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Cameroun : Tous les codes Ussd, numéros courts et forfaits chez MTN en 2021

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MTN Store Douala Grand Mall 4

 [Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts en service chez MTN Cameroon. Codes en vigueur au 28 août 2021.

SERVICES MTN CAMEROONCODE USSD
Connaître son numéro de téléphone*170*0#
Portail d’accès aux services*123#
Consultation du solde principal*155# 
Consultation du crédit bonus*159*2#
Consultation du solde internet*147*9# et *157*99# 
Transfert de crédit*150*Montant* Numéro* code Me2U# 
Recharge par carte de crédit*156*numéro de la carte #
Envoyer un Bip Me*166*numéro# 
Souscrire à un pack SMS*148#
MTN Mobile Money*126# 
Emprunter du crédit*121*Montant# 
Solde du crédit emprunté*159*86#
Ajouter un numéro préféré*165*1*Numéro à ajouter# 
Supprimer un numéro préféré*165*2* Numéro à supprimer #
Ajouter un numéro magique*164*1*Numéro à ajouter#
Supprimer un numéro magique*164*2*Numéro à ajouter#
Souscrire à un forfait internet mobile*123*4*2# ou *147# ou *157# 
Consulter le solde internet*157*99#
Souscrire à un forfait WhatsApp*701#
Bonus SMS*159*3# 
Activer EasyBooster*167*1#
Désactiver EasyBooster*167*0#
Consulter Solde Easy Booster*159*80#
Activer MTN Go (Tarif unique 1F/s)190*1#
Rejoindre MTN Extra*122#
MTN Yamo*220#
Forfaits MTN Wanda*123*11#
MTN Go Plans*123*12#
Forfaits Appels Internationaux*123*13#
Bonus MTN Mobile Money (achat crédit, facture, dépôt)*159*123#, *159*27# et *159*91#
Solde Bonus appels MTN:*159*2#
Solde Bonus SMS*159*3#
MTN Play*128#
Souscrire à MTN Zik*146# ou 8706
Se désabonner de MTN ZikEnvoyer  ‘Deregister’ par SMS au 8706
MTN Rewards*179#
SERVICES MTN CAMEROONNUMEROS COURTS
Service client8787
Messagerie vocale999
Ministère de la Santé publique1510
Ajouter un numéro préféré915
Souscrire à MTN Zik8706

Par Digital Business Africa. Source: MTN Cameroon, ART

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[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts en service chez Orange Cameroun. Codes en vigueur au 28 août 2021.

SERVICES ORANGE CAMEROUNCODE USSD
Connaître son numéro de téléphone#99#
Portail d’accès aux services#111#
Consultation du solde principal#123#
Consultation du crédit bonus#123#, puis « 0 »
Consultation du solde internet#123#, puis « 0 » ou #145*1#
Transfert de crédit#144 *Numéro*Montant#
Recharge par carte de crédit*188*numéro de la carte #
Envoyer un Bip Me#146*Numéro#
Souscrire à un pack SMS#131*1#
Orange Money#150#
Emprunter du crédit#133#
Solde du crédit emprunté#123#, puis « 0 »
Souscrire à un forfait internet mobile#145*2#
Mes mégas à ma façon#131*421#
Bonus SMS#123#, puis « 0 »
Communauté jeune#119#
Meilleurs Deals#111*0#
Call me Back#146*numéro# 
Sos crédit#133#
Sos Data#145*3#
  
  
SERVICES ORANGE CAMEROUNNUMEROS COURTS
Service client8900 
Messagerie vocale999
Ministère de la Santé publique1510
Ajouter un numéro préféré915

Par Digital Business Africa. Source: Orange Cameroun, ART

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[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les codes Ussd et numéros courts chez Blue, la nouvelle marque commerciale des produits de la Cameroon Telecomunications (Camtel). Codes en vigueur au 28 août 2021.

SERVICES BLUE (CAMTEL) AU CAMEROUNCODE USSD
Connaître son numéro de téléphone 
Activer un forfait Camtel *825#
Consultation du solde principal*825*1 ou appel au 124
Consultation du crédit bonus 
Consultation du solde internet*825*1
Transfert de crédit*126*montant *numéro*code secret# puis  lancer l’appel
Recharge par carte de crédit*826*numéro de la carte #
Envoyer un Bip Me 
Souscrire à un pack SMS 
Acheter un forfait Camtel via Orange Money, MTN Money, UBA, Afriland, EU et Cie #237*620#
Emprunter du crédit 
Solde du crédit emprunté 
Souscrire à un forfait internet mobile 
Ajouter un numéro préféré 
Changer un numéro préféré 
Bonus SMS 
Souscrire à un forfait WhatsApp 
Blocage de numéro 
Activer le service de blocage de
numéros indésirables  
 
SERVICES CamtelNUMEROS COURTS
Service client825
Messagerie vocale 
Ministère de la Santé publique 
Ajouter un numéro préféré 
  
Consulter son solde124 

Par Digital Business Africa. Source: Camtel, ART

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blue Camtel data

[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose les tarifs et forfaits de Blue, Fako et Toli, tous des services de la Cameroon Telecomunications (Camtel). Tarifs en vigueur au 28 août  2021.

FORFAITS FAKO, TOLI et BLUE de CAMTEL en 2021MontantVolumeCODE USSD
Fako Home L40 000 F CFA240 Go / 30 jours 
PREMIUM20 000 F.Cfa50 Go / 30 jours 
FAP5002 Go / 48h 
Cool300 Fcfa1 Go / 24h 
X-STARTER10 000 F CFA20 Go / 30 jours 
Fako Home S15 000 F.CFA60 Go / 30 jours 
Fako XXL35 000 F.CFA8 Go par jour/ 30 jours 
Fako XL20 000 F.Cfa4 Go par jour / 30 jours 
Fako Home M25 000 F.Cfa135 Go / 30 jours 
Fako M5 000 F.Cfa850 Mo par jour / 30 Jours 
X-DAY1 000 F.CFA1,5 Go / 24h 
PREMIUM20 000 F.Cfa50 Go / 30 jours 
SKATE10 000 F.Cfa20 Go / 30 jours 
ENJOY35 000 F.CFA100 Go / 30 jours 
SWIM5 000 F.CFA10 Go / 30 jours 
Fako L10 000 F.Cfa2 Go par jour / 30 jours 
SPOT100 F.Cfa500 Mo / 2h 
Fako S2 000 F.CFA300 Mo par jour / 30 Jours 
X-PREMIUM20 000 F.Cfa50 Go / 30 jours 
X-WEEK5 000 F.CFA12 Go / 7 jours 
DEAL3 000 F.CFA5 Go / 7 jours 
KOLO1 000 F.CFA2 Go / 7 jours 
X-BUSINESS35 000 F.CFA100 Go / 30 jours 
X-TREM UNLIMITED900 000 F.CFAGo illimités / 30 jours 
    
    
Toli Single S2 000 FCFA2 Go  + 200 minutes appels  + 200 SMS tous réseaux 
Toli Single XL20 000 F.Cfa20 Go, 2000 SMS, 2 000 min appels tous réseaux 
Toli Single XS500 F.Cfa500 Mo, 50 SMS, 50 min appels tous réseaux 
Toli Single L10 000 F.Cfa10 Go, 1000 SMS, 1 000 min appels tous réseaux 
Toli Single M5 000 F.CFA5 Go, 500 SMS, 500 min appels tous réseaux 
Toli Single XXL35 000 F.Cfa35 Go, 3500 SMS, 3500 min appels tous réseaux 
    
    
Blue S2 000 F.CfaRS illimités, 4Go, 100 on-net SMS, 15 min appels / 7 jours 
Blue XL10 000 F.CfaRS illimités, 20 Go, 400 on-net SMS, 75 min appels / 30 jours 
Blue M2 000 F.CfaRS illimités, 4,5 Go, 200 on-net SMS, 30 min appels / 30 jours 
Blue XXL20 000 F.CfaRS illimités + Netflix, 50 Go, 500 on-net SMS, 120 min appels / 30 jours 
Blue Booster500 F.Cfa1,5 Go / 24h 
Blue L5 000 F.CfaRS illimités + Netflix, 8 Go, 300 on-net SMS, 45 min appels / 30 jours 

Quelques forfaits Blue

  • Tarifs Blue 4Go 1
  • blue Camtel data

Par Digital Business Africa. Source Camtel

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Madagascar : Orange réaffirme son engagement pour les TIC afin d’améliorer la formation aux Sciences

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[DIGITAL Business Africa] – Orange Madagascar passera par les TIC pour une amélioration de l’enseignement et l’apprentissage des sciences dans la Grande île. Engagement renouvelé sur son site, mardi 24 août 2021.  Madagascar est l’un des 16 pays pauvres bénéficiaires de l’aide française. Elle sera possible avec la concrétisation du projet de l’ONG Accesmad. L’ONG française, agit pour le développement de l’éducation scientifique et technique à Madagascar, dans le cadre du programme Educmad (Education à Madagascar).

« Sa mission est de former des professeurs à l’utilisation de la médiathèque, ainsi que des élèves capables, sur la durée, d’exercer des métiers dont le pays a grand besoin : ingénieurs, techniciens, informaticiens, chercheurs ». Le projet tombe à point nommé, tant les jeunes malgaches sont attirés de moins à moins par les sirènes de la Science. De plus, les récents résultats du baccalauréat, depuis une dizaine d’années, sont peu reluisants, avec un taux de réussite qui marque le pas ; 40% depuis une dizaine d’années, selon le plan sectoriel éducation 2017.

 L’Agence française de Développement finance le projet de l’ONG Accesmad à hauteur de 200.000 euros. Une centaine de lycées public et privé sur 13 régions du pays en bénéficient, chaque année.  Le projet s’adosse sur trois pans : La mise à disposition des ressources éducatives numériques (médiathèque), disponibles hors connexion internet ; la promotion des TIC à travers la formation des enseignants ; et la fourniture du matériel informatique.

 Le projet de l’ONG Accesmad est consécutif au projet « Amélioration de la Qualité de l’Education » (Aquem). Il est réalisé en partenariat avec deux associations : IVO Siansa, association de droit malgache, composée d’enseignants en exercice, en charge de la partie pédagogique (création de ressources éducatives, formation, animation d’évènements scientifiques) et GREF, association de droit français, spécialisée sur le champ pédagogique. Le projet Aquem était Financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Etat Malagasy à 12millions d’euros.  Il visait aussi à assurer une éducation de qualité sur une durée de trois ans (2015-2018).

Ecrit par Jean Materne Zambo(stg)

Accélérer l’accès au numérique : un impératif de transformation économique en Afrique occidentale et centrale

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Accélérer l’accès au numérique : un impératif de transformation économique en Afrique occidentale et centrale
@Banque mondiale/Vincent Tremeau

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Ousmane Diagana*] – Avant la crise planétaire de la COVID-19, 51 % soit un peu plus de la population mondiale avait accès à l’Internet. Ce taux ne dépasse guère 30 % pour les pays d’Afrique occidentale et centrale. 

La crise sanitaire a révélé l’impérieuse nécessité d’un accès démocratique et équitable à une connectivité de haut débit abordable et sécurisée. A cause du strict confinement des populations, de nombreux services n’ont pu être disponibles pour les habitants des différents pays que par le biais de l’Internet.  Dans ce contexte, la demande universelle pour ce service va continuer d’augmenter de façon exponentielle. Les pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale ne seront pas en reste et devront approfondir les reformes et attirer les investissements nécessaires pour une digitalisation accrue des services, condition essentielle pour une croissance économique forte, résiliente, verte et créatrice d’emplois de qualité. 

L’enjeu est donc considérable et les opportunités significatives. Bien que les défis ne sont pas à sous-estimer, le potentiel dont dispose la sous-région de l’Afrique occidentale et centrale permet d’espérer une accélération de la numérisation de son économie. Pour y parvenir, trois étapes seront nécessaires : 

Premièrement, nous devons nous mobiliser contre la fracture numérique pour améliorer l’accès abordable et l’utilisation de l’Internet. 

Les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale sont confrontés à un quadruple défis à relever : (1) une faible couverture et qualité du réseau ; (2) des coûts d’exploitation élevés ; (3) des barrières non tarifaires qui élèvent les risques d’exploitation et renchérissent les investissements et (4) une faible ou le défaut de concurrence

Fournir des services financiers via des téléphones portables se révèle difficile lorsque moins de 40 % de la population possèdent un cellulaire. Cette disparité entre « possédants » et « démunis » affecte de façon disproportionnée les populations rurales, les femmes et les groupes vulnérables de la région et s’accompagne également de différences nationales significatives. Pour un Go de données mobiles à haut débit, les Centrafricains doivent consacrer plus de 20 % de leur revenu moyen, contre 0,5 % pour les Égyptiens. 

Au Sénégal, seules 26 % des petites entreprises utilisent des smartphones, contre 65 % au Brésil. Lors d’une pandémie, l’accès à un smartphone connecte les gens, mais se révèle aussi un outil indispensable aux entreprises et aux économies. 

Un rapport conjoint de la Banque mondiale et de la Commission du haut débit des Nations Unies estime le coût de la réduction de la fracture numérique en Afrique d’ici 2030 à 100 milliards de dollars.  

Il nous faut donc augmenter les investissements et attirer les opérateurs et partenaires stratégiques nécessaires en mobilisant des capitaux privés, ainsi qu’aborder les risques du capital et créer des alliances stratégiques entre gouvernements et opérateurs privés. Il convient également de soutenir la conception et la mise en œuvre de politiques et réglementations pour réduire les risques et encourager les investissements privés dans les infrastructures numériques. Ces deux leviers permettront de résoudre les problèmes d’accès aux services et rendre la connectivité efficace. 

A mesure que l’infrastructure numérique s’améliore, il est nécessaire que les secteurs public et privé puissent promouvoir et inciter l’adoption de l’Internet en développant des systèmes et des applications qui permettront aux populations d’effectuer des transactions en ligne, comme répondre à des appels d’offre du gouvernement, effectuer des transactions bancaires ou faire des demandes de carte de crédit. 

Deuxièmement, nous devons mettre en place des infrastructures numériques de dimension et de qualité adéquates.

Nos récentes recherches estiment à 500 millions le nombre de personnes en Afrique n’ayant pas de pièce d’identité officielle, ce qui leur rend difficile l’accès aux services clés et ne leur permet pas de bénéficier des opportunités créées par la numérisation. 

Les systèmes d’identification de certains pays d’Afrique de l’Ouest et centrale ne sont encore ni inclusifs, ni fiables. Les approches couramment utilisées, manuelles et sur papier pour identifier des populations rendent difficiles, tant pour les gouvernements que pour le secteur privé la réduction des fraudes et du gaspillage.

Les identifications numériques alignées sur les dix principes d’identification pour le développement durable offrent la possibilité d’étendre les réseaux et de transformer les prestations de soins de santé, d’accès à l’éducation ainsi qu’aux services financiers et a d’autres services clés, en particulier pour les populations rurales, les femmes et les groupes les plus vulnérables.   

Heureusement de plus en plus de pays africains sont bien avancés dans ces processus, et une grande majorité d’entre eux le font déjà grâce aux appuis technique et financier de la Banque mondiale et à son programme d’Identification pour le développement (ID4D). 

Les identifiants numériques sont l’un des trois composants des infrastructures numériques, avec les paiements numériques et les plateformes de base de données fiables.  Une infrastructure numérique permet tant aux particuliers qu’aux entreprises de prouver et vérifier leur identité en toute sécurité, d’effectuer et recevoir des paiements en toute facilité, de partager et vérifier les données personnelles telles que les antécédents de crédit et les qualifications académiques. Combinées, ces fonctions génèrent des avantages sociaux et économiques importants et accélèrent la transition vers les économies, les sociétés et les gouvernements numériques. 

Pour la réussite de ce programme de transformation numérique, nous devrons développer une meilleure collaboration avec l’ensemble des institutions nationales afin de permettre d’une part aux Africains d’avoir plus de contrôle sur leurs données personnelles et d’autre part faciliter aux gouvernements que leurs programmes et services de transferts monétaires atteignent les bénéficiaires tout en réduisant la fraude et l’évasion fiscale. 

Enfin nous devons penser avec audace à des approches régionales et continentales. 

Tout en poursuivant les efforts de numérisation au niveau national, les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale doivent regarder au-delà de leurs frontières. Je suis persuadé que le succès dans l’économie numérique nécessite des économies d’échelle et des effets de réseau bien au-delà de ce qu’un pays peut réaliser tout seul. 

Nos recherches récentes en Afrique de l’Est montrent qu’un marché numérique plus intégré et compétitif parmi six pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) générerait jusqu’à 2,6 milliards de dollars de PIB et 4,5 millions de création d’emplois dans la sous-région. Le potentiel d’un marché numérique intégré en Afrique de l’Ouest et centrale et à l’échelle continentale est encore plus important. 

Pour faire de cette vision une réalité, nous devons aider les pays à moderniser et à harmoniser leurs télécommunications, à mettre en place des politiques de protection des données et des réglementations pour promouvoir les investissements dans les infrastructures haut débit et cloud à l’échelle régionale, et un accès général aux services avec un contenu numérique pertinent – y compris dans les zones démunies. Ceci comprendra également l’établissement de politiques d’enregistrement des entreprises et de taxation numérique, ainsi que des paiements numériques transfrontaliers rapides, peu coûteux et fiables pour débloquer commerces numérique et électronique. 

