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TikTok désigne un Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne, pas de Camerounais

[DIGITAL Business Africa] – Un groupe de dirigeants triés sur le volet pour surveiller le réseau social TikTok en Afrique subsaharienne. Il le fallait bien. Surtout que le patron de Telegram, Pavel Durov, à qui on reproche de ne pas modérer les contenus illégaux sur Telegram, a vu sa garde à prolongée ce 25 août 2024.

Depuis 2020, TikTok a quand même ce souci de reguler sa plateforme. Le réseau social de vidéos courtes, le plus populaire au monde, a désigné son tout premier Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne.

« Le nouveau Conseil consultatif de sécurité pour l’Afrique subsaharienne contribuera à cet effort en réunissant des experts locaux qui collaboreront avec TikTok pour élaborer des politiques tournées vers l’avenir et répondre aux préoccupations régionales en matière de sécurité », promettent ses dirigeants de la plateforme TikTok.

Les experts désignés pour constituer le Conseil consultatif sur la Sécurité de TikTok en Afrique subsaharienne par ByteDance, la maison mère de TikTok, sont les suivants :

• Professeur Guy Berger, Université de Rhodes (Afrique du Sud)

• Dennis Coffie, créateur de contenu (Ghana)

• Peter Cunliffe-Jones, chercheur invité à l’Université de Westminster (Royaume-Uni)

• Aisha Dabo, cofondatrice et coordinatrice d’AfricTivistes (Sénégal)

• Lillian Kariuki, fondatrice et directrice exécutive de Watoto Watch Network (Kenya)

• Dr Akinola Olojo, expert en prévention de l’extrémisme violent (Nigéria)

• Professeur Medhane Tadesse, spécialiste en paix et sécurité (Éthiopie)

• Berhan Taye, chercheuse indépendante (Éthiopie)

Sur cette liste, on voit bien qu’aucun Camerounais n’y figure. Pourtant, le Conseil national de la communication (CNC), le régulateur des médias au Cameroun, et une délégation de TikTok ont officialisé, le 27 juin 2024 à Yaoundé, la signature d’un protocole d’accord. Celui-ci vise à réguler le contenu en ligne dans le pays. Mieux, les deux parties avaient souhaité que ce partenariat serve de modèle pour d’autres collaborations en Afrique, où la régulation des contenus en ligne devient de plus en plus cruciale face à la montée des défis numériques.

Pour revenir à cette mission du Conseil consultatif pour l’Afrique subsaharienne, elle permettra d’élaborer des politiques et des processus répondant aux préoccupations actuelles en matière de sécurité, tout en anticipant les défis futurs.

C’est depuis 2020 queTikTok a mis en place des Conseils consultatifs sur la Sécurité. Mais c’étai à l’échelle mondiale. Ces Conseils consultatifs incluent neuf conseils régionaux ainsi qu’un conseil consultatif spécialisé sur le contenu aux États-Unis. Ces groupes, composés d’experts en protection des jeunes, en liberté d’expression et en lutte contre les discours haineux, contribuent à orienter les politiques de la plateforme et à améliorer ses fonctionnalités.

Ce groupe de dirigeants a été choisi pour son large éventail d’expertise et d’expérience, et nous sommes impatients de travailler avec eux dans les années à venir », a commenté Valiant Richey.

Il faut rappeler que la désignation de ce premier Conseil consultatif sur la Sécurité en Afrique subsaharienne est une étape de la campagne SaferTogether. Celle-ci est conçue pour engager activement la communauté dans la promotion d’une compréhension de base des lignes directrices communautaires et des fonctionnalités de sécurité de la plateforme.

Cette initiative prévoit des ateliers, une diffusion sur les médias sociaux et des partenariats avec des parties prenantes clés pour sensibiliser à l’importance de respecter les normes communautaires de TikTok. La campagne vise à encourager un effort de collaboration afin de garantir un environnement sûr pour l’expression créative.

Par Jean Materne Zambo, sources : magazinesdelafrique.com, tic-guinee.net

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