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Grégoire de Padirac [Digital Africa] : “Nous avons été surpris de voir à quel point le Cameroun a fait une percée énorme”

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Grégoire de Padirac [Digital Africa] : “Nous avons été surpris de voir à quel point le Cameroun a fait une percée énorme”

[Digital Business Africa] – L’équipe de Digital Africa est à Douala, au Cameroun, pour quatre jours de rencontres avec les startups camerounaises dans le cadre du Challenge Fuzé. Grégoire de Padirac, CEO de Digital Africa, qui conduit cette délégation française, fait le point avec Digital Business Africa. Beaugas-Orain DJOYUM l’a rencontré ce 28 janvier 2025 au consulat de France à Douala (Bonanjo) lors d’une soirée de networking.

Voici un résumé de cette interview :

Digital Africa, désormais filiale de l’AFD et de Proparco, soutient les startups africaines avec son programme Fuzé, en mettant l’accent sur le Cameroun.

·  Gouvernance et diversité de Digital Africa: Digital Africa est présidé par la CEO de Proparco et dispose d’une équipe binationale avec des contacts locaux en Afrique pour éclairer ses décisions.

·  Investissements au Cameroun: Digital Africa a déjà investi dans huit startups camerounaises et prévoit d’augmenter ce nombre après avoir rencontré seize entrepreneurs à Douala.

·  Surprise par la percée du Cameroun: Initialement, Digital Africa pensait que le Sénégal et la Côte d’Ivoire seraient en tête des investissements, mais a été surpris par la qualité des candidatures camerounaises.

·  Objectif du programme Fuzé: Le programme Fuzé vise à soutenir les entrepreneurs dans des écosystèmes avec peu d’acteurs en offrant des investissements de 20 000 à 100 000 euros et un accompagnement sur mesure.

·  Accompagnement et opportunités: Les startups soutenues par Digital Africa ont accès à des experts, des mentors, des outils, et des événements tech en Europe et en Afrique pour les aider à réussir.

·  Composition de l’équipe: L’équipe de Digital Africa comprend 20 personnes de sept nationalités africaines différentes, ce qui aide à prendre des décisions adaptées aux besoins locaux.

·  Engagement envers le Cameroun: Digital Africa s’engage à continuer d’investir au Cameroun, visant à augmenter le nombre de startups soutenues dans ce pays.

Digital Business Africa : Digital Africa est au Cameroun avec le programme Fuzé. Vous annoncez des montants importants en soutien aux startups. Par exemple, 6,5 millions d’euros mobilisés. Ici, à Douala, vous avez rencontré quelques startups camerounaises que ce programme Fuzé peut soutenir. Combien de startups avez-vous déjà rencontrées ?

Grégoire de Padirac : Nous avons déjà dans notre portefeuille huit startups au Cameroun. Aujourd’hui, nous avons 43 startups au total dans notre portefeuille. Donc, le Cameroun est aujourd’hui notre principal contributeur. C’est le principal pays au sein de notre portefeuille. Ce qui n’était pas écrit à l’avance. Au début, quand on avait lancé l’investissement par Digital Africa avec le programme Fuzé, on avait commencé au Sénégal et en Côte d’Ivoire. On croyait que ces deux pays francophones allaient être de loin les numéros un dans notre portefeuille en matière de projets de start-up.

Digital Business Africa : Pourquoi pensiez-vous que le Sénégal et la Côte d’Ivoire allaient être les premiers ?

Grégoire de Padirac : Nous le pensions parce qu’ils ont un écosystème de start-up qui a un peu plus de maturité qu’ici. En tous cas, il a un peu plus d’antériorité. Il y a plus d’investisseurs qui y sont allés. Il y a déjà des startups qui ont fait des grosses levées dans ces deux pays-là. Et donc, on pensait vraiment qu’ilsallaient être les premiers. Et nous avons été surpris l’année dernière de voir à quel point le Cameroun a fait une percée énorme. Tout simplement parce qu’on reçoit ici beaucoup de candidatures.

Et au Cameroun, ces candidatures sont de grande qualité. Donc, assez naturellement, nous avons investi dans beaucoup de startups camerounaises. Elles sont au nombre de huit. Ce n’est vraiment qu’un début, puisque nous sommes venus ici pour rencontrer seize entrepreneurs et nous nous engageons, à l’issue de ces rencontres, àfaire au moins un investissement supplémentaire. Dans les faits, il y en aura plus d’un. Donc, par définition, au Cameroun, on va continuer à monter dans le portefeuille et on s’en réjouit.

Digital Business Africa : Déjà, il y a huit startups camerounaises que vous soutenez…

Grégoire de Padirac : Nous avons rencontré seize startups camerounaises. À l’issue de la journée d’hier, on fera au moins un investissement. Mais la réalité sera certainement beaucoup plus. Peut-être deux ou trois. On verra.

Digital Business Africa : Il y a eu des problèmes au lancement de Digital Africa. Il y a eu plusieurs personnes qui sont parties, plusieurs personnes qui sont arrivées et reparties. Aujourd’hui, Digital Africa arrive avec le programme Fuzé. Quelle est la garantie que vous donnez que les startups camerounaises et africaines de choix seront retenues et véritablement soutenues ?

Grégoire de Padirac : Digital Africa a mis du temps à trouver son modèle et c’est ce que vous racontiez à l’instant. Mais aujourd’hui, il me semble que ce temps est vraiment derrière nous. Moi-même, je suis arrivé il y a un an chez Digital Africa et tout ce qu’on cherche à faire, c’est faire quelque chose à la fois de simple et de compliqué.

Simple, parce qu’en fait, on se concentre sur un problème. Celui de donner les moyens aux entrepreneurs de réussir dans des écosystèmes où il y a trop peu d’acteurs pour les soutenir. Le Cameroun, c’est une merveilleuse terre d’entrepreneuriat. Il y a des business angels et il y a des accélérateurs pour les soutenir. Mais tout ça, c’est encore en très faible nombre par rapport au nombre de talents entrepreneurs qu’il y a ici et par rapport aux besoins du pays. Donc, nous apportons juste notre petite pierre à l’édifice.

Et la petite pierre à l’édifice, c’est une fusée (Fuzé). C’est-à-dire un ticket d’investissement de 20000 euros à 100 000 euros et de l’accompagnement sur mesure, en plus de l’investissement qu’on fait. On essaye juste d’être des business angels actifs au milieu des autres business angels du pays. Mais on se dit qu’en soutenant huit et bientôt neuf ou dix startups ici, au Cameroun, eh bien, ça commence à peser. Parce que parmi toutes ces startups qui reçoivent des fonds, certaines d’entre elles vont réussir et vont être les succès de demain. Et ce dont on a besoin ici, ce sont des vrais succès, des gros succès, des succès que l’Afrique entière peut voir et qui vont inciter à faire venir les autres entrepreneurs et les autres investisseurs.

Digital Business Africa : Est-ce qu’il y aura un accompagnement, un suivi de ces startups camerounaises qui seront retenues et pourquoi pas des invitations en France pour participer aux  événements comme Viva Tech ou Franco Tech pour se frotter aux réalités des autres startups ?

Grégoire de Padirac : Pour nous, chaque start-up dans laquelle on investit a accès à notre offre d’accompagnement qu’on appelle Digital Africa Platform, et cette offre d’accompagnement inclut un accès à des experts. Il y a des experts ici, au Cameroun, mais il y a certaines expertises pour lesquelles avoir accès à la bonne personne est très difficile pour des startups. Donc, nous essayons d’apporter cela. Mais au-delà des experts, des mentors. Nous donnons également accès à des outils.

Et vous le disiez, également l’accès à des événements tech en Europe et en Afrique. Nous avons pu ainsi faire venir une dizaine de nos startups sur différents types d’événements entre l’Afrique du Sud, le Gitex au Maroc, VivaTech à Paris où les Franco tech que vous citiez. Et puis un peu partout en Afrique.

Il n’y a pas que les événements européens qui comptent, mais aussi beaucoup d’événements africains qui sont vraiment de très très grande qualité. Dans notre accompagnement, on va vraiment s’assurer que chacun de nos entrepreneurs dispose de ce dont il a besoin pour réussir. Ce sont des réponses rapides à des questions qui les bloquent, des outils qui permettent de se structurer et d’être attractifs pour des investisseurs et les bonnes opportunités au bon moment.

Digital Business Africa : Dans la direction de Digital Africa aujourd’hui, y a-t-il des Africains qui vous aident à prendre des décisions ?

Grégoire de Padirac : Alors déjà, l’ensemble de l’équipe, c’est 20 personnes. Ce sont sept nationalités africaines différentes dans l’équipe.

Aujourd’hui, nous sommes une filiale de l’AFD et de Proparco. Donc, notre gouvernance, elle est claire et elle est neutre aujourd’hui. Digital Africa est présidé par la CEO de Proparco, mais on se nourrit de toute l’équipe, qui est souvent binationale, de plein de nationalités différentes. Et puis bien sûr, on s’appuie sur nos contacts en Afrique qui sont sur le terrain et qui nous aident, qui nous éclairent. Voilà.

Propos recueillis par Beaugas ORAIN DJOYUM

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Une quinzaine de startups camerounaises participe au « Challenge Fuzé », un concours de pitch organisé à Douala par Digital Africa, filiale de Proparco (Groupe Agence française de développement, AFD). Du 27 au 30 janvier 2025, l’équipe de Digital Africa rencontre ces acteurs du digital. Ce mardi 28 janvier 2025, à la résidence du Consul Général de France à Bonanjo, ces deniers se sont rencontrés au cours d’une soirée de networking.

Ce challenge Fuzé sera l’occasion de mesurer la vitalité de l’écosystème digital camerounais, avec le soutien de l’Équipe France. Le vainqueur pourra obtenir un investissement compris entre 20 000 euros et 100 000 euros.

Après le Bénin et le Togo, la RDC, l’Ouganda, le Zimbabwe, le Sénégal et la Zambie, Grégoire de Padirac, directeur général de Digital Africa, et son équipe, posent donc leurs valises pour quatre jours au Cameroun.

Temps fort de ce voyage : le lancement, au premier jour, du concours de pitch « Challenge Fuzé », du nom de la facilité de 6,5 millions d’euros que déploie Digital Africa. Elle permet d’investir dans les startups au stade de l’idéation et du MVP (Minimum Viable Product) pour répondre au manque de financement d’amorçage en Afrique.

Grâce à cet instrument, Digital Africa poursuivra ses investissements dans une ou plusieurs startups camerounaises parmi les plus prometteuses, notamment celle dont le fondateur remportera le « Challenge Fuzé ». Le vainqueur bénéficiera ainsi d’un investissement compris entre 20 000 euros et 100 000 euros (entre 13 millions de FCFA et 65 millions de FCFA environ).

Il se retrouvera en bonne compagnie, puisque le pays figure au deuxième rang en termes de candidatures reçues par Digital Africa (depuis le lancement de Fuzé, en octobre 2022) ainsi qu’en nombre de startups soutenues (8), dont un tiers sont fondées par des femmes.

L’animation de la communauté de startups et le dynamisme de la scène camerounaise sont portés par quelques incubateurs, également partenaires de Digital Africa, toujours via Fuzé : Orange Digital Center, O’Botama, CAN, Wetech, Le Boukarou, Mountain Hub, Intellium incubator et ActivSpaces. C’est d’ailleurs dans les locaux de ce dernier incubateur que se tiendra le Challenge à Douala.

Ces actions sont alignées avec le mandat de Proparco, maison mère de Digital Africa et filiale de l’Agence française de développement, en charge du secteur privé. Institution de financement du développement qui dispose de sa direction régionale Afrique centrale à Douala, emmenée par Mehdi Tanani, Proparco concentre ses interventions en Afrique centrale en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), notamment au travers de l’initiative Choose Africa.

Concernant les startups, Proparco intervient en complément de l’amorçage financé par Digital Africa, de trois manières :

Entre deux levées de fonds, au travers du Bridge Fund (by Digital Africa) : sous forme de dette avec option de conversion pour des montants compris entre 150 000 et 600 000 euros ;

  • Avec des investissements de la pré-Serie A à la Serie D pour des montants compris entre 500 000 et 5 millions d’euros;
  •  Grâce à des investissements indirects via des fonds d’investissement d’amorçage et de capital-risque, où Proparco peut investir entre 5 et 15 millions d’euros.
  • Depuis 2018, Proparco a ainsi investi dans plus de 200 startups de la tech « made in Africa », dont une trentaine en direct. Au Cameroun, Proparco accompagne Paysika, une startup de la Fintech, qui a précédemment bénéficié des investissements d’amorçage de Digital Africa.Plus globalement, c’est l’ensemble de l’Équipe France qui se mobilise depuis 2023 en faveur de l’écosystème digital du Cameroun, notamment au travers du projet « Start-up 237 », financé à hauteur de 2 millions d’euros par l’Ambassade de France, et coordonné par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).« Start-up 237 » vise à contribuer à l’employabilité et à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Cameroun. Grâce à ce projet, 102 startups ont déjà bénéficié, non seulement d’investissements, tels que ceux réalisés par Digital Africa et Proparco, mais aussi d’équipements, et d’un mentorat continu assuré par des experts locaux et internationaux, en lien avec les ministères, les universités, les acteurs du secteur privé, les régions et les communes concernées.

À date, 46 mentors ont été recrutés, tandis que 20 responsables de structures d’accompagnement, dont 18 incubateurs, ont été formés. L’initiative a permis la réalisation de plans d’accompagnement et l’organisation de 700 séances de coaching.

La création de partenariats entre des incubateurs français et camerounais et les universités des deux pays pourra en outre contribuer à la consolidation progressive d’un écosystème pérenne d’échanges d’expertises entre la France et le Cameroun.

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Les huit startups camerounaises déjà accompagnées par Digital Africa via Fuzé

Koree

Koree est une application mobile qui aide les consommateurs africains à collecter leur monnaie dans un portefeuille diversifié et augmenter leur pouvoir d’achat grâce aux cashback.

Colorfol

Plateforme de vente de musique en ligne, de streaming et de promotion de la musique africaine et des artistes indépendants.

VerZ

VerZ permet aux particuliers d’accéder aux médicaments essentiels. Elle s’appuie sur la technologie et les partenariats pour combler le fossé entre les prestataires de soins de santé et les patients.

Futa

Futa permet aux entreprises d’encaisser les paiements clients, d’automatiser la paie et les paiements des fournisseurs. Futa connecte également ses clients (TPE/PME) à des financements que leurs employés peuvent débloquer sous forme de prêts sur salaire.

E-Santé Cameroun

Clinic Home révolutionne les soins de santé au Cameroun en proposant un hôpital virtuel innovant qui offre une gamme complète de services médicaux à domicile. Grâce à son application, les utilisateurs peuvent accéder à des consultations médicales, des soins infirmiers, des prélèvements d’examens de laboratoire et la livraison de médicaments, ainsi qu’à des solutions telles que la télémédecine et la médecine de famille.

Paysika

PaySika est une startup spécialisée dans les technologies financières qui développe des solutions bancaires mobiles et en ligne pour les pays d’Afrique francophone.

REasy

REasy est une startup, spécialisée dans le secteur transfrontalier, qui a pour objectif d’accompagner les PME africaines dans leurs processus de paiement à leurs fournisseurs et partenaires à travers le monde.

Cova

Cova est une insurtech dédiée à l’Afrique francophone. Cova s’appuie sur la technologie, l’innovation et le partenariat sur des secteurs plus populaires que l’assurance traditionnelle (qui stagne à 1% de taux de pénétration depuis plusieurs années), pour faciliter la distribution de l’assurance au Cameroun et en Afrique sub-saharienne

VerZ

VerZ permet aux particuliers d’accéder aux médicaments essentiels. Elle s’appuie sur la technologie et les partenariats pour combler le fossé entre les prestataires de soins de santé et les patients.

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À propos de Digital Africa

Filiale de Proparco mais aussi entité du Groupe AFD, Digital Africa investit et accompagne les entrepreneurs tech africains qui œuvrent chaque jour, au service de l’impact, pour le continent !
La mission de Digital Africa consiste à apporter les clés de succès aux fondateurs de startups dont les écosystèmes sont moins bien desservis. Digital Africa s’adresse aux entrepreneurs en amorçage (PRE-SEED, SEED) dans tous les secteurs d’activité via le programme Fuzé, bâti dans une logique partenariale (60+acteurs locaux). Une liste de 18 pays prioritaires a été établie sur la base d’un paradoxe entre le potentiel et la réalité de la dimension de l’écosystème tech. Digital Africa contribue également à la formation des jeunes talents via le numérique grâce à son programme Talent 4 Startups et son réseau d’ed-tech partenaires.

À propos de Proparco

Proparco, filiale du groupe Agence française de développement, agit depuis plus de 45 ans aux côtés des acteurs privés au service d’un monde plus juste et plus durable. Dotée d’un réseau international de 23 implantations locales, Proparco est au plus proche de ses partenaires pour construire les solutions durables en réponse aux enjeux environnementaux et sociaux en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine.

Proparco dispose d’une expertise sectorielle, d’une gamme d’outils financiers diversifiée et adaptéeaux différents stades de développement de l’entreprise notamment avec sa filiale Digital Africa et d’une offre d’accompagnement technique Propulse, pour démultiplier les impacts et la performance de ses partenaires. Avec sa nouvelle stratégie 2023-2027 « Agir ensemble pour plus d’impacts », Proparco explore,renforce et amplifie ses modes d’intervention avec ses partenaires.

Numérique : La directrice exécutive de X annonce le lancement du compte X Money en partenariat avec Visa

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[DIGITAL Business Africa] – Sur X, une innovation peut advenir à tout moment. Par un simple post, le réseau social change d’orientation. La directrice exécutive de X, Linda Yaccarino, a annoncé ce mardi 28 janvier 2025 le lancement du X Money Account, un portefeuille numérique et un service de paiement peer-to-peer alimenté par Visa.

Yaccarino a qualifié le partenariat avec Visa de « jalon pour l’application Everything » et de « première d’une longue série de grandes annonces concernant X Money cette année ».

Les utilisateurs de X pourront transférer des fonds entre leurs comptes bancaires traditionnels et leurs portefeuilles numériques, ainsi qu’ effectuer des paiements peer-to-peer instantanés, comme avec Zelle ou Venmo.

Zelle permet d’envoyer et de recevoir rapidement de l’argent entre comptes bancaires américains. Zelle est intégré à votre banque en ligne et à l’application mobile Natbank : rien de plus à télécharger.

Une adresse courriel suffit pour envoyer de l’argent à votre famille, à vos amis ou à des personnes de confiance, peu importe la banque américaine avec laquelle ils font affaire. Vous pouvez aussi faire des virements par message texte à des destinataires qui ont un numéro de téléphone cellulaire américain.

En plus d’être une plateforme de partage de contenus, X pourra donc être (si l’accord est conclu avec Visa) un portefeuille qui va chambouler le marché des paiements électroniques aux USA.

La directrice exécutive de X, Linda Yaccarino, a indiqué dans une publication que « X Money » sera lancé plus tard dans l’année, et même dès le premier trimestre 2025, selon divers médias américains.

X Money Account devrait s’appuyer sur le réseau de paiement Visa B2B Connect, qui offre une liquidité « optimisée » et la possibilité de rationaliser les relations avec les correspondants.

Il faut noter qu’ Elon Musk n’est pas novice dans le monde des paiements électroniques. Le milliardaire revendique la parenté de X.com qu’il a cofondée. Il s’agit d’une banque en ligne qui a été fondée en novembre 1999. Elle devient PayPal en 2000.

Par Jean Materne Zambo, source: X, Zelle, Visa

 

28 janvier, Journée mondiale de la protection des données : escale au Bénin, bon élève en cybersécurité selon l’ UIT

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[DIGITAL Business Africa] – Comme tous les 28 janvier, le monde réfléchit sur la gouvernance des données. La Journée mondiale de la protection des données 2025 est célébrée sous le thème « Prendre le contrôle de vos données ». L’un des pays africains cités comme modèle dans la progression en matière de cybersécurité depuis 2021 est le Bénin.

Selon l’indice mondial de cybersécurité publié par l’ Union internationale des Télécommunications ( UIT), le pays figure dans le tiers 2 du classement (Advancing). Dans cette catégorie, on retrouve les pays qui ont atteint un niveau avancé de cybersécurité, avec des infrastructures bien développées et des politiques efficaces. Même comme il reste encore des étapes pour devenir des modèles de cybersécurité.

Le Bénin ne serait sans doute pas considéré comme une référence en matière de progression dans le domaine de la cybersécurité s’il ne disposait pas d’ infrastructures fiables, notamment l’ ADPD et l’ ASIN.

L’ Autorité de Protection des Données personnelles a la charge de veiller à la protection des données à caractère personnel. À ce titre, elle dispose notamment d’un pouvoir de contrôle et de sanction. Jouant aussi un rôle d’alerte et de conseil, elle a pour mission de veiller à ce que le développement des nouvelles technologies ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.

L’ ADPD est consacrée par le livre cinquième de la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique telle que modifiée par la loi n°2020-35 du 06 janvier 2021.

« Au Bénin tout traitement de données personnelles est soumis à une autorisation préalable de l’APDP conformément à l’article 405 du Code du numérique qui dispose :

« Les traitements automatisés ou non automatisés exécutés par des organismes publics ou privés et comportant des données à caractère personnel doivent, préalablement à leur mise en œuvre, faire l’objet d’une déclaration préalable auprès de l’Autorité ou être inscrits dans un registre tenu par la personne désignée à cet effet par le responsable du traitement »,

 

expliquait le président de l’ADPD Bénin, Luciano Hounkponou.

Ce bras séculier de l’ État s’appuie sur un instrument juridique qui répond aux préoccupations du secteur. La loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin a pour objet de régir les activités qui relèvent des réseaux de services de communications électroniques, les outils électroniques, les services de confiance en l’économie numérique, le commerce électronique, la protection des données à caractère personnel, la cybercriminalité et la cybersécurité.

Une autre entité de l’ État assure aussi cette mission de protection de données. L’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique, dans ses missions, assure l’hébergement, le contrôle et l’accès sécurisé aux données et informations critiques de l’État et des organismes d’importance vitale.

En dehors de ces infrastructures et de cette réglementation qui est de nature à dissuader les cybercriminels, le Bénin mise aussi sur la sensibilisation. À travers des initiatives comme le Benin CyberDay. C’est un évènement qui est organisé par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN-Bénin) en partenariat avec le ministère de la Digitalisation. Le cyberday vise à sensibiliser aux menaces en ligne et à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Cameroun: Pour son projet Lak Mbeza, l’école primaire d’application N°1 de Mokolo récompensée par la Fondation Orange.

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Cameroun: Pour son projet Lak Mbeza, l’école primaire d’application N°1 de Mokolo récompensée par la Fondation Orange.

Organisé chaque année depuis 2019 par la Fondation Orange et son partenaire, l’association Wiki in Africa, le prix WikiChallenge Écoles d’Afrique, compétition dédiée aux élèves de 9-13 ans dans plusieurs pays africains francophones, a publié son trio de tête pour l’année 2024 au Cameroun.

Le chèque a été remis au lauréat ce lundi 27 janvier par M. Ludovic Issartelle, directeur mécénat Afrique de la Fondation Orange.

Depuis 2019, les élèves des écoles inscrites au programme « Écoles numériques » de la Fondation Orange âgés de 9 à 13 ans sont invités, à travers ce concours, à produire des textes au format d’articles de presse dans lesquels ils partagent leur culture avec le monde entier à travers une plateforme dédiée et ouverte aux écoles des quatre coins du monde.

Il est question, dans ces articles, de traiter, d’informer les autres sur des sujets leur tenant à cœur (le quotidien dans leur environnement, les sites naturels qui les entourent, leurs traditions, les arts culinaires, les jeux, etc.), sous l’encadrement de leurs enseignants, développant ainsi un style rédactionnel encyclopédique.

Destinés aux élèves des établissements faisant partie du réseau des écoles numériques d’Orange et utilisant une plateforme d’édition de wiki en mode déconnecté, le concours WikiChallenge écoles numériques vise dans un premier temps à :

Renforcer grâce aux écoliers du programme Écoles numériques la présence et la connaissance de la culture africaine et de la vie quotidienne africaine sur internet.

Offrir aux enfants qui n’ont ni livre ni internet un accès numérique à l’éducation, pour une vraie égalité des chances.

Dans un autre, cette compétition littéraire a pour but d’aider les enseignants à intégrer dans les disciplines de nouvelles compétences de littérature numérique et à faciliter la mise à disposition de contenus éducatifs valorisant l’Afrique sur la toile. »

Le Cameroun, terre des Lions indomptables, réservoir par excellence de talents, n’a pas dérogé à la règle en participant depuis 2019 à ce prestigieux concours. De l’inscription de 13 écoles au lancement à 28 de nos jours au concours, la présence et la participation du vert-rouge-jaune sont remarquables tant sur la quantité que sur la qualité des sujets.

Le pays des Léopold-Ferdinand Oyono, Mongo Beti, Francis Bebey, Léonora Miano et Djaïli Amadou Amal n’a pas dérogé à la tradition d’avoir toujours au moins 2 lauréats retenus dans le Top 10 de la sélection mondiale chaque année, soit 8 au compteur.

À titre de rappel,

2 Grands Prix en 2019 :

• Le grand prix international remporté par l’école catholique Sainte Rosa Verenini pour son article « Culture de la viande du chien chez les Yevol »

• Le Grand prix national par l’école publique Joss 2 pour son article « Fête du Ngondo chez les Sawa »

02 prix nationaux en 2021

• École catholique Rosa Verenini pour son article « Le trou des fantômes ».

• École publique d’Obala pour son article « Baton de manioc »

02 Grands Prix en 2022.

• École publique d’Obala pour son article Récolte des termites au Cameroun, 5000 euros.

• École catholique Rosa Verenini pour son article Les chenilles comestibles. 2 000 euros

Pour l’édition 2024, le Grand Prix national Cameroun revient à l’école primaire d’application groupe 1 de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord pour son article Lak Mbeza, qui lui donne droit d’office à un chèque de 1,5 million de francs CFA avant d’aller compétir à l’international.

Pour madame Elisabeth Ehabe (SG de la Fondation Orange), « la structure dont j’ai la charge a certes pour vocation première de soutenir à travers des actions de mécénat des projets visant à la valorisation de l’expression humaine, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture, mais elle intègre également les actions de solidarité, mais étant démembrement d’un opérateur de télécommunications qui croit en un numérique éthique, responsable et inclusif, qui favorise une société plus juste et sécurisée. » Chez Orange, nous nous engageons à mettre le numérique au service d’une société plus ouverte, plus juste et plus sûre, qui donne les mêmes chances à chacune et à chacun. »

M. Ludovic Issartelle, directeur mécénat Afrique de la Fondation Orange et grand amoureux du Cameroun où il a séjourné à plusieurs reprises tant à titre privé que professionnel, notamment comme directeur de la communication d’Orange Cameroun, se réjouit d’avoir procédé en 2018 au lancement du programme « Écoles numériques » et de la forte adhésion des écoles (32 écoles à date) et des élèves aux projets y afférents.

Saluant l’accompagnement des pouvoirs publics, il n’a pas manqué de féliciter les performances des écoles camerounaises.

