[DIGITAL Business Africa] – Rendre géolocalisables les personnes et les édifices au Sénégal. Cette vision des choses se précise encore plus. L’ atelier de restitution et de validation de technique du projet d’adressage numérique national a eu lieu ce 27 juillet 2023 sous la présidence de la SG du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Fatou Bintou Ndiaye Sall . Le projet d’adressage numérique national vise à donner aux administrations, entreprises publiques et privées une adresse géolocalisable. Il s’inscrit dans la stratégie Sénégal Numérique 2025, notamment dans son axe 2 intitulé : « Une administration numérique au service du citoyen et des entreprises ». Ce qui donnerait une véritable impulsion à la dématérialisation intégrale de l’administration publique.
Impulsé en 2021, le projet a désormais un cadre légal. Et c’est le cabinet AXBD Média qui a élaboré les textes juridiques et réglementaires y afférents. Non sans compter sur l’appui du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. L’équipe de Moussa Bocar Thiam envisage aussi de fournir des outils de géolocalisation de dernière génération pour soutenir cette démarche.
Le député Idrissa Baldé, lui a promis une meilleure visibilité aux collectivités territoriales. La secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Fatou Bintou Ndiaye Sall a souligné l’importance de cette forme d’adressage, qui facilitera des interventions rapides des services de secours en cas de besoin. De plus, les opérateurs téléphoniques et les sociétés de distribution d’eau et d’électricité pourront, d’après elle, intervenir plus efficacement auprès de leurs clients grâce à cette initiative.
Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique prévoit également de fournir des outils de géolocalisation de dernière génération pour soutenir cette démarche.Tout l’écosystème du secteur Postal, les parties prenantes de l’écosystème numérique public et privé, tels que le cadastre et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie devraient être mis à contribution.
Par Jean Materne Zambo