Rien de tout cela ne peut survenir du jour au lendemain. Une transformation numérique en Afrique nécessitera un leadership et une collaboration accrus de la part des gouvernements, du secteur privé et de la société civile. Nous travaillons déjà en étroite collaboration avec des partenaires sous-régionaux, continentaux et internationaux. 

La COVID-19 offre une opportunité unique d’inverser les inégalités et de promouvoir une croissance économique forte. L’accélération de la transformation numérique de l’Afrique peut faire partie de cette réalité. Elle nécessitera de combler la fracture numérique, de créer des infrastructures numériques et de réaliser un marché numérique unique. Nous devons agir maintenant. 

Par Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale

*Ousmane Diagana

Accélérer l’accès au numérique : un impératif de transformation économique en Afrique occidentale et centrale
Ousmane Diagana

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale depuis le 1e juillet 2020. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 38 milliards de dollars.

Avant d’être nommé à ce poste, M. Diagana était le vice-président des ressources humaines du Groupe de la Banque mondiale. À ce titre, il a mené la stratégie globale de la Banque en matière de ressources humaines et supervisé l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de gestion du personnel du Groupe de la Banque mondiale, ainsi que des politiques, programmes et services en matière de ressources humaines.

D’octobre 2015 à janvier 2018, M. Diagana était le vice-président en charge du département d’Éthique et de Déontologie du Groupe de la Banque mondiale.

Mentor et modèle professionnel, M. Diagana est reconnu pour son leadership organisationnel. Il a apporté à cette fonction une profonde connaissance des opérations de la Banque mondiale, une réflexion novatrice et stratégique, des compétences de gestion reconnues et une perspective unique sur les bureaux de pays.

Auparavant, il était directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Benin, la Guinée et le Togo, basé à Abidjan. Avant cela, il était basé à Bamako en tant que directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, le Tchad et la Guinée. Entre 2006 et 2009, il était Chargé de programme senior au Maroc. En cette qualité, il a assuré efficacement la supervision d’équipes diverses et multidisciplinaires pour la mise en œuvre de stratégies et d’opérations novatrices, y compris dans des États fragiles ou en conflit. En 2009, M. Diagana a reçu le Prix du bon manager de la part de l’Association du personnel du groupe de la Banque mondiale en reconnaissance de son leadership.

Ousmane Diagana a rejoint la Banque en 1992. Titulaire d’un diplôme en économie, finance et planification, ainsi que d’un diplôme en politique d’éducation et analyse, il parle six langues (français, anglais, arabe, soninké, fulani et wolof).

Cameroun : L’Antic alerte sur les vulnérabilités des sites Internet et applications des administrations publiques

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Cameroun : L’Antic alerte sur les vulnérabilités des sites Internet et applications publiques

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a annoncé le 18 août 2021 avoir découvert 10.000 vulnérabilités sur trente sites et applications Web d’administrations publiques et d’entreprises privées au premier semestre de l’année 2021. Ce chiffre est en nette progression par rapport à la même période en 2020 et représente pratiquement le double des vulnérabilités détectées un an plus tôt.

D’après le Pr. Ebot Ebot Enaw, Directeur général de l’Antic, ces données révèlent davantage la vulnérabilité de ces plateformes. Ce qui de fait représentent un risque important pour ces institutions qui sont de fait largement exposées aux actions des cybercriminels. «Cette augmentation considérable de vulnérabilités, qui est déplorable, s’explique par le fait que plusieurs technologies Web sont obsolètes, et nécessitent d’être mises à jour», explique le Pr. Ebot Ebot Enaw.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Judith Yah Sunday [DG Camtel] : « Blue est une marque qui va être digitale, Smart et simple » [Vidéo]

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Judith Yah Sunday [DG Camtel] : « Blue est une marque qui va être digitale, Smart et simple »

[Digital Business Africa] – D’après Judith Yah Sunday épouse Achidi, la directrice générale de la Camtel, la nouvelle marque de Camtel baptisée Blue lancée le jeudi 19 août 2021 apporte une variété d’innovations, avec en prime une meilleure expérience service pour les abonnés de Camtel. « Blue c’est une marque qui va être digitale, parce qu’elle est relative à Internet ; Smart, parce que le contenu va être Multimedia et simple parce que c’est facile d’accès et facile à l’utilisationLe nom Blue reflète les valeurs d’une entreprise camerounaise, fière de ses racines, de ses réalisations, de son histoire, qui est désormais plongée dans la compétition mondiale », explique Judith Yah Sunday épouse Achidi qui fait savoir que Blue absorbera progressivement  tous les services de Camtel.

Les explications de Judith Yah Sunday épouse Achidi en vidéo

La Cameroon Telecommuncations (Camtel) s’est en effet doté d’un nouvel outil pour davantage performer sur le marché national. L’opérateur a annoncé ce 21 août 2021 le lancement le 19 août 2021 de Blue, qui est désormais sa marque commerciale. C’est donc cette marque qui sera dorénavant en charge de la commercialisation des services fixes, mobiles et internet de CAMTEL auprès des utilisateurs.

Pour une performance plus accrue, la DG de Camtel affirme que la nouvelle marque est disponible sur tout le territoire national, aussi bien en zone urbaine que rurale. Pour sa part, Camtel restera le nom de l’entreprise.

https://www.facebook.com/camtelonline/photos/basw.AbozKnbKuhJ-Mt68-CEiLu2hqMdATqiuY4iHwgCpzEC6UIIq77Evxi1BBdowM9Drtc4hN2eLRF0DRPIek-db68F5jhSih2Z0zCJfn_wblUgjWQ71eLcvpYPB1B-5Hvtvf432RKqVYzV3jSsUWrxIRNgo/4547565845277421/?opaqueCursor=Abq8BDF5qZGTSJsLjOBLSTBizSMlt5JwXxtQ2HTEbalYOBYhsg4teTEFteE5YGBYzqFw0kErG7IuX37y6vlDvp07LONtFJc-KwRj9zFENuR1X5Ov9cIL81DjNFa_CD65azKvIoUA7WqhEDuRJ-b5MZcAWnfbPgQprhHLP3ino8Ac4H4yvlh3O4qnt02F54h3M1dtXy94qp1JtV-VC6f9SRxCeifnkAi-HPFYxuLLoTZpeLC-HQ4soMjwOavhOv5OIaFqG5_zUTBod0wT0-3TSn2A7_5iu_aiyNZ-bTxl02AurCxgJJd1R98k_RS-qZYkZ9rWWqfUczPPl_ufsVDYl38L6etFLuZDiZrpeE17MJl2gx3PBcH3-bn6pmwqjFu4A4LCBW816iDYuyQKPUNpnIbKRQLMuQlAdv-R5U4TQn_Qmn955oh8ttulpDyIDdTJOM3XJtk8XT1HSFRXr2waYacn9nS9mFb3RpqF6xh4dwcOc9UHC7VaROfdaibHRMTHhkt5fKYQLL5PTWsSCJ4FcIKiPSV5SWMSLdUqYNlnKUtrKyoz_KgCZNeBIcgNcPIeeCBxGNETND9tm2I6GdUs4-ZyQmiZIMEyLR-3KJwl7-WduRLZqJm8mPZlg467vA1hvfqz0B87YJ_MM3FuUOcwPzGi

Ecrit par Jephté Tchemedie

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Cameroun : Blue, nouvelle marque commerciale de Camtel

Cameroun : Blue, nouvelle marque commerciale de Camtel

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Cameroun : Blue, nouvelle marque commerciale de Camtel

[Digital Business Africa] – La Cameroon Telecommuncations (Camtel) se dote d’un nouvel outil pour davantage performer sur le marché national. L’opérateur a annoncé le lancement de Blue, qui est désormais sa marque commerciale. C’est donc cette marque qui est dorénavant en charge de la commercialisation des services fixes, mobiles et internet de CAMTEL auprès des utilisateurs.

https://www.facebook.com/camtelonline/photos/a.206240712743311/4571493176218021/

D’après Judith Yah Sunday épouse Achidi, la Directrice générale de la Camtel, la nouvelle marque apporte une variété d’innovations, avec en prime une meilleure expérience service pour les abonnés de Camtel. « Le nom Blue reflète les valeurs d’une entreprise camerounaise, fière de ses racines, de ses réalisations, de son histoire, qui est désormais plongée dans la compétition mondiale », explique Judith Yah Sunday Achidi qui fait savoir que Blue absorbera progressivement  tous les services de Camtel.

Pour une performance plus accrue, la DG de Camtel affirme que la nouvelle marque est disponible sur tout le territoire national, aussi bien en zone urbaine que rurales. Pour sa part, Camtel restera le nom de la marque de l’entreprise.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Gabon : l’application « Macarte » proche de la solution française de paiement mobile « Ma carte »

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Gabon : l’application « Macarte » proche de la solution française de paiement mobile « Ma carte »

[DIGITAL Business Africa] – « Macarte » et « Ma carte ». Au-delà d’une similitude phonétique, des mêmes fonctionnalités presque identiques. La première, s’écrivant en un mot, est une fintech créée par six jeunes gabonais en août 2021.L’application permet d’effectuer des commandes et des achats en ligne, ainsi que des transactions financières de l’étranger vers le Gabon, et inversement. De même, elle offre l’opportunité d’effectuer des commandes et des achats en ligne. A l’image de « Ma Carte », en deux mots, qui est une solution de paiement « Paylib », développée par l’entreprise française, Crédit agricole, le 17 septembre 2013.Toutefois, une divergence subsiste.

 Avec « Ma carte », l’application française, vous avez accès directement aux services inclus dans votre carte bancaire, grâce à votre smartphone. En effet, le payement se fait via Paylib, un ensemble de services de paiement électronique géré par le GIE Pali Services SAS, qui regroupe plusieurs groupes bancaires français. 

Toujours en France,  Xavier Rancy a mis en place un site web baptisé Ma Carte (macarte.fr). Une solution qui permet aux internautes de créer et mettre à jour leur carte numérique sans frais de plus. Sa solution permet aux clients d’avoir accès à la carte via un QR code unique tout en permettant de capturer l’adresse e-mail des clients.

Plus encore, il existe également en Belgique une autre application web dénommée Ma Carte (macarte.be). Cette application informe les usagers sur les avantages des cartes de crédit et prepaid de Visa et de Mastercard. Ma carte veille également à ce que les utilisateurs de carte soient  informés des multiples avantages qu’elles offrent pour des achats en magasin, sur internet et même lors des déplacements à l’étranger. Ma Carte en Belgique permet également de savoir quelle carte choisir et comment l’utiliser de manière optimale à l’étranger.

Par contre, au Gabon, « Macarte » (macarte.org) est dédié uniquement au mobile money. Son utilisateur n’est pas astreint à détenir un compte bancaire. Car le taux de bancarisation au Gabon est de 30%, selon la Direction générale du Trésor français. Les six Gabonais préfèrent donc surfer sur l’essor de la téléphonie mobile (le Gabon enregistre plus d’un million d’abonnés en 2019).

L’on constate également que la solution MaCarte au Gabon utilise le nom de domaine .org dédié aux associations et organismes à but non lucratif. Pourtant, c’est une marque commerciale qui avec une légère innovation dans l’appellation serait encore plus intéressante.

Mode de fonctionnement de « Macarte », l’application gabonaise

Gabon : l’application « Macarte » proche de la solution française de paiement mobile, « Ma carte »

Elle met à disposition deux profils : particulier et professionnel. Après installation, « l’utilisateur particulier crée son compte et peut effectuer toutes ses transactions à coûts réduits et en toute sécurité vers le monde entier. Cela signifie, par exemple, qu’un de vos contacts vivant à l’étranger peut vous envoyer de l’argent directement sur votre téléphone portable au Gabon. La somme perçue peut ensuite être retirée dans un point de retrait « Macarte » ou chez un autre opérateur de mobile money. Les transactions dans le sens inverse sont également possibles », explique Rodrigue Ndelo de la direction marketing & communication de « Macarte ».

Pour sa part, « l’utilisateur professionnel a l’opportunité de créer sa boutique et d’y insérer ses produits, qui sont vus par tous les utilisateurs de la plateforme. Ainsi, ses clients ont la possibilité de passer une commande à distance, de payer sur place par QR code (code-barres) et de géolocaliser automatiquement son emplacement », précise-t-il. La Fintech « Macarte » vise à favoriser l’inclusion financière au Gabon. L’accès à son application est gratuit.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Afrique du Sud : Standard Bank va créer des plateformes numériques pour combler les pertes observées entre 2017 et 2020

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Afrique du Sud : Standard Bank va créer des plateformes numériques d’achats pour combler les pertes observées entre 2017 et 2020
Sim Tshabalala, PDG de Standard Bank

[DIGITAL Business Africa] – Le Conseil de Direction du groupe Standard Bank a présenté, par webdiffusion, son ambition 2025 : augmenter ses revenus hors services financiers jusqu’à 50 % par an, d’ici fin 2025. L’évènement s’est tenu vendredi le 20 août en présence des investisseurs et analystes. Certains observateurs avaient estimé que « la banque n’avait pas été plus efficace dans la gestion de ses opérations, notamment grâce aux systèmes informatiques existants ». Ce que son PDG, Sim Tshabalala, a reconnu.

 D’où une stratégie mise en place, pour endiguer ce déficit. « En s’appuyant sur ses bases solides dans les services financiers traditionnels, le groupe rencontrera ses clients sur les plateformes numériques où ils font leurs achats, socialisent et font des affaires. Standard Bank y parviendra en pilotant ou en contribuant aux écosystèmes – des réseaux coordonnés de participants et d’appareils combinant ses propres offres avec celles de partenaires, permettant aux clients et aux producteurs de répondre de manière transparente à un large éventail de besoins », a-t-il promis.

Lors de la   rencontre de vendredi, la direction du groupe Standard Bank a dévoilé les changements structurels que connaitra l’entreprise en 2021. La clientèle devra ainsi être divisée en trois. D’une part, les clients grand public, d’autre part les clients d’affaires et commerciaux et enfin les clients de gros. Le segment des clients grand public et fortunés, souhaite porter sa clientèle à plus de 25 millions de personnes à travers le continent africain d’ici 2025. En 2021, il compte environ 15 millions de clients.

Le segment d’affaires devrait également connaitre une augmentation, passant de 6 à 8 % par an d’ici la fin de son exercice 2025. Même son de cloche pour le segment d’affaires et commercial de la banque, où une croissance des revenus est envisageable (8 et 10 %). 

Ces changements structurels, initiés par le groupe, permettraient à la banque de remonter la pente.  Comme le prévoit Funeka Montané, directrice générale des clients grand public et fortunés de Standard Bank. « Avec une population de plus de 600 millions de personnes dans les 14 pays où Standard Bank opère, la banque est en bonne position pour saisir les opportunités que présentent la pénétration numérique croissante, l’urbanisation, la classe moyenne croissante et la zone de libre-échange africaine », a-t-elle affirmé.

Standard Bank mise aussi sur des partenariats qu’elle a noués avec Microsoft et Amazon Web Services pour renforcer ses capacités. De manière concrète, ceci reviendrait à moderniser des applications et la migration vers le cloud de l’institution bancaire, permettant ainsi son innovation et sa résilience.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

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À la fin de 2020, on comptait 16 services d'argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

[Digital Business Africa] – Digital Business Africa vous propose le résumé du rapport de la CEA et de la GSMA publié en juin 2021 et baptisé « Facilitation du commerce électronique en Afrique centrale: le rôle des services mobiles et les implications politiques ».

« L’économie numérique se développe rapidement au sein de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe)  grâce à la forte adoption des services mobiles. La pénétration globale des abonnés mobiles dans la sous-région est passée d’à peine 18 % au début de la dernière décennie à 42 % à la fin de 2019, tandis que le nombre d’utilisateurs de l’Internet mobile atteignait 46 millions à la même date.

Cette tendance facilite la création et la consommation de nouveaux services numériques,qui transforment la façon dont les gens communiquent, vivent et travaillent. Le commerce électronique est un élément clé de l’économie numérique, qui permet aux acheteurs et aux vendeurs d’interagir et de faire des transactions en ligne, quels que soient le moment et le lieu. Il peut procurer des bénéfices sociaux et économiques substantiels, notamment dans les pays émergents.

Il peut créer des emplois et stimuler l’activité économique en encourageant les investissements et en ouvrant de nouveaux marchés à des communautés rurales par ailleurs isolées. Les femmes et les jeunes entrepreneurs, en particulier, utilisent de plus en plus les plateformes de commerce électronique pour développer leurs entreprises, réduisant ainsi les inégalités et contribuant à la création de valeur locale.

Au sein de la CEEAC, les services de vente au détail sont encore majoritairement traditionnels et informels. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), environ 90 % des transactions en Afrique subsaharienne se font par des canaux informels. Cela s’explique en partie par des attitudes et des comportements d’achat bien ancrés chez les consommateurs.

Cependant, on observe un mouvement croissant vers des canaux modernes et plus formels, le commerce électronique jouant un rôle de plus en plus important dans l’évolution du paysage de la vente au détail. Dans toute la sous-région, les détaillants et entrepreneurs établis utilisent de plus en plus les canaux en ligne pour atteindre de nouveaux clients et surmonter les obstacles au shopping, tels que le manque d’espace commercial.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d'argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

FACILITATION DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE EN AFRIQUE CENTRALE: LE RÔLE DES SERVICES MOBILES ET LES IMPLICATIONS POLITIQUES

La technologie mobile est un moteur essentiel des services de commerce électronique au sein de la CEEAC. En plus d’être la principale plateforme utilisée pour accéder à l’Internet (étant donné le manque d’infrastructures fixes à large bande), la technologie mobile facilite également les paiements en ligne par le biais du Mobile money money, ce qui permet de relever le défi de la faible pénétration des cartes bancaires et des risques associés au paiement en espèces.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d'argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes enregistrés. Ces dernières années, plusieurs fournisseurs de commerce électronique ont émergé à travers la sous-région, desservant à la fois le marché national et le marché mondial.

En outre, comme c’est le cas dans d’autres régions émergentes, le commerce social prend de l’ampleur au sein de la CEEAC, stimulant l’adoption des services de réseaux sociaux et réduisant les barrières à l’entrée pour les petites entreprises.

Facebook est de loin le réseau social le plus populaire ici, avec une base totale de 14 millions d’utilisateurs en janvier 2021. Il est devenu la plateforme préférée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région.

L’état des services de commerce électronique est cependant affecté par plusieurs facteurs qui limitent potentiellement leur capacité à se développer. Il s’agit notamment du manque d’accès aux services d’Internet mobile et de leur coût pour de larges pans de la population (notamment les segments à faible revenu), de l’utilisation limitée des services de paiement numérique, des systèmes d’adressage inadéquats dans certaines zones urbaines et dans la plupart des zones rurales, des goulots d’étranglement dans le dédouanement et le commerce international en général, et d’un environnement commercial et macroéconomique difficile pour les jeunes entreprises (start-ups) de commerce électronique.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d'argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

Les gouvernements de la sous-région ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de politiques visant à relever ces défis et à stimuler les investissements dans les services de commerce électronique.

Fondamentalement, les gouvernements doivent adopter une approche holistique pour élaborer et mettre en œuvre des politiques qui soutiennent les services de commerce électronique, en reconnaissant que ce commerce est influencé par les politiques et les activités de secteurs multiples et souvent disparates, et que la sa croissance peut stimuler la productivité et l’efficacité dans l’ensemble de l’économie.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d'argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

Les opérateurs mobiles occupent une place singulière dans le paysage du commerce électronique. Ils peuvent fournir la connectivité qui permet les activités en ligne, notamment le commerce électronique ; ils peuvent faciliter les paiements numériques par le biais du Mobile money ; et ils peuvent soutenir les start-ups en utilisant les actifs de réseau et de distribution, tels que les API et les agents de vente, pour relever certains des défis opérationnels et commerciaux du commerce électronique. »

Source : CEA et GSMA

Lire et télécharger le rapport de la CEA et de la GSMA

Lire aussi :

La CEA et la GSMA appellent l’Afrique centrale à tirer parti de la connectivité mobile pour intensifier le commerce électronique

La CEA et la GSMA appellent l’Afrique centrale à tirer parti de la connectivité mobile pour intensifier le commerce électronique

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La CEA et la GSMA appellent l’Afrique centrale à tirer parti de la connectivité mobile pour intensifier le commerce électronique

De nouvelles politiques peuvent stimuler le commerce en ligne, la croissance économique et l’inclusion

15 juillet 2021, Londres/Yaoundé: La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la GSMA ont encouragé les gouvernements des 11 Etats de l’Afrique centrale à adopter des politiques dans l’optique d’accélérer le commerce électronique, y compris un meilleur accès aux services numériques et la collaboration entre le secteur privé et le secteur public.

Le taux d’utilisation de l’internet mobile a plus que doublé au cours de la dernière décennie pour atteindre 42% à la fin de l’année 2019.Les femmes et les entrepreneurs utilisent de plus en plus les plateformes de commerce électronique pour assurer la croissance de leurs entreprises, selon un rapport conjoint publié par la GSMA et la CEA et intitulé : Stimuler le Commerce électronique en Afrique centrale : rôle des services mobiles et implications politiques. Le rapport met en évidence le potentiel de développement économique et d’inclusion sociale.

Le commerce électronique connait une croissance rapide en Afrique Centrale et la connectivité et les paiements mobiles sont essentiels pour permettre au secteur d’atteindre sa vitesse de croisière. À la fin de 2020, il existait 16 services d’argent mobile en direct dans l’espace CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes enregistrés.

Selon le rapport, alors que le paysage du commerce électronique au détail est dominé par les acteurs mondiaux, tels Amazon, eBay et Alibaba, les acteurs régionaux ou nationaux tirent parti des savoirs locaux pour pouvoir tenir tête. Jumia en est un , et est la plus grande entreprise du commerce électronique en Afrique avec des opérations dans 11 pays sur le continent.

Les informations contenues dans le rapport montrent comment le commerce social, et l’utilisation des réseaux sociaux aux fins de commerce électronique sont en train de prendre de l’ampleur. Facebook avec ses14 millions d’utilisateurs dans la sous-région constitue un marché attractif et une plateforme privilégiée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique.

En dépit de ces progrès, l’ensemble des 11 pays de l’Afrique Centrale[1] est à la traine par rapport à leurs pairs. Les infrastructures, les investissements et les compétences nécessaires pour stimuler les achats en ligne figurent dans le dernier tiers de l’indice du commerce électronique B2C de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement constitué de 152 pays.

Le rapport relève à suffisance que les opérateurs de télécommunications mobiles constituent un élément essential de la solution. Ils assurent la connectivité des activités en ligne, dont le commerce électronique; ils facilitent les paiements numériques et soutiennent le commerce électronique par l’entremise des interfaces de programmation (API) et d’agents commerciaux afin de lever les obstacles inhérents au secteur.

« L’Afrique centrale dispose d’un potentiel économique et de commerce électronique qui peut permettre d’accélérer la croissance», a déclaré Angela Wamola, Responsable Afrique sub-saharienne de la GSMA.

En Afrique centrale, jusqu’à 264 start-ups de commerce électronique sont opérationnels dans 23 pays au moins. Le potentiel d’emploi est considérable avec des marchés en ligne qui vont générer 3 millions d’emplois à l’horizon 2025.

La région peut rapidement enregistrer des progrès si les gouvernements adoptent des politiques pour accélérer le développement des services numériques et de commerce électronique, en particulier :

  • Renforcer l’inclusion numérique et financière
  • Adopter la bonne approche à la règlementation des données
  • Lever les obstacles clés qui entravent le climat des affaires
  • Encourager la collaboration entre des parties prenantes

« Les opérateurs du réseau mobile doivent jouer un rôle de premier plan pour accélérer l’inclusion numérique, la diversification économique et le développement durable », a déclaré Antonio Pedro, Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique Centrale. « Si les gouvernements prennent des mesures dès à présent, l’Afrique Centrale pourra être plus compétitive et collaborer davantage dans l’intérêt de tous les citoyens et pour leur inclusion ».

TELECHARGER LE RAPPORT ICI 

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À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes [Rapport]

À propos de la GSMA

La GSMA représente les intérêts des opérateurs mobiles dans le monde. Elle regroupe plus de 750 opérateurs avec près de 400 entreprises dans l’écosystème de la téléphonie mobile au sens large, y compris des fabricants de téléphones mobiles et d’appareils, les sociétés de logiciels, les fournisseurs de matériels, les fournisseurs de services internet, ainsi que les organisations des secteurs des industries connexes. Chaque année, la GSMA pilote également l’organisation du plus grand salon mondial de le l’industrie de la téléphonie mobile, le Congrès mondial de la téléphonie mobile (MWC) tenu à BarceloneLos Angeles, et Shanghai, ainsi que les Séries de conférences régionales.

La GSMA continue de collaborer avec des partenaires qui partagent son engagement à l’égard du développement durable et de la croissance. Cliquez ici pour en savoir davantage.

Pour de plus amples informations, bien vouloir consulter le site institutionnel de la  GSMA :www.gsma.com. Suivez la GSMA sur Twitter: @GSMA. 

À propos de la CEA

Le mandat actuel de la CEA est de promouvoir le développement économique et social de ses États membres en développant des idées innovantes et en plaidant pour une Afrique autonomisée et transformée guidée par l’agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le principal domaine d’intervention de la Commission en Afrique Centrale est la promotion de la diversification économique et de la transformation structurelle en vue du développement inclusif et durable.

À cet effet, la CEA assiste les pays et les communautés économiques régionales (CER) dans la formulation et la mise en œuvre de politiques et stratégies adaptées dans l’optique d’accroitre de manière durable la contribution au PIB du secteur manufacturier et des services à forte valeur ajoutée, d’augmenter la proportion des biens commercialisables et des biens manufacturés par rapports aux exportations totales, de renforcer les chaines de valeur régionales, et d’améliorer la compétitivité et la productivité des économies locales.

Par la CEA

Humanités numériques pour le Cameroun [Au menu des JabaTalks de Jaba Space ce samedi]

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Humanités numériques pour le Cameroun [Au menu des JabaTalks de Jaba Space ce samedi]

[Digital Business Africa] – Une autre session des Jaba Talks se tient ce samedi 28 août 2021 à partir 14h à Jaba Space au 3e étage de l’immeuble IPN Bonapriso à Douala au Cameroun sur le thème : « Humanités numériques pour le Cameroun ». Speaker principal, Bill Metangmo, Consultant DevOps chez Wescale.

Selon l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le taux de pénétration des Smartphones au Cameroun serait passé de 25% à près de 40% en 2020. Si la baisse continuelle du coût d’acquisition de ceux-ci est un facteur non négligeable de son succès, la grande panoplie des fonctionnalités offertes à ses possesseurs en est une autre.

C’est notamment le cas de l’accès à Internet qui permet de consommer mais aussi de produire des contenus multimédias couvrant un large spectre d’usage: actualités politiques, culture, cuisine, commerce, études.

L’analyse systématique de ces giga-données (big data en anglais) peut donc représenter une opportunité d’affaire pour les acteurs du marketing en ligne en leur permettant de cibler plus efficacement leur clientèle.

Frédéric Tcheuleu, le co-fondateur de JabaSpace, raconte : « Il y a à peu près quatorze années, avec mon ami et associé Alioune Dia développions #EVOTE, une plateforme de reporting géolocalisée de résultats des élections en Afrique basée sur du SpagoBI. ( 🙂 Oui, avoir un produit c’est bien, mais il faut plus pour en faire une licorne)… Nous avions déjà de belles compétences en matière de BI (Informatique Décisionnelle / Business Intelligence) open source et rêvions d’en faire une adoption massive en Afrique et donc nous faisions des POC dans divers secteurs d’activités dont la performance et l’efficacité feraient faire un BOND à l’Afrique. Hélas, le challenge majeur était (et demeure) la Data, sa disponibilité, sa collecte, son coût de collecte….d’ailleurs avec Nelly Chatue-Diop nous aurons la semaine prochaine un super Talk: #JABATALKS THE POWER OF DATA IN AFRICA.


Aujourd’hui, on peut dire que grâce aux Smartphones, tout le monde produit des données. Si vous êtes actifs sur les réseaux sociaux vous en produisez certainement encore plus et ce à chaque seconde. Que ce soit pour parler d’une entreprise, d’un produit, d’un scandale comme celui ayant donné naissance au #FreeRebecca ou encore des actions des politiques ou de tout autre fait de société. Les réseaux sociaux sont devenus un entrepôt incroyable de données et il existe des outils et méthodes pour faire parler ces données et écouter leurs histoires, avec un impact majeur sur la rentabilité ou la pertinence des actions.

Humanités numériques pour le Cameroun [Au menu des JabaTalks de Jaba Space ce samedi]

Ce samedi comme pratiquement tous les samedis, notre atelier d’étonnement avec BILL METANGMO TSOBZE membre du collectif #MONGULU fera découvrir de façon pratique quelques méthodes et outils OpenSource pour mettre en place ces systèmes de collecte et analyse( deux exemples assez amusant seront choisi ).

L’ATELIER EST GRATUIT ET EN LIGNE, donc venez voir avec nous ce que nos interactions et moments d’échanