(TIC Mag) – Le Vice-président d’ATOS, en charge du Développement et des Ventes en Afrique et au Moyen Orient, indique que son entreprise veut aider le Cameroun à mettre en place un technopôle.
TIC Mag : De nombreux pays africains installent ou annoncent la création des technopôles avec des fortunes diverses. Quels sont les préalables pour qu’un technopôle réussisse ?
Yannick TABANON : Pour la mise en place d’un technopôle, d’une smart nation, il y a des fondamentaux à respecter. Il faut premièrement que le gouvernement s’engage dans cette démarche-là. Deuxièmement, il faut que les briques essentielles telles que l’énergie et l’éducation soient en place pour accueillir le technopôle. Il faut que des axes de formation soient mis en place pour pouvoir accueillir les entreprises qui vont s’intégrer dans cette démarche-là. Quand on travaille dans cette démarche, le technopôle va pouvoir offrir des services et il faut que ces services soient orientés pour les entreprises locales. Donc, vous allez avoir un écosystème qui va se mettre en place et qui permettra à chacun d’y travailler aisément et d’y retrouver les dernières technologies et devenir compétitif pour le marché local, régional et international.
TIC Mag : Quel est l’avantage pour les pays africains de mettre en place ces technopôles ?
Y.T. : Je dirais qu’en mettant en place ces technopôles, cela permet aux pays de rayonner dans la région. Quand on regarde l’Afrique centrale et la position du Cameroun, ce serait pour le Cameroun un moyen de proposer de nouveaux services et de rayonner dans la sous-région, en Afrique et même dans le monde.
TIC Mag : Vous pensez que le Cameroun a la possibilité de le faire ?
Y.T. : Si Atos est venu aujourd’hui au Cameroun c’est pour travailler et s’inscrire dans cette démarche-là ensemble. La volonté d’Atos est de s’engager en tant que partenaire technologique pour mettre en place un technopôle au Cameroun. Ce qui permettra au Cameroun de gagner en compétitivité, en matière de création d’emplois et en visibilité. En plus, Atos propose le transfert des compétences qui permettra aux Camerounais de s’approprier ces sujets et d’être capable d’être autonome de rayonner et faire du Cameroun la perle de la région.
Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM