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Camtel : L’urgence de rattraper le retard accusé

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Camtel : L’urgence de rattraper le retard accusé

L’analyse de l’environnement de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et risques qui interpellent l’opérateur historique sur la nécessité de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover au plus vite.


Le développement d’une entreprise suppose une bonne connaissance de l’environnement économique dans lequel elle évolue. Il s’agit de tous les facteurs économiques externes qui influencent les habitudes d’achat des consommateurs et des entreprises et qui par conséquent, ont une incidence sur le rendement de l’entreprise.

Dans un contexte concurrentiel, les entreprises qui n’arrivent pas à comprendre les consommateurs et à répondre à leurs besoins, risquent de perdre ces derniers et de voir leurs activités se décliner. Et pour ce faire, il leur faut adopter, dans le cadre de leur politique commerciale, des stratégies et outils marketing leur permettant de développer des produits et/ou services à même de mieux satisfaire le consommateur, afin d’obtenir un avantage durable sur la concurrence.

En ce qui concerne spécifiquement les télécommunications, au vu de l’importance sans cesse croissante de ce secteur pour l’économie dans son ensemble ainsi que de l’âpre concurrence qui y règne, les marchés des TIC dans le monde deviennent de plus en plus compétitifs sur chaque segment : chaque entreprise voulant se tailler une part importante dans le potentiel énorme de ce marché tentaculaire, à travers un marketing stratégique approprié.

Et dans le marché des télécommunications, ce marketing englobe l’ensemble des choix relatifs : à la nature des biens et services proposés par l’entreprise, leur positionnement par rapport aux produits concurrents, leur combinaison en une gamme plus ou moins large, profonde et cohérente, leur différenciation grâce à des marques et à des conditionnements plus ou moins originaux. Il doit également tenir compte des pratiques du marché et de la concurrence, de la réaction prévisible des consommateurs, des contraintes de la réglementation en vigueur, et de la position concurrentielle de l’entreprise avec les atouts et les handicaps dont elle recèle.

C’est ainsi que depuis quelques semaines, on observe à travers une vaste campagne média (presse, réseaux sociaux et même affichage) un grand déploiement de l’opérateur historique des télécommunications, par une nouvelle marque : « Blue ». Ce grand déploiement de Camtel à travers Blue, est en effet un plan de rebranding basé sur les trois titres qui lui ont été octroyées.

Ainsi, le client final devra uniquement voir un seul « visage » : la marque « Blue », qui offrira sur le marché une multitude de produits et de services variés. A travers ce branding, le client ne percevra plus que la marque « Blue » sous toutes ses formes, selon que les produits relèvent du mobile, du fixe ou du transport.

En effet, dans un environnement aussi compétitif que le notre aujourd’hui, lancer un nouveau produit ou service pour une entreprise n’est pas chose évidente. Ce d’autant que, dans le contexte économique actuel, les consommateurs ont la totale liberté de choisir parmi une multitude de produits et une vaste gamme de services professionnels. 

Camtel se doit par conséquent, de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover, pour rattraper le retard accusé face aux autres acteurs du secteur. Avec l’analyse des habitudes de consommation, l’opérateur historique a l’obligation d’être proactif et à l’affût des dernières tendances. C’est ce qui justifie sans aucun doute, le développement de la marque « Blue », pour assurer la commercialisation de ses produits.

Cependant, si une telle campagne peut donner une impression de dynamisme, celle-ci, à l’observation de l’écosystème des télécommunications au Cameroun, peut néanmoins susciter de réelles inquiétudes sur l’efficacité de la stratégie de positionnement de Camtel sur le marché des télécommunications au Cameroun. Rien dans tout ce déploiement n’indique le développement d’un produit différenciant ou alors service innovant, destinés à « porter » la marque « Blue ». Dès lors, cette situation nous pousse à mener une réflexion sur la pertinence et les limites d’un tel déploiement.

· La Pertinence

Il faut rappeler que les marques permettent d’augmenter la valeur de l’entreprise et la reconnaissance des produits ou services offerts auprès des consommateurs, dans des secteurs d’activités parfois extrêmement concurrentiels. Elles permettent au produit commercialisé de se distinguer de la masse et laissent une image positive de l’entreprise lorsque les consommateurs pensent aux produits ou services offerts. Toutes les marques ont une vie. Mais la mise en œuvre de la marque « Blue » demeure assez complexe. Le problème avec « Blue » c’est qu’en l’absence de produit/service innovant, l’on s’interroge sur les véritables enjeux et l’opportunité de cette opération.

Pour être efficace et réussir, il ne s’agit pas de simplement se poser quelques questions générales sur le marché, mais bien d’avoir une connaissance approfondie de celui-ci pour offrir aux consommateurs exactement ce qu’ils recherchent et plus encore. Et c’est là le problème. Camtel a-t-il réellement étudié les besoins de sa clientèle ? Qu’est ce qui est concrètement offert sur le marché ? Quelle est l’innovation qui démarque cette entreprise des autres concurrents ? Quel est son positionnement ?

Bref, on en est à se poser plusieurs questions. Et de manière plus concrète, en nous basant sur les 4 piliers opérationnels du mix marketing : Quel est le produit ou service à mettre sur le marché ? À quel prix le produit ou service devra être vendu ? Quels seront les points de vente / Où sera-t-il vendu ?

A ce jour, nous demeurons sur notre faim et sommes en vérité un peu perdus sur la mise en œuvre de cette marque qui en effet, doit pouvoir nous permettre de comprendre le concept à déployer, le marché à cibler, le positionnement à véhiculer et les moyens pour y arriver.

Quoique l’on en dise et malgré son envergure, le nouveau déploiement de CAMTEL à travers la marque « Blue » présente des limites et ne répond pas vraiment aux attentes du Gouvernement vis-à-vis de l’opérateur historique camerounais. ·

Les limites

Le 12 mars 2020, le gouvernement de la République a octroyé trois conventions de concession à la Cameroon Telecommunications. Ces conventions avaient pour but l’établissement et l’exploitation de réseaux de communications électroniques fixe, mobile et de transport, à couverture nationale ouverts au public. Toute chose visant à renforcer la productivité de l’opérateur historique national, en vue de l’amélioration de l’offre des services de télécommunications électroniques de qualité.

Les trois segments concernés par ces titres portaient sur:

– l’établissement et l’exploitation d’un mobile à couverture nationale ouvert au public, liés aux technologies d’accès 2G, 3G et 4G ;

– l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires ;

– L’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques. Selon les experts du Minpostel, pour l’exploitation de ces trois licences, le gouvernement camerounais avait exigé de l’opérateur historique la mise en place d’un Continuum Organisationnel Ouvert, qui intègre à très court terme la création des unités de gestion en fonction des titres d’exploitation octroyés, afin d’aboutir à une séparation fonctionnelle mature.

La création de ces unités de gestion, vise en effet à une plus grande transparence dans L’analyse de l’environnement de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et risques qui interpellent l’opérateur historique sur la nécessité de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover au plus vite.

La gestion régulée du segment de transport.

Il faut souligner que Camtel est actuellement un opérateur verticalement intégré en vertu des trois titres d’exploitation qui lui ont été concédés par le gouvernement. Le titre d’exploitation de transport accorde à l’opérateur historique un monopole naturel dans le déploiement et l’exploitation des liaisons de communication interurbaines, des câbles sous-marins et des liaisons satellitaires et par conséquent, Camtel est le grossiste de capacités Internet des autres opérateurs du marché.

Cependant, conformément aux meilleures pratiques, un monopole qui possède et exploite une infrastructure essentielle que d’autres opérateurs doivent utiliser pour fournir des services à leurs clients, doit donner des gages d’un accès équitable et d’une tarification transparente, afin d’éviter les abus de position dominante sur le marché.

A date, les attentes des utilisateurs camerounais ne sont pas encore satisfaites et les questionnements au sein de la population demeurent, en raison de l’absence de visibilité sur les trois unités de gestion ainsi que sur le marché, des services et produits issus de ces trois unités. Par ailleurs, l’opinion attend toujours que le modèle économique prescrit soit traduit en actes

Ainsi, en ce qui concerne la mise en place des unités de gestion, le gouvernement attendait de Camtel :

L’élaboration d’un plan global de séparation portant sur la séparation des équipements et des actifs de Camtel tenant compte des objectifs stratégiques du marché et du cadre réglementaire en vigueur. – La préparation des contrats entre les Unités de Production séparées et incluant les SLA (Service Level Agreement) fixant les modes de rémunération des personnels et déterminant les interfaces, les coûts/prix des services entre les Unités de Production.

– L’établissement des procédures de la demande/livraison des services. S’agissant particulièrement des produits et services, les attentes concernent :

– La disponibilité d’un réseau mobile et des services associés.

– La disponibilité d’une offre fixe, et des services associés.

 – Et la disponibilité d’une offre transparente destinée aux acteurs du segment du transport. Le seul produit présenté dans le cadre du lancement de « Blue », le WWTTX, demeure un produit destiné à une certaine catégorie de la population.

De toute évidence, les éléments requis ne sont encore disponibles, puisque visiblement le lancement du mobile qui aurait dû constituer le produit phare du déploiement de « Blue », tarde encore. Nous l’avons tous suivi, ce lancement a plusieurs fois été annulé par le Ministre de tutelle. Et selon des indiscrétions des responsables de Camtel, le Cabinet qui avait été choisi pour accompagner l’entreprise dans la réforme prescrite aurait claqué la porte. Ce qui met en doute la capacité de Camtel à conduire la réforme organisationnelle prescrite par le gouvernement et qui devrait la conduire vers plus de productivité et de compétitivité. Cette situation à notre avis engendre d’importants risques pour l’avenir de Camtel et au-delà, pour le développement du marché des communications électroniques au Cameroun.

· Qu’est ce qui bloque donc chez Camtel ?

On le voit bien, la nouvelle stratégie commerciale de Camtel adoptée depuis l’année dernière (Custom Centricity) et dont l’un des axes apparaît être le déploiement de la nouvelle marque bute devant l’absence de produit(s) d’ « attaque », permettant à l’opérateur public des communications électroniques de se positionner sur le marché camerounais. S’agirait-il de mauvaise volonté ou alors d’incompétence ?

En d’autres termes, Camtel refuserait-il de mettre en œuvre les prescriptions du Gouvernement ? Ou son management serait-il incapable d’impulser la réforme ? Ou alors seraient ce des difficultés dans la gouvernance ?

Il y’a quelques jours la Commission Technique de Réhabilitation des entreprises et secteur public et parapublic a lancé un appel d’offres international visant le recrutement d’un consultant, pour une étude diagnostique de la structure. « Sur la base d’une évaluation de la situation socio-économique et financière de Camtel dans toutes ses dimensions, il s’agira pour le consultant de faire un état des lieux complet de la situation de Camtel dans son secteur d’activités ; cerner ses difficultés et analyser leurs causes endogènes et exogènes sur les plans institutionnel technique, organisationnel, opérationnel, financier, commercial etc. ; identifier ses forces et ses faiblesses ; présenter le marché de Camtel, et sa situation concurrentielle ; comparer les performances et la stratégie de Camtel à un benchmark d’entreprise comparables en Afrique », précise l’appel d’offres.

Comment comprendre que cette étude soit initiée après le lancement de la marque « Blue » ? Ce qui nous amène à nous interroger sur la maturité du business model que cette entreprise a mis en œuvre dans le cadre de son nouveau déploiement commercial.

Toutes choses qui par ailleurs devraient susciter de vives inquiétudes pour les observateurs avertis de l’écosystème des communications électroniques au Cameroun.

Sans réforme permettant de favoriser la mise en œuvre idoine des conventions de concession octroyées à Camtel, sans produit différenciant ou service novateur lui permettant de se positionner sur le marché des communications électroniques, l’évolution actuelle de Camtel comporte de gros risques et pousse à réfléchir sur ce que peut être l’avenir de l’opérateur historique dans ces conditions.

Mohamadou Bamba, Expert IT

·Les Risques

Les licences accordées à Camtel visaient à en faire un opérateur moderne et performant des télécommunications au Cameroun, à travers le renforcement de sa productivité et de sa compétitivité en vue de l’amélioration de sa rentabilité financière.

Aujourd’hui et de manière globale, la poursuite de la réforme dans l’environnement actuel de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et des risques au rang desquels :

– la confusion de la globalisation de la marque « Blue » à tous les services offerts par Camtel, quel que soit le segment de marché considéré (fixe, mobile ou transport) ;

 – l’absence de transparence entre la fourniture des services WTTx et les services mobiles (LTE) de Camtel ;

– une perte inexorable des recettes prévisionnelles de plusieurs milliards attendues du mobile, en raison d’un lancement tardif et non contrôlé ;

– la capacité pour Camtel à soutenir financièrement l’extension de son réseau mobile sur fonds propres ;

 – une contreperformance de Camtel qui militerait en faveur du questionnement de sa capacité à pourvoir gérer seul le segment de transport ;

– le risque de geler certains projets clés du segment de transport.

L’endettement élevé de l’entreprise, le désengagement de l’État à garantir les emprunts de Camtel, les difficultés de trésorerie que traverse l’opérateur historique, ne militent pas en faveur de la mise en place d’une stratégie interne de financement de la réforme.

L’un des plus grands risques aujourd’hui créés par la situation de Camtel est celui de l’achèvement des infrastructures de la prochaine CAN.

Au vu de ce qui précède, de quoi est fait l’avenir de Camtel ?

Camtel doit rapidement se transformer en un opérateur compétitif, efficace sur un marché largement dominé par les filiales de multinationales. Pour y arriver, les approches managériales de l’équipe dirigeante de Camtel qui semblent ne pas prendre en compte les mécanismes de transformation qui ont été clairement définis non seulement par le Cabinet d’experts chargé de l’accompagnement de l’entreprise dans sa réforme, mais également par la tutelle.

Les stratégies modernes de marketing des services sortent de leurs frontières traditionnelles centrées sur les clients, pour intégrer les modes de pilotage des équipes chargées de leur mise en œuvre.

C’est ainsi que déjà, dans la 2e édition de l’ouvrage « Du management au marketing des services », publié chez Dunod en 2011 par Charles Ditandy et Benoît Meyronin, le marketing des services est défini comme suit : « C’est prendre soin de ses équipes, pour qu’elles prennent soin des clients. C’est mettre ainsi en œuvre une symétrie des attentions ».

Cette intégration d’une culture client et d’une culture managériale permet d’ancrer dans la durée une culture de service, laquelle s’incarne tout à la fois dans le souci de ses clients et de ses ressources humaines. C’est donc, pour finir, une posture managériale.

Aussi à notre avis, la réforme managériale doit accompagner la réforme organisationnelle de Camtel, si le gouvernement veut assurer un avenir à l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun.

Par Mohamadou Bamba, Expert IT

L’ARCEP Togo recrute un cabinet international pour l’accompagner dans l’élaboration de sa stratégie nationale de service universel des communications électroniques

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AMI pour le recrutement d’un cabinet international pour accompagner l’ARCEP dans l’élaboration de la stratégie nationale de service universel des communications électroniques – Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes
[Digital Business Africa] – L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Togo a lancé ce 14 septembre 2021 un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un cabinet international en vue de l’accompagner dans l’élaboration de sa stratégie nationale de service universel des communications électroniques.

En effet, l’ARCEP Togo dispose des fonds sur le budget 2021, afin de financer les travaux d’assistance d’un cabinet international pour l’accompagner dans l’élaboration de la stratégie nationale du service universel des communications électroniques, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de recrutement d’un cabinet international pour l’accompagner à élaborer ladite stratégie.

Les précisions de l’ARCEP Togo

  1. Le cabinet aura pour mission de proposer la stratégie nationale du service universel des communications électroniques, pour les cinq (5) prochaines années, conformément aux articles 14, 16 et 17 du décret n°2018-070 relatif au service universel des communications électroniques. Cette stratégie devra notamment déterminer :
  • Les axes stratégiques de mise en œuvre du service universel ;
  • Les objectifs de couverture minimale des zones éligibles ;
  • Les objectifs en matière de mesures particulières ;
  • Les niveaux de performance minimaux à atteindre pour les services composant le service universel ; 
  • Les autres actions visant à assurer le développement de l’accès aux communications électroniques et, notamment, le développement des points d’accès publics ;
  • Le plan de financement de la stratégie ; 
  • Les résultats attendus.

Le cabinet proposera un ensemble de programmes prioritaires sur les trois (3) premières années (2022-2024) en cohérence avec la stratégie proposée.

Il soumettra, pour chacune des tâches A à D énumérées ci-après, les livrables attendus, comme étapes intermédiaires à valider par l’ARCEP.

3. Le cabinet devra réaliser les tâches minimales ci-après :

A. Etat des lieux des infrastructures numériques au Togo et mise en évidence du fossé numérique entre les territoires

Le Cabinet réalisera un inventaire des infrastructures numériques afin de fournir une vue d’ensemble des zones (localités, communes) couvertes par les services de communications électroniques et des potentialités d’évolution. L’inventaire des infrastructures constitue l’offre actuelle à partir de laquelle devra se bâtir la nouvelle stratégie.

Le Cabinet analysera plus particulièrement :

  • La proportion des populations dans les différentes localités et communes ayant accès aux services utilisant les communications électroniques ;
  • Les technologies couvrant ces zones, ainsi que leur potentialité d’évolution, avec leur impact en termes de densité de population couverte ;
  • Les obligations de couverture et/ou d’accès dans les cahiers des charges des opérateurs et fournisseurs de service autorisés au Togo ;
  • Les obligations de qualité de service prévues dans les textes réglementaires ;
  • Le positionnement du Togo dans la sous-région ;
  • La situation par rapport aux objectifs fixés par la Déclaration de Politique du secteur de l’Economie du Numérique 2018-2022 ;
  • La situation par rapport à la feuille de route gouvernementale.

Le Cabinet présentera une cartographie donnant les zones couvertes (sur une granularité « communes » et si possible « localités »)

B. Etat des lieux des demandes actuelles et potentielles pour les communications électroniques au Togo

Après avoir pris connaissance des différents documents détaillant la vision et les objectifs du Gouvernement en matière de développement du secteur des communications électroniques et de l’économie numérique, le Cabinet étudiera tout particulièrement la demande actuelle et potentielle dans tous les segments du marché des services de communications électroniques (voix, données, Internet, monnaie mobile, …)

Il veillera également à prendre en compte les usages des TIC comme accélérateurs de développement de plusieurs secteurs (santé, éducation, agriculture, administration, financier…), notamment en milieu rural et dans les zones éloignées (par exemple, paiement mobile comme vecteur d’inclusion financière).

C. Etat des lieux des capacités de financement pour le service universel applicable aux communications électroniques et à l’économie numérique au Togo

Le Cabinet produira une évaluation des modalités et des capacités de financement du Fonds de Service Universel. Le Cabinet établira un plan de financement quinquennal de la stratégie de service universel.

D. Méthodologie de priorisation des zones ou localités éligibles

En s’appuyant sur les analyses réalisées dans les sections précédentes, le Cabinet proposera une méthodologie de priorisation des programmes proposés en fonction des localités ou zones éligibles pour la période 2022-2026.

Pour cela, il tiendra compte des études et analyses déjà réalisées, et dans la mesure du possible, des données de population et de densité, de la présence d’infrastructures en électricité, eau et postes, de la présence d’infrastructures sociales (écoles, centres de santé) et économiques, de la mise en œuvre de projets de développement (les projets financés par les bailleurs internationaux) et de l’éloignement par rapport aux infrastructures existantes de communications électroniques.

Le cabinet devra quantifier de manière indicative le coût approximatif des programmes (dessertes, accès/services spécifiques ou ciblés) retenus pour les zones ou populations cibles éligibles. Cela permettra notamment de définir de manière indicative (i) le montant des subventions à mettre en place pour rendre ces dessertes ou programmes viables financièrement et (ii) le nombre de localités pouvant être ciblées par le fonds de service universel.

L’analyse inclura ainsi :

  • Une classification des localités éligibles dans les cinq prochaines années, pour permettre de dégager un ordre de priorité dans la mise en œuvre de la nouvelle stratégie ;
  • Une estimation des ressources nécessaires financières pour réaliser les programmes. 4. Les candidats intéressés sont invités à consulter le Dossier de Proposition sur le site de l’ARCEP www.arcep.tg en vue de fournir à l’ARCEP les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les missions et de soumettre leurs propositions technique et financière. 5. Le cabinet doit être un cabinet d’études spécialisé dans l’analyse des marchés de communications électroniques et de l’économie numérique et justifier d’au moins dix (10) années d’expérience internationale. Il doit avoir réalisé durant les cinq (05) dernières années, au moins deux (2) missions d’élaboration de stratégie nationale du service universel pour le compte d’une Autorité de régulation ou d’un ministère chargé des communications électroniques ou de l’économie numérique.

Il doit présenter pour chaque mission similaire et pertinente réalisée, une attestation de bonne fin d’exécution délivrée par les institutions pour le compte desquelles ces missions ont été réalisées.

Le personnel clé du Cabinet est constitué au minimum de :

a. Un Chef d’équipe, BAC + 5 au moins en Economie ou Ingénieur télécoms, et justifier de connaissances approfondies en analyse de marchés de communications électroniques et de l’économie numérique et ayant déjà conduit à terme au cours des 3 dernières années au moins deux (02) missions dont l’objectif concerne l’élaboration de la stratégie nationale du service universel des communications électroniques et de l’accès inclusif au numérique ;
b. Et des compétences ci-après :
a. Un Economiste de niveau BAC+5 ou Ingénieur, spécialisé dans l’analyse de marchés de communications électroniques ou de l’économie numérique. Il devra présenter au moins deux références de missions similaires réalisées pour une Autorité de régulation ou un Ministère au cours des 3 dernières années. Un descriptif complet de son apport sur chaque projet sera présenté. Tout autre référence ou justificatif prouvant l’aptitude du candidat à réaliser la mission peut être pourvu ;
b. Un spécialiste technique de réseaux et services de communications électroniques de niveau BAC +5. Il devra présenter au moins deux références de missions réalisées au cours des 3 dernières années en relation avec la réalisation des cartes de couverture territoriale en réseaux et services de communications électroniques ou de services numériques. Une description complète de l’apport du candidat au poste sera présentée. Tout autre référence ou justificatif prouvant l’aptitude du candidat à réaliser la mission peut être pourvu.

NB : Le Chef d’équipe peut se confondre avec l’une des deux dernières compétences, le cas échéant.

6. Les candidats peuvent se mettre en groupement pour renforcer leurs compétences respectives.
7. A l’issue de l’évaluation, un candidat sera retenu selon la méthode de sélection sur la base de la qualité technique et du montant de la proposition (sélection qualité-coût).

8. Les candidats intéressés peuvent obtenir des clarifications à l’adresse ci-dessous :

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)

Direction générale

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Immeuble ARCEP

BP 358 Lomé, Tél : +228 22 23 63 80,

Fax : +228 22 23 63 94 / 22 61 70 82

E-mail : [email protected], Site Web : www.arcep.tg

9. Les dossiers de candidatures (en format papier ou électronique) doivent être déposées, au plus tard le 12 octobre 2021 à 10H00, à l’adresse ci-après :

Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)

Direction générale, Secrétariat central

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Immeuble ARCEP

BP 358 Lomé, Tél : +228 22 23 63 80,

Fax : +228 22 23 63 94 / 22 61 70 82

E-mail : [email protected]

Fait à Lomé, le 14 septembre 2021

La Personne Responsable des Marchés Publics

Cameroun : Près de 07 milliards de FCFA perdus du fait de la cybercriminalité (Antic)

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Cameroun : Près de 07 milliards de FCFA perdus du fait de la cybercriminalité (Antic)
Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cybersécurité à l’Antic
[Digital Business Africa] – Le Cameroun a perdu près de 7 milliards de F CFA du fait de la Cybercriminalité. L’information est de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication (Antic).

Selon Prosper Djoursoubo Pagou (Photo), expert en cybersécurité à l’Antic, le scamming (escroquerie par voie électronique) et le phishing (hameçonnage) représentent 80% des cas de cybercriminalité au Cameroun. Le reste des cas étant attribués à des techniques comme l’Hoax (Canular informatique), le skimming (utilisation frauduleuse des moyens de paiement) ou encore le Sim swap (escroquerie sur l’échange de carte Sim).

En guise de réponse, on apprend de Prosper Djoursoubo Pagou que l’Antic a déjà pu comptabiliser plus de 5 000 faux comptes et fait fermer 80% d’entre eux.

Concernant le skimming, la fraude à la carte bancaire, Prosper Djoursoubo Pagou, ce type d’arnaque a fait perdre en 2010 à une banque de la place des dommages estimés à plus de 03 milliards de francs CFA.  

C’est justement pour enrayer ce phénomène de plus en plus grandissant que l’Antic œuvre dans la sensibilisation des acteurs concernés. A l’instar du séminaire de sensibilisation des Magistrats du Tribunal Criminel Spécial (TCS), du Ministère de la Justice et leurs Officiers de Police Judiciaire sur la cybersécurité et la cybercriminalité organisé, du 15 au 17 septembre 2021 à Yaoundé.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Lire aussi :

Cameroun : Des Magistrats du TCS sensibilisés sur la cybersécurité et la cybercriminalité

GVG lance TransFin, une solution d’interopérabilité harmonieuse des paiements pour les gouvernements

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GVG lance TransFin, une solution d'interopérabilité harmonieuse des paiements pour les gouvernements
[Digital Business Africa] – Global Voice Group (GVG), une organisation leader dans le développement de technologies règlementaires et dans l’analyse des Big Data, a lancé aujourd’hui, 22 septembre 2021, une solution d’interopérabilité harmonieuse des paiements sous le nom de TransFin.

La solution, qui s’adresse aux gouvernements et aux banques centrales, fournit une passerelle sécurisée et efficace permettant d’intégrer divers systèmes de paiement en ligne. Ceci promeut l’interopérabilité des paiements nationaux et permet de gérer et de rationaliser les processus de paiement.

Selon James Claude, PDG de GVG, l’économie sans numéraire a connu une croissance exponentielle au cours des 18 derniers mois, créant ainsi un besoin accru en systèmes efficaces de gestion des transactions numériques.

M. Claude a expliqué que la situation se poursuivrait très vraisemblablement, dans la mesure où davantage d’individus et organisations se distancent de l’argent liquide.

Ainsi, l’interopérabilité harmonieuse des paiements devient une considération de plus en plus importante pour les gouvernements et les banques centrales. Plus le processus de paiement est harmonieux, plus l’économie sans numéraire et l’inclusion financière se développeront rapidement.

TransFin est une solution basée sur une API (interface de programmation d’application) qui permet aux systèmes de paiement de faire des économies considérables de temps et d’argent en ce qui concerne les processus de saisie, d’authentification et d’autorisation, tout en assurant l’intégration avec de nombreux autres systèmes.

De plus, elle offre le niveau de sécurité et de développement technologique requis pour répondre aux besoins de paiement croissants d’une économie ouverte et intégrée à l’échelle nationale, et contribue ainsi à réduire les risques de fraude.

La solution promeut également la numérisation et la rationalisation des systèmes de paiement gouvernementaux, ce qui permet à ces derniers de payer les salaires et autres sommes par différentes voies, y compris l’argent mobile. Cela permettra de garantir le règlement exact des comptes, grâce à des données en temps réel, ainsi que la traçabilité de toutes les transactions. L’écosystème des paiements deviendra ainsi plus facile à superviser et à règlementer, et donc plus inclusif d’un point de vue financier.

De plus, cela aidera à limiter les cas de fraude. En effet, le système éliminera les paiements fantômes ou en double, réduisant ainsi les pertes de revenus pour les gouvernements. 

M. Claude a ajouté que l’inclusion financière jouait un rôle clé dans la croissance économique et qu’il était donc essentiel de fournir des solutions bénéficiant aux personnes non bancarisées.

Selon lui, ce principe mondialement accepté a orienté le développement de la solution TransFin et les capacités dont elle a été équipée. Au fur et à mesure que les citoyens accèdent à des méthodes de paiement plus pratiques et plus sûres, on assiste à une amélioration de la collecte des paiements au niveau gouvernemental aussi bien qu’individuel, a-t-il conclu. 

À propos de Global Voice Group (GVG) 

Fondée en 1998 et présente dans 11 pays, la société Global Voice Group est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech aux gouvernements et autorités règlementaires. Par le biais de l’analytique du Big Data, GVG aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique et à efficacement promouvoir des écosystèmes numériques conformes et véritablement inclusifs.

La société suit, rassemble et analyse les données provenant de secteurs économiques cruciaux, et les convertit en informations exploitables. Nous rendons ainsi possible un processus décisionnel basé sur des données fiables.

Découvrez le site Internet de GVG : www.globalvoicegroup.com.

Source : GVG

Cameroun : Des Magistrats du TCS sensibilisés sur la cybersécurité et la cybercriminalité

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Cameroun : Des Magistrats du TCS sensibilisés sur la cybersécurité et la cybercriminalité
[Digital Business Africa] – Les Magistrats du Tribunal Criminel Spécial (TCS), du Ministère de la Justice et leurs Officiers de Police Judiciaire étaient à l’école de la cybersécurité lors du séminaire de sensibilisation sur la cybersécurité et la cybercriminalité que l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) a organisé, du 15 au 17 septembre 2021 à Yaoundé à leur intention.

Cameroun : Des Magistrats du TCS sensibilisés sur la cybersécurité et la cybercriminalité

Rendue à sa sixième édition, ce rendez-vous annuel vise à édifier au mieux ceux à qui incombe la mission de rendre la Justice au nom du peuple camerounais, sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter des preuves numériques y relatives, dans les règles de l’art, pour une répression efficace des actes numériques déviants.

Dans son discours introductif, le Directeur Général de l’ANTIC, Pr EBOT EBOT Enaw a relevé que la cybercriminalité, devenue l’œuvre de groupes criminels bien organisés, est en perpétuelle mutation et peut entraîner de nombreux dommages. Cet état de chose appelle à plus de vigilance, notamment en mettant en place un dispositif de lutte passant par une connaissance accrue du phénomène, une formation continue des acteurs de la chaîne sécuritaire de notre cyberespace.

Pendant trois jours, les séminaristes ont été entretenus sur plusieurs thématiques à savoir :

  • «Cybercriminalité : esquisse d’une solution judiciaire ;
  • Les sanctions en matière de cybercriminalité ;
  • L’ordre public numérique ;
  • La veille sécuritaire et le CIRT ;
  • La pratique de la collecte des indices de preuves numériques ;
  • La mutualisation des actions des OPJCS de l’ANTIC et des OPJ du TCS ;
  • La manifestation de la preuve à l’épreuve du cadre légal ;
  • L’écrit électronique et la protection de la fortune publique.

Source : Antic

Tech : La sortie officielle de Microsoft Office 2021 prévue pour le 5 octobre 2021

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Tech : La sortie officielle de Microsoft Office 2021 prévue pour le 5 octobre 2021
[Digital Business Africa] – On connait désormais quelle sera la date officielle de lancement par Microsoft de sa version grand public Office 2021. Ce sera le 5 octobre 2021. D’après le géant mondial qui fait l’annonce, son canal de service à long terme Microsoft Office (LTSC) pour Windows et Mac sont déjà disponible pour les utilisateurs commerciaux et gouvernementaux.

Selon The Verge, Office LTSC est conçu pour les entreprises des secteurs réglementés où les applications et les processus ne changeront pas sur une base mensuelle, ou pour les entités telles que les usines de fabrication qui dépendent d’Office et souhaitent une version verrouillée.

Aussi, Office LTSC ne sera pas livré avec les fonctionnalités basées sur l’IA et le cloud trouvées dans Microsoft 365. Il n’obtiendra pas non plus de nouvelles fonctionnalités. Cependant, Microsoft a déclaré qu’il prendrait en charge Office LTSC pour les cinq prochaines années. La société prévoit de s’engager dans une autre version perpétuelle d’Office pour l’avenir. En ce qui concerne la sortie d’Office 2021 grand public le 5 octobre, elle sera très similaire à Office LTSC, en ce sens qu’elle offrira une version verrouillée sans mise à jour des fonctionnalités.

Récemment, Microsoft a annoncé une augmentation de prix pour Microsoft 365 et Office 365 qui devrait entrer en vigueur le 1er mars 2022. Ainsi, Microsoft 365 Business Basic sera de 5 $ à 6 $ par utilisateur ; Microsoft 365 Business Premium (de 20 $ à 22 $) ; Office 365 E1 (de 8 $ à 10 $) ; Office 365 E3 (de 20 $ à 23 $) ; Office 365 E5 (de 35 $ à 38 $) et Microsoft 365 E3 (de 32 $ à 36 $).

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cybersécurité : Seuls 10 pays africains sur 54 sont capable de faire face à une menace majeur (UIT)

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Ouganda – Cybercriminalité : Des hackers piratent 1,3 milliards de shillings ougandais à Airtel, MTN et Stanbic Bank
CYBERCRIMINALITE redlevelgroup.com
[Digital Business Africa] – Le Nigeria comme plusieurs pays africains comportent d’énormes failles dans leurs réglementations en matière de cyber sécurité. Le constat est de l’Union internationale des télécommunications (UIT), la branche mondiale des télécommunications des Nations Unies (ONU) qui a appelé les gouvernements à travers l’Afrique à renforcer leurs réglementations en matière de sécurité Internet.

D’après l’UIT, de nombreux pays africains, à l’instar du Nigéria ont vu une augmentation des signalements de menaces numériques et d’autres cybers activités malveillantes. Ceci, à la faveur de la pandémie de la Covid 19 et des changements généralisés observés en ligne. Comme conséquence, l’UIT évoque des infrastructures publiques sabotées, des vols monétaires à grande échelle dus à la fraude numérique et des atteintes à la sécurité nationale.

Si l’UIT reconnait que des efforts substantiels sont déjà fournis par les Etats africains, elle affirme que ces nouvelles vulnérabilités nécessitent un plus grand engagement en matière de cyber sécurité. Ce qui passera par un renforcement des réglementations en vigueurs. A cet effet, on apprend de l’UIT que sur les 54 pays africains qu’elle a évalué, seuls 29 ont adopté une législation visant à promouvoir la cyber sécurité. Quatre sont actuellement en train de rédiger leur propre cyber législation ou cherchent à obtenir leur approbation. Seuls 10 pays africains possèdent une stratégie nationale de cybersécurité qui prend pleinement en compte les mesures liées aux infrastructures critiques.

En ce qui concerne les pays qui se démarquent de la région africaine en tant que leaders de la cyber sécurité, l’UIT désigne Maurice et la Tanzanie comme les pays les plus performants, dont les scores élevés de l’indice mondial de cybersécurité (96,89 et 90,58 sur 100, respectivement) ont été influencés par des aspects tels que l’investissement constant dans l’infrastructure des TIC et des compétences, une information généralisée sur les droits numériques des citoyens et une collaboration transfrontalière sur les initiatives de cyber sécurité.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécoms : Safaricom investit 481 millions de dollars dans des compteurs électriques intelligents

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Télécoms : Safaricom investit 481 millions de dollars dans des compteurs électriques intelligents
Image d'illustration. Compteur Linky d'ERDF sur le ban de calibrage et test.
[Digital Business Africa] – Au Kenya le géant des télécoms Safaricom prévoit de dépenser 281 millions de dollars pour installer un système intelligent qui connectera 333 300 compteurs d’électricité à un emplacement central et suivra la consommation d’électricité, les pannes de courant et la charge des transformateurs.

Le système permettra également la lecture des compteurs à distance. C’est en tous cas ce que prévoit l’accord entre Safaricom et la compagnie d’électricité Kenya Power destiné à lutter contre les vols et les fuites d’électricité tout en corrigeant les faiblesses importantes de reporting de l’entreprise de services publics.

D’après Kenya Power, cette innovation représentera une plus-value importante. En effet, le nouveau système contribuera à réduire la part d’électricité achetée à des sociétés de production comme KenGen qui n’atteint pas les foyers et les entreprises. Ce phénomène connue sous le nom de ‘‘pertes de système’’ devrait ainsi passer de 23,93 % à environ 8 %, ce qui rapportera à Kenya Power 644 millions de dollars de revenus supplémentaires dans les huit prochaines années.

Dans le même temps, 84% des ventes de Kenya Power devraient être couvertes par les compteurs intelligents. Ils seront connectés aux foyers et aux entreprises qui consomment plus de 200 kilowattheures (kWh) par mois.

D’après une note du Conseil d’administration de Kenya Power sur cet accord, « cette solution devrait entraîner un redressement de la situation financière actuelle de Kenya Power en réduisant les pertes d’énergie. En outre, cela améliorera la collecte, augmentera l’efficacité opérationnelle de l’entreprise et améliorera la rentabilité« .

Ecrit par Jephté Tchemedie

Inetum remercie les lauréats 2021 et lance la seconde édition de l’Africa Digital Manager Award

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Inetum remercie les lauréats 2021 et lance la seconde édition de l’Africa Digital Manager Award

La remise des prix du concours Africa Digital Manager Award (ADMA) organisée par Inetum (ex-Gfi) a eu lieu le mardi 14 septembre dernier. Elle a fédéré différents acteurs du digital africain et a récompensé les trois lauréats de l’édition 2021. Fort du succès de cette première édition, l’ESN lance la seconde édition, toujours en partenariat avec l’Ecole Centrale de Casablanca, pour récompenser les entreprises et les managers ayant conduit des projets de digitalisation en Afrique.

La remise des prix ADMA 2021 a eu lieu dans les nouveaux locaux d’Inetum au Maroc, à Casanearshore (Casablanca). Cette cérémonie clôt la première édition de ce concours qui a fédéré des candidatures à travers toute l’Afrique. Cet événement a également permis d’encourager les projets digitaux qui participent aujourd’hui au développement de l’économie sur l’ensemble du continent africain et d’inspirer les initiatives de demain.

Une plateforme de référence des meilleurs projets digitaux en Afrique

La rencontre fut également une plateforme d’échange sur les problématiques de digitalisation en Afrique, et les tendances révélées par les projets des candidats. Vincent Rouaix, Président Directeur Général d’Inetum déclare : « Nous croyons en l’Afrique, qui est un continent en pleine croissance, le digital représente une chance pour son économie. L’organisation de l’ADMA, ou encore l’ouverture de notre FabLab à Casablanca, sont des preuves de notre engagement et de notre volonté de rayonner sur le continent. Nous y sommes présents en proximité, pour accompagner la transition numérique des entreprises, de l’économie et plus globalement de la société pour tirer le meilleur du digital flow. »

Saloua Karkri-Belkeziz, Présidente d’Inetum en Afrique annonce : « Nous sommes heureux que l’ADMA rencontre un tel engouement. Grâce à ce projet, Inetum est au cœur d’une dynamique de développement des écosystèmes d’innovation sur le continent. C’est une expérience enrichissante grâce aux échanges que nous partageons avec les managers talentueux autour des projets ambitieux portés par les entreprises et les institutions africaines. Et nous tiendrons à faire perdurer cette initiative, afin qu’elle constitue une réelle plateforme d’identification des meilleurs projets digitaux en Afrique, et ce chaque année. »

Dès l’ouverture de la cérémonie, l’annonce d’une réédition en 2022 a été faite par Inetum. Le dépôt des candidatures en ligne pour cette nouvelle édition est dès à présent possible sur le site de l’ADMA www.africadigitalmanageraward.com.

Pour concourir, les participants doivent soumettre des projets réalisés en interne ou en partenariat avec des tiers (laboratoires, universités, filiales ou autres partenaires). Les candidats peuvent aussi présenter une méthode managériale utilisée pour conduire efficacement un ou des projets basés sur l’agilité, la conduite de changement ou toutes autres mesures de performance. Le caractère d’innovation ou d’excellence managériale détermineront le choix des meilleurs dossiers par le jury.

Bilan de l’édition 2021

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de nombreux acteurs du digital en Afrique et de Vincent Rouaix, Président directeur-général d’Inetum. Cette soirée a permis de célébrer le succès de cette première édition de l’ADMA qui a réuni 52 projets candidats avec 10 finalistes issus de 7 pays : Mali, Bénin, Sénégal, Cameroun, Congo, Maroc et Algérie. Les 3 lauréats ont pu recevoir leurs trophées :

  • Maghreb Accessoires pour la région Afrique du Nord, pour le projet de digitalisation adressant l’ensemble de l’organisation, en vue de l’optimisation des processus de gestion et la modernisation de l’expérience client.
  • Orange Cameroun a remporté le prix ADMA pour l’Afrique Centrale, à travers la plateforme My Way+, consistant en l’innovation et la modernisation de l’expérience client.
  • La Caisse de sécurité sociale du Sénégal (IPRES) a remporté le prix ADMA Afrique de l’Ouest, pour le projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information de cette administration publique.

Les lauréats bénéficieront d’un double accompagnement à forte valeur ajoutée. D’une part, un support en conseil assuré par les consultants experts d’Inetum destiné à l’entreprise gagnante. D’autre part, une formation certifiante Six Sigma Green Belt assurée par le partenaire du concours ADMA, l’École Centrale de Casablanca, en direction des managers qui ont porté les projets gagnants.

Pour participer à l’édition 2022, retrouvez toutes les informations et inscrivez-vous sur : www.africadigitalmanageraward.com

A propos d’Inetum, Positive digital flow :

Inetum est une ESN agile, une société de services et de solutions digitales, et un groupe international qui aide les entreprises et institutions à tirer le meilleur du digital flow. Dans un contexte de mouvement permanent, où les besoins et les usages se réinventent sans cesse, le groupe Inetum s’engage auprès de tous les acteurs pour innover, s’adapter continuellement et garder une longueur d’avance. Avec son profil de multi-spécialiste, Inetum met au service de ses clients une combinaison unique de proximité, d’organisation sectorielle et de solutions de qualité industrielle. Présent dans plus de 26 pays, le Groupe compte près de 27 000 collaborateurs et a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 1,966 milliard d’euros.

Source : Inetum

Accusé de promouvoir de manière subtile les LGBT avec sa marque Blue, Camtel crie à la manipulation et s’explique

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Accusé de promouvoir de manière subtile les LGBT avec sa marque Blue, Camtel crie à la manipulation et s’explique

[Digital Business Africa] – L’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux au Cameroun depuis quelques jours. Tout part du lancement de la campagne de communication de Blue, la nouvelle marque de commercialisation des services de l’opérateur Camtel. Des affiches sont postées dans les rues des villes camerounaises et sur la toile.

Parmi ces visuels, deux font débat. La première, la plus querellée et commentée, est celle présentant une galerie de couleurs, faisant ressortir les couleurs de l’arc-en-ciel. Mais surtout, disposées l’une près de l’autre, les couleurs rouge, jaune et orange (représentant respectivement les couleurs des opérateurs Nexttel, MTN Cameroon et Orange Cameroun) avec, vers la fin, la couleur bleu (représentant Blue). Le tout assorti du message « Qui se ressemble s’assemble… Essaie la différence…».

La Pub de Camtel
https://www.facebook.com/camtelonline/photos/4547565845277421

Pendant plusieurs semaines, le message original est salué par de nombreux internautes et spécialistes de la communication (Voir les commentaires dans le post Facebook ci-dessus).

Seulement, des semaines plus tard, des internautes font le rapprochement entre ce visuel et celui du drapeau des LGBT ( Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres). Accusant ainsi Camtel de faire, de manière subliminale, la promotion des valeurs des LGBT.

Le drapeau des LGBT
https://www.facebook.com/jamesfabrice.ebechaud/posts/10219756268077470

« Mme la Dg, votre agence de communication ne veut pas perdre la face et vous transmet juste quelques commentaires positifs, je puis vous assurer que du moment où une campagne fait l’objet d’un rapprochement avec des mouvements qui sont rejetés par la masse, (mouvements LGBT), il y a problème… Mme la DG, interpellez votre agence de communication et prenez vos responsabilités. Le mot blue est déjà perçu comme un mot de passe des homosexuels. Il suffit de dire  » Je suis Blue » pour qu’on comprenne votre orientation sexuelle. Prenez vos responsabilités les camerounais vous regardent », écrit par exemple un internaute.

La polémique devient plus virulente lorsque qu’un second panneau publicitaire de Blue (photo d’illustration) montre deux jeunes femmes dont l’une en pantalon. Occasion pour des internautes de confirmer leurs allégations de promotion voilée des valeurs des LGBT. Faux, selon Camtel qui y voit simplement une campagne de sabotage.

Campagne de dénigrement selon Camtel

Face à ces différentes accusations, Digital Business Africa s’est rapproché de Camtel et des concepteurs de ces publicités pour comprendre le sens réel de ces messages. Déjà, ces visuels ne sont pas conçus par une agence de communication, mais en interne. Ils sont conçus à Camtel par des cadres du département marketing de l’opérateur historique. L’architecte de ces visuels étant Stéphane Edimo, le chef du département marketing de Camtel.

« Camtel, qui lance une nouvelle marque appelée Blue veut purement et simplement montrer sa différence dans un marché de Telecom où on se distingue par plusieurs couleurs. En regardant le spectre lumineux dans le ciel Bleu, on remarque clairement que trois couleurs connues dans l’industrie des télécommunications au Cameroun se suivent. Sur ce même spectre, la couleur représentant la nouvelle marque de Camtel, Blue, se trouve à une certaine distance de ces couleurs. Le Bleu, couleur primaire, se retrouve très loin de ces couleurs qui finalement se ressemblent », explique Stéphane Edimo.

