[Digital Business Africa] – S’adressant à ses compatriotes dans son traditionnel discours de fin d’année 2020, le président Faure Essozimna Gnassingbé a reconnu qu’au cours de l’année 2020, la digitalisation s’est trouvée au cœur des solutions les plus efficientes mises en œuvre dans le pays. Il en veut pour preuve, les résultats encourageants obtenus cette année 2020 par les régies financières malgré la pandémie sanitaire de la Covid-19.
Pour le président togolais, « cette digitalisation devra alors être généralisée à tous les secteurs et nous ferons appel au numérique et à ses applications technologiques pour relever le défi de l’inclusion et de la protection sociale, en particulier avec le programme d’identification biométrique de tous les résidents, et l’instauration d’un registre social unique ».
Faure Essozimna Gnassingbé insiste sur le fait que la digitalisation sera également « l’un des outils phares, qui permettra de renforcer les efforts déjà entrepris en vue d’améliorer la gouvernance économique et prévenir les actes de corruption ». « Ces évolutions resteront fondées sur le socle de la solidarité à laquelle nous continuerons de donner corps, afin que la communauté nationale se tienne toujours prête à soutenir les plus vulnérables », a argumenté le président togolais qui a par la même occasion adressé ses meilleurs à l’ensemble de ses compatriotes.
Pour Faure, le secteur privé est la clé
Il faut rappeler que pour réussir la mise en œuvre de son plan national de développement (PND 2018-2022), le Togo envisage de procéder à une profonde transformation économique, pour accélérer la croissance et promouvoir un développement inclusif. Ce qui passe principalement par l’apport du secteur privé.
« Depuis quelques années, nous avons eu recours à l’investissement public pour répondre à nos objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent sur la réhabilitation de nos infrastructures. Cela a produit -dans une mesure appréciable- l’effet escompté, en nous permettant de maintenir un taux de croissance stable. Désormais, avec le PND, nous voulons faire plus et mieux, en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent -en définitive- plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs », expliquait il y a un an le président togolais.
Pour impulser ce nouvel élan pour la prospérité économique, le Togo a donc fait le pari de miser sur l’investissement privé -national et international- pour financer les grands projets à fort potentiel de création d’emplois que identifiés dans le PND. « Nous avons poursuivi dans cette optique un train soutenu de réformes destinées à renforcer l’attractivité de notre économie. L’une de ses évolutions les plus récentes est le vote de la loi portant nouveau code des investissements », relevait Faure E. Gnassingbé.
Par Digital Business Africa