[DIGITAL Business Africa] – La capitale Kigali, au Rwanda, a réussi le pari d’organiser l’AI Global Summit on Africa. Le tout premier sommet mondial de l’intelligence artificielle en terre africaine. Un coup d’essai qui sonne comme un coup de maître malgré les absences de certains dirigeants. Notamment leurs Excellences Félix Antoine Tshisekedi de la RD Congo, President William Ruti du Kenya, ou encore Cyril Ramaphosa d’ Afrique du Sud. Mais au final, des retombées pour l’ Afrique en général. L’événement était organisé en partenariat avec le Forum économique mondial, du 03 au 04 avril 2025.
Deux jours durant, le Rwanda a été le théâtre des discussions mondiales sur l’intelligence artificielle. Parmi les décideurs qui ont honoré leur présence Dr Michel Boukar. Le ministre des Télécommunications, de l’ Economie numérique et de la Digitalisation de l’ Administration a eu une séance de travail en marge du sommet mondial sur l’IA en Afrique avec le directeur général de Smart Africa, Lacina Koné. Le Dr Michel Boukar a sollicité le soutien du DG de Koné dans le cadre de la candidature du Tchad au Conseil d’Administration d’AFRINIC (The African Network Information Centre ). Une demande qui a reçu l’assentiment de Lacina Koné.
Le directeur général de Smart Africa a, à son tour, rencontré Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la CEA (Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies). La discussion était axée sur une collaboration stratégique autour du Conseil africain de l’IA. Les deux dirigeants ont exploré des synergies pour stimuler la transformation numérique de l’Afrique grâce au développement responsable et inclusif de l’intelligence artificielle.qui a rappelé les chantiers du Tchad dans le domaine du numérique.
Le ministre Boukar a fait un tour d’horizon des infrastructures numériques dont dispose ou devrait abriter le Tchad sous peu. À l’instar du Centre national des Données numériques. Dr Mchel Boukar a aussi parlé du maillage de la fibre optique, le désenclavement numérique du Tchad par des sorties à travers le Cameroun, le Soudan et des travaux en cours d’exécution pour l’interconnexion avec le Niger.
L’ Afrique et ses atouts stratégiques
Selon Guillaume Grallet, spécialiste de l’intelligence artificielle à France 24. L’IA pourrait ajouter jusqu’à 2 900 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2030, renforçant ainsi la position du continent sur la scène mondiale. S.E Faure Essozimna Gnassingbé, président du Togo croit que cela est tout à fait possible. Et pour cela, il faut absolument protéger les acquis.
« IL FAUT DES A PRESENT PROTEGER LES ATOUTS STRATEGIQUES DE NOTRE CONTINENT. L’AFRIQUE A DES RESSOURCES PRECIEUSES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, UNE JEUNESSE NOMBREUSE ET DYNAMIQUE, DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES, CULTURELLES ET LINGUISTIQUES D’UNE DIVERSITE EXCEPTIONNELLE ET DES RESSOURCES NATURELLES RARES », A INDIQUE LE PRESIDENT FAURE.
L’ AI Global Summit on Africa était placé sous le thème : « L’ IA et de le dividende démographique de l’ Afrique : réinventer les opportunités économiques pour la main d’œuvre africaine ». Cet événement a réuni plus de 1000 participants venant de 95 pays. Dont des chefs d’État, des décideurs politiques, des leaders industriels, des investisseurs, des innovateurs et startups, ainsi que des chercheurs et universitaires.
Par Jean Materne Zambo