Ainsi, l’adoption de la 3G a doublé au cours des deux dernières années à la suite de l’expansion de la couverture réseau et des appareils low coast. Aidé aussi en cela par l’initiative «smart feature phone», présidée par les principaux opérateurs de la région. Ce qui a donné selon le rapport, une « impulsion à l’adoption de smartphone ».
« Le nombre de connexions de smartphone dans la région a atteint 302 millions en 2018. Il atteindra près de 700 millions d’ici à 2025, avec un taux d’adoption de 66%. Cependant, pour ce qui est de la 4G, l’Afrique subsaharienne est à la traîne par rapport aux autres régions du monde. À la fin de 2018, la 4G ne représentait que 7% du total des connexions, contre la moyenne mondiale qui est de 44% », souligne le rapport.
Le rapport complet de la GSMA Intelligence
Cependant, la GSMA attribue ce retard au coût élevé des appareils compatibles 4G, ainsi qu’à des retards dans l’attribution des licences 4G aux fournisseurs de services établis dans certains marchés.
La GSMA note des évolutions en matière de connectivité haut débit en Afrique subsaharienne. Dans ce sillage, la GSMA évoque plusieurs assignation de spectres 4G au cours des 12 derniers mois, accompagnés des déploiements de réseaux. Ainsi, sept réseaux LTE ont été lancés dans la région depuis le début 2019, y compris au Ghana et au Burkina Faso. Suivant les prévisions de la GSMA, l’adoption de la 4G dépassera la 2G en 2023 et atteindra 23% des connexions d’ici 2025 en Afrique subsaharienne.
Ecrit par Jephté Tchemedie