De passage au Bénin dans le cadre du lancement de branche locale de l’espace de travail collaboratif, Jokkolabs, le directeur de Google pour l’Afrique francophone, s’est confié à l’Agence Ecofin, dans une interview qui sera publiée prochainement. Au cours de l’entretien, Tidjane Deme (photo) s’est exprimé sur les prérequis nécessaires pour qu’un pays africain revendique le qualificatif de «capitale numérique». Si le quadragénaire n’a pas manqué de lister les obstacles que rencontrent les gouvernements africains dans la course vers cet objectif, il a cependant tenu à souligner les potentialités d’un pays comme le Cameroun qui pourrait devenir une plaque tournante continentale en matière de numérique.
«Il y a un certain nombre de pays que je regarde aujourd’hui avec beaucoup d’envie. Prenez un pays comme le Cameroun dont le niveau de formation universitaire est élevé, le niveau d’alphabétisation est très élevé et il est bilingue. C’est un cocktail formidable pour réussir sur internet. Mais la connectivité est un énorme problème. Résolvez les problèmes de connectivité du Cameroun et vous avez un champion potentiel de l’internet.» a-t-il affirmé.
Cette déclaration intervient alors qu’il y a encore quelques jours, les utilisateurs de la Cameroon Telecommunications (Camtel) ont été dans l’impossibilité d’accéder à internet ou encore d’utiliser le «City phone», le téléphone sans fil de l’opérateur, sans que des explications ne leur aient été données.