[Digital Business Africa] – Le recteur de l’université de Yaoundé I le Pr Maurice Aurélien sosso a procédé à la présentation de la nouvelle carte visa d’étudiant biométrique et bancaire ce jeudi 02 Janvier 2020 à la salle des actes de l’université de Yaoundé I, nous informe la Voix du Centre.
La nouvelle carte est gratuite, et destinée à tous les étudiants, non seulement de Yaoundé I, mais aussi à toutes ses grandes écoles à savoir l’école normale supérieure de Yaoundé (Ens), l’école normale supérieur de l’enseignement technique de Yaoundé (Enset),l’école nationale supérieure polytechnique (Enspt),la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I (Fmsb), et l’institut universitaire du bois de l’université de Yaoundé 1 localisée à Mbalmayo.
« Les bénéfices de ce précieux sésame trouvent leur origine en ce sens que cette carte est biométrique et visa. C’est un compte bancaire virtuel qui permettra à l’étudiant de toucher son argent dans un distributeur automatique agrée par l’institution bancaire (UBA), partenaire », a expliqué le patron de l’université de Yaoundé I.
Comme autre avantage à travers le partenaire UBA, « c’est la seule banque au Cameroun qui permet à son client de retirer 2.000 FCFA dans un distributeur automatique de billet de banque. Le retrait minimum dans toutes les autres banques est de 5.000 FCFA .Cette banque pourra répondre aux préoccupations des étudiants dont les parents de certains sont pauvres, surtout dans les villages et n’ont souvent que 2.000 ou 3000 FCFA à envoyer à leurs enfants », a détaillé le recteur.
La durée de la carte est de trois ans. Elle permettra l’identification rapide de l’étudiant, conservera ses relevés de note et tout son parcours académique, sans aucune possibilité de falsification, l’accès aux bibliothèques numériques partenaires, avec une de référence à savoir la bibliothèque Elsevier avec près de 60 milles livres. Les opérations de fabrication débuteront dans 15 jours et les agents UBA procèderont directement à l’enrôlement des étudiants pendant l’inscription.
Gaëlle Massang