Le premier lauréat est Ridha Guellouzde Tunisie. Il a proposé en 1998 à la Conférence des plénipotentiaires de l’UIT à Indianapolis de convoquer le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Depuis lors, il est à l’avant-garde du SMSI et du FGI dans le monde, en Afrique et dans les pays arabes.
Le second prix est revenu à Makane Faye, retraité de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et à Moctar Yedaly de l’Union Africaine. Ils ont mis en place le Forum africain sur la gouvernance de l’Internet et le coordonnent avec succès depuis sa création, malgré les appréhensions de toutes sortes des uns et des autres. En outre, ils ont renforcé les partenariats existants et emmené de nouveaux partenaires et plus de pays africains et de CERs dans le processus de gouvernance de l’Internet.
A travers ces distinctions, l’Union africaine et la CEA entendent encourager le développement d’un Internet libre sur le continent. Une tâche qui est d’autant plus rude que le réflexe de plusieurs dirigeants africains, y compris celui du Tchad qui a abrité la rencontre est de suspendre Internet en cas de menace pour leur régime. C’était le cas au Tchad, au Cameroun, au Soudan, au Gabon, en Ethiopie, en RDC, ou encore même au Congo.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE