreprises.

Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a donné une explication relativement claire de la notion.

« L’interconnectivité consiste à mettre place, d’abord à l’échelle nationale puis régionale, un réseau unique de télécommunications . Ce réseau permettra à tout utilisateur -personne physique ou morale-où qu’il se trouve dans les zones de vie, d’accéder à des tarifs non discriminatoires à toute plateforme de services TIC ou numériques offerts par les personnes morales, via les différents canaux de communication électronique : internet, voix, SMS et USSD ».

 

l’interconnectivité et les câbles sous-marins

 

Pierre-François Kamanou explique qu’aujourd’hui, l’offre globale d’accès internet des opérateurs repose essentiellement sur une interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, avec une faible résilience. Le pourcentage de consommation de données pour l’accès aux services TIC et numériques des entreprises et administrations locales est très faible, comparé à l’usage des applications OTT de communication, telles que WhatsApp et les réseaux sociaux.

Toutefois, il n’existe pas, d’après le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou, d’offre d’interconnectivité locale pour l’accès téléphonique aux plateformes d’applications des entreprises, qui devraient pourtant être identifiées par des numéros fixes virtuels. Cela se traduit notamment par la disparition progressive de l’usage des numéros de téléphone fixe filaire par les entreprises et les administrations.

Le niveau actuel de gouvernance de l’interconnectivité locale ne facilite pas l’émergence, dans notre écosystème numérique, de startups locales indépendantes des opérateurs mobiles internationaux. Pourtant, comme dans les pays occidentaux et en Afrique du Sud, ces startups sont les moteurs du développement inclusif de l’économie numérique, en traduisant des services innovants dans des secteurs technologiques émergents tels que : Datacenter et cloud, IOT, Finteh, blockchain, signature électronique, Big data, IA…

L’autre défi soulevé par le président du Reptic est l’absence d’opérateurs locaux de plateformes de communication unifiée (Cpaas) sur des numéros fixes virtuels. L’expert explique que cela entrave la modernisation de la téléphonie fixe d’entreprise, en voie de disparition. Selon lui, ces plateformes permettent de centraliser et de sécuriser l’ensemble des communications professionnelles ( voix, SMS, USSD, WhatsApp) sur un unique numéro fixe virtuel, améliorant ainsi l’expérience des clients, la productivité des employés.

Il rappelle néanmoins que ces plateformes jouent un rôle crucial dans le renforcement de l’identité numérique des personnes morales, un enjeu majeur dans un contexte galopant d’usurpation d’identité téléphonique et d’actes de cybercriminalité. En offrant une solution sécurisée et fiable, ces plateformes contribuent à restaurer la confiance dans les interactions numériques incluant le paiement mobile.

 

Les six propositions stratégiques du Reptic 

 

Pour rattraper ce retard et accélérer la transformation numérique, le Reptic propose les six recommandations suivantes, qui visent à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs privés nationaux de télécom et à promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans le secteur du numérique :

– Renforcer la gouvernance de la régulation en mettant en place un cadre légal et technique pour la mise en œuvre effective des textes réglementaires , en veillant à leur application transparente et équitable

– Mise en place par Camtel d’une offre d’interconnexion destinée aux opérateurs licenciés de de services d’accès internet par FTTH et de services d’accès téléphonique sur des numéros fixes virtuels , afin de renforcer l’écosystème numérique local

– Rendre opérationnels les deux points d’échange internet (IXP) pour maintenir localement le trafic internet, réduire les coûts et améliorer la qualité de services.

– Mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique, notamment pour des services innovants non inclus dans la mercuriale, avec exonération des droits d’enregistrement et simplification des conditions de paiement.

-Soutenir les startups locales porteuses de projets structurants grâce à des subventions et des partenariats public-privé, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.

– Mettre en place un cadre réglementaire incitatif pour la création de zones franches numériques.

Les Rencontres économiques du Cameroun ont été organisées par le Groupement des Entreprises du Cameroun ( Gecam). Les travaux se tenus du 26 au 27 février 2025 à Yaoundé.

Par Jean Materne Zambo, source : présentation du président du Reptic

Cameroun : Les pistes du Gecam pour rattraper le retard dans la transformation numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le gratin de l’économie locale était réuni à Yaoundé à la faveur des Rencontres économiques du Cameroun. Du 26 au 27 février 2025, le Gécam a rassemblé les leaders économiques et institutionnels à l’effet d’identifier les solutions concrètes de relance économique. Lors des travaux en ateliers, la transformation numérique était mise en débat.

Il était question pour les experts et les participants d’adresser des pistes pour que le Cameroun puisse rattraper son retard dans la transformation numérique. C’est à cela que résumait l’atelier 2 présidé par le Dr Gérard Eyoum Eyoum, président de la Commission Économie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam).

Dans l’ensemble, il est ressorti que les administrations et les entreprises font face aux défis qui reviennent tout le temps. Tima Blaise, patron d’entreprise, en parle.

« Au niveau de la digitalisation des entreprises, c’est une urgence déjà pour l’État camerounais et beaucoup d’autres États africains. Il y a des infrastructures qu’il faut mettre en place, capables de recevoir ou bien d’apporter des innovations sur ce marché qui est devenu très compétitif.

C’est-à-dire le marché du numérique. Donc, il y a la fourniture de l’internet, qui aujourd’hui cause un réel problème, également d’électricité. Éventuellement, le problème de la bonne gouvernance.