Il ne s’agit donc nullement d’une campagne masquée de promotion des valeurs des LGBT, mais d’une invitation à choisir quelque chose de différent dans l’univers des télécoms camerounais. Pour lui, le détournement qui est fait « laisse supposer qu’il pourrait y avoir manipulation tapie dans l’ombre. Les calomnies proférées ont un dessein que nous ignorons et elles sont d’autant plus ubuesques que nous sommes une entreprise publique », s’étonne Stéphane Edimo.

Et quid du second visuel de Camtel présentant deux jeunes dames au lieu d’un couple hétérosexuel ? Pour lui, c’est toujours une manipulation des masses orchestrée par personnes tapies dans l’ombre afin de brouiller le réseau Blue. « Ce sont juste deux jeunes filles cool. Blue représente juste le cool. Pour des raisons inavouées, des tueurs à gage montent toute une conspiration pour discréditer une entreprise qui est pourtant l’emblème du pays dans l’univers des télécoms, dominés par des multinationales. C’est un acharnement incompréhensible », répond-il.

https://www.facebook.com/blue.by.camtel/photos/a.106870558384564/118015413936745/

Pour conclure, Stéphane Edimo invite les internautes à regarder tous les autres visuels de Blue et à ne pas se focaliser sur les messages de dénigrement de l’opérateur historique qui propose, d’après lui, les meilleurs services et les meilleurs tarifs du pays.

Par Digital Business Africa

Lire l’ensemble de ses explications dans cette interview :

Stéphane Edimo [Camtel]: « Nous recommandons au public d’essayer la différence, c’est-à-dire l’opérateur de couleur « Blue » »

Stéphane Edimo [Camtel]: « Nous recommandons au public d’essayer la différence, c’est-à-dire l’opérateur de couleur « Blue » »

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Stéphane Edimo [Camtel]: « Nous recommandons au public d'essayer la différence, c'est-à-dire l'opérateur de couleur "Blue" »
Stéphane Edimo, chef du département Marketing et Communication de Camtel.

[Digital Business Africa] – Depuis quelques jours,  des internautes accusent Camtel de promouvoir dans ses visuels d’annonce les valeurs des LGBT ( Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres). Notamment à travers les visuels de promotion de sa marque Blue. Le rapprochement entre ces visuels et le drapeau des LGBT ou encore des photos des lesbiennes est fait par les internautes accusant ainsi Camtel de faire, de manière subliminale, la promotion des valeurs des LGBT. Digital Business Africa donne la parole à Stéphane Edimo, chef de département marketing de Camtel et principal architecte de ces publicités. Il précise le sens réel de ces visuels.

Digital Business Africa : L’opérateur Camtel est accusé de faire, de manière subliminale, la promotion des valeurs des LGBT avec son visuel « Qui se ressemble s’assemble. Essaie la différence ». Quel est le sens réel que Camtel donne à ce visuel? « Essaie la différence », veut-il dire « Essaie une personne du même sexe » comme certaines personnes veulent le faire croire ?

Stéphane Edimo : Absolument non ! Camtel, qui lance une nouvelle marque appelée Blue veut purement et simplement montrer sa différence dans un marché de Telecom où on se distingue par plusieurs couleurs. En regardant le spectre lumineux dans le ciel Bleu, on remarque clairement que trois couleurs connues dans l’industrie des télécommunications au Cameroun se suivent.

Sur ce même spectre, la couleur représentant la nouvelle marque de Camtel, Blue, se trouve à une certaine distance de ces couleurs. Le Bleu, couleur primaire, se retrouve très loin de ces couleurs qui finalement se ressemblent.

Ainsi, Blue est différent et sera différent de ce qui est proposé actuellement dans l’industrie colorée des télécommunications. Blue montre donc de manière factuelle sa différence à l’aune de ce qui est aujourd’hui disponible sur le marché et de façon très simple et très créative.

https://www.facebook.com/blue.by.camtel/photos/a.106870558384564/118015413936745

Nous recommandons alors au public, qui connait ces couleurs représentatives dans l’industrie des télécoms, d’essayer la différence, c’est-à-dire l’opérateur de couleur « Blue ». Nous ne citons personne et faisons passer ce seul message. Il a fort heureusement été bien passé auprès du public depuis le lancement de cette campagne, il y a deux mois, les réactions multiples enregistrées même sur nos pages l’attestent.

Le détournement qui est fait d’une chose compréhensible dans le contexte camerounais nous laisse supposer qu’il pourrait y avoir manipulation tapie dans l’ombre. Les calomnies proférées ont un dessein que nous ignorons et elles sont d’autant plus ubuesques que nous sommes une entreprise publique.

A la fin, le public peut simplement se demander ce qui est le plus plausible: Camtel, rentrant dans une industrie de Telecom complexe, cherche-t-elle à frapper un grand coup ou cherche à promouvoir des faits inénarrables?

Digital Business Africa : Que répond Camtel face aux accusations de promotion LGBT? 

Stéphane Edimo : Camtel a lancé une campagne innovante qui s’éloigne complètement du détournement qui a été fait par une minorité et se réserve le droit d’aller vers un procédure en diffamation. Le procédé pousse même l’entreprise à se questionner sur les raisons cachées de cette campagne active de dénigrement.

Digital Business Africa : Camtel avait-elle l’intention de promouvoir de manière subliminale ces valeurs LGBT? 

Stéphane Edimo : Camtel a pris un fait scientifique connu des élèves de classe de seconde et un fait de culture générale: le spectre de la lumière, qui devient visible à l’œil nu quand la lumière du soleil est décomposée en plusieurs couleurs qui se suivent.

Lorsqu’il pleut et que le soleil brille, l’arc en ciel ou justement le spectre de lumière, apparaît. C’est un fait qui s’éloigne en tout point des affirmations mesquines d’une minorité.

Digital Business Africa : Et quid du second visuel qui présente deux jeunes dames au lieu d’un couple hétérosexuel ?

Stéphane Edimo : (Rires). Il y a une grosse manipulation en cours là. Ce sont juste deux jeunes filles cool. Blue représente juste le cool. Pour des raisons inavouées, des tueurs à gage montent toute une conspiration pour discréditer une entreprise qui est pourtant l’emblème du pays dans l’univers des télécoms, dominés par des multinationales. C’est un acharnement incompréhensible.

Propos recueillis par B-O.D.

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Accusé de promouvoir de manière subtile les LGBT avec sa marque Blue, Camtel crie à la manipulation et s’explique

Streaming : Huit internautes sur dix ont acheté un service ou un produit après avoir regardé sa vidéo en ligne. Optez pour un live professionnel !

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Streaming : Huit internautes sur dix ont acheté un service ou un produit après avoir regardé la vidéo en ligne. Optez pour un live professionnel !

[ICT Media STRATEGIES] – Dans la webosphère, les internautes adorent la vidéo. Des études (Wyzowl 2020 par exemple) montrent que 86 % des consommateurs veulent voir plus de contenus vidéos de la part des marques et entreprises qu’ils soutiennent. Plus encore, les experts du marketing s’accordent à dire que les vidéos renforcent non seulement l’engagement des internautes et utilisateurs, mais elles jouent également un rôle important dans les décisions d’achat. Une étude menée par Wyzowl montre que près de 8 utilisateurs sur 10 ont acheté un logiciel ou une application après avoir regardé la vidéo de la marque (Wyzowl, 2020).

Il est également important de noter que le pouvoir du marketing vidéo se fait sentir tout au long du parcours d’achat – la même étude montre que 96% des internautes se tournent vers la vidéo pour en savoir plus sur un produit et/ou un service en particulier.

Pas donc surprenant que les internautes consomment abondamment les vidéos. A titre illustratif, les utilisateurs du web consomment un milliard d’heures de vidéos par jour sur YouTube. Un réseau social spécialisé dans la vidéo qui totalise plus de deux milliards d’abonnés au 30 juin 2021 avec plus d’un milliard de vidéos regardées par jour.

Pour bâtir une bonne communauté en ligne, pour véhiculer de manière innovante vos produits et services, ou encore pour promouvoir vos idées et projets, la vidéo sur les réseaux sociaux est donc le canal par excellence d’une communication parfaite. Elle a l’avantage de toucher et d’atteindre à la fois les décideurs et experts, les internautes de la classe moyenne, mais également l’ensemble des populations lettrés ou pas qui disposent d’un smartphone.

La vidéo en direct sur les réseaux sociaux est encore mieux. Surtout lorsque vous organisez des événements (conférences, séminaires, points de presse, anniversaires, mariages, etc.). Encore faut-il que le live soit bien fait. Que l’image soit parfaite, le son irréprochable et l’habillage impeccable.

« ICT Media Strategies a développé une expertise pour transformer vos événements filmés et diffusés en direct sur les réseaux sociaux en occasion unique d’amélioration de votre e-Réputation, de promotion et de valorisation non seulement de votre image de marque, mais également de vos services, produits et idées », explique Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES.

