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TikTok et d’autres plateformes numériques chinoises soupçonnées de transferts illégaux de données vers la Chine

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[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs plateformes numériques spécialisées dans divers domaines sont l’objet de plaintes en Europe. Noyb, une organisation autrichienne de protection de la vie privée, a déposé plusieurs plaintes RGPD (Règlement général de protection des données) dans cinq pays européens, ce 16 janvier 2025.

L’Organisation soupçonne TikTok, AliExpress, SHEIN, Temu, WeChat et Xiaomi de transférer illégalement les données des utilisateurs de ces plateformes chinoises vers l’Empire du milieu (Chine). Voici les pays où les plaintes ont été déposées par NOoyb :

• Plainte contre Xiaomi en Grèce

• Plainte contre SHEIN en Italie

• Plainte contre AliExpress en Belgique

• Plainte contre WeChat aux Pays-Bas

• Plainte contre Temu en Autriche

Kleanthi Sardeli, avocate spécialisée dans la protection des données chez Noyb, estime que les données des utilisateurs ressortissants de ces pays ci-dessus cités ne devraient pas prendre la direction de la Chine.

« Étant donné que la Chine est un État de surveillance autoritaire, il est clair que la Chine n’offre pas le même niveau de protection des données que l’UE. Le transfert des données personnelles des Européens est clairement illégal – et doit être immédiatement interrompu ».

Il poursuit :

« Les entreprises chinoises n’ont d’autre choix que de se plier aux demandes gouvernementales d’accès aux données. Cela signifie que les données des utilisateurs européens sont en danger tant qu’elles sont envoyées à l’étranger. Les autorités compétentes doivent agir rapidement pour protéger les droits fondamentaux des personnes concernées. »

L’article 3 RGPD prévoit que le RGPD s’applique au traitement des données personnelles effectué par des organismes européens « que le traitement ait lieu ou non dans l’Union ».

Noyb dans ses différentes plaintes, demande aux autorités de protection des données d’ordonner immédiatement la suspension des transferts de données vers la Chine en vertu de l’article 58, paragraphe 2, point j) car le pays n’offre pas un niveau de protection des données essentiellement équivalent en vertu des articles 44 et 46 du RGPD.

L’organisation plaide pour que les entreprises chinoises mettent leur traitement en conformité avec le RGPD. Enfin, noyb demande aux autorités de protection des données d’imposer une amende administrative pour empêcher des violations similaires à l’avenir. Cette amende peut aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial, ce qui peut s’élever, par exemple, à 147 millions d’euros (chiffre d’affaires annuel de 3,68 milliards d’euros) pour AliExpress ou à 1,35 milliard d’euros (chiffre d’affaires annuel de 33,84 milliards d’euros) pour Temu.

Par Jean Materne Zambo, source : nyob.eu

Coopération : Le Tchad et le Canada envisagent une collaboration dans les communications et le numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Le Canada et le Tchad renforcent leur collaboration. Le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, a reçu en audience l’ambassadrice du Canada au Tchad, Lorraine Anderson, ce 15 janvier 2025. L’ambassadrice du Canada au Tchad, avec résidence à Yaoundé, au Cameroun, est en séjour à N’Djaména à la faveur d’une visite de travail dans quelques départements ministériels.

Les discussions entre le ministre Michel Boukar et la diplomate canadienne ont porté sur les perspectives de collaboration dans le secteur des communications et du numérique. Les deux personnalités se sont penchées sur certains points de cette future collaboration. Notamment le renforcement des capacités des cadres du secteur du numérique, la formation à l’intelligence artificielle et la mise en ligne des solutions de développement durable.

Sur l’intelligence artificielle, le Tchad  se porte très mal. Le pays occupe actuellement la 180ᵉ place sur 193 pays, selon le rapport 2023 d’Oxford Insights, avec un score total de 23,44. Cela, malgré l’existence du portail numérique Chad AI Network. La première communauté tchadienne engagée dans le partage des connaissances et le développement de solutions axées sur les données et l’IA pour résoudre les problèmes locaux.

 

Pour des acteurs de l’écosystème du numérique, cette position peu favorable suggère une nécessité urgente d’améliorations significatives dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) pour rester compétitif à l’échelle continentale et mondiale.

Conscient de ce retard, le Tchad multiplie des collaborations avec des pays mieux classés sur le plan de l’IA ainsi que des institutions internationales. La population tchadienne fait partie de trois millions d’Africains qui pourront bénéficier de formations en intelligence artificielle (IA) grâce à un partenariat ambitieux entre la Banque africaine de développement (BAD) et le géant de la technologie Intel.

L’accord a été signé en mai 2024 au Kenya et vise à doter trois millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences en matière d’intelligence artificielle. La formation permettra de relever les défis socio-économiques et de stimuler la productivité dans des secteurs clés pour la croissance tels que l’agriculture, la santé et l’éducation, perturbant ainsi les cycles de croissance traditionnels.

Par Jean Materne Zambo, source : lepaystchad.com

 

Guinée : Le switch national monétique et digital lancé pour faciliter et sécuriser les transactions

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[DIGITAL Business Africa] – Les acteurs de l’écosystème financier guinéen sont réunis autour d’une plateforme monétaire. Le switch national monétique et digital a été lancé ce 15 janvier 2025 au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, de nombreuses personnalités gouvernementales, consulaires et financières.

Le Switch national et digital est une plateforme centralisée qui connecte les différents acteurs de l’écosystème financier guinéen, notamment les banques, les institutions de microfinance et les prestataires de services de paiement.

Pour le Gouverneur de la Banque centrale, Dr. Karamo Kaba, le lancement du switch national et digital s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique de modernisation des infrastructures financières nationales :

La Guinée rejoint ainsi d’autres nations africaines comme le Rwanda, le Ghana, l’Éthiopie, le Maroc et les pays de l’UEMOA et de la CEMAC.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a révélé que la Guinée a longtemps souffert de l’inflation structurelle, laquelle a lourdement pesé sur de nombreux aspects de l’économie. Cette avancée technologique, d’après le Chef du gouvernement, impose un autre esprit et de nouvelles attitudes qui s’imposeront à tous les acteurs du secteur .

Il a ensuite précisé que sa mise en place permet à la Guinée de rejoindre d’autres nations africaines comme le Rwanda, le Ghana, l’Éthiopie, le Maroc, ainsi que les pays de l’UEMOA et de la CEMAC.

Dans son discours de circonstances, Amadou Oury Bah a partagé un souvenir personnel pour illustrer le chemin parcouru.

 » Je me souviens exactement, il y a 30 ans, avoir été nommé responsable d’une agence bancaire dans une ville de l’intérieur du pays. Quand je suis arrivé, il n’y avait ni connexion, ni internet […]. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, je suis particulièrement heureux de constater les progrès réalisés… », se réjouit-il.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Économie numérique, Rose Pola Pricemou, est convaincue que cette innovation fera bouger les lignes dans le secteur financier en Guinée.

« La création du switch national et digital, fruit d’un partenariat entre l’ Etat et la Guinéenne de Monétique (GUIM), ouvre une nouvelle ère pour les paiements électroniques et l’inclusion financière à travers tout le pays », pense-t-elle.

