(TIC Mag) – En vue de prévenir « les échanges abusifs des images » via les réseaux sociaux entre les abonnés du réseau Orange en RD Congo, le président de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTIC) a adressé une correspondance au DG d’Orange RD Congo le priant de prendre, « dès réception de la présente, les mesures techniques préventives susceptible de réduire au strict minimum la capacité de transmission des images via les réseaux sociaux Facebook, Twitter, WhatsApp, Instagram, Google+, Baidu, Skype, Viber ; Pinterest, LinkedIn, Tagged, BAdoo, MySpace, YouTube, Buzznet, Meetup, Snapfish, Imo ».
Oscar Manikunda Musata, dans sa correspondance dont TIC Mag a obtenu une copie, ne précise aucune date quant à la durée de cette restriction. Mais, il indique que l’opérateur télécoms recevra toujours par correspondance écrite l’instruction autorisant le retour à la normale.
Des sources concordantes font savoir qu’une correspondance similaire a été adressée à tous les opérateurs télécoms et FAI du pays.
Vu le contexte sociopolitique du pays depuis quelques années, ce n’est pas la première fois que la RD Congo limite l’utilisation des réseaux sociaux. En décembre 2016, c’était déjà le cas. L’ARPTC avait alors ordonné aux opérateurs télécoms un « blocage momentané de tous les échanges d’images, des vidéos et de la voix via réseaux ».
Comme toujours, Facebook, WhatsApp, Twitter et Instagram figuraient parmi les réseaux sociaux visés. Dans sa lettre adressée aux différents FAI du pays, l’ARPTC précisait que « dans la mesure où le blocage partiel des services suscités ne sera pas possible », il sera demandé aux fournisseurs « de bloquer tout accès intégral » à ces réseaux sociaux.
Un an plus tôt, en 2015, c’est l’Internet qui était complètement coupé avant d’être progressivement rétabli au fil des jours.