[DIGITAL Business Africa] – Il appartient à la cinquième brigade de lutte contre les crimes TIC de diligenter l’enquête concernant l’atteinte à la nature de l’Etat. Le principal mis en cause dans cette affaire étant Rached Ghannouchi, président du parti politique Ennahdha. Tout remonte au 16 avril 2023. Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, avait tenu ces mots, le 16 avril 2023.
« Concevoir la Tunisie sans cette partie, ou cette autre, sans Ennahdha, sans Islam politique, et sans gauche, est un projet de guerre civile », qualifiant les dispositions prises par le président de la république le 25 juillet 2021 de « coup d’Etat contre la démocratie », a-t-il dit au cours d’une soirée ramadanesque organisée par le Front de salut national, à son siège à Tunis.
Une sortie assimilée à l’éloge du coup d’Etat. Le porte-parole officiel de la garde nationale, Houssm Eddine Jbabli, a d’ailleurs déclaré, à la Tunis Afrique Presse, que « le parquet près du tribunal de première instance de Tunis 1 a chargé la 5ème brigade centrale de lutte contre les crimes des technologies de l’information et de la communication, d’instruire l’enquête et de mener les réquisitions techniques nécessaires, à l’issue des déclarations faites par le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi ».
Le siège du mouvement Ennahdha a également été mis à la disposition de la 5ème brigade centrale précitée pour des besoins de perquisition ». Lundi 17 avril 2023, cinq personnes ont été placées en détention préventive, parmi lesquelles, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Par Jean Materne Zambo, source : New.gnet.tn