Le Switch national et digital s’inscrit dans une stratégie visant à faciliter les transactions en temps réel, renforcer la sécurité des paiements, étendre l’accès aux services financiers à l’ensemble de la population.

Par Jean Materne Zambo, source : primature.gov.gn

Cameroun : L’Université de Yaoundé I enrôlée dans la plateforme numérique Campost Money

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[DIGITAL Business Africa] – La Campost et l’ Université de Yaoundé I s’associent pour faciliter le paiement des droits et autres frais universitaires à partir de la plateforme Campost money. Les deux entités se sont retrouvées à la salle des actes de l’UYI ce 15 janvier 2025 pour la signature d’une convention de partenariat relative au paiement électronique des droits universitaires. Nana Yomba Lucien, DGA de la Campost et le Pr Rémy Magloire Etoua, recteur de l’ Université de Yaoundé I, ont présenté les biens fondés de cette collaboration.

Selon Lucien Nana Yomba, DGA de la Campost, il s’agit de faire de la Campost un opérateur public majeur de la dématérialisation des services publics comme le commande le Contrat Plan Etat du Cameroun/Campost. Signé le 30 novembre 2018, le contrat État du Cameroun/Campost s’inscrit en droite ligne des activités engagées par l’État pour la modernisation de la poste camerounaise.

Ledit contrat a des objectifs précis : la restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique, dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive, la maitrise des charges d’exploitation pour les rendre compatibles avec l’activité, l’assainissement du bilan et des états financiers, le renforcement des fonds propres et le renouvellement de l’outil de production et de la logistique. .

 

Les services offerts par Campost Money 

 

Campost Money. La plateforme tout en un de la Campost propose une panoplie de services. Les étudiants de l’ Université de Yaoundé I ainsi que le personnel administratif ont à portée de mains les services électroniques, d’épargne, de microcrédits, de paiements intelligents et financiers abordables. Ces services, d’après le DGA de la Campost, Lucien Nana Yomba, vont au-delà des services bancaires classiques. Les transactions se font en toute sécurité, dit-il.

Téléchargez l’application Campost Money en cliquant sur le lien ci-après: https://campostmoney.com/cm-fr/index

Ces services de la Campost visent à réduire la fracture numérique. Plusieurs administrations publiques et collectivités territoriales ont d’ores et déjà été enrôlées dans la plateforme Campost Money. Il s’agit, entre autres, de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), du ministère des Transports, du ministère des Enseignements secondaires, du ministère des Relations extérieures. D’autres administrations vont suivre la mouvance.

Pour le Pr Rémy Magloire Etoua, Recteur de l’ Université de Yaoundé I, ce type de coopération épouse la vision du Chef de l’ Etat, S.E. Paul Biya, qui milite pour la dématérialisation des procédures administratives. Si l’on en croit les deux parties, les transactions financières sur la plateforme Campost Money se font en toute transparence, sécurité et sont traçables.

Par Jean Materne Zambo

Meta veut licencier environ 3 600 employés jugés moins performants

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[DIGITAL Business Africa] – Mark Zuckerberg enchaîne les annonces qui contentent moins. Après son annonce de rompre toute collaboration avec des médias de fact-checking au profit des notes communautaires, le 7 janvier 2024, le patron de Meta veut licencier environ 3 600 employés, soit 5 % du personnel jugés moins performants. De nouvelles personnes devraient être embauchées pour remplir leurs fonctions dès cette année 2025. Un mémo interne aurait été envoyé à ses salariés et rapporté par Bloomberg mardi 14 janvier 2025. Mark Zuckerberg a déclaré:

« J’ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d’éliminer plus rapidement les personnes peu performantes ».

Meta employait environ 72 400 personnes en septembre 2024. Malgré que l’entreprise ait éconduit plusieurs milliers d’employés en 2023, décrétée « année de l’efficacité » au sortir de la pandémie.

 

une tradition des industries technologiques en quête de performances

 

Mark Zuckerberg ne déroge pas à la tradition des entreprises américaines éprises de performances. Elon Musk après avoir racheté Twitter, désormais X a réalisé un véritable ménage dans les effectifs même Le 22 novembre 2024, il a confirmé avoir licencié 80% des salariés.

Avant cette mesure, 1213 employés en charge de la lutte contre les contenus abusifs en ligne avaient été licenciés par la société Twitter/X en octobre 2022. C’est ce que révelait un rapport de la eSafety Commission, le gendarme australien d’internet, publié lundi 11 janvier 2024. Dans ce rapport, le régulateur estimait que ces « coupes » dans le personnel de modération du réseau social, et le rétablissement de milliers de comptes interdits a créé « la pire des situations » en terme de diffusion de contenus préjudiciables.

Microsoft aussi avait déjà enlevé la joie dans les cœurs de certains de ses employés. Des licenciements massifs dans son unité Azure Cloud avaient été annoncés début 2024. Touchant principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. L’entreprise aurait supprimé des centaines d’emplois dans son secteur Azure Cloud. Les licenciements concernaient principalement les équipes Azure for Operators et Mission Engineering. Jusqu’à 1 500 postes étaient menacés dans l’équipe Azure for Operators.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Madagascar et la Tunisie s’allient dans les domaines de la poste, des TIC et de l’économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – C’est le point de départ d’une coopération bilatérale renforcée. Dans le cadre de la visite officielle de la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, trois accords ont été signés avec son homologue tunisien, ce lundi 14 janvier 2025 à Tunis. Il s’agit d’un accord-cadre de coopération, d’un mémorandum d’entente sur la création de consultations politiques et d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans les domaines de la poste, des technologies de l’information, de la communication et de l’économie numérique. La dernière visite officielle d’un ministre malgache des Affaires étrangères en Tunisie remonte à 1989.

La ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata et le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti se sont dit prêts à saisir de nouvelles opportunités de coopération et à explorer de nouveaux horizons basés sur le principe gagnant-gagnant.

Les deux personnalités ont passé en revue leur coopération et ont défini un plan d’action pour promouvoir les domaines clés pour le développement de leurs pays. Notamment le tourisme, les industries pharmaceutiques, l’environnement, les nouvelles technologies de l’information et des énergies renouvelables, la culture et l’ éducation.

La ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata a déclaré que la Tunisie et Madagascar partagent les mêmes valeurs, principes et orientations diplomatiques.

En prélude à la signature de ce mémorandum d’accords, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a rencontré la diaspora malagasy résidant en Tunisie le 13 janvier 2025. La rencontre a permis d’échanger sur les enjeux auxquels fait face la communauté, de réaffirmer le soutien du gouvernement et de renforcer les liens entre Madagascar et ses ressortissants à l’étranger.

Cette visite de la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, en Tunisie coïncide avec la célébration du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et Madagascar.

Par Jean Materne Zambo

 

Smart Africa : L’initiative Biens publics numériques pour renforcer l’infrastructure numérique du Nigéria

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[DIGITAL Business Africa] – Le Nigéria va assurément tirer parti de l’expertise de l’association panafricaine Smart Africa., Son président Lacina Koné a annoncé un partenariat avec le pays au cours d’une interview accordée à The PUNCH cette mi-janvier 2025.

Ce projet ambitieux vise à réduire le fossé numérique, à promouvoir une croissance inclusive et à établir un écosystème digital durable.

La collaboration couve une initiative dénommée Biens publics numériques. Grâce à elle, le Nigéria pourra moderniser ses secteurs clés, notamment la santé, l’éducation, l’identité numérique et l’inclusion financière. Cela devrait renforcer les services publics et améliorer l’accès aux outils numériques pour les citoyens. Lacina Koné voit en elle une solution presque miracle pour favoriser l’inclusion numérique. Le président de Smart Africa à dit à ce propos :

« La collaboration de Smart Africa avec le Nigeria sur les biens publics numériques vise à combler la fracture numérique et à renforcer les infrastructures numériques du pays, en construisant une économie numérique robuste qui améliore la vie des citoyens et des entreprises ».

Lacina Koné a aussi souligné que le Nigéria pourrait devenir un modèle pour d’autres nations africaines. Il a insisté sur le rôle crucial du pays dans l’avancement des projets transfrontaliers tels que l’harmonisation des régulations et la création de marchés numériques unifiés.

D’autres projets sont prévus dans le cadre de ce partenariat. Notamment la Smart Africa Digital Academy et l’Alliance Smart Africa Trust. Ces programmes se concentrent sur le renforcement des capacités, la promotion de la littérature numérique et l’harmonisation des réglementations pour stimuler une transformation numérique durable.

Il faut rappeler que le président de Smart Africa,de Lacina Koné avait fait des annonces fortes lors des Assises de la Transformation digitale (ATDA), tenues du 20 au 21 novembre 2024 à Abidjan. Le président de Smart Africa avait révélé les projets de l’ Alliance pour l’ Afrique lors d’une interview accordée au site agenceecofin.com.

« Nous menons actuellement 34 initiatives, réparties selon quatre grands piliers : la connectivité, l’innovation, la transformation et l’accélération. Chaque pays membre de l’alliance choisit un projet phare correspondant à ses priorités en technologies émergentes. Nous élaborons ensuite une note conceptuelle, un schéma directeur, et mettons en place un projet pilote. Si ce dernier est concluant, il est confié à des partenaires privés pour un déploiement national ou continental », disait-il.

Smart Africa ne collabore pas seulement avec les Etats. L’association chemine également avec des organismes internationaux. Dont le GIZ entre autres.  Le dernier exemple est ce partenariat avec la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique. La FADB et Smart Africa ont  signé un protocole d’accord stratégique visant à renforcer la coopération pour accélérer la transformation numérique à travers le continent africain. C’était en octobre 2024.

Par Jean Materne Zambo

Guinée: Les grandes priorités de Rose Pola Pricemou pour renforcer le secteur du numérique en 2025

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[DIGITAL Business Africa] – Rose Pola Pricemou renouvelle son engagement à bâtir un secteur numérique inclusif, innovant et durable. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique a présidé le Conseil de Cabinet hebdomadaire, lundi 13 janvier 2025. Une séance de travail, selon elle, marquée par une volonté affirmée d’aligner les actions du ministère sur les priorités nationales et internationales en matière de numérique. Dans son discours Rose Pola Pricemou a indiqué les projets phares qui vont guider son ambition en 2025 :

. Le projet concernant la protection des données personnelles. Un projet de loi  pour renforcer la confiance numérique.

. La prise effective de MTN Guinée (Areeba Guinée). Assortie un plan de communication et des échanges directs avec les équipes sur le terrain. Rappelons que MTN Guinée a cédé à l’ Etat guinéen 75 % de ses parts le 30 décembre 2024.

• La semaine Nationale du Numérique 2025: Un rendez-vous phare pour mobiliser tous les acteurs autour de la transformation numérique.

. La participation au Mobile World Congress : Une opportunité pour promouvoir la Guinée sur la scène internationale.

Il s’agit d’un événement phare de l’industrie mobile et de la technologie. Il se tiendra à Barcelone du 3 au 6 mats 2025. La plateforme d’échanges va réunir les gouvernements mondiaux, les startups disruptives et les investisseurs visionnaires.

. Le soutien aux candidatures internationales : Soutenir la représentation guinéenne au sein des grandes institutions comme l’UAP.

En dehors des priorités ci-dessus mentionnées, Rose Pola Pricemou s’est arrêtée sur un aspect crucial.

« J’ai mis l’accent sur les perspectives stratégiques, notamment la retraite stratégique du MPTEN. Une opportunité, selon la ministre, de s’approprier les objectifs fixés pour 2025, ainsi que sur la conférence des SMSI, un levier essentiel pour accélérer la digitalisation des services publics ».

 

Par Jean Materne Zambo, source : MPTEN

 

 

 

Congo : Léon Juste Ibombo maintenu au ministère des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Léon Juste Ibombo conserve son fauteuil de ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique du Congo. Tout comme son Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à la tête de l’exécutif. Le gouvernement congolais a connu un léger réaménagement le 11 janvier 2025. Le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique a la charge d’achever le projet de transformation digitale des services publics, de consolider les infrastructures de télécommunications pour un Internet plus accessible et abordable, d’assurer un soutien accru à la création de startups technologiques locales capables de rivaliser sur les marchés internationaux et la formation des jeunes aux métiers du numérique afin de favoriser l’emploi et l’autonomie économique.

Depuis sa nomination à la tête de ce ministère névralgique en 2015, Leon Juste Ibombo a conduit des initiatives ambitieuses comme Le lancement de la 5G le 21 novembre 2024. Faisant de MTN Congo le premier opérateur de télécommunications d’Afrique centrale à déployer un réseau 5G.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, expliquait que « la technologie 5G représente un potentiel immense dans la transformation numérique, en apportant des bénéfices significatifs dans divers secteurs de l’économie ».

Depuis sa nomination le 30 avril 2016 au poste de ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, des actions concrètes ont été menées pour favoriser l’accès à Internet dans les écoles, les administrations publiques et les communautés éloignées ont été menées. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative du Fonds pour l’Accès et le Service universels des Communications électroniques (Fasuce).

En 2024, le fonds fêtait ses quatre ans, et a pu connecter plusieurs localités éloignées telles que Akabi, Akana, Akiele, Allamossende, Bandza, Ekouasende,Mbon, Mboubee, Mapeme, Ndongoemboli, Nagania Tsongo, Ngoulonkila, Okeke, Olounou I, Ossa I, Ossangoi et Poste Osselé.

Le fonds a pour acte de naissance la loi n° 9-2009 du 25 novembre 2009. Le Fasuce est administré par Louis-Marc Sakala, DG de l’ARPCE. L’agence est placée sous la tutelle du ministère des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique. Le Fasuce vise à réduire la fracture numérique et à favoriser l’inclusion sociale au Congo, en connectant à Internet et à la téléphonie mobile les communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.

Léon Juste Ibombo a été décoré Officier dans l’Ordre du mérite congolais (2017) et Commandeur dans l’ordre du mérite congolais (2024

Par Jean Materne Zambo

 

 

Camerounais en situation de double identité: c’est le moment d’obtenir votre CNI. Voici comment !

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Cameroun : selon le patron de la police 3 millions de citoyens ont une fausse identité

[Digital Business Africa] – Face à la problématique récurrente de la double identité au Cameroun, qui a empêché de nombreux citoyens d’obtenir leur carte nationale d’identité, le gouvernement a décidé de prendre des mesures palliatives. Suite aux nombreuses plaintes de citoyens se trouvant dans cette situation, le président Paul Biya a donné des instructions fermes pour résoudre le problème d’accès à la carte nationale d’identité en vue de densifier l’inscription sur les listes électorales et, par ricochet, pour une participation massive à la prochaine élection présidentielle.

« Je suis bien conscient que certains de nos compatriotes continuent d’éprouver des difficultés pour s’inscrire sur les listes électorales, en raison du défaut de cartes nationales d’identité. Nombre d’entre eux se trouvent également, de leur propre fait, en situation de double identité. J’ai ordonné les mesures nécessaires pour faire face à cette situation qui devrait être rapidement réglée », a déclaré le président Paul Biya dans son message à la nation le 31 décembre 2024.

Pourquoi la double identité ?

L’une des principales causes de la double identité au Cameroun est la modification de l’âge et de la date de naissance. Ce phénomène est souvent motivé par le désir d’accéder à des services ou des opportunités réservés à certaines tranches d’âge, comme l’emploi, les études ou les voyages. Cette pratique illégale est facilitée par des faiblesses dans le système d’enregistrement des naissances et par l’action d’intermédiaires qui proposent leurs services pour falsifier les actes de naissance. Conséquence, bon nombre de Camerounais qui se sont lancés dans ce jeu ont des problèmes d’obtention de la carte nationale d’identité, car le système de CNI en place indique que le demandeur a déjà une autre identité enregistrée avec des informations différentes. Le dossier est donc bloqué et le demandeur n’obtient pas de CNI malgré sa demande.

Un enjeu de souveraineté nationale

La double identité est un problème complexe qui a des conséquences multiples :

* Insécurité : elle facilite la fraude documentaire et l’usurpation d’identité.

* Exclusion sociale : de nombreux citoyens sont privés de leurs droits fondamentaux en raison de l’absence de pièce d’identité valide.

* Sous-développement : elle entrave le développement économique en rendant difficiles les opérations bancaires, les transactions commerciales et l’accès aux crédits.

En s’attaquant à ce problème de fond, le gouvernement camerounais démontre sa volonté de faire participer le plus grand nombre de Camerounais à la prochaine élection présidentielle. Mais aussi sa volonté de garantir à tous les citoyens l’égalité des droits. La situation de ceux-ci va bientôt évoluer.

Les prochaines étapes

À la suite de la déclaration du président Paul Biya, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a publié un communiqué ce 10 janvier 2025 invitant les citoyens camerounais en situation de double identité à se rapprocher des délégations régionales de la Sûreté nationale pour régulariser leur situation.

Selon le DGSN, le gouvernement a mis en place un dispositif d’accompagnement pour faciliter les démarches administratives.

« Le délégué général à la Sûreté nationale invite tous les citoyens camerounais en situation de double identité ou ayant d’autres difficultés avec leur filiation pour obtenir leurs cartes nationales d’identité à déposer dès ce jour leurs requêtes assorties de leurs coordonnées (numéro de téléphone, adresse e-mail, boîte postale, etc.) auprès de l’une des dix délégations régionales de la Sûreté nationale, en vue du traitement de leur cas.

Les intéressés peuvent aussi consulter le site web de la Délégation générale à la sûreté nationale à l’adresse www.dgsn.cm, ou suivre les tranches d’antenne du Poste national de la CRTV réservées à la sûreté nationale, pour toutes les informations complémentaires relatives à cette opération », écrit Martin Mbarga Nguelé.

Il faut relever qu’un nouveau système d’identification moderne et plus sécurisé est en cours d’implémentation au Cameroun avec les partenaires allemands d’Augentic qui réalisent déjà le passeport camerounais. Le DGSN avait annoncé en mai 2024 que dès décembre 2024, les Camerounais pourraient obtenir leur CNI en deux jours maximum.

C’était lors de la signature du contrat y relatif le 13 mai 2024 à Yaoundé, entre la Délégation générale à la Sûreté nationale représentée par Martin Mbarga Nguele pour la partie camerounaise et par l’entreprise allemande Augentic GmbH, représentée par son directeur général, Labinot Carreti.

Toutefois, à ce jour, les travaux ne sont pas terminés et le délai de 48 h pour la délivrance de la CNI n’est pas encore effectif.

Dans la foulée, une ordonnance du président de la République, SE Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2023/019 du 19 décembre 2023 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024, a été signée le 20 juin 2024. L’article 549 de ce texte présidentiel prévoit que le timbre passe de 2800 FCFA à 10 000 FCFA pour les CNI. Extraits de cet article :

« Article 549 – Les cartes d’identité délivrées aux personnes de nationalité camerounaise, les cartes de séjour et de résident délivrées aux personnes de  nationalité étrangère sont soumises aux droits de timbre ci-après : 1 ) Cartes nationales d’identité : 10 000 F CFA. (…) »

Désormais donc, au lieu de 7 000 ou 8 000 F.CFA, le Camerounais devrait débourser au minimum 15 500 F.CFA pour obtenir sa CNI. Soit 10 000 F CFA pour le timbre, 3 500 F CFA pour le certificat de nationalité et 2 000 F CFA pour la copie certifiée de l’acte de naissance.

Toute chose n’étant pas de nature à réjouir les Camerounais. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes avaient exprimé leur désapprobation sur cette augmentation des tarifs.

Avec la nouvelle orientation visant à intégrer ceux qui sont en situation de double identité, de nombreux Camerounais seront sans doute contents. Qu’importe le prix s’ils sont en situation de double identité…

Par B-O.D, Digital Business Africa

CNI/Cameroun : Toujours pas d’application de prise de rdv en ligne, le délai de 48 heures un leurre ?

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[DIGITAL Business Africa] – Les annonces concernant l’établissement et la délivrance des CNI se multiplient. Mais rien ne change. Ce 10 janvier 2025 encore, le Délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, a invité les citoyens ayant des problèmes liés à la délivrance de leurs Cartes Nationales d’Identité à soumettre leurs requêtes, assorties de coordonnées, dans l’une des dix délégations régionales. Les concernés doivent fournir les informations telles que le numéro de téléphone, l’adresse e-mail, la boîte postale etc.

Le communiqué du DGSN précise aussi que les intéressés peuvent consulter le site web de la DGSN www.dgsn.cm ou suivre les tranches d’antennes réservées à la Sûreté nationale sur le Poste national (88.8FM). “Canal police” est diffusée sur le poste national (88.8 FM) Version anglaise : Lundi et mercredi (7H40 – 7H45) , Version française : mardi (7H40 – 7H45) et vendredi (6H55 – 7H00).

le 13 mai 2024, Labinot Carreti, DG d’Augentic GmbH, la société en charge de mettre en place le nouveau système d’identification présentait le projet de la CNI en 48heures.

« C’EST UN PROJET CLE EN MAIN FINANCE PAR AUGENTIC GMBH QUI CONSISTE A LA CONSTRUCTION DE 68 CENTRES MULTI-FONCTIONNELS ULTRAMODERNES A TRAVERS LES 10 REGIONS ET LES 58 DEPARTEMENTS. EN PLUS, ON VA CONSTRUIRE TROIS CENTRES DE PRODUCTION DE CARTES NATIONALE D’IDENTITE A YAOUNDE, DOUALA ET GAROUA.

EN PLUS, ON VA RENOVER 219 POSTES ACTUELS D ‘IDENTIFICATION. ON VA METTRE EN PLACE UNE STRUCTURE MODERNE EN NIVEAU TECHNOLOGIQUE QUI VA PERMETTRE AUX CITOYENS CAMEROUNAIS D ‘AVOIR UNE CARTE EN 48 HEURES DES LA FIN DE CETTE ANNEE 2024.

CELA VA COMMENCER PAR UNE APPLICATION EN LIGNE DEMATERIALISEE QUI VA PERMETTRE UNE PRISE DE RENDEZ -VOUS EN LIGNE. CAR, IL Y AURA UNE GRANDE DEMANDE DES RENDEZ -VOUS AU NIVEAU DE POSTES DE DEMANDE POUR LES CARTES D ‘IDENTITE A TRAVERS LE PAYS.

ON VA PAR AILLEURS ASSURER L’EXPEDITION DES CARTES A TOUS LES POSTES D ‘IDENTIFICATION A TRAVERS LE TERRITOIRE CAMEROUNAIS. NOUS SOMMES EN TRAIN DE DISCUTER DE LA PERIODE DE TRANSITION AVEC LES EQUIPES DE LA DGSN QUI VONT TRAITER CES DEMANDES JUSQU’ A LA FIN DE L’ANNEE».

2024 a touché à sa fin. Les Camerounais restent sur leur faim après l’annonce qui les a fait saliver. Pendant ce temps au Gabon, la carte nationale d’identité électronique est gratuite depuis le 24 juin 2024. Elle est produite par la Direction générale de Documentation et de l’Immigration, qui recueille et centralise toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. Et ce n’est pas la ressource locale qui fait défaut au Cameroun. La preuve, le Camerounais Amahadu Adamou a le vent en poupe avec son entreprise BRIDGE CORPORATION basée en Allemagne.

Un vivier de systèmes biométriques et d’identité électronique innovants, de documents électroniques, de conception matérielle et logicielle, de sécurité des systèmes et de mises à niveau des systèmes. L’entreprise dit avoir livré plus de 4 000 000 documents officiels électroniques, dont les cartes nationales d’identité à travers 52 pays dans le monde en général et 15 pays africains en particulier.

Par Jean Materne Zambo

Google, Microsoft, Meta, Amazon, Apple et OpenAI font chacun don d’un million de dollars à Donald Trump

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Donald Trump signe un décret pour exclure Huawei du marché américain des télécoms
Guerre commercial Chine / USA. Huawei exclu du marché américain par un décret de Trump. Crédit Photo : L'Usine Nouvelle

[Digital Business Africa] – La liste des grandes entreprises technologiques ayant contribué au fonds d’investiture du président élu Donald Trump s’allonge. Selon CNBC, Google et Microsoft se sont ajoutées à cette liste en versant un million de dollars. Ils s’alignent ainsi sur les engagements précédemment annoncés par Meta Platforms, dirigée par Mark Zuckerberg, et Amazon, sous la direction de Jeff Bezos. Ces contributions avaient été dévoilées en décembre, en amont de la cérémonie de prestation de serment prévue le 20 janvier.

Le site d’information souligne que ce n’est pas une première pour Microsoft. Lors du premier mandat de Trump, l’entreprise avait déjà versé 500 000 dollars au même fonds. Une somme équivalente avait également été allouée par Microsoft pour soutenir l’inauguration de l’actuel président Joe Biden.

Parmi les autres grands contributeurs figure également Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui a confirmé une contribution personnelle de 1 million de dollars. Interrogé à ce sujet, Altman a déclaré :

« Le président Trump mènera notre pays dans l’ère de l’IA, et je suis impatient de soutenir ses efforts pour assurer la prééminence des États-Unis. »

De son côté, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a également exprimé son soutien lors d’une rencontre avec Donald Trump à Mar-a-Lago. Il a déclaré :

« Je suis prêt à soutenir le renouveau national de l’Amérique sous la direction de Trump. »

Brad Smith, vice-président et président de Microsoft, a précisé dans un blog publié plus tôt en janvier que l’entreprise envisageait d’investir environ 80 milliards de dollars dans la construction de centres de données optimisés pour l’intelligence artificielle (IA). Une grande partie de cet investissement sera consacrée aux États-Unis. Smith a mentionné Trump à plusieurs reprises dans son blog, affirmant :

« Si l’administration Trump parvient à bâtir sur les meilleures pratiques en matière d’IA développées au cours des quatre dernières années, notamment grâce à la diplomatie internationale avec le G7, les États-Unis pourraient offrir une proposition de valeur remarquable au monde entier. »

Cette vague de contributions de grandes entreprises technologiques témoigne de l’importance stratégique qu’elles attachent à l’évolution des politiques américaines sous la nouvelle administration.

De l’avis ders observateurs avertis, par ces actions, cerfs entreprises espèrent non seulement établir des relations constructives avec le président élu, mais aussi influencer les priorités en matière d’innovation technologique et de développement de l’intelligence artificielle.

Par Digital Business Africa

Réseaux sociaux : Le milliardaire américain McCourt annonce une offre formelle à ByteDance pour l’achat de TikTok

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[DIGITAL Business Africa] – La décision de la Cour suprême n’est pas encore tombée que McCourt a déjà annoncé une offre formelle à ByteDance pour l’achat de TikTok. C’est ce 10 janvier 2025 que la plus haute instance judiciaire des États-Unis d’Amérique doit dire si l’application chinoise TikTok doit fermer ou pas ses portes au pays de « l’ Oncle Sam ».

Le 8 mai 2024, McCourt avait déjà  émis le vœu de racheter Tiktok.  Sauf que cette fois, c’est par voie de communiqué qu’il le fait savoir. Le montant du rachat n’a pas été révélé. Toutefois, USA Today a rapporté que le milliardaire s’était engagé verbalement à verser jusqu’à 20 milliards de dollars pour l’achat. Du côté de ByteDance, TikTok n’est pas vendable. Enfin, pour l’instant.

McCourt souhaite acquérir le réseau social,dit-il, « pour relancer la plateforme sur une nouvelle infrastructure numérique de fabrication américaine ». En d’autres termes, McCourt ne veut plus que les internautes américains dépendent de l’algorithme actuel de TikTok, qui compte environ 170 millions d’utilisateurs ( américains) mensuels.

ByteDance est une société chinoise fondée en 2012. Elle possède un lot d’applications et de plateformes comme TikTok, Toutiao, News Republic, Xigua Video ou encore TopBuzz.

La plateforme, selon le gouvernement fédéral ferait planer une « grave menace sur la sécurité nationale ». L’initiative de McCourt est soutenue par le consortium Project Liberty. Plutôt que d’assister à la déliquescence de tout un empire, le consortium souhaite donner une nouvelle vie à TikTok. Même Donald Trump, le président américain réélu, s’oppose à l’interdiction de TikTok. Pourtant, il y a quelques années, le Républicain était hostile au réseau social chinois.