Pour lui, « le programme Écoles numériques et son kit facilitent l’accès à des contenus éducatifs adaptés, à un apprentissage plus individualisé. Il suscite un nouvel intérêt auprès des élèves, à qui il ouvre l’accès à la civilisation de l’universel et leur permet d’apprendre différemment. Il leur redonne envie, confiance et les valorise en les familiarisant avec des outils numériques qui font déjà partie de leur vie. La Fondation Orange, qui agit pour un numérique solidaire en faveur des jeunes et des femmes en difficulté, fonde d’importants espoirs sur l’élargissement du scope des écoles adhérentes. Partout où il est déployé, nous constatons que les résultats scolaires s’améliorent et que l’absentéisme diminue. Le président Barack Obama affirmait que la lecture est importante. Précisant que si vous savez lire, alors le monde entier s’ouvre à vous. C’est de cette ouverture au monde, aux autres, que le livre témoigne. C’est elle qu’il nous plait de célébrer à travers ce prix WikiChallenge des écoles, via lequel nous espérons réveiller les génies de la plume chez les jeunes. »

Libres de toute utilisation des fonds reçus, les écoles récipiendaires les réinvestissent généralement dans l’amélioration des conditions de vie dans leur enceinte. C’est ainsi que L’EP d’Obala a construit un bloc de 8 latrines modernes, l’EP Joss a réalisé un projet d’adduction d’eau potable dans l’enceinte de l’établissement, l’EP de Foulassi a quant à elle réalisé un forage et un projet d’éclairage de l’enceinte, l’école catholique Rosa Vénérini a pu réhabiliter et équiper une salle multimédia, le lauréat de 2024 entend réhabiliter un bâtiment de 3 salles de classes plus une salle multimédia.

L’innovation pour la prochaine édition est l’ouverture aux publications en langue anglaise, donnant ainsi aussi leur chance aux écoles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Source: Orange Cameroun

Nominations à l’ART Cameroun : Une nouvelle équipe de directeurs et délégués régionaux pour l’année 2025 [Documents]

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Cameroun : inauguration de l’immeuble Platinum, bâtisse futuriste de l’ART au cœur de la capitale politique

[DIGITAL Business Africa] – Sur proposition de son directeur général, le Pr Philémon Zoo Zame, le conseil d’administration de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a procédé ce mercredi 22 janvier 2025 à la nomination des directeurs et assimilés.

C’était au cours des travaux de la 63e session extraordinaire dudit conseil qui s’est tenue dans la salle des conseils d’administration de l’Immeuble Platinum, sous conduite du Pr Justine DIFFO née TCHUNKAM, présidente dudit conseil.

Le directeur général, le Pr Philémon ZOO ZAME, qui rapportait les travaux, était assisté du directeur général adjoint, ZOURMBA ABOUBAKAR.

Dans les services rattachés, quatre conseillers techniques, quatre inspecteurs et 11 directeurs ont été nommés :

CHAPITRE I : DES SERVICES RATTACHÉS

A. LES CONSEILLERS TECHNIQUES
i. Conseiller Technique N°1 : Monsieur MOUHAMADOU AWALLOU ;
ii. Conseiller Technique N°2 : Madame BATIFOTAM Clotilde DOMISSECK ;
iii. Conseiller Technique N°3 : Monsieur MBENGIE Peter NGWAIN ;
iv. Conseiller Technique N°4 : Monsieur Abdouraman EL HADJAR.

B. LES INSPECTEURS CHARGÉS DU SUIVI DES PROGRAMMES
i. Inspecteur N°1, Chargé du Suivi des Programmes de Normalisation, des Contrôles et de Transformation Numérique :
Monsieur HAYATOU Alim ;
ii. Inspecteur N°2, Chargé du Suivi du Programme d’Octroi des Titres et de Gestion des Ressources Rares :
Monsieur MOMNOUGUI Robert Alain ;
iii. Inspecteur N°3, Chargé du Suivi du Programme de Recouvrement des Ressources Financières :
Monsieur BEH NTO’OBENE Gervais Claude ;
iv. Inspecteur N°4, Chargé du Suivi du Programme de Gouvernance de l’Agence :
Madame OWONA NOAH Suzy.

C. AUDIT INTERNE
v. Responsable de l’Audit Interne : Madame ESSAKA DINH Marthe Michèle.

D. DIVISION DU SUIVI
i. Chef de Division du Suivi : Monsieur KOUAGUE Charles Degrando.

CHAPITRE II : DES SERVICES CENTRAUX

A. DIRECTION TECHNIQUE
i. Directeur Technique : Monsieur MIASSE Hermann.

B. DIRECTION DE LA GESTION DES FRÉQUENCES
i. Directeur de la Gestion des Fréquences :
Monsieur TABI Elias MBI.

C. DIRECTION DES LICENCES, DE LA CONCURRENCE ET DE L’INTERCONNEXION
i. Directeur des Licences, de la Concurrence et de l’Interconnexion :
Monsieur

MESSOH KAMBO Jules.

D. BRIGADE DES CONTRÔLES
i. Chef de Brigade des Contrôles : Monsieur NAAH OWONA Jean Christian.

E. DIRECTION DE LA STRATÉGIE ET DE LA PROSPECTIVE
i. Directeur de la Stratégie et de la Prospective :
Monsieur MANYANYE Thomas Marcellin.

F. DIVISION DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR
i. Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur :
Monsieur ZOH ONDO Gilles Fabrice.

G. DIVISION DE LA COMMUNICATION ET DE LA COOPÉRATION
i. Chef de Division de la Communication et de la Coopération :
Madame NJOH NJOH Jacqueline.

H. DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
i. Directeur des Ressources Humaines : Monsieur MVENG EKODO Alain.

I. DIRECTION DES FINANCES
i. Directeur des Finances : Monsieur MEMOUNG Eric Blaise.

J. DIRECTION DU PATRIMOINE
i. Directeur du Patrimoine : Monsieur ANDA BILE Emile Franklin.

K. DIRECTION DU RECOUVREMENT
i. Directeur du Recouvrement : Monsieur TSANGA EBODE Justin Aimé.

CHAPITRE III : DES SERVICES DÉCENTRALISÉS

A. Délégation Régionale du Littoral et du Sud-Ouest

  • Délégué Régional du Littoral et du Sud-Ouest : Monsieur MPOUDI MENGUE Patrice

B. Délégation Régionale du Centre, du Sud et de l’Est

  • Délégué Régional du Centre, du Sud et de l’Est : Monsieur BILO’O ESSIANE Guy Bertrand

C. Délégation Régionale du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord

  • Délégué Régional du Nord, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord : Monsieur MOHAMAN BELLO Ibrahim

D. Délégation Régionale de l’Ouest et du Nord-Ouest

  • Délégué Régional de l’Ouest et du Nord-Ouest : Monsieur TOUKO Matthias

LE RESTE SANS CHANGEMENT

Pour le Conseil d’Administration,

Un Administrateur, MESSANGA ETOUNDI Serge Ulrich

La Présidente du Conseil d’Administration, Pr. Justine DIFFO née TCHUNKAM

Nomination des directeurs et assimilés

Voir les autres nominations

Nomination des sous-directeurs et assimilés

Nomination des chef d’antennes régionaux

RCA : Les paiements digitaux des taxes et impôts s’imposent

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[DIGITAL Business Africa] – La République centrafricaine migre progressivement vers la digitalisation totale de ses services publics. Pour le moment, c’est se sont les paiements d’impôts et taxes qui préoccupent. Le ministère des Finances organise depuis ce lundi 27 janvier 2025 une campagne d’information et de formation des agents de la direction générale des impôts et ses Douanes (DGID) et des contribuables sur la e-Taxe. L’initiative bénéficie du soutien du Projet d’ Appui institutionnel, financé par l’ Union européenne.

Selon le ministère des Finances et du Budget, la solution e-Taxe est un outil numérique au service des impôts et douanes dont les avantages sont multiples : rapidité, efficacité, réduction des coûts et lutte contre la fraude. Une véritable avancée pour financer le développement et attirer les investisseurs.

Cette campagne qui s’ouvre fait suite à une rencontre entre le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, et les directeurs généraux des banques commerciales lundi 20 janvier 2025.

Les parties se sont entretenues de l’opérationnalisation du paiement dématérialisé des impôts et taxes en République centrafricaine. Le point a aussi été fait sur l’opérationnalisation du module de télépaiement du logiciel e-Tax dédié au paiement digitalisé des recettes fiscales. Aussi la rencontre visait-t-elle à échanger sur le lancement officiel du paiement digitalisé des recettes douanières à la suite de l’interconnexion entre Sydonia world et les systèmes d’information des banques de la place.

Lors de cette rencontre, le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba Ndoba, a exhorté les banques de la place à déployer des efforts afin d’augmenter le nombre de leurs agences, notamment dans la ville de Bangui et les villes de provinces. Ceci, afin de satisfaire la population d’une part, et, d’autre part, de faciliter la mise en œuvre des réformes digitales, entre autres la captation des recettes de l’État.

Le paiement dématérialisé des impôts et taxes en RCA s’inscrit dans la stratégie de digitalisation des services publics. Comme le paiement des factures d’électricité. Dans ce domaine, l’Energie centrafricaine (ENERCA) a signé ce mercredi 27 mars 2024 un partenariat avec l’agence Orange Centrafrique. Cet accord a pour but de répondre aux soucis de la population qui peut être en manque d’électricité les nuits ou en voyage de payer par téléphone pour leur faciliter l’accès au service de l’ENERCA.

Par Jean Materne Zambo, source : oubanguimedias.com

 

Sénégal : Vers une collaboration entre la CDC et le ministère en charge du numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal de demain, c’est maintenant. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’économie numérique, Alioune Sall, a reçu en audience, ce vendredi 24 janvier 2025, le directeur général de la Caisse de dépôt et de Consignation (CDC), Fadilou Keïta. Les deux acteurs se sont retrouvés pour explorer les pistes de collaboration entre la CDC, sa filiale Synapsis et les entités sous tutelle du ministère (Sénégal Numérique (SENUM SA ), SN La Poste, Sénégal Connect Park).

La filiale a été créée en 2000 et dit vouloir se concentrer sur la dynamisation de ses collaborations avec de nouveaux secteurs, favorisant ainsi une croissance mutuellement bénéfique.

Trois points ont été abordés lors des échanges. Notamment la digitalisation des services publics, le soutien aux projets technologiques innovants, le développement d’infrastructures connectées pour le Sénégal de demain.

SENUM SA (anciennement ADIE) est un catalyseur utile à la mise en place du cloud souverain annoncé dans le cadre du New Deal technologique. La création de SENUM SA a été autorisée par la loi 2021-39 du 13 décembre 2021. La société a pour missions de mettre en œuvre la politique d’informatisation de l’État ainsi que la gestion des infrastructures numériques de l’État. L’infrastructure peut accélérer le déploiement de solutions e-gouvernement en élargissant la portée des services numériques publics. Des outils comme les plateformes d’état civil et de gestion administrative en ligne sont alignés sur l’objectif de moderniser l’administration.

Le Sénégal Connect Park (ex-parc des technologies numériques de Diamniadio), quant à lui, est une plateforme sous-régionale composée de trois tours de sept étages, de centres, d’espaces et de bureaux équipés. L’écosystème permet d’attirer les investissements, de stimuler l’innovation et de faire du Sénégal un hub numérique régional. Certains proches de Thiombane Mouhamadou ont vu cette promotion venir. Thiombane Mouhamadou en est le directeur général. Il a été nommé lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 08 janvier 2025 en remplacement de Bassirou Abdoul Ba.

Certains observateurs sont persuadés qu’en mutualisant leurs efforts, SENUM SA, SN La Poste et Sénégal Connect Park peuvent créer un écosystème numérique qui connecte l’administration publique, les entreprises privées et les citoyens.

Le ministre Alioune Sall, associant la Caisse de dépôt et de Consignation (CDC) au vaste chantier de transformation numérique du Sénégal, espère certainement créer un modèle durable et inclusif pour les générations futures.

Par Jean Materne Zambo, sources : lemondenumérique.com, MCTEN

Cameroun : La feuille de route 2025 des postes, des télécoms et TIC emballe les acteurs du secteur

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[DIGITAL Business Africa] – À l’esplanade du ministère des Postes et Télécommunications, c’est l’ambiance festive qui règne. Ce jeudi 23 janvier 2025, plusieurs personnalités de marque et invités investissent le lieu pour s’acquitter d’une tradition : présenter les vœux de nouvel an à la « maman nationale du digital ». La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, profite également de la circonstance pour présenter la feuille de route 2025. Celle-ci devrait permettre de renforcer la gouvernance au sein du secteur des postes et télécommunications, dit-elle.

Tous les acteurs du secteur sont présents. On peut apercevoir le DG de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, le DG de l’ Agence nationale des TIC (Antic), le Pr Ebot Ebot Enow, la DG de Camtel, Judith Yah, le DG de la Campost, Pierre Kaldadak ou encore le Représentant de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar, Jean-Jacques Massima-Landji.

La feuille de route en question est la résultante des consultations nationales dont le thème était « relevez ensemble le défi de la gouvernance dans le secteur des postes, des télécommunications et TIC, pour un Cameroun émergent ».

Auprès des parties prenantes, cette vision suscite une admiration eu égard à son contenu. La stratégie que présente la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Likeng, semble emballer presque tous les acteurs du secteur des Postes et Télécommunications. En commençant par les opérateurs de téléphonie du Cameroun dont la voix est portée par le DG Orange, Patrick Benon. Il ne cache pas son admiration pour la Minpostel.

« Votre vision éclairée et votre engagement indéfectible en faveur du développement de ce secteur ont permis de réunir les différents acteurs autour d’un objectif commun : bâtir une stratégie inclusive. Cette stratégie est ambitieuse, à la hauteur des défis et des opportunités qui se présentent à notre nation.

Ces consultations ont été une occasion unique d’échanger, de partager nos expériences et d’enrichir la réflexion collective. Elle témoigne de notre détermination à favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes dans le but de faire du secteur des télécommunications un moteur de croissance et d’innovation au service de la population ».

Les consommateurs ont leur mot à dire. Puisque cette ligne directrice doit avant toute chose contribuer à améliorer leur expérience client. Leur représentant a indiqué qu’elle ne doit pas seulement être un document, mais un levier pour améliorer la qualité des services offerts. La feuille de route doit aussi être un relais actif de sensibilisation des concitoyens. « Je veillerai à ce que les consommateurs soient bien encadrés et orientés dans le cadre de la mise en œuvre de cette feuille de route. Cette feuille de route est un catalyseur du progrès du secteur des postes et télécommunications « , a-t-il promis.

Le plan s’appuie sur six axes stratégiques, notamment la régulation des activités et le développement des infrastructures postales, la réglementation et la régulation des communications électroniques, la connectivité et l’amélioration de l’accès aux services ; la cybersécurité et la protection des données, la promotion de l’innovation et de l’entreprenariat, la formation et le développement des compétences.

Dans le domaine de la cybersécurité, Minette Libom Li Likeng annonce l’intensification des campagnes de promotion de la culture de la cybersécurité et à l’usage responsable des réseaux sociaux, l’élaboration d’un plan d’action national de protection des enfants en ligne. Le renforcement des capacités matérielles du Centre de Reponse aux Incidents de Sécurité informatique (CIRT) de l’ Agence nationale des TIC ( Antic), le déploiement des dispositifs de surveillance et de protection contre les infrastructures critiques.

En ce qui concerne l’innovation et l’entrepreneuriat, la ministre des Postes et Télécommunications prévoit d’offrir des plateformes pour les développeurs et les entrepreneurs, de mener une étude sur le financement des startups. Les acteurs du secteur public ne sont pas oubliés. Des formations dans les technologies innovantes sont prévues à leur attention.

Cette vision ne saurait être implémentée si tous les acteurs concernés ne sont pas mis à contribution. Raison pour laquelle la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, instruit un certain nombre de mesures. Notamment la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence à tous les niveaux, le renforcement du dialogue public-privé, l’optimisation de l’utilisation des ressources en matière de financement, d’infrastructures et de capital humain et le renforcement de la gouvernance des projets, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

 

Tchad : Les projets de digitalisation et de transformation numérique scrutés

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Tchad passe au peigne fin le projet de communication, des NTIC et de l’économie numérique. Une réunion de travail y relative a été présidée par le Premier ministre chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, ce mardi 21 janvier 2025. Mahamat Houtouin, ministre secrétaire général du gouvernement, Dr Boukar Michel, ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation, ainsi que plusieurs membres du cabinet du Premier ministre ont pris part à cette concertation.

Les échanges ont principalement porté sur les actions entreprises pour moderniser le secteur des communications, et les projets en cours ont été détaillés. Au nombre des projets à réaliser, il y a ceux de la digitalisation et de la transformation numérique.

Le gouvernement  projette de créer les centres de données nationaux, destinés à abriter et sécuriser les données numériques du pays tout en offrant des services aux entreprises et institutions publiques. Parmi les projets réalisés ou en cours dans le cadre de la vision du président du Tchad S.E. Mahamat Idriss Déby Itno figurent le déploiement de la fibre optique sur quelques trajets à travers le pays, la construction de quelques infrastructures de communication, la régulation du secteur de la communication, l’octroi de licences aux nouveaux opérateurs satellitaires (comme Starlink), la création de centres de données.

L’autre projet entrepris est la redynamisation du groupe Sotel, l’opérateur national des télécommunications. Le gouvernement souhaite moderniser l’opérateur afin de jouer un rôle clé dans le secteur des communications et de la digitalisation.

De plus, le gouvernement entend instaurer une banque postale au Tchad pour faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement dans les zones rurales et moins desservies par les établissements bancaires classiques.

Et enfin, le Premier ministre, chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina a prescrit la mise en place effective de l’école de journalisme, en tant que projet éducatif et professionnel. Ce centre de formation vise à renforcer les capacités des journalistes, à favoriser le développement des compétences en matière de communication numérique et à promouvoir un journalisme de qualité dans un environnement médiatique en constante évolution, apprend-on.

Le gouvernement veut faire de ces projets de véritables leviers de développement, plaçant la communication et les nouvelles technologies au cœur du modèle de développement durable du pays.

Par Jean Materne Zambo, sources : MTEN, portail.td

Sénégal : La Banque mondiale présente son projet P4R pour atteindre des résultats dans le domaine de la digitalisation

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[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de la Banque mondiale séjourne au Sénégal. En mission au pays depuis ce 22 janvier 2025, les émissaires du bailleur de fonds viennent présenter le projet P4R (Programme-for-Results). Le projet P4R est un instrument de financement axé sur l’atteinte des résultats dans les domaines de la finance publique, de la gouvernance et de la digitalisation.

Le ministre des Finances, Cheikh Diba, assure la coordination de cette mission, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des réformes institutionnelles et d’optimisation des investissements stratégiques.

Selon le ministère de la Communication, des Télécommunications et du numérique, le ministère des Finances a rappelé l’importance d’une collaboration étroite et alignée sur les orientations stratégiques définies par le Chef de l’ Etat de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye. Notamment en ce qui concerne la rationalisation des dépenses publiques et la validation systématique des projets numériques par les autorités compétentes.

La même source ajoute que l’initiative P4R vise à garantir une cohérence globale et à maximiser l’impact des investissements numériques sur le développement durable et inclusif du Sénégal.

 

A propos du projet P4R ou PforR

 

Le projet P4R contribue à renforcer les capacités du pays, à améliorer  l’efficacité et l’efficience et à  conduire à l’obtention de résultats tangibles et durables.

Le PforR est également unique dans la mesure où il soutient les programmes gouvernementaux et contribue à tirer avantage de l’aide au développement de la Banque mondiale. Et ce, en favorisant les partenariats et en alignant les objectifs et les résultats des partenaires de développement qui peuvent conduire à une plus grande efficacité du développement.

Le PforR est accessible à tous les pays membres de la Banque mondiale et constitue l’un des trois instruments de financement proposés, aux côtés du Financement des projets d’investissement (IPF) et du Financement des politiques de développement (DPF). Le choix de l’instrument dépend des besoins du client et du défi de développement à relever.

Depuis sa création en 2012, le recours au PforR n’a cessé d’augmenter. Au 2 octobre 2024, on compte 185 opérations PforR actives, pour un total de 58,8 milliards de dollars de financements bancaires. Dans de nombreux cas, les opérations PforR ont servi de plateforme pour mobiliser le soutien des partenaires de développement autour des programmes gouvernementaux et du renforcement de ces systèmes de programmes.

Par Jean Materne Zambo, sources : banquemondiale.org, MCTEN

Investissement : Open AI accueille le Nigérian Adebayo Ogunlesi le DG de BlackRock au sein de son conseil d’administration

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[DIGITAL Business Africa] – Le richissime homme d’affaires nigérian Adebayo Ogunlesi rejoint le Conseil d’administration d’OpenAI. L’entreprise américaine dirigée par Sam Altman l’a annoncé ce 14 janvier 2025. À 71 ans, Adebayo Ogunlesi devra apporter une expertise mondiale en matière d’infrastructures, de finances et de stratégie pour faire avancer la mission vers l’intelligence générale artificielle (AGI), a indiqué Open AI. Un challenge que Adebayo Ogunlesi ne redoute pas.

« Les progrès et le développement rapides de l’IA offrent une occasion unique de construire un avenir meilleur. Dans ce cadre, des stratégies réfléchies et des investissements dans les infrastructures seront essentiels pour libérer tout le potentiel de l’IA et en tirer parti de manière responsable. Je suis ravi de contribuer à cet effort et j’ai hâte de faire partie du conseil d’administration d’OpenAI »

La décision d’Open AI n’est pas anodine. Ogunlesi, au-delà de sa chevelure grisonnante, symbole de sagesse intérieure et de maturité, a une tête bien faite. Open AI a manifesté toute sa joie d’accueillir le nouveau venu sur son site.

« Ogunlesi apporte une expérience approfondie du leadership et une expertise dans les domaines de la finance d’entreprise, de l’investissement en infrastructures et de la stratégie de marché mondiale. Cette nomination complète davantage la profondeur du conseil d’administration dans les domaines techniques, de la sécurité de l’IA, de la cybersécurité, de la réglementation, de l’économie, des organisations à but non lucratif et de la gouvernance, renforçant sa capacité à superviser les progrès de l’entreprise vers l’IAG.

Les conseils de Ogunlesi seront d’une valeur inestimable alors que nous naviguons dans la transformation mondiale de l’infrastructure de l’IA, favorisons l’innovation et favorisons la croissance économique ».

Le septuagénaire est titulaire d’une licence en politique, philosophie et économie de l’université d’Oxford, d’un doctorat en droit de la Harvard Law School et d’un MBA de la Harvard Business School. Un pedigree qui lui permet de naviguer en toute quiétude sur les eaux troubles de l’investissement.

« Bayo ( son pseudo) a fait ses preuves dans des organisations d’envergure mondiale et a su évoluer avec brio dans des environnements commerciaux complexes et dynamiques. Nous sommes honorés de l’accueillir au sein du conseil d’administration »,

 

a déclaré Bret Taylor, président du conseil d’administration d’OpenAI.

Adebayo Ogunlesi est membre de plusieurs conseils d’administration de grandes institutions. Notamment BlackRock ( il est aussi DG) et membre du comité exécutif mondial (GEC) et du conseil d’administration de la sociétéTopgolf Callaway Brands, Kosmos Energy Holdings et Terminal Investment Limited. BlackRock est parmi les plus grands gestionnaires d’actifs au monde.

Le nouveau membre du Conseil d’Administration d’Open AI était auparavant directeur principal du groupe Goldman Sachs. Il est membre des conseils consultatifs du doyen des facultés de droit et de commerce de Harvard et du conseil consultatif mondial de l’université de Harvard.

Président et directeur général de Global Infrastructure Partners, Ogunlesi est associé fondateur et président-directeur général de Global Infrastructure Partners (GIP), créée en 2006.

Ogunlesi aura passé 23 ans chez Credit Suisse, où il aura occupé les fonctions de vice-président exécutif et de directeur de la clientèle de la division Banque d’investissement. Entre 2002 et 2004, l’homme d’affaires fera un passage à la case Banque d’investissement mondiale. Ici, il sera responsable de la division et membre du conseil d’administration et du comité de direction.

Dans une autre vie, Ogunlesi a été avocat au sein du cabinet new-yorkais Cravath, Swaine & Moore. Sans oublier le poste d’assistant juridique auprès de l’honorable Thurgood Marshall, juge associé à la Cour suprême des États-Unis. Il faut dire qu’Ogunlesi a troqué sa blouse contre la robe. Puisqu’avant de se retrouver sur le perchoir, le chercheur a été chargé de cours aux facultés de droit de Harvard et de Yale et à la Yale School of Management, où il a enseigné des cours sur les projets d’investissement transnationaux.

Par Jean Materne Zambo, source: openai.com

 

 

FIRC/Cameroun : Les régulateurs des services publics prennent la mesure de l’IA 

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[DIGITAL Business Africa] – Les régulateurs souhaitent optimiser leur rendement grâce à l’intelligence artificielle. Le Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC) a organisé un séminaire consacré à l’intelligence artificielle à Yaoundé les mardi 21 et mercredi 22 janvier 2025. Cette rencontre a eu pour thème « Intelligence artificielle au service des régulateurs des services publics ».

Les travaux ont permis aux experts invités d’explorer les défis et les limites de l’IA, notamment en termes d’éthique, de responsabilité, de transparence et d’impact social.

D’une manière générale, l’IA permet de gagner en temps, en ressources et de réguler efficacement. La modélisation, la simulation, l’analyse, la détection et le suivi sont des approches utilisées par les régulateurs pour simplifier leurs tâches.

Avec l’ IA, on simule beaucoup plus. En termes de simulation, l’IA permet d’avoir des idées novatrices. L’IA peut permettre d’anticiper des risques, permet de générer des scénarios. Comprendre la dynamique du marché (offre et demande) par des simulations et des modélisations.

L’IA aide le régulateur avec les outils de natural language processing (NLP) en français « traitement automatique des langues » et de reconnaissance optique de caractères (OCR). Ce qui permet à l’utilisateur d’effectuer des correspondances entre documents, de détecter des clauses suspectes dans un document officiel. Un contrat, par exemple. Ce sont les experts en la matière qui le disent.

 

L’IA et ses outils magiques 

 

Plusieurs experts se sont succédé pour faire comprendre l’intérêt de l’IA dans la régulation. Dr Thomas Messi Nguele, analyste en intelligence artificielle et développeur, a visité plusieurs secteurs d’activité qui seraient heureux d’accueillir l’IA. Dans le secteur des télécommunications, par exemple, l’expert pense que l’intelligence artificielle peut maximiser les bénéfices. En se servant des algorithmes comme le clustering, qui regroupe, catégorise les données.

Norbert Tsopze, enseignant et expert en intelligence artificielle, dans son exposé a indiqué que le secteur des télécommunications et l’IA font bon ménage. Cette technologie révolutionnaire est beaucoup utilisée, selon lui. L’expert précise que l’IA permet de protéger les consommateurs contre les fake news, l’arnaque via des SMS. Cela grâce aux systèmes anti-spams.

Il ajoute que l’IA générative permet de générer rapidement les documents, de les analyser rapidement, de générer des programmes informatiques, de faire la traduction des documents, afin d’améliorer votre efficacité.

Avant de proposer quelque logiciel pour la régulation :

– FairNow. L’outil garantit une surveillance à l’échelle de l’organisation, une organisation méticuleuse et une responsabilité sans faille.

– Compliance AI vous permet de suivre, de réagir et de signaler les réglementations et exigences impactantes en temps opportun.

– compliance solutions. Le logiciel propose une large gamme de plus de 20 systèmes logiciels pour la mise en œuvre efficace et efficiente des tâches de conformité.

Quelques entreprises ont intégré le marché de l’IA. À l’instar de S&P Global. L’entreprise technologique offre des solutions d’intelligence artificielle innovantes et pertinentes, basées sur une compréhension approfondie de la science des données, de l’IA générative, de l’apprentissage automatique et du traitement du langage naturel.

Tout comme IBM qui propose des solutions d’IA capables de faire évoluer et gérer des solutions personnalisées. L’entreprise collabore avec un écosystème de partenaires de premier plan, tels qu’AWS, Microsoft et SAP.

Dans le secteur des transports, l’IA permet de prévenir et de réduire les problèmes, de booster les recettes. Pour la prévention des embouteillages, par exemple, l’on peut installer des capteurs le long des routes, utiliser des algorithmes de l’IA pour analyser les infos collectées et diffuser des informations.

 

Prévention des incidents 

 

L’IA peut aussi prévenir et réduire les accidents. Pour ce faire, il suffira de mettre en évidence les comportements susceptibles de créer des accidents. À côté de la prévention, on peut aussi améliorer les recettes. En installant des capteurs intelligents. En fonction du poids du véhicule ou du nombre de passages effectués, il est possible de déduire un prix. L’IA détecte les fraudes au niveau des péages avec des outils de NFP. On a aussi les feux intelligents.

Dans le secteur de l’électricité, l’IA favorise une distribution de l’électricité, une maintenance efficace du réseau électrique. La technologie fait que ces données du réseau électrique sont enregistrées et analysées pour prévenir les incidents. L’IA peut aussi booster des recettes générées par l’électricité.

Les jumeaux numériques sont aussi utiles au secteur de l’électricité. Cet outil copie le comportement d’un transformateur et le simule plus tard. On utilise aussi les jumeaux numériques chez certains opérateurs de distribution d’eau. L’IA permet d’anticiper des attaques de cybercriminalité.

Dans le secteur de la finance, l’IA peut lutter contre le blanchiment d’argent. On peut l’utiliser pour détecter les anomalies dans les transactions.

 

À propos du FIRC

 

Le FIRC est une plateforme qui réunit les régulateurs sectoriels nationaux dont l’objectif est d’améliorer leurs performances et d’accroître chacun dans son domaine l’impact des politiques gouvernementales en matière de développement.

On y trouve l’Autorite portuaire nationale/cameroun (APN), l’ANTIC, la CSPH, la Cameroon Civil Aviation Authority-CCAA , l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), l’ARSEL Cameroun, l’ARMP Cameroun, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le CNC Cameroun, le Conseil National des Chargeurs du Cameroun ainsi que l’Autorité de Sûreté Radiologique et de Sécurité nucléaire (ASRAN), ancienne Agence nationale de Radioprotection.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Congo : L’étoile du numérique Louis-Marc Sakala intègre le Conseil d’Administration du DRN de l’UIT

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[DIGITAL Business Africa] – Une autre responsabilité pour Louis-Marc Sakala dont l’expertise dans les domaines du numérique et des télécoms n’est plus à démontrer. À la tête de plusieurs institutions névralgiques dans le secteur du numérique, le directeur général de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communication électroniques du Congo pose ses valises à l’Union internationale des télécommunications. Il a été nommé au Conseil d’Administration du Réseau de Régulation numérique (DRN) de l’UIT, cette seconde moitié du mois de janvier 2025. Information relayée par le site adiac-congo.com et partagée sur la page Facebook de l’ARPCE ce 22 janvier 2025.

Deux ans. C’est la durée du mandat de Louis-Marc Sakala, qui est un habitué des grands défis. Et l’un des défis de cette nouvelle expérience sera d’harmoniser les approches réglementaires à travers les secteurs économiques et les frontières. Cela en favorisant une gouvernance numérique inclusive. Le nouveau Conseil d’administration du DRN, qui entamera ses travaux le 13 février 2025 aura aussi pour mission essentielle de promouvoir des solutions innovantes en matière de politique numérique. Le Réseau de Régulation numérique (DRN) s’inscrit dans l’ambition plus large de l’UIT de créer un écosystème numérique dynamique et accessible à tous.

Louis-Marc Sakala a été élu  président du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) le 27 octobre 2023. Son élection est intervenue au cours des commémorations des 20 ans d’existence de l’organisation. Avant son élection, il occupait le poste de vice-président du Comité exécutif du Fratel.

Bien avant d’être porté à ce poste, le digne fils du Congo a intégré  le Bureau exécutif de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) le 22 mars 2022. C’était à l’occasion de la sixième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC.

À l’ ARPCE, il a occupé successivement les Postes de Director of Electronic Communication Networks and Services (septembre 2018 à avril 2020) ; de Technical Advisor to the CEO/ Heads ofopérations and Service Providers ( de novembre 2012 à août 2018) et Head of the Frequences Spectum Management Service (de juin 2010 à octobre 2012).

Sur le plan académique, le nouveau membre du Conseil d’Administration du Réseau de Régulation Numérique (DRN) de l’UIT a obtenu un Master 2 en Management des Organisations à l’ Université Paris Dauphine-PSL en 2021 et un diplôme d’ingénieur, ingénierie des Télécommunications en 2008 à l’ École supérieure d’ingénieurs en Informatique et Génie des Télécommunications (ESIGETEL). Décoré Chevalier de l’ Ordre du Mérite congolais en 2016, Louis Marc Sakala a (presque) sillonné toutes les instances des télécommunications.

Par Jean Materne Zambo

Les métiers du numérique qui font saliver en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin [ consultez la grille salariale]

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[DIGITAL Business Africa] – Le digital est devenu une véritable mine d’or. Au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, le professionnels se frottent les mains comme partout ailleur. Le cabinet de recrutement Grey Search Africa (GSA) a publié, le jeudi 17 janvier 2025, en collaboration avec Hec Paris : bureau Afrique de l’Ouest et centrale, le guide des salaires 2024/2025, le troisième du genre.

Le rapport donne la grille salariale de 25 métiers connexes au digital dans les trois pays de l’Afrique de l’Ouest que sont Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. On peut citer les métiers d’analyste marketing, d’Assistant chef de produits, d’assistant marketing, Chef de projet web/ digital, community manager, Data analyst, Digital Content Manager, responsable digital, Social Media manager, Web Designer, entre autres.

Selon le cabinet Grey Search Africa, l’étude a été menée auprès de 5000 salariés en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Bénin.

Un pays a attiré l’attention de Leila Richard Touma. La DG a souligné que le pays offre une rémunération compétitive par rapport à d’autres pays, une situation attribuable à un coût de la vie relativement élevé et à un taux de croissance économique dépassant les 6 %.

Toutefois, la directrice générale du cabinet Grey Search Africa a tiré la sonnette d’alarme quant à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs clés, tels que les technologies, les métiers du digital, la gestion de projets et la maintenanl’étude a été menée auprès de 5000 salariésce.

Non sans mentionner l’impact croissant de l’intelligence artificielle.

« Nous devons tous, sans exception, embrasser la digitalisation et intégrer les outils d’intelligence artificielle dans nos métiers».

Grille salariale des métiers du numérique en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Sénégal 2024-2025

Plusieurs métiers ont été pris en compte dans cette étude. On en dénombre environ une vingtaine. Les salaires varient entre 80. 000 FCFA et 4 100.000 FCFA.

 

 

 

 

Par Jean Materne, source : aip.ci

 

 

 

Guinée : Rose Pola Pricemou dénonce les fakenews autour du rachat des parts de MTN dans Areeba (communiqué)

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[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique rétablit les faits et rien que les faits. Rose Pola Pricemou informe l’opinion nationale et internationale qu’une campagne de désinformation et des fausses rumeurs à caractère malveillant vise le rachat des parts de la société MTN dans Areeba. Le communiqué date de cette fin de semaine du 13 janvier 2025. Selon la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique, cette désinformation et ces rumeurs sont alimentées par un blog non officiel, tenu par de jeunes étudiants nigérians et africains basés à Londres.

Ces  présumés laboratoires de fake news soutiennent que l’ Etat guinéen est désormais détenteur de 87,5% des parts de MTN Guinée. Des déclarations que Rose Pola Pricemou dénonce avec la dernière énergie.

« Il est crucial de ne pas céder aux rumeurs et à la manipulation des faits. Ces fausses informations ne visent qu’à ternir les efforts réels et tangibles du Gouvernement guinéen. l’État guinéen continue de renforcer la souveraineté numérique du pays pour l’intérêt de tous les citoyens. Toute autre version des faits est pure spéculation dénuée de fondement »

Rose Pola Pricemou ajoute:

 » L’État guinéen a pris ses responsabilités en date du 30 décembre 2024, en rachetant la totalité des 75% des parts du Groupe MTN dans Areeba Guinée SA. Cette acquisition marque un tournant stratégique dans la souveraineté numérique de notre pays ».

Lors de la signature du rachat, la ministre des Postes et Télécommunications, Rose Pola Pricemou avait soutenu que les actions acquises par l’ État étaient détenues à hauteur de 75%.

« Aujourd’hui, ces 75% entrent au franc symbolique dans les actifs de l’État. Dans les prochains mois, nous allons assurer la survie de cette structure et communiquer sur le nom à donner à la nouvelle entité, les partenariats et les accompagnements nécessaires pour permettre à une autre société de prospérer dans l’écosystème des télécommunications ».

 

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, avait quant à lui félicité les équipes ayant travaillé sur ce dossier, reconnaissant l’importance stratégique de cette opération pour le renforcement de la souveraineté économique et numérique de la Guinée.

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

 

Sénégal : L’ ARTP demande aux opérateurs de téléphonie mobile de respecter l’identification des abonnés

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Autorité des Télécommunications et des Postes attire l’attention des opérateurs de téléphonie au sujet de l’identification des abonnés. À travers un communiqué signé le 16 janvier 2025 par le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, l’ARTP fait savoir que l’identification des abonnés au moment de la souscription à un service de communication électronique n’est pas toujours respectée par les distributeurs et aux points de vente des opérateurs. Le régulateur profite de cette situation pour rappeler aux parties prenantes la disposition légale qui sert de boussole à l’identification des abonnés à la téléphonie mobile. Notamment, l’article 36 de la loi n°2018-28 du 13 décembre 2018 portant code des communications électroniques.

« Les opérateurs procèdent à l’identification de tous les utilisateurs de leurs services de communications électroniques au moment de la souscription aux services qu’ils fournissent et conservent les données de nature à permettre leur identification ».

 

Ce rappel à l’ordre s’adresse évidemment aux opérateurs de téléphonie mobile et à leurs partenaires commerciaux dont Sonatel ( Orange), Saga Africa Holding Limited (YAS), Expresso, CSU ( HAYO), Sirius Télécom ( Promobile).

L’ ARTP rappelle les conditions d’identification aux personnes physiques, morales et autres organismes.

Les personnes physiques sont tenues d’être présentes au moment où l’identification est effectuée. À défaut d’être présente, la personne physique peut envoyer une procuration légalisée. De plus, tout abonné a le droit d’avoir trois cartes SIM au maximum et par opérateur de téléphonie mobile. Enfin, les nationaux doivent se munir de leur pièce d’identité ( CNI en cours de validité). Les ressortissants de la CEDEAO doivent présenter un passeport valable.

Concernant les personnes morales et autres organismes, elles doivent présenter un registre de commerce et un Numéro d’Identification national des Entreprises et Associations (NINEA) pour les entreprises. Les ambassades et autres organismes internationaux accrédités doivent présenter un contrat de droit privé.

Selon le rapport de l’ ARTP de juillet 2024 sur les télécommunications, la téléphonie mobile a connu une progression en 2024. Le parc de lignes de téléphonie mobile a atteint 22.903.394 lignes au premier trimestre 2024. Cette progression de 2,25% correspondant à 503.189 nouvelles lignes de téléphonie mobile des opérateurs est imputable à l’accroissement des lignes prépayées (1,66%) et postpayées (38,02%).

Le taux de pénétration de la téléphonie mobile était estimé à 127,01% au premier trimestre 2024, contre 124,22% au troisième trimestre 2023, soit une hausse de 2,79 points de pourcentage. Le nombre de lignes de téléphonie mobile (22.903.394), était supérieur à la population sénégalaise (18.032.473). Cela s’ explique par le phénomène multi-SIM.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTP

 

 

Nigéria : « DocFlow » et « MDA Naira, 2 solutions digitales de la CBN pour révolutionner le système bancaire

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[DIGITAL Business Africa] – Le système bancaire nigérian est en passe de connaître une véritable révolution. Le gouverneur de la Banque centrale du Nigéria (CBN), Olayemi Cardoso, a lancé La Banque centrale du Nigéria (CBN) a lancé deux initiatives innovantes : le système Document Flow (DocFlow) et la solution de paiement en nairas pour les ministères, départements et agences (MDA). Olayemi Cardoso l’a fait savoir à travers un communiqué publié par la banque centrale, le mercredi 15 janvier 2025. Ces initiatives visent à améliorer l’efficacité et à réduire les coûts opérationnels au sein de la fonction publique.

Selon le communiqué, rapporté par le site thesun.ng, le système DocFlow est une solution révolutionnaire conçue pour révolutionner les processus de gestion des documents de la banque en numérisant la documentation, en minimisant l’utilisation du papier et en rationalisant les processus d’approbation.

Et la solution de paiement Naira des MDA, quant à elle, est développée pour automatiser le processus de retrait d’espèces pour les MDA, améliorant ainsi l’efficacité des transactions financières et renforçant le soutien aux clients. La solution de paiement en nairas de la MDA devrait entraîner une amélioration de 70 % du délai de traitement des paiements et améliorer encore l’écosystème financier du Nigéria.

La solution de paiement en espèces MDA aurait été testée avec succès auprès de certains MDA et s’aligne sur l’objectif d’entreprise de la Banque, à savoir « l’excellence dans les opérations de banque centrale ».

Le lancement de ces deux solutions digitales s’inscrit dans le cadre du projet de transformation numérique en cours de la Banque, « Digital First », qui a été lancé par le gouverneur de la Banque centrale ( CBN), Olayemi Cardoso, en décembre 202. Ce projet est considéré par Olayemi Cardoso comme un élément clé de son programme de transformation.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Processus de numérisation : L’île Maurice sur les traces de l’ Inde

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[DIGITAL Business Africa] – L’Inde aux côtés de l’Île Maurice. Cela n’a rien d’étonnant.  Les deux pays sont unis par les liens d’une coopération fructueuse dans divers domaines. Le ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives, Avinash Ramtohul, a reçu en audience S.E Anurag Srivastava, Haut-Commissaire de l’Inde à Maurice, le jeudi 16 janvie 2025. La réunion entre le ministre Avinash Ramtohul et le Haut-Commissaire, Anurag Srivastava, était axée sur la discussion des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines des TIC et de l’innovation.

Le ministre Avinash Ramtohul a suggéré la formation et le partage des meilleures pratiques pour accompagner la transformation numérique à Maurice. Il a aussi insisté sur la nécessité d’explorer de nouvelles avenues pour le développement des services numériques et la digitalisation, tout en tirant parti de l’expérience et de l’expertise indiennes dans ce domaine.

Notons qu’un « Memorandum of Understanding » (MoU) a été signé entre les deux pays en janvier 2022 dans le but de réaliser environ 100 petits projets orientés vers les personnes à Maurice.

De son côté, le Haut-commissaire de l’Inde à Maurice, Anurag Srivastava, a exprimé l’engagement ferme de l’Inde à soutenir cette coopération fructueuse, soulignant les opportunités offertes pour une collaboration étroite visant à renforcer l’innovation technologique et le développement durable des services numériques à Maurice.

 

Une coopération sûre

 

L’Inde a accordé au pays une ligne de crédit (LoC) de 500 millions de dollars en 2017. Cela pour financer des projets sociaux et d’infrastructure. En octobre 2021, une LoC de 190 millions de dollars et une subvention de 10 millions de dollars ont été approuvées par l’Inde pour la phase III du projet de métro.

Plus de 50 entreprises indiennes opèrent à Maurice dans les domaines de l’infrastructure, de la santé, de l’information et de la technologie, du maritime, de l’espace et du tourisme, ainsi que dans d’autres secteurs critiques pour la construction nationale et la croissance économique de l’île-nation.

En août 2022, une autre LoC d’une valeur de 300 millions de dollars et une subvention de 25 millions de dollars ont été annoncées.

Certains projets de l’Inde au profit de Maurice ont pu être achevés. Notamment le Centre de formation Upadhyay, l’Hôpital Jawaharlal Nehru, le Centre ophtalmologique Subramania Bharati, le Centre des sciences Rajiv Gandhi, le Centre international des conférences Swami Vivekananda et le Secrétariat mondial de l’hindi.

En dehors de ces projets, on peut aussi ajouter que l’Inde a aidé à la mise en place de l’Institut Mahatma Gandhi et du Secrétariat mondial de l’hindi à Maurice.

Par Jean Materne Zambo, source : indiannewsnetwork.com

 

 

Mauritanie : Moderniser le système éducatif et promouvoir la transformation numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le système éducatif mauritanien est en passe de connaître sa mue. Le ministère de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif a organisé, le mercredi 15 janvier 2025, un atelier pour élaborer une feuille de route nationale pour la transformation numérique de l’éducation. Cet atelier a réuni les acteurs clés du numérique. Objectif : élaborer une feuille de route nationale pour la transformation numérique de l’éducation. Le thème de cet atelier de deux jours est : « Transformation vers l’éducation numérique en Mauritanie ».

Selon Yahya Boba Taleb, secrétaire général du ministère de l’Éducation, cet atelier avait pour but d’élaborer un plan de développement de l’éducation, dont les résultats poseront des jalons clairs pour une éducation moderne. Les actions et initiatives qui en découleront devraient poser les bases d’une réforme durable et adaptée aux enjeux actuels.

En marge de ces travaux, des engagements pris entre le Gouvernement mauritanien et la République fédérale d’Allemagne. Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’Administration, Ahmed Salem Ould Bedde, a supervisé, jeudi 16 janvier 2025 à Nouakchott, le lancement du projet de promotion de la transformation numérique en Mauritanie.

Ce projet a pour but d’apporter la digitalisation en Mauritanie et de trouver de nouvelles solutions unifiées et proches des citoyens en fixant des normes communes et en rendant les services publics accessibles à tous.

Ahmed Salem Ould Bedde a indiqué l’objectif recherché du projet.

 

« jeter des bases solides pour un avenir dans lequel le numérique devient un outil essentiel pour améliorer les services publics, soutenir l’économie nationale et assurer l’inclusion des services pour tous les groupes sociaux ».

Le ministre de la Transformation Numérique et de la Modernisation de l’Administration a indiqué que la Mauritanie a décidé, sous la direction de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould El Cheikh Ghazouani, et le suivi étroit du gouvernement, d’accélérer le processus de transformation numérique. Ceci en apportant des solutions numériques rapides pour améliorer la performance gouvernementale, renforcer la transparence et faire progresser le développement global du pays.

Ould Bedde a salué les efforts du gouvernement allemand pour suivre le rythme du département à travers des initiatives et des projets qui auront un grand impact sur la réalisation des objectifs ambitieux du pays dans le domaine de la transformation numérique et de la modernisation de la gestion.

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, S.E. Florian Randel, a pour sa part, passé en revue les grandes lignes de ce projet. Tremplin pour une coopération fructueuse et constructive entre les deux pays dans le domaine de la numérisation.

Par Jean Materne Zambo