[DIGITAL Business Africa] – La décision de la Cour suprême n’est pas encore tombée que McCourt a déjà annoncé une offre formelle à ByteDance pour l’achat de TikTok. C’est ce 10 janvier 2025 que la plus haute instance judiciaire des États-Unis d’Amérique doit dire si l’application chinoise TikTok doit fermer ou pas ses portes au pays de « l’ Oncle Sam ».
Le 8 mai 2024, McCourt avait déjà émis le vœu de racheter Tiktok. Sauf que cette fois, c’est par voie de communiqué qu’il le fait savoir. Le montant du rachat n’a pas été révélé. Toutefois, USA Today a rapporté que le milliardaire s’était engagé verbalement à verser jusqu’à 20 milliards de dollars pour l’achat. Du côté de ByteDance, TikTok n’est pas vendable. Enfin, pour l’instant.
McCourt souhaite acquérir le réseau social,dit-il, « pour relancer la plateforme sur une nouvelle infrastructure numérique de fabrication américaine ». En d’autres termes, McCourt ne veut plus que les internautes américains dépendent de l’algorithme actuel de TikTok, qui compte environ 170 millions d’utilisateurs ( américains) mensuels.
ByteDance est une société chinoise fondée en 2012. Elle possède un lot d’applications et de plateformes comme TikTok, Toutiao, News Republic, Xigua Video ou encore TopBuzz.
La plateforme, selon le gouvernement fédéral ferait planer une « grave menace sur la sécurité nationale ». L’initiative de McCourt est soutenue par le consortium Project Liberty. Plutôt que d’assister à la déliquescence de tout un empire, le consortium souhaite donner une nouvelle vie à TikTok. Même Donald Trump, le président américain réélu, s’oppose à l’interdiction de TikTok. Pourtant, il y a quelques années, le Républicain était hostile au réseau social chinois.
« En maintenant la plateforme en vie sans s’appuyer sur l’algorithme actuel de TikTok et en évitant une interdiction, des millions d’Américains peuvent continuer à profiter de la plateforme. Nous sommes impatients de travailler avec ByteDance, le président élu Trump et l’administration entrante pour conclure cet accord », a déclaré Franck McCourt dans un communiqué.
Et d’ajouter : « Les fondements de notre infrastructure digitale sont cassés, et il est temps de les réparer. Nous devons faire plus pour préserver la santé et le bien-être de nos enfants, familles, démocratie et société », annonce Franck McCourt.
Le consortium Project Liberty impliquerait de nombreuses personnes morales et physiques. Et s’appuierait sur un partenariat avec Guggenheim Securities, l’activité de banque d’investissement et de marché de capitaux Guggenheim Partners, et un des plus grands cabinets d’avocats, Kirkland & Ellis. Il implique également des experts techniques, des universitaires, des communautés et des parents engagés, des activistes.
Par Jean Materne Zambo, sources : leboursier.com, mobileworldlive