« En maintenant la plateforme en vie sans s’appuyer sur l’algorithme actuel de TikTok et en évitant une interdiction, des millions d’Américains peuvent continuer à profiter de la plateforme. Nous sommes impatients de travailler avec ByteDance, le président élu Trump et l’administration entrante pour conclure cet accord », a déclaré Franck McCourt dans un communiqué.

Et d’ajouter : « Les fondements de notre infrastructure digitale sont cassés, et il est temps de les réparer. Nous devons faire plus pour préserver la santé et le bien-être de nos enfants, familles, démocratie et société », annonce Franck McCourt.

Le consortium Project Liberty impliquerait de nombreuses personnes morales et physiques. Et s’appuierait sur un partenariat avec Guggenheim Securities, l’activité de banque d’investissement et de marché de capitaux Guggenheim Partners, et un des plus grands cabinets d’avocats, Kirkland & Ellis. Il implique également des experts techniques, des universitaires, des communautés et des parents engagés, des activistes.

Par Jean Materne Zambo, sources : leboursier.com, mobileworldlive

 

Gambie : Bientôt une plateforme d’infrastructure publique alimentée par la blockchain

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[DIGITAL Business Africa] – La Gambie veut tester la technologie de la blockchain sans doute pour booster son économie numérique. Le pays s’est associé à la Fondation Kalp, cette semaine du 6 janvier 2025 pour développer « Gambia One »,une plateforme d’infrastructure publique numérique (DPI) alimentée par la blockchain. La technologie devrait permettre un échange de données sécurisées, une rationalisation des opérations gouvernementales, une numérisation des services critiques et bien plus encore.

L’objectif recherché est l’autonomisation des communautés mal desservies, la réduction  de la fracture numérique et la création des solutions évolutives alignées sur les normes réglementaires et éthiques mondiales.

Tapan Sangal, fondateur et directeur de la Fondation Kalp, n’a pas caché sa joie suite à cet accord avec Lamin Jabbi, ministre des Communications et de l’Économie numérique gambien.

« Nous sommes profondément honorés de collaborer avec la Gambie dans son parcours pour devenir une nation prête pour l’avenir, propulsée par un écosystème numérique robuste basé sur la blockchain. Notre partenariat avec la Gambie marque le début d’une série d’engagements transformateurs destinés à doter les nations d’infrastructures publiques numériques durables et inclusives », a-t-il dit .

De son côté, Lamin Jabbi, ministre des Communications et de l’Économie numérique, s’honore de cheminer avec la Fondation Kalp.

« La Gambie salue la vision et l’expertise de la Fondation Kalp dans la promotion d’un écosystème numérique inclusif. Ensemble, nous exploiterons la puissance de la DPI basée sur la blockchain pour proposer des solutions innovantes et centrées sur le citoyen, conformes aux normes mondiales de confiance, de transparence et de responsabilité. Cette initiative témoigne de notre engagement à bâtir un avenir meilleur et plus inclusif pour notre nation », explique-t-il.

Selon DataReportal, la Gambie comptait 1,5 million d’abonnés à Internet au début de l’année 2024, soit un taux de pénétration de 54,2 %.

La Fondation Kalp est une organisation à but non lucratif dédiée à la création d’infrastructures publiques numériques qui favorisent une croissance équitable grâce à la technologie blockchain.

Par Jean Materne Zambo

DG du Sénégal Connect Park, Thiombane Mouhamadou devra attirer les investisseurs et stimuler l’innovation

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[DIGITAL Business Africa] – Thiombane Mouhamadou est le nouveau guide du Sénégal Connect Park. L’ingénieur en télécommunications et électronique, et expert en management de projet, a été nommé directeur général du Sénégal Connect Park lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 08 janvier 2025 en remplacement de Bassirou Abdoul Ba.

Le Sénégal Connect Park , anciennement appelé parc des technologies numériques de Diamniadio, est une plateforme sous-régionale composée de trois tours de sept étages, de centres, d’espaces et de bureaux équipés. L’écosystème permet d’attirer les investissements, de stimuler l’innovation et de faire du Sénégal un hub numérique régional. Certains proches de Thiombane Mouhamadou ont vu cette promotion venir.

« Cette nomination est une reconnaissance amplement méritée pour son travail acharné, son engagement et ses compétences prouvées. Il est certain qu’il réussira de manière remarquable ce nouveau défi. Nous lui adressons nos meilleurs vœux de réussite et de succès dans cette nouvelle fonction », dit Assange Fall, un proche du promu sur son compte Facebook.

Thiombane Mouhamadou a roulé sa bosse dans le domaine de la technologie et des télécommunications. Avant d’être promu à cette nouvelle fonction, l’ingénieur en télécommunications et électronique occupait la fonction de Head of Tech & Digital Service chez Forvis Mazars de décembre 2023 à janvier 2025. Ceci après avoir été Senior Manager de IBM de septembre 2019 à août 2022 ; Architect and Compliance Officer chez Verizon Entreprise Solution ( septembre 2017- septembre 2019) ou Assistant Engineer chez Microsoft en 2012.

Le parc technologique bénéficie de l’apport de professionnels venus du Maroc qui ont fait leurs preuves dans le développement des parcs numériques. Le site est construit sur 25 hectares, pour un coût de 46 milliards de francs CFA.

L’ex-président de la République Macky Sall estimait que ce parc pourrait accueillir, non seulement des start-ups, mais également des entreprises du numérique dans les meilleurs standards.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Togo : 300 jeunes bénéficient du programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF »

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[DIGITAL Business Africa] – L’incubateur Cube et l’Organisation internationale de la Francophonie s’associent pour former 300 jeunes au digital et à l’entrepreneuriat. Ce jeudi 09 janvier 2025 marque le septième jour de la formation des jeunes apprenants. Le la ayant été  donné vendredi le 03 janvier 2025.

Les métiers concernés par cette formation sont le développement web, mobile et de la communication digitale. Suffisant pour renforcer les compétences numériques des participants. Le programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF » se déroulera de janvier à avril 2025 dans les villes de Lomé, Aného, Dapaong, et Kara.

Lors de l’ouverture de ma formation, des séances introductives ont été organisées. Il était question pour les bénéficiaires de :

-Maîtriser les Google Workspace pour mieux collaborer et gérer des projets

– Apprendre à créer, organiser et partager des documents et données avec facilité

– Favoriser l’autonomie des apprenants dans l’utilisation des outils numériques

– Comprendre les bases de l’utilisation d’un ordinateur

– Apprendre à manipuler les fichiers et dossiers

– S’initier à l’utilisation d’internet

– Découvrir comment rédiger et répondre à un e-mail

Selon l’incubateur Cube (Cenre urbain de Business et de l’ Entreprenariat) , le programme a mobilisé plus de 130 entreprises et organisations partenaires, allant des startups aux associations, qui s’engagent à offrir des opportunités d’immersion professionnelle (stages) aux jeunes formés. Cette collaboration vise à maximiser l’impact du programme et à connecter les jeunes talents au marché du travail.

Le programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OI » est déployé dans 13 autres pays, tels que le Sénégal, le Burkina Faso ou encore la Tunisie. L’incubateur Cube est une plateforme de renforcement de capacités entrepreneuriales et d’accompagnement à la levée de fonds.

Par Jean Materne Zambo, source : oif, togofirst.com

Lutte contre les fake news : Meta abandonne les fact-checkeurs au profit des « notes communautaires », comme chez « X »

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[DIGITAL Business Africa] – À travers une vidéo postée sur sa page Facebook, Mark Zuckerberg a annoncé ce 7 janvier 2025 la fin des partenariats de fact-checking avec des tiers. La décision prise par le CEO de Meta met ainsi un terme à un programme établi en 2016 avec des organisations nationales et internationales de factchecking. Cette collaboration entre le groupe américain et ces organisations avait pour but de lutter contre les fake news.

Mark Zuckerberg annonce qu’il passera désormais à un modèle de notes communautaires comme chez son concurrent X.

« Nous avons vu cette approche fonctionner sur X, où ils donnent à leur communauté le pouvoir de décider quand les publications sont potentiellement trompeuses et nécessitent plus de contexte, et les personnes de divers horizons décident quel type de contexte est utile pour les autres utilisateurs. Nous pensons que cela pourrait être une meilleure façon d’atteindre notre intention initiale de fournir aux gens des informations sur ce qu’ils voient – et une méthode moins sujette aux biais », a-t-il expliqué.

En effet, Meta explique que lorsqu’ils ont lancé leur programme de vérification des faits indépendant en 2016, ils avaient clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas être des arbitres de la vérité. Ils ont donc fait ce qu’ils pensaient être le meilleur et le plus raisonnable choix à l’époque, à savoir confier cette responsabilité à des organisations indépendantes de vérification des faits.

L’objectif du programme était de permettre à ces experts indépendants de fournir aux internautes plus d’informations sur ce qu’ils voient en ligne, en particulier les canulars viraux, les fake news être autres informations douteuses afin qu’ils puissent juger par eux-mêmes ce qu’ils voient et lisent.

Malheureusement, confesse Joel Kaplan, nouveau Chief Global Affairs Officer chez Meta, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées, en particulier aux États-Unis.

« Les experts, comme tout le monde, ont leurs propres préjugés et points de vue. Cela s’est reflété dans les choix de certains sur ce qu’ils devaient vérifier et comment. Au fil du temps, nous nous sommes retrouvés avec trop de contenu vérifié que les gens pouvaient comprendre comme un discours et un débat politiques légitimes. Notre système a ensuite attaché de réelles conséquences sous la forme d’étiquettes intrusives et d’une diffusion réduite. Un programme destiné à informer est trop souvent devenu un outil de censure », explique Joel Kaplan.

D’où le changement de paradigme et l’adoption des Notes communautaires.

Un tournant majeur

Ceci représente un tournant majeur dans la mesure où Mark Zuckerberg se rapproche davantage de Donald Trump et d’Elon Musk dont l’initiative est citée dans la vidéo de Mark Zuckerberg.

En effet, en août 2024, Mark Zuckerberg a laissé passer une menace personnelle de Donald Trump sans y répondre. Le nouveau président américain avait déclaré que Zuckerberg « passerait le reste de sa vie en prison » s’il faisait « quoi que ce soit d’illégal » pour influencer l’élection présidentielle. Meta n’avait pas commenté cette déclaration.

Pendant la campagne présidentielle, le comité d’action politique de Meta n’a fait aucun don aux principaux candidats, même si les employés de Meta ont donné généreusement à la vice-présidente Kamala Harris – près de 2 millions de dollars, selon le site de transparence OpenSecrets.

Après l’élection du 5 novembre denier, Mark Zuckerberg a envoyé ses vœux de succès à Donald Trump. Le mois dernier, comme le rapporte plusieurs médias, Meta a déclaré avoir fait don d’un million de dollars au fonds d’investiture de Trump.

La semaine dernière, Zuckerberg a nommé Joel Kaplan, un proche du parti républicain, au poste de directeur de la politique mondiale de Meta, en remplacement de Nick Clegg, un ancien vice-Premier ministre britannique dont le bilan était moins conservateur que celui de Kaplan.

Plus encore, lundi dernier, Meta a annoncé la nomination de nouveaux membres de son conseil d’administration, dont Dana White, PDG de l’Ultimate Fighting Championship et ami de longue date de Trump.

Plusieurs observateurs indiquent que la rapidité avec laquelle Zuckerberg a changé de ton politique est époustouflante.Toute chose qui laisse savoir que les conseillers politiques et des cadres de Meta qui ont des profils républicains ont du vent en poupe chez Meta.

Les notes communautaires

En rappel, le but du programme Notes de la Communauté est de contribuer à une meilleure information, en permettant aux utilisateurs de X d’ajouter des notes utiles à des posts susceptibles d’être trompeurs, et cela de manière collaborative. Un modèle open source et transparent.

Dans le modèle de X, les contributeurs rédigent et évaluent des notes. Plus le programme compte de participants, meilleure est sa qualité.

Seules les notes évaluées comme utiles par des personnes aux points de vue divers apparaissent sur les posts. Ce n’est pas X qui choisit ce qui est affiché, mais les utilisateurs.

Evidement, ce n’est pas une décision qui plait à la communauté mondiale des factcheckeurs. Notamment les membres de l’International Fact-Checking Network. Ce 09 janvier, ils ont écrit une lettre ouverte à Mark Zuckerberg désapprouvant cette décision:

« Vous avez déclaré que vous prévoyez de lancer un programme de notes communautaires similaire à celui de X. Nous ne pensons pas que ce type de programme entraînera une expérience utilisateur positive, comme X l’a démontré. Les recherches montrent que de nombreuses notes communautaires ne sont jamais affichées, car elles dépendent d’un consensus politique généralisé plutôt que de normes et de preuves d’exactitude. Malgré tout, il n’y a aucune raison pour que les notes communautaires ne puissent pas coexister avec le programme de vérification des faits tiers ; elles ne s’excluent pas mutuellement. », écrivent-ils.

Mark Zuckerberg qui adopte cette approche de Notes communautaires promet d’autoriser plus de discours en levant les restrictions sur certains sujets qui font partie du discours mainstream et en concentrant leurs applications sur les violations illégales et de haute gravité.

« Il est temps de revenir à nos racines autour de la liberté d’expression sur Facebook et Instagram. J’ai créé des réseaux sociaux pour donner la parole aux gens. J’ai prononcé un discours à Georgetown il y a cinq ans sur l’importance de protéger la liberté d’expression, et j’y crois toujours aujourd’hui. Mais beaucoup de choses se sont passées ces dernières années », a déclaré Mark Zuckerberg

Par Beaugas-Orain DJOYUM et Jean Materne Zambo 

Gabon : L’Arcep octroie à Airtel  la 1ʳᵉ action globale d’opérateur fixe

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[DIGITAL Business Africa] – Airtel Gabon, premier opérateur fixe autorisé. C’est un fait historique. Le président de l’Autorité de Régulation des Communications électroniquess et des Postes (Arcep), Célestin Kadjidja et le directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr, ont signé un accord y relatif ce mardi 7 janvier 2025.

Dans le cahier des charges qui est donné à Airtel Gabon, il est mentionné que l’opérateur jouit des droits et obligations pour l’installation et le déploiement d’un réseau FTTH en fibre optique. Airtel Gabon, selon Célestin Kadjidja, président de l’Arcep, devra respecter des conditions strictes d’exploitation afin de garantir une connectivité haut débit, essentielle à l’ère du Big Data et de l’intelligence artificielle .

Le DG d’ Airtel Gabon, Thomas Herbert Gutjahr, se réjouit de cet accord qui va permettre à l’entreprise de mieux déployer sa politique sur le terrain. Et de rivaliser avec ses concurrents.

« Avec cette licence, nous intensifions notre engagement à réduire la fracture numérique. Nous pouvons désormais fournir de l’Internet par fibre optique, ce qui était auparavant hors de notre portée. Cela profitera aux particuliers, aux entreprises et contribuera à dynamiser l’économie numérique gabonaise. Nous étions exclus de ce marché, mais aujourd’hui, nous sommes en mesure de rivaliser avec les autres opérateurs », a-t-il dit.

L’ accord apporte aux Gabonais :

1- L’internet haut débit via la fibre optique : Offrant aux entreprises et particuliers une connectivité fiable, performante et à des tarifs compétitifs.

2. Connectivité pour les zones les plus reculées : Déploiement d’innovations technologiques permettant de connecter les localités éloignées et jusque-là enclavées, dans l’objectif d’assurer une véritable inclusion numérique sur tout le territoire.

3. Transport de données par faisceaux hertziens : Fourniture de solutions de connectivité sur mesure pour tout opérateur économique, stimulant ainsi la collaboration et la compétitivité.

Airtel Gabon rejoint ainsi Move Africa Gabon Télécom et GVA Canal+, déjà actifs sur le marché de la fibre optique.

Par Jean Materne Zambo, source : gabonnews.com

 

Tchad : Le Centre national des Données numériques affiche fière allure, la crainte de la Chine

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[DIGITAL Business Africa] – Pour devenir aussi souverain sur le plan numérique, le Tchad a jugé utile de se doter d’une infrastructure robuste de gestion de ses données. Le Centre national des Données numériques en cours de finalisation se pare peu à peu de ses plus beaux atours. Le ministre des Postes et de l’ Economie numérique du Tchad, Dr Michel Boukar et l’ Ambassadeur de la République de Chine au Tchad, Wang Xining, ont visité ce 7 janvier 2025, le bâtiment qui va abriter le Centre national des Données numériques. L’infrastructure affiche fière allure. Et l’ambassadeur de Chine au Tchad, Wang Xining, pense déjà à l’inauguration du centre de données.

« Cette visite marque une étape importante pour nous permettre d’amorcer la réception définitive. Il est question de regarder tous les détails. Le Tchad vient de loin. Il est en train de changer. Il est en train d’amorcer son développement et sa transformation numérique. Maintenant, la question est de savoir comment faire pour s’approprier ce bâtiment et ses machines, même en l’absence des techniciens chinois », exprime-t-il ses préoccupations.

 

Les caractéristiques du Data Center

Les travaux de ce Data Center sont effectués par l’entreprise HUAWEI Technologies sous la supervision technique du cabinet GOLF Consulting. L’infrastructure est comprend quatre niveaux et est sur une superficie de 500 m2. Elle est aussi bâtie nantie d’un système d’alimentation hybride dont celle de la Société nationale d’Électricité (SNE), des banques de batteries et un générateur d’une capacité de production énergétique de 750Kva.

Le ministre Michel Boukar a instruit qu’ un autre générateur soit déployé en plus de celui qui existe déjà pour prévenir d’éventuels problèmes techniques. On peut y trouver aussi des salles de réunion, de contrôle, de stockage des données, de repos.

Ce centre de données est également équipé d’ une salle pour la vidéo surveillance, d’ un espace de bureau commun, des blocs de huit toilettes (quatre, côté homme et quatre, côté femme), d’une salle d’énergie, comportant des batteries et des onduleurs d’une capacité d’autonomie de trois heures.

 

Le PMISCE pour renforcer l’infrastructure télécom

 

La construction du Data Center est l’une des composantes du Projet de Modernisation des Infrastructures de Communications Électroniques. Selon le l’ attaché de presse au ministère Postes et de l’ Economie numérique, ce projet comporte le maillage de 1200 Km de fibre optique sur le territoire national et la modernisation du Groupe SOTEL à travers l’installation du Cœur du réseau de la compagnie de téléphonie mobile SALAM pouvant accueillir plus d’1 million d’abonnés et extensible avec une couverture en 4G sur l’ensemble du territoire.

L’autre composante PMISCE est le déploiement de 200 pylones pour moderniser le réseau de la Sotel Tchad et la construction d’un Centre national de données principales et secondaires.

Le coordonnateur du PMISCE Bobé Poka, assure qu’ « Il reste une petite partie pour la fibre optique. Pour les pylones, il ne reste qu’un seul site sur 175 ».

Par Jean Materne Zambo

Technologie : Il sera possible de parler à votre Google TV sans saisir la télécommande

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[DIGITAL Business Africa] – À bas la télécommande avec Google ? Le géant américain de la technologie ajoute de nouveaux composants matériels aux futurs téléviseurs Google. Les prochains téléviseurs Google seront dotés de microphones à champ lointain intégrés. Annonce faite par l’entreprise ce début de janvier 2025. Ces microphones ont la capacité de capturer l’audio à distance, ce qui vous permettra de parler à l’assistant vocal de votre téléviseur sans avoir à saisir votre télécommande. Vous pourrez interagir avec l’assistant sur votre téléviseur de la même manière que vous le feriez avec l’assistant d’une enceinte Google Home.

L’autre composant matériel qui sera intégré aux futurs téléviseurs Google est un capteur de proximité. Il s’agit d’un élément essentiel des smartphones, leur permettant de détecter la présence d’un objet à proximité. Les futurs téléviseurs Google utiliseront des capteurs de proximité pour détecter lorsque vous vous approchez de votre téléviseur et vous montrer un hub à l’écran contenant des « widgets personnalisés et informatifs ».

Et pour rendre l’assistant vocal de Google TV plus conversationnel, l’entreprise y intègre les fonctionnalités Gemini. Une intelligence artificielle générative et multimodale de type transformeur créée par Google, Cette intégration offre plusieurs avantages, notamment :

• Autoriser l’assistant vocal de votre Google TV à poursuivre les conversations en associant votre requête actuelle aux questions que vous avez posées précédemment. Vous devrez néanmoins dire « Ok Google » pour déclencher l’assistant sur votre téléviseur.

• Réception de réponses complétées par des vidéos YouTube. Par exemple, si vous demandez « Quels sont les meilleurs endroits à visiter en Asie pour passer des vacances en été ? », votre Google TV inclura des vidéos YouTube dans les résultats.

• Personnalisez le mode ambiant de votre téléviseur avec des économiseurs d’écran uniques générés par l’IA.

• Recherchez des médias et vos photos Google à l’aide de requêtes conversationnelles telles que « Quels sont les derniers films de Disney ? » ou « Montrez-moi des photos de mon voyage en Italie ».

• Contrôlez vos appareils intelligents compatibles avec des commandes plus simples telles que « tamiser les lumières » ou « qui est à la porte d’entrée ? ».

Selon Google, Hisense et TCL sont les partenaires de lancement de ces nouvelles fonctionnalités. Les premiers appareils incluant Gemini à distance et des widgets basés sur la proximité sont attendus plus tard cette année (2025).

Par Jean Materne Zambo, source : androidpolice.com