Parce que la bonne gouvernance, naturellement, contribue aussi efficacement à promouvoir les entreprises au niveau national afin d’avoir des positions stratégiques au niveau international. Surtout que l’enjeu est très grand. Dans la mesure où les autres continents vont un peu plus vite, en dehors de l’Asie et de l’Europe.

Mais le Cameroun accuse encore un retard considérable. Je pense qu’il doit avoir une prise de conscience du gouvernement à prendre toutes les mesures pour pouvoir booster l’économie numérique au niveau du Cameroun ».

Le Dr Gérard Eyoum Eyoum, expert en cybersécurité des systèmes et moyens de paiements, dans son exposé a donné quelques pistes pour sortir de l’auberge. Il prescrit : l’amélioration de l’infrastructure numérique, le développement des compétences numériques, l’encouragement de l’innovation et de l’entreprenariat numérique, le soutien aux startups, un cadre réglementaire et juridique adapté, la collaboration et les partenariats.

1- Amélioration de l’infrastructure numérique :

Pour que les populations aient accès à internet, le Dr Gérard Eyoum Eyoum pense qu’il faut développer et étendre les réseaux à haut débit (fibre optique, 4G, 5G) sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales, et réduire les coûts d’accès à internet pour le rendre plus abordable pour tous.

Concernant l’infrastructure électrique, l’expert indique qu’il est important d’assurer une fourniture d’électricité stable et fiable, indispensable au fonctionnement des technologies numériques.

2- Développement des compétences numériques

Dans le domaine de l’éducation et de la formation, l’expert recommande d’intégrer l’éducation au numérique dès le plus jeune âge dans les cursus scolaires et universitaires. D’après lui, il faut mettre en place des programmes de formation professionnels pour développer les compétences numériques de la population active.

Pour ce qui est de la sensibilisation et de l’accompagnement, le Dr Gérard Eyoum Eyoum mise sur l’organisation des campagnes de sensibilisation pour familiariser les citoyens et les entreprises avec les outils numériques.

3- Encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat numérique

Ici, le soutien aux startups passe par la création de laboratoires et d’accélérateurs pour accompagner les jeunes entreprises innovantes dans le secteur du numérique. Sans oublier l’accès au financement pour les startups.

Le développement de l’E-gouvernement, quant à lui, impose qu’on numérise les services publics pour les rendre plus accessibles et efficaces. En plus de promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans l’administration pour améliorer la transparence et la gouvernance.

4- Cadre réglementaire et juridique adapté

La mise en place d’une législation claire et adaptée pourra, selon l’expert, permettre d’encadrer le développement du numérique, notamment en matière de protection des données personnelles et de cybersécurité. Par ailleurs, le gouvernement, pense le Dr Gérard Eyoum Eyoum devrait encourager des investissements. Cela en créant un environnement favorable aux investissements dans le secteur numérique tant nationaux qu’étrangers.

5- Collaboration et partenariats :

Au sujet de la coopération internationale, l’expert propose de renforcer la coopération avec les pays et les organisations internationales qui ont une expertise dans le domaine du numérique.

Tout comme il faut promouvoir les partenariats entre le secteur public et le secteur privé pour mutualiser les ressources et les compétences.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri valide un financement de 7,6 millions d’euros

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[DIGITAL Business Africa] – 7,6 millions d’euros. C’est le montant du financement validé par le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri lors de sa première réunion stratégique, tenue le 25 février 2025. Cet appui devrait permettre de renforcer l’employabilité des jeunes et promouvoir l’entrepreneuriat numérique, précisément dans de l’Union européenne, Orange Côte d’Ivoire, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (GIZ) qui portent le projet.

DigiGreen&Agri est un programme de soutien à la création et au renforcement des startups et des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles. Il offre un soutien technique et permet d’accéder à des financements grâce à des partenariats. Le projet vise à moderniser les pratiques agricoles grâce à l’innovation numérique.

Le DigiGreen&Agri avait été mis en œuvre dans le cadre de l’initiative spéciale pour l’emploi du Centre pour une transition juste le 15 avril 2024. Le DigiGreen&Agri ambitionne de former environ 2 000 jeunes, femmes et personnes en situation de handicap aux outils numériques et à leur application dans l’agriculture. Une véritable aubaine pour les bénéficiaires, selon la responsable du programme, Roseline Fischer.

« Ce projet est une opportunité unique pour les jeunes de se doter de compétences numériques et de contribuer à la transformation de secteurs stratégiques comme l’agriculture. Nous voulons créer des emplois décents et favoriser une transition verte inclusive ».

100 startups devront en principe bénéficier d’un accompagnement à différents stades de développement (création, incubation, accélération), dont 60 recevront un appui pour la commercialisation de leurs solutions numériques. Vingt startups sélectionnées bénéficieront d’un financement d’amorçage de 10 000 euros.

Les candidats avaient jsuqu’au 21 février 2025 pour s’inscrire à la formation sur les technologies pour une agriculture intelligente. Cette formation se tiendra du 24 au 28 février 2025 à Orange Digital Center.

Par Jean Materne Zambo, source : AIP

Gabon : L’ expertise camerounaise requise pour accompagner l’approche E-learning

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[DIGITAL Business Africa] – L’Université des Sciences de la santé (USS) a abrité un atelier de formation techno-pédagogie. L’initiative est destinée aux Enseignants des Institutions d’Enseignements Supérieurs et de Recherche (IESR). L’ objectif est d’améliorer la qualité des enseignements grâce à l’automatisation, la personnalisation des parcours et la production de contenus innovants.