🔴🔴 QUELQUES AVANTAGES DE LA DIFFUSION DE VOS ÉVÉNEMENTS ET CONFÉRENCES EN LIVE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX AVEC ICT Media STRATEGIES à la MANOEUVRE  

👉🏽 1. Votre événement est diffusé en live simultanément sur vos comptes  Facebook, Twitter et YouTube* avec possibilité de partager sur les comptes sociaux des influenceurs et vos propres comptes sur les réseaux sociaux. En clair, si vous avez un compte Facebook, un compte Twitter et un compte YouTube, nous diffusons ce live simultanément sur ces trois comptes.

👉🏽 2.  Votre logo et les synthés (Noms, prénoms et fonction des intervenants) sont intégrés en live afin que les internautes et mobinautes puissent savoir qui parle.

👉🏽 3. Plusieurs angles de prise de vue, car trois à quatre caméras minimum utilisés 

👉🏽 4.  L’événement est partagé sur plusieurs autres réseaux sociaux, notamment dans les groupes sur WhatsApp où des membres peuvent suivre le live sans sortir de l’application. Donc, possibilité de partager le live et de le suivre directement sur WhatsAPP

👉🏽 5. Plus de 10 millions de Camerounais peuvent suivre en live votre événement en ligne

👉🏽 6.     Possibilité pour les participants et journalistes distants (hors du lieu de l’événement) de suivre ce live en direct et même de poser des questions aux intervenants et organisateurs, en écrivant au bas des commentaires sur les réseaux sociaux.

👉🏽 7.     L’ intégralité de la conférence ou de l’événement reste disponible en ligne sur vos différents comptes sur les réseaux sociaux de manière illimitée pour participer à l’amélioration de votre e-Réputation

👉🏽 8.     L’ intégralité de la conférence ou de votre événement vous est remise dans votre disque dur pour utilisation ultérieure

👉🏽 9. Possibilité d’intégrer votre LIVE en direct sur votre site web pour élargir l’audience

👉🏽 10. Possibilité de ressortir des extraits des meilleures interventions pour publication et diffusion sur les réseaux (négociations avec ICT Media)

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Plus d’informations sur nos lives sur le site web de ICT Media STRATEGIES.

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Mail : [email protected]

Web : www.ictmedia.africa

Par ICT Media STRATEGIES

Congo Brazza : le marché de la téléphonie mobile enregistre un taux de pénétration de 109% au 2e trimestre 2021 [ARPCE]

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Congo Brazza : le marché de la téléphonie mobile enregistre un taux de pénétration de 109% au 2e trimestre 2021 [ARPCE]

[Digital Business Africa]  – L’ARPCE a publié son rapport de synthèse sur les indicateurs du marché de la téléphonie mobile du mois de Juillet 2021. Selon le régulateur, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a atteint 11,3 milliards de F CFA au mois de juillet 2021 et a enregistré près de 5,9 millions d’abonnés soit une hausse de 16,43% comparé à juillet 2020.

L’opérateur mobile MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 71,02% de parts de marché et enregistre le plus grand nombre d’abonnés ainsi qu’une part de marché de 55,62%.

Aussi, toujours selon l’ARPCE, le marché de la téléphonie mobile enregistre un taux de pénétration de 109% au 2è trimestre 2021.

Le régulateur attribue cette forte hausse du taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile à l’augmentation de 17,6 % du nombre d’abonnés, soit 5,89 millions, répartis entre les opérateurs MTN et Airtel au deuxième trimestre 2021.

En effet, les abonnés des opérateurs MTN et Airtel ont augmenté, respectivement, de 7,4% et 33,0%. C’est ainsi que MTN et Airtel ont respectivement 54,8% et 45,2% de parts de marché au deuxième trimestre

Pour plus d’informations télécharger ici l’observatoire du marché de la téléphonie mobile.

Source : ARPCE

Congo Brazza : MTN dispose le meilleur réseau 2G, tandis que la 3G d’Airtel est « totalement » absente à Makabana [ARPCE]

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Congo Brazza : MTN dispose le meilleur réseau 2G, tandis que la 3G d'Airtel est "totalement" absente à Makabana [ARPCE]

[Digital Business Africa]  – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques a organisé le 08 Septembre 2021 à son siège, une réunion de restitution des résultats des tests de qualité effectués sur les réseaux des opérateurs MTN et Airtel.

La réunion présidée par le directeur des Réseaux et Services des communications électroniques de l’ARPCE, M. Benjamin Mouandza, a été également l’occasion pour le régulateur de rappeler aux opérateurs l’obligation du respect de leurs engagements.

Effectués dans plusieurs localités situées au nord et au sud du Pays, il ressort de ces tests que l’opérateur MTN présente un meilleur réseau en 2G. Le réseau 3G de l’opérateur Airtel est totalement absent dans le district de Makabana. Les opérateurs offrent de façon générale une qualité de service internet dégradé dans la plupart des localités excepté à Kinkala et Boko où tous les indicateurs sont au vert.

Le Directeur des Réseaux et Services de Communications Electroniques a ajouté que « De façon générale, Airtel et MTN affichent une qualité de services acceptable dans les différentes localités au nord du pays ».

Prenons la parole à cet effet, les différents représentants des opérateurs de la téléphonie ont promis d’améliorer la qualité de leurs services afin de satisfaire tous les consommateurs. L’ARPCE dispose depuis 2013, d’un centre d’écoute qui a pour but de recueillir les plaintes des usagers des secteurs régulés.

Source : ARPCE

France : Sortie prochaine d’Atos du CAC 40 et baisse de ses activités : l’impact en Afrique

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France : Sortie prochaine d’Atos du CAC 40 et baisse de ses activités : l’impact en Afrique

[Digital Business Africa] – Le 17 septembre 2021 le groupe français Atos va sortir du CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris. La place boursière Euronext l’a annoncé le 09 septembre dernier.  Après avoir bondi de 80% depuis le début de l’année avec une capitalisation supérieure à 23 milliards d’euros, Eurofins Scientific, le groupe de laboratoires d’analyses fondé à Nantes en 1987, prendra la place de cette entreprise de services numériques qui investit également en Afrique.

Pour Atos, les analystes s’accordent que c’est un coup dur. De nombreux médias spécialisés expliquent que ce déclassement est la conséquence d’un enchaînement de mésaventures qui ont progressivement instillé le doute dans l’esprit des investisseurs. Depuis le début de l’année, rappelle l’Usine Nouvelle, la valeur du titre d’Atos a perdu environ 40%, tandis que sa valorisation s’établit à moins de 5 milliards d’euros.

Le 12 juillet dernier, Atos effectuait déjà un avertissement pas reluisant sur les résultats à l’intention des actionnaires. « En vertu d’une obligation européenne qui impose de faire connaître des informations susceptibles d’avoir un impact sur le cours de bourse, elle a indiqué que la croissance de son chiffre d’affaires pour cette année serait stable au lieu d’une hausse attendu de 3,5 à 4% », rappelle Thierry Le Clercq, le président de la société de gestion Alphajet Fair Investors à l’Usine Nouvelle.

Plus encore, « Atos a aussi souligné que sa marge opérationnelle, attendue à environ 9% par rapport au chiffre d’affaires en 2021, ne serait finalement que de 6% », ajoute le dirigeant. De quoi porter un coup à la confiance des investisseurs déjà loin d’être au beau fixe. 

En ce qui concerne les raisons de cette sortie et de cette baisse des objectifs d’Atos, les médias spécialisés évoquent plusieurs raisons : D’abord, le géant informatique français a enregistré une perte nette de 129 millions d’euros au premier semestre 2021, lesté par le poids de ses activités informatiques classiques alors que les entreprises se ruent vers le cloud (informatique dématérialisée).

Ensuite, en début d’année, une décision stratégique controversée avait déjà engagé la baisse du titre d’Atos. L’entreprise avait tenté de racheter un concurrent américain, DXC Technology. Une opération qui n’a finalement pas eu lieu. Plus encore, Atos a aussi souffert en avril de la découverte de « faiblesses de contrôle interne » dans deux de ses filiales aux Etats-Unis.

Quel impact en Afrique ?

Ces baisses et cette sortie du CAC 40 pourraient-elles avoir un impact sur les opérations du groupe en Afrique? Certains spécialistes pensent que Oui. Mais, davantage dans la réorientation et l’organisation de ses activités en Afrique. Le directeur général d’Atos, Elie Girard, avait annoncé il y a peu son intention de se recentrer le cloud dans le cadre d’une transformation « radicale, rapide et très profonde ». 

Cette alerte souligne le besoin qu’a Atos de se transformer. Il faut radicalement, rapidement et très profondément, transformer le groupe”, a déclaré Elie Girard dans une interview aux Echos. “Dans cette perspective, nous allons nous concentrer sur quatre domaines de croissance dans lesquels nous sommes déjà bien positionnés : le cloud, le digital, la sécurité et la décarbonation au travers des solutions digitales des entreprises”, avait-il ajouté. Ce recadrage des activités va sans doute également se ressentir en Afrique.

Le directeur général d’Atos avait précisé qu’en parallèle, le groupe recherchait des partenaires pour des activités représentant un périmètre total d’environ 20% de son chiffre d’affaires. Pas exclu que l’Afrique soit concernée.

Il avait également annoncé la conclusion d’un accord pour un plan de départ d’environ 1.300 salariés dans les activités d’infrastructures classiques d’Atos en Allemagne, pays où le groupe emploie 10 000 salariés, sur un effectif global de 105 000 salariés.

En Afrique, Atos, fort de ses 2600 collaborateurs et 12 filiales et établissements sur le continent, propose ses services principalement dans les trois secteurs que sont les opérateurs télécoms, les administrations publiques et le secteur financier. Le groupe a mis en place au Maroc, depuis plus d’une dizaine d’années, et au Sénégal depuis 2015 des GDC (Global Delivery Center) qui disposent d’un effectif de plus de 2000 ingénieurs. Ces emplois sont-ils menacés ? Pour le moment, pas d’informations officielles sur le sujet.

« Les télécoms représentent 35% de l’activité, le secteur public 25%, la finance 20%, et enfin de façon variable les secteurs d’activité tels que «Energy and Utilities» (électricité, gestion de réseaux de services publics d’eau, d’assainissement et d’électricité) », expliquait en décembre 2020 Alpha Barry, le directeur Afrique d’ATOS chez nos confrères d’AfriMag.

« Nous conseillons, concevons et déployons pour nos clients des data center modernes, basés sur la virtualisation des différentes ressources physiques avec des fonctions de haute disponibilité, mais aussi déployons et assurons l’intégration de logiciels ERP (Entreprise Resource Planning) de type SAP pour moderniser la gestion des entreprises et administrations », expliquait Alpha Barry.

Par Digital Business Africa

Cameroun : le Pr Philémon Zoo Zame demande à Patrick Benon d’améliorer la qualité des services d’Orange

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Cameroun : le Pr Philémon Zoo Zame demande à Patrick Benon d'améliorer la qualité des services d'Orange
[Digital Business Africa]  – Le directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, le Professeur Philémon Zoo Zame, a accordé une audience au nouveau Directeur Général d’Orange Cameroun, M. Patrick Benon.

Le professeur Philémon Zoo Zame a chaleureusement accueilli le nouveau patron d’Orange Cameroun dans ses nouvelles fonctions, l’enjoignant d’apporter son expertise pour améliorer la qualité des services rendus aux Camerounais.

M. Benon pour sa part s’est engagé à collaborer, déclarant qu’Orange Cameroun a beaucoup d’opportunités pour les Camerounais et qu’il est prêt à travailler.

L’audience au Cabinet du Directeur Général de l’ART, s’est déroulée en présence de certains des proches collaborateurs ainsi que ceux d’Orange Cameroun.

Source : ART

Facebook lance une campagne contre les fausses nouvelles au Nigeria

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Facebook lance une campagne contre les fausses nouvelles au Nigeria
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[Digital Business Africa] – Au Nigeria, le géant américain Facebook lance une campagne afin de lutter contre la propagation des fausses nouvelles sur Internet. Ceci, en collaboration avec les sociétés nigérianes Big Cabal Media et Comic Republic. La campagne éducative baptisée  #NoFalseNewsZone a pour objectif d’aider les individus à identifier les fausses nouvelles et à les éduquer sur la façon de réduire la propagation de fausses informations sur Internet au Nigeria et ailleurs.

Dans le cadre de ce partenariat la maison de médias numériques nigériane Big Cabal devra aider à mener « les conversations les plus engageantes autour de tout ce qui compte pour les jeunes d’aujourd’hui ». Pour sa part, l’éditeur nigérian de bandes dessinées Comic Republic, qui propose des bandes dessinées illustrées devra orienter ses productions vers des conversations pour sensibiliser les Nigérians sur la façon d’identifier et de signaler de fausses nouvelles en ligne.

En marge de cette campagne, Facebook a également lancé l’édition 2021 de son « Forum en ligne sécurisé » au Nigeria, qui réunit des enseignants, des parents et d’autres acteurs importants de l’éducation pour discuter de nouvelles méthodes de promotion et de garantie de la sécurité en ligne et de l’alphabétisation numérique pour les jeunes de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Nigéria : Le mot « waka » fait changer le nom de la startup de réservation de bus, « Plentywaka » au profit de « Treepz »

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Nigéria : Le mot « waka » fait changer le nom de la startup de réservation de bus, « Plentywaka » au profit de « Treepz »

[DIGITAL Business Africa] – La startup de réservation de bus, « Plentywaka », devient « Treepz ». Le promoteur, Onyeka Akumah craint que le terme « waka » prête à confusion dans l’esprit des clients africains.

 « Ce changement de nom est le résultat de discussions approfondies avec nos parties prenantes, nos partenaires et notre personnel. Après avoir découvert que le terme « WAKA » pouvait signifier différentes choses à travers l’Afrique, qui peuvent être complètement différentes du voyage ou du mouvement, nous avons décidé de changer le nom de « Plentywaka » en « Treepz », qui se prononce comme « Trips ». Le nouveau nom énonce avec audace notre mission de fournir des voyages sûrs, pratiques et confortables à travers l’Afrique avec des plans pour notre expansion dans six pays en deux ans sur le continent », s’est-t-il justifié. Ses propos sont relayés par l’Agence Ecofin.

Ce nouveau baptême est consécutif à une levée de fonds de 1,2 million de dollars au Nigéria en 2020. Treepz, d’après la même source, revendique plus de 80 000 utilisateurs et près de 500 000 trajets réalisés depuis sa mise en service en septembre 2019. La startup a également annoncé qu’elle a racheté son homologue ghanéenne de mobilité Stabus.

Nouveau logo, nouvelle direction

Le changement de nom d’une entreprise, comme l’indique le site spécialisé, les Echos entrepreneurs, permet de réaffirmer les valeurs d’une entreprise. Comme exemple, le site d’information mentionne « Streetco », un GPS pour piétons, qui calcule les itinéraires les plus adéquats pour éviter travaux et obstacles. Autrefois, l’entreprise s’appelait PMR Street.

 « Le terme PMR [personne à mobilité réduite, NDLR] est principalement utilisé par les associations ou les experts. Nous le trouvions réducteur et clivant, même s’il nous a permis de nous faire connaître auprès d’acteurs indispensables », expliquait, à l’époque, Arthur Alba, cofondateur de la société avec Cyril Koslowski.

Au final, « Streetco » était parvenue à convaincre le milieu des entreprises. « Cela a signé un changement de palier technologique sur l’application, mais aussi d’image professionnelle. Nous avions sous-estimé sonimpact positif », se réjouissait Arthur Alba.

 Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Fibre optique : La RDC se relie à l’Angola via un câble de 600 km

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[Digital Business Africa] – C’est un méga projet qui viendra doper encore un peu plus les capacités Internet de la République Démocratique du Congo. Le groupe Paratus Africa via sa filiale angolaise Internet Technologies Angola (ITA) a lancé le 6 septembre 2021 les travaux d’installation de 600 km de fibre optique terrestre qui devraient le relier à l’Angola. D’après l’entreprise, il s’agit d’un câble d’une capacité data de 200 gigabits par seconde qui devra relier la ville angolaise de Noqui à la ville congolaise de Matadi.

Ce nouveau réseau devrait alimenter en plus de la capitale Kinshasa, la province du Zaïre, notamment les municipalités de Nzeto, Tomboco et Mbanza Congo. Ce nouvel investissement rentre dans le cadre du Programme d’extension de Paratus Africa qui a annoncé un vaste plan de renforcement de son réseau en Afrique australe depuis son hub d’Angola. Ce plan implique également les travaux en cours de déploiement d’une liaison de fibre optique de 750 km entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, en passant par l’Eswatini.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécommunications : Africell annonce son retrait du marché Ougandais

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Angola : Africell décroche la 4e licence télécoms
Africell, Crédit Photo: Menos Fios
[Digital Business Africa] – Une semaine après l’annonce de retrait de Smart Telecom qui opérait sous la marque Sure Telecom, un autre opérateur quitte le marché Ougandais. Le groupe télécoms Africell, filiale du Libanais Africell Holding a annoncé qu’il cessera ses activités en Ouganda le 7 octobre 2021. L’annonce a été faite le 7 septembre 2021 dans un communiqué.

Pour justifier ce retrait, Africell évoque un environnement commercial difficile, marqué par une position concurrente désavantageuse vis-à-vis des géants MTN et Airtel. Ces deux opérateurs dominent ce marché grâce à des politiques de promotions et de bonus ultra-concurrentiels qui s’appuie sur leur fort pouvoir financier et sur leur couverture réseau quasi complète dans le pays.

De ce fait, avec seulement 6% des parts de marché, Africell peine à rentabiliser ses investissements dans le pays, ce qui assombrit son horizon. D’ailleurs, l’opérateur dit fonder sa décision « sur une évaluation minutieuse des perspectives commerciales à long terme de l’entreprise ».

C’est donc un clap de fin six ans seulement après son arrivée sur ce marché via l’acquisition de l’opérateur français Orange. D’ici au 7 octobre 2021, l’opérateur dit se consacrer à travailler à la migration de ses clients vers d’autres réseaux, et à accompagner « les employés pendant cette transition qui a été approuvée par le ministère du Genre, du Travail et du Développement social ».

Ecrit par Jephté Tchemedie