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée le 24 février 2025. Fait marquant : la participation de plusieurs intervenants de renom, notamment le Pr Arouna Ndam Njoya, travailleur indépendant du secteur des télécommunications et Enseignant à l’ University Institute of Technology (UIT), le Dr Janvier Ngnoulaye, Ingénieur en réseau et sécurité informatique et enseignant-chercheur en technologie éducative à l’Université de Yaoundé I et le Dr Janvier Fotsing, trainer and educational referent in the design and implementation of e-Learning device, University of Yaounde I. Ces dignes fils du Cameroun ont animé des sessions sur la création et l’élaboration de cours en ligne.

Il convient de rappeler que cet atelier est le tout premier du genre organisé par l’Université numérique du Gabon (UNG).

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale d’inclusion du numérique dans l’enseignement supérieur, avec à la clé un programme adapté aux besoins des enseignants.

 

Intégrer les outils numériques 

 

Selon le  Dr Dyana Ndiadé Bourobou, de la Direction des études, de la recherche et de l’innovation (DERI-UNG), ce programme marque le début d’une série de formations destinées à répondre au problème de surcharge des effectifs universitaires.

« Si vous avez quarante mille étudiants, vous ne pouvez pas tous les mettre dans une salle, mais quarante mille étudiants peuvent suivre des cours en ligne », explique Gabriel Nsie, formateur à l’UNG.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique, Pr. Marcelle Ibinga, a salué l’engagement des formateurs et des enseignants-chercheurs dans le cadre du projet Université numérique du Gabon.

« L’université de demain se construit aujourd’hui et elle ne pourra se faire sans une intégration massive des outils numériques et de l’intelligence artificielle dans nos pratiques pédagogiques ».

La ministre Marcelle Ibinga déplore aussi les problèmes auxquels est confronté l’enseignement supérieur. Notamment la massification des effectifs et l’exigence d’une spécialisation accrue des compétences.

Face à ces difficultés, l’UNG exhorte les institutions, les opérateurs télécom et les ministères concernés à œuvrer pour un accès aux plateformes de cours en ligne. L’UNG envisage notamment de déployer des « bandes blanches », c’est-à-dire des URL permettant aux enseignants et étudiants d’accéder gratuitement aux ressources numériques, sans consommation de forfait internet.

Par Jean Materne Zambo, source : gabonreview.com

Cameroun : L’Antic élabore une feuille de route pour un paysage numérique « plus sûr »

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[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication tient sa conférence annuelle des services centraux et déconcentrés autour de la cyber-résilience. Les travaux sont soutenus par le thème : « La cyber-résilience : un facteur clé pour le développement de l’économie numérique nationale ». 

La conférence qui a débuté ce 24 février 2025 va durer trois jours. Il sera question pour l’équipe de direction de l’Agence d’élaborer une feuille de route complète pour l’année 2025 dans le but d’ assurer au Cameroun un paysage numérique « plus sûr, plus efficace et beaucoup plus tourné vers l’avenir ».

Dans une déclaration de circonstance au début de la conférence, le directeur général de l’Antic, le professeur Ebot Ebot Enaw, a décrit les principales activités qui guideront le travail de l’Agence en 2025 :

Le lancement des travaux de construction d’un nouveau siège social : il s’agit d’une étape majeure vers la création d’un environnement de travail moderne et propice au personnel dévoué. Cette nouvelle installation renforcera la capacité à fournir des services exceptionnels et garantira de meilleures ressources pour relever les défis numériques en constante évolution.

La résilience en cybersécurité : il s’agit du renforcement de la sécurité de l’infrastructure numérique nationale afin de garantir la sécurité en ligne de tous les utilisateurs. À mesure que le monde numérique se développe, la responsabilité de l’Antic de protéger les données, les systèmes et les infrastructures critiques contre les menaces émergentes augmente également.

La lutte contre les fausses nouvelles en ligne : en 2025, l’Antic intensifiera ses efforts pour lutter contre la désinformation et garantir une liberté d’expression responsable en ligne. Notre objectif est de doter les citoyens de connaissances et de compétences qui favorisent la création de contenu éthique et vérifié, favorisant ainsi un espace numérique digne de confiance pour tous.

Cette conférence annuelle des services centraux et déconcentrés est consécutive au Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC) tenu du 21 au 22 janvier 2025. L’Antic prenait part à ces travaux tout comme l’Autorité de l’Aviation Civile du Cameroun, l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), le Conseil National de la Communication (CNC), l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH), l’ART, le CNSC, l’ASRAN et l’APN.

L’atelier sur l’IA avait pour but de donner aux régulateurs du secteur public les moyens d’innover, de prédire et de mieux servir les citoyens. Le thème des échanges était : « L’intelligence artificielle au service des régulateurs du service public ».

Par Jean Materne Zambo, source : Antic

 

Cameroun : Un recrutement à la Camtel indigne des internautes, l’entreprise s’explique

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[DIGITAL Business Africa] – Un recrutement annoncé par Camtel fait les choux gras sur la toile. L’opérateur historique des télécommunications a lancé un avis d’appel à candidature pour le recrutement au poste d’assistant de direction. Dans cet avis, l’entreprise fixe les frais d’étude de dossiers à 10.000 FCFA. Actif qui devra être versé exclusivement au compte Camtel Nᵒ 06860 95427660038 96 logé à la Bicec…

Et c’est là que le bât blesse. Plusieurs internautes se sont indignés suite à cette modalité édictée par la Camtel. Voici quelques-unes de ces réactions.

Annie Payep, journaliste, s’interroge avec un brin d’humour sur sa page Facebook :

« Il faut payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier? Hein #Camtel? Hein?! Wow! Wandafout! S’il y a 100 postulants, faites les comptes ! Euille! »

Sur un autre poste, Annie Payep dit :

« Dans notre pays en 2025, une entreprise parapublique exige de payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier pour un recrutement. Donc tu prends ton argent, tu t’alignes à la banque et après tu pars déposer tout ça PHYSIQUEMENT. Une entreprise Télécom… »

Sur le réseau social X, Mbom Likeng Hervé (@H_likeng), fondateur de Haltechs Engineering S.A.R.L, voit là une perche tendue aux cybercriminels.

« Le pire, c’est qu’ils vont encourager les scammers. On a l’habitude de dire aux jeunes qu’une demande d’emploi où on te demande de payer est une arnaque. Aujourd’hui, on va dire quoi ? Sur quel critère ils vont éviter ce type de duperie si CAMTEL valide cette pratique ? »

Rebecca Enonchong, tech entrepreneur, founder CEO d’AppsTech, se penche sur l’aspect digitalisation.

« Je n’aborderai même pas le fait que vous vouliez que les gens fassent la quête pour déposer de l’argent sur votre compte bancaire, puis viennent déposer leur demande papier en personne à votre siège social ».

Face à cette vague de posts, Camtel a commencé à livrer quelques explications inhérentes à ce recrutement sur les réseaux sociaux.

On peut lire sur cette image :

« Les frais de 10 000 FCFA servent uniquement à couvrir les coûts administratifs du recrutement et ne garantissent pas la sélection, qui reste basée sur le mérite ».

« Camtel est une entreprise engagée dans la rigueur et l’excellence professionnelle. L’ introduction des frais de dossiers vise à garantir une gestion efficace des candidatures et à assurer une égalité de traitement ».

 

Moderniser et renforcer son réseau

 

Rappelons que Camtel a intégré 75 jeunes ingénieurs, regroupés sous la promotion Silicon Valley, en ce mois de février 2025. Le but de ce renforcement de son effectif est de moderniser et renforcer son réseau, souvent critiqué pour ses dysfonctionnements.

Ces recrues ont achevé une formation intensive de quatre mois au Centre national du Réseau de Télécommunications d’Urgence à Ekounou, Yaoundé. Et rejoignent les 180 techniciens répartis à travers tout le pays.

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit .

« Camtel a pour mission de digitaliser l’économie camerounaise et, pour y parvenir, nous avons besoin de ressources humaines qualifiées. C’est exactement ce que nous avons réussi à faire avec l’intégration de ces jeunes ingénieurs », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté : « Nous sommes convaincus que nous avons recruté les meilleurs talents. Au cours des quatre derniers mois d’interactions avec eux, nous avons pu constater leur potentiel et leur engagement, et nous sommes très confiants qu’ils joueront un rôle essentiel dans notre transformation numérique ».

Cette campagne de recrutements intervient au moment où Camtel fait face à des défis techniques récurrents, notamment en ce qui concerne la fiabilité de son réseau. Ces pannes fréquentes nuisent à la qualité du service et à la satisfaction des clients.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Les 4 axes du New Deal technologique, Diomaye Faye fédère les experts de tous bords [ les 20 membres du CNN]

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal met sur pied le New Deal technologique. La stratégie ambitieuse qui vise à établir le pays en tant que hub numérique régional et international d’ici 2034 a été lancée ce lundi 24 février 2025 par le Chef de l’État, S.E Bassirou Diomaye Faye. La cérémonie s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, en présence de plusieurs acteurs. Le New Deal technologique est évalué à 1105 milliards FCFA (environ 1,7 milliard de dollars) et se décline en quatre grands axes.

Axe 1 : Souveraineté numérique

Garantir l’indépendance technologique, ma protection des données et la résilience des infrastructures stratégiques

Axe 2 : Digitalisation des services publics

Moderniser l’administration en dématérialisation les services, en simplifiant les démarches et en améliorant l’expérience usager.

Axe 3 : Développement de l’Economie numérique

Accélérer la transformation économique en favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat technologique et l’investissement dans les secteurs stratégiques du numérique.

Axe 4 : Sénégal, leadership africain dans le numérique

Positionner le Sénégal comme une référence continentale, un hub technologique, pilier de l’intégration numérique africaine.

 

Le Conseil national du New Deal technologique

 

Pour mener à bien cette stratégie ambitieuse, le président de la République a nommé 20 membres du Conseil national du numérique.

Les 20 membres du Conseil national du New Deal technologique sont :

-M. Moustapha Cissé, spécialiste en intelligence artificielle

-M. Oumar Cissé, Directeur général de InTouch

-M. Hamidou Dia , Vice président de Solution Ingénieur cloud

-M. Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaïndé 2000

-Mme Nafy Diagne, Directrice de la stratégie et de la transformation chez Yas Sénégal

-M. Momar Diop, président de Sens start up

M. Sidy Diop, associé

-M. Isidor Diouf, directeur général de Sénégal numérique Sa

-M. Assane Gueye, spécialiste en Cyber sécurité.

-Mme Ndeye Absa Gningue, responsable de l’innovation numérique à la banque de développement (Bad)

-Mme Fatou Sow Kane, Directrice générale Expresso Sénégal

-M. Mouhamed Mbengue, associé et Pdg de Grant Thornton Technologies

-Mme Aminata Ndiaye Niang, directrice générale adjointe de la Sonatel

-M. Basile Niane, directeur général de Social net link

-M. Antoine Ngom, président de l’organisation des professionnels des TIC

-Mme Mame Mame Fatou Wone, ingénieure en question et système d’information

-Mme Coura Tine, directrice régionale Wave

-M. Dahirou Thiam, directeur général de l’Artp

-M. Meïssa Tall, directeur général KPMG Afrique chez KPMG

-M. Baïdy Sy, spécialiste transformation numérique à la Banque mondiale.

Ce conseil, rattaché à la Primature, a pour mission de conseiller le Premier ministre sur toutes les questions relatives au numérique au Sénégal.

 

Le Digital Master Plan

 

La mise en œuvre de cette stratégie qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050 repose sur un Digital Master Plan. Il comprend 12 programmes et 50 projets prioritaires. Parmi les initiatives phares, on trouve le renforcement du cadre réglementaire et de la gouvernance numérique, instaurant un climat de confiance et protégeant les infrastructures critiques du pays.

Le déploiement d’une infrastructure publique numérique par la mise en place de solutions telles que l’identité électronique (e-ID), la signature numérique (e-Sign) et l’interopérabilité des services constitue aussi une priorité. Le Digital Master Plan inclut également la promotion et le financement d’initiatives numériques, notamment pour les start-up, la numérisation du secteur informel, la création des villes intelligentes, etc.

Consultez le New Deal Technologique en cliquant sur le lien ci-après : https://www.newdealtechnologique.sn/

Par Jean Materne Zambo

Numérique : Donald Trump avertit les pays qui oseraient taxer les Gafam, dont Facebook, Amazon, contributeurs du fonds d’investiture du président

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[DIGITAL Business Africa] – La guerre de la taxe est ouverte entre les États-Unis d’Amérique et le reste du monde. Le locataire de la Maison-Blanche défend les entreprises technologiques américaines contre toute taxe imposée par un pays tiers. Donald Trump emploie une méthode dissuasive à l’encontre de ces pays qui oseraient taxer les géants du numérique regroupés sous l’ acronyme GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft…)

« Désormais, dès lors qu’un gouvernement étranger « impose une amende, une pénalité, une taxe ou toute autre charge qui est discriminatoire, disproportionnée ou conçue pour transférer des fonds importants ou de la propriété intellectuelle des entreprises américaines vers le gouvernement étranger ou les entités nationales favorisées par le gouvernement étranger ».

Information relayée par le site o1net.com. De manière explicite, l’administration américaine imposera des droits de douane. Ou prendra toute autre mesure pour réparer le préjudice et le déséquilibre.

Petite  coïncidence:  De grandes entreprises technologiques ont contribué au fonds d’investiture du président Donald Trump. Selon CNBC, Google et Microsoft, Facebook entres autres entreprises avaient versé chacune un million de dollars au président Trump en décembre 2024. Soit quelques semaines avant la cérémonie de prestation de serment prévue le 20 janvier 2025. Et curieusement, ce vendredi 21 février 2025, soit près de deux mois  après le soutien  affiché des GAFAM, le président américain Donald Trump a informé l’opinion internationale de cette nouvelle mesure (mémorandum) qui vise à« défendre les entreprises américaines (…) contre l’extorsion et les amendes et pénalités injustes à l’étranger ».

On se souvient qu’en 2021, près de 140 États se sont ainsi accordés à la fin 2021 sur une taxation minimale des multinationales sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), consistant en deux piliers, le premier visant une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second une imposition minimale à 15 % sur les sociétés.

Selon l’entourage du président Trump, les exigences du DMA (Digital Markets Act, le règlement européen sur les marchés numériques) « étouffent l’innovation, découragent la recherche et le développement et remettent de vastes quantités de données propriétaires de grande valeur à des entreprises et à des nations adverses », dont la Chine, poursuit-il. Elles pourraient d’ailleurs « bénéficier à la Chine ».

L’administration américaine précise aussi qu’elle compte reprendre ses enquêtes commencées pendant le premier mandat de Donald Trump. Ces dernières visaient les taxes sur les services numériques édictées dans plusieurs pays européens, dont la France.

Par Jean Materne Zambo, source :o1net.com

Transformation numérique : Les ambitions du Mali dévoilées à la Banque mondiale

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[DIGITAL Business Africa] – Le Mali a des ambitions en matière de transformation numérique pour ces prochaines années. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, a reçu le 18 février 2025, Jana Kunicova, directrice sectorielle de la Banque mondiale en charge de la Transformation numérique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’audience a lieu ce 18 février 2025.

Les ambitions révélées à Jana Kunicova de la Banque mondiale vont de la transformation digitale de l’administration publique. En passant par la mise en place d’une plateforme de signature électronique, le développement des villes intelligentes, l’extension du réseau de fibre optique et la diversification des solutions de connectivité.

De son côté, Jana Kunicova, représentante de la Banque mondiale, s’est engagée à poursuivre le dialogue sur la transformation numérique, à présenter les nouvelles orientations de la Banque mondiale en matière de numérique et à discuter des priorités d’appui au Mali.

La directrice sectorielle de la Banque mondiale en charge de la transformation numérique pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a insisté sur le rôle stratégique du numérique dans plusieurs secteurs clés, notamment les infrastructures, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et l’interopérabilité des systèmes.

Jana Kunicova a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Mali dans sa transition numérique, tout en respectant sa souveraineté. Il a comparé le numérique à un levier de croissance aussi essentiel que l’or et le coton et a plaidé pour son intégration dans les secteurs prioritaires du développement.

Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a annoncé qu’une note de synthèse sera élaborée pour définir les priorités du secteur en amont de sa participation au Sommet mondial sur le numérique prévu en mars 2025 au siège de la Banque mondiale.

Le Sommet mondial sur le numérique en sera à sa deuxième édition. La première s’étant tenue en mars 2024 à Washington aux États-Unis sous le thème « accelerating digital ». Le sommet a pour enjeu l’accélération du numérique au service du développement. Le sommet avait réuni les responsables gouvernementaux, les représentants du secteur privé, les organisations partenaires et les leaders d’opinion réunis par la Banque mondiale.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

 

 

Sénégal : Le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum » adopté pour renforcer les projets

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[DIGITAL Business Africa] – Le New deal technologique. Une stratégie qui vise à transformer le service public sénégalais en le rendant plus moderne, agile et tourné vers l’avenir sera lancée officiellement ce lundi 24 février 2025 au Centre de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Mais avant, le Conseil des ministres a mis sur pied le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum, le 19 février 2025.  Les membres du gouvernement sous la coordination du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, ont examiné puis adopté ce projet qui vise à renforcer la gourvernance des projets numériques de l’ Etat en assurant une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques.

Ce projet a été présenté par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Il vient ainsi résoudre certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.

Ce qui a eu une incidence sur l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale SN20-25. Élaborée en 2016 dans le cadre de la mise œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), la stratégie « Sénégal numérique 2025 » (SN2025) a été conçue pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité.

Les difficultés liées à l’atteinte des objectifs de cette SN20-25 s’expliquent par plusieurs facteurs, selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Ces facteurs sont : l’absence de la cohérence et de la convergence dans la gouvernance des différentes initiatives centrales et sectorielles ; la dispersion dans la définition des stratégies ; le cloisonnement des démarches de partenariats et de financements.

Avec ce Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum », l’ Etat sénégalais pourra veiller sur la rationalisation des projets, la cohérence des stratégies sectorielles, l’amélioration et la sécurité dans la mise en œuvre et un suivi et une évaluation efficaces des projets.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

 

Pourquoi il faut accélérer l’examen du dossier d’agrément de Starlink au Cameroun

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Pourquoi il faut accélérer l’examen du dossier d’agrément de Starlink au Cameroun
FILE PHOTO: Elon Musk, CEO of SpaceX and Tesla and owner of X, formerly known as Twitter, attends the Viva Technology conference dedicated to innovation and startups at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, France, June 16, 2023. REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo

[Digital Business Africa] – J’ai écouté le vice-président américain James David Vance le 11 février 2025 au Grand Palais à Paris lors du Sommet pour l’action sur l’IA. Ses propos ont suscité en moi une réflexion sur la situation de l’entreprise américaine SpaceX qui déploie sa solution d’Internet par satellite Starlink dans de nombreux pays africains, dont le Cameroun. Oui, je ne me suis pas empêché de penser au Cameroun. À Paris, JD Vance a défendu une vision libérale et optimiste de l’intelligence artificielle (IA).

Mais surtout, après avoir vanté les avancées technologiques américaines en matière d’IA, il a vivement critiqué les réglementations excessives imposées par certains gouvernements aux sociétés américaines, affirmant que les États-Unis ne peuvent plus accepter cela.

« Nous sommes troublés par le fait que certains gouvernements envisagent de serrer les vis sur des sociétés américaines dans leur pays. Les États-Unis ne peuvent pas accepter cela. C’est mauvais pour les États-Unis, mais pour vos pays également », a-t-il déclaré.

 

« Beaucoup de nos sociétés font face à des réglementations énormes, comme la police de la mésinformation et de la désinformation. Pour les plus petites entreprises, ces règles sont difficiles à gérer, avec des coûts élevés, des amendes et parfois même des blocages d’utilisateurs », a expliqué le colistier de Donald Trump à la récente élection présidentielle américaine.

S’il s’adressait davantage aux pays européens, le discours du vice-président américain s’adresse également aux pays africains. Notamment à ceux qui compliquent la tâche aux entreprises américaines actives en Afrique. Parmi ces entreprises américaines actives en Afrique, Starlink d’Elon Musk, fervent soutien de Donald Trump qu’on ne présente plus. De nombreux pays africains comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RD Congo et la Guinée ont demandé à SpaceX d’arrêter le déploiement de Starlink.

Tout récemment encore, Starlink, qui avait dans son chronogramme prévu un déploiement au Cameroun en 2025, a repoussé ce déploiement en 2026. Ce qui laisse entendre qu’il y a des freins dans l’examen du dossier de Starlink.

Réexaminer les interdictions et blocages de Starlink

Considérant l’arrivée de Donald Trump et de son allié Elon Musk à la Maison-Blanche, considérant le rôle primordial qu’occupe désormais Elon Musk, le patron de Starlink, dans l’administration Trump (chef du Département de l’efficacité gouvernementale, DOGE) et vu le discours engagé de JD Vance, je pense que c’est le moment pour ces pays africains de réexaminer leur position sur Starlink. Et d’accélérer le traitement du dossier de la société d’Elon Musk et de bien d’autres. Surtout dans ce contexte où les États-Unis ont mis fin à tout leur programme d’aide et de soutien en faveur de nombreux pays, y compris en Afrique.

Au regard de la stratégie offensive de l’administration Trump dans la gestion et la protection des intérêts américains sur la scène internationale, il n’est pas conseillé de mettre des freins dans le déploiement des entreprises américaines. Et plus encore d’une entreprise appartenant à Elon Musk. Ses « DOGE Kids » sont certainement en mode veille et préparent la riposte à réserver aux gouvernements qui entravent le fonctionnement de leurs entreprises et, par ricochet, de leurs intérêts.

Contre les censures de l’Internet

Le discours du vice-président américain traduit sans doute ce qui se prépare au cœur de l’administration Trump. Plus encore, c’est un message aux gouvernements africains qui bloquent l’Internet en période de crise ou d’élection. Cela dit, Vance a mis en garde contre l’utilisation de l’IA à des fins de censure ou de contrôle des opinions.

Pour l’Afrique, cela signifie que les gouvernements africains doivent éviter d’utiliser l’IA pour surveiller ou réprimer les opinions dissidentes et que des lois doivent être adoptées pour garantir que les outils d’IA utilisés par les gouvernements (comme la reconnaissance faciale) respectent les droits fondamentaux des citoyens.

En Afrique du Sud, par exemple, des débats sont en cours pour encadrer l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces de l’ordre, afin d’éviter les abus.

Vance a insisté sur l’importance de créer un environnement réglementaire qui encourage l’innovation plutôt que de l’étouffer. Les gouvernements africains doivent trouver un équilibre entre la protection des citoyens (notamment en matière de données personnelles) et la création d’un cadre favorable à l’innovation. Comme aux États-Unis, les pays africains pourraient mettre en place des « zones d’innovation » ou des « sandbox réglementaires » pour permettre aux startups et aux entreprises de tester des solutions d’IA sans craindre des sanctions immédiates.

Une « sandbox réglementaire » est par exemple en cours d’implémentation au Cameroun. Au Rwanda, par contre, le gouvernement a déjà mis en place des politiques favorables aux technologies émergentes, comme les drones, en créant un cadre réglementaire flexible qui a attiré des investissements et des partenariats internationaux. Ce qui n’est pas encore le cas au Cameroun, où certains ont récemment passé quelques jours en cellule pour utilisation ou promotion de l’utilisation des drones.

Aussi, c’est aussi un moyen de demander aux pays africains d’encadrer avec plus d’attention les activités des multinationales, sans tomber dans une régulation excessive. Nos pays africains pourraient exiger des entreprises étrangères qu’elles respectent les lois locales, contribuent à l’économie locale (par exemple, via des taxes ou des transferts de compétences) et protègent les données des utilisateurs africains. Cela, sans pour autant mettre un frein aux activités des entreprises américaines. Ce qui implique déjà les États à mettre en place des lois sur les données personnelles. Comme le Nigeria, le Kenya ou encore tout récemment le Cameroun.

Enfin, pour une meilleure collaboration internationale, il est crucial pour les pays africains de s’impliquer activement dans les forums internationaux sur l’IA afin de défendre leurs intérêts, de partager leurs expériences et d’apprendre des autres.

Au Sommet pour l’action sur l’IA à Paris, par exemple, on comptait en effet sur les doigts les pays africains officiellement représentés. Vivement qu’il y ait une présence et une implication plus fortes des pays africains dans ces forums internationaux sur le développement, l’avenir et la régulation de l’IA et du numérique et que les pays africains comprennent et décryptent mieux le message de Vance.

Par Beaugas Orain DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa et DG d’ICT Media STRATEGIES.

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Johneys : l’intelligence artificielle au service du transport au Cameroun et en Côte d’Ivoire

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Villes désservies
Villes désservies

Johneys, une start-up innovante basée au Cameroun et récemment implantée en Côte d’Ivoire, introduit une technologie d’intelligence artificielle (IA) révolutionnaire dans le secteur du transport de personnes. L’entreprise annonce le déploiement de cette technologie pour le grand public au Cameroun en février 2025, et au deuxième trimestre 2025 en Côte d’Ivoire.

L’offre de transport dans ces pays est vaste, mais souvent méconnue du public. Johneys a été créée en réponse à un constat d’inefficacité de l’offre de transport actuelle.

Sur le plan qualitatif, les voyageurs sont confrontés à un manque criant d’informations fiables. Les entreprises de transport communiquent peu, et il est souvent nécessaire de se rendre physiquement en agence pour obtenir des informations précises sur les départs. Les retards importants et les annulations fréquentes témoignent du manque d’outils adaptés pour répondre aux besoins des voyageurs. De plus, les entreprises sont souvent démunies face aux problèmes d’arnaques et d’opérateurs illégaux.

Sur le plan financier, l’approche tarifaire uniforme ne permet pas aux entreprises de s’adapter aux fluctuations économiques. Elles pourraient optimiser leurs revenus en ajustant leurs tarifs en fonction des saisons et des besoins des voyageurs.

« Notre objectif est de transformer radicalement l’offre de transport en Afrique centrale et de l’Ouest. Nous sommes déterminés à améliorer l’expérience de voyage en Afrique », déclare Wilfrid YOTAT, directeur des opérations chez Johneys Cameroun.

 

Wilfrid YOTAT
Wilfrid YOTAT

Il ajoute :

« Nos outils apportent fiabilité et transparence. Ils agissent comme de véritables assistants, capables d’accompagner chaque voyageur, quel que soit son âge ou sa langue, dans la recherche, la comparaison, la réservation et le paiement de son transport. L’IA intégrée à nos outils ne remplace pas l’offre existante, mais la complète en valorisant les entreprises opérant légalement. En complément de l’IA, une équipe humaine est disponible 24h/24 et 7j/7 pour offrir aux voyageurs un accompagnement personnalisé avant, pendant et après leur voyage. »

Les avantages de ces outils basés sur l’intelligence artificielle sont multiples :

 Au niveau social : Les populations auront une meilleure connaissance des opérateurs légaux du secteur du transport.

Au niveau économique : Les entreprises de transport partenaires de Johneys bénéficieront d’une meilleure compréhension des besoins des voyageurs, ce qui leur permettra d’adapter leurs offres et d’optimiser leurs revenus.

Au niveau écologique : Grâce à l’IA, la consommation de carburant des transporteurs devrait diminuer, grâce à une optimisation du remplissage des véhicules.

L’intelligence artificielle représente une révolution industrielle majeure. Les entreprises de transport africaines doivent saisir cette opportunité pour se développer et éviter d’être dépassées par les nouvelles technologies.

Contenu écrit et proposé par Johneys

Données : La touche « Fingerprinting » de Google pour pister ses utilisateurs

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[DIGITAL Business Africa] – Les pérégrinations sur le web seront davantage enregistrées si vous embarquez à bord d’un  vaisseau comme Google. Le moteur de recherche vient de déployer une nouvelle méthode pour pister ses utilisateurs. Le Fingerprinting ou prise d’empreinte a été acté en décembre 2024, puis implémenté depuis le 16 février 2024. Ceci dans le but de permettre aux annonceurs de mieux déterminer les utilisateurs les plus adaptés à la réception d’une publicité ciblée.

Selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) – une autorité administrative indépendante française – la méthode est unique.

« Le fingerprinting est une technique probabiliste visant à identifier un utilisateur de façon unique sur un site web ou une application mobile en utilisant les caractéristiques techniques de son navigateur ».

Cette technique peut être vue comme une violation de la vie privée. Parce qu’elle permet en gros de pouvoir identifier l’empreinte digitale de l’utilisateur.

Avec fingerprinting, il est possible pour Google de savoir quel appareil est employé par l’utilisateur pour se connecter, tout en offrant des données plus détaillées sur son empreinte web. En clair, Google peut transmettre la taille de l’écran utilisé, le système d’exploitation ou même les caractéristiques techniques de son navigateur web.

Toutes ces données peuvent être fournies aux annonceurs et abreuver l’utilisateur de publicités ciblées en fonction de ses pérégrinations sur Internet et abreuver l’utilisateur de publicités ciblées en fonction de la nature de ses recherches sur Internet.

« D’autant que, et c’est là que le bât blesse : les méthodes de blocage des cookies ne permettent pas de contrer cette méthode de collecte des données », précise la source.

La différence ici avec les cookies est que les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte numérique et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Google pense que cela porte atteinte au choix de l’utilisateur et que c’est une erreur. Ces explications avaient été données par la firme en 2019, sur son blog.

Mais la direction de Google avait par la suite rassuré qu’elle continue à donner aux utilisateurs le choix de recevoir ou non des annonces personnalisées et qu’elle travaille avec l’ensemble du secteur pour encourager une utilisation responsable des données.

Par Jean Materne Zambo, source : lesnumeriques.com

Fibre optique : Meta veut dérouler le câble sous-marin Waterworth, le plus long au monde après 2 Africa

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[DIGITAL Business Africa] – Meta, la maison mère de Facebook, annonce la construction du plus long câble sous-marin à fibre optique. L’information a été publiée sur la plateforme engeneeringfb.com, le 14 février 2025. Selon la source, le linéaire atteindra cinq continents majeurs et s’étendra sur plus de 50 000 km (plus long que la circonférence de la Terre) et utilisera la technologie la plus performante disponible. Ce projet a pour objectif de favoriser une plus grande coopération économique, facilitera l’inclusion numérique et ouvrira des opportunités de développement technologique dans ces régions.

« Le projet Waterworth sera un investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars visant à renforcer l’échelle et la fiabilité des autoroutes numériques mondiales en ouvrant trois nouveaux corridors océaniques dotés de la connectivité abondante et à haut débit nécessaire pour stimuler l’innovation en matière d’IA dans le monde entier », indique Meta.

Le nouveau câble va transporter bien d’autres avantages comme la vulgarisation des technologies innovantes.

« L’IA révolutionne tous les aspects de notre vie, de la façon dont nous interagissons les uns avec les autres à la façon dont nous envisageons les infrastructures. Meta est à l’avant-garde de la création de ces technologies innovantes.

Alors que l’IA continue de transformer les industries et les sociétés du monde entier, il est clair que la capacité, la résilience et la portée mondiale sont plus importantes que jamais pour soutenir les infrastructures de pointe.

Avec le projet Waterworth, nous pouvons contribuer à garantir que les avantages de l’IA et d’autres technologies émergentes soient accessibles à tous, quel que soit l’endroit où l’on vit ou travaille ».

D’après Meta,  les projets de câbles sous-marins représenteraient plus de 95 % du trafic intercontinental à travers les océans du monde et permettent la communication numérique, les expériences vidéo, les transactions en ligne, etc.

 

Meta, partenaire du câble 2Africa

 

Meta fait partie du consortium d’opérateurs qui ont construit et le câble 2Africa. Le 14 mai 2020, China Mobile International, Meta, MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC se sont associés pour construire 2Africa, qui sera le câble sous-marin le plus complet pour desservir l’Afrique. Objectif recherché : accroître considérablement la capacité, la qualité et la disponibilité de la connectivité Internet entre l’Afrique et le reste du monde.

Le câble 2Africa mesure 45 000 km et a une capacité nominale pouvant atteindre 180 Tbps. 2Africa a été conçu pour fournir la capacité et la fiabilité Internet indispensables dans de grandes parties de l’Afrique. Histoire de compléter la demande de capacité en croissance rapide au Moyen-Orient et soutiendra la croissance future de la 4G, de la 5G et de l’accès au haut débit fixe pour des milliards de personnes.

Par Jean Materne Zambo, source : engeneering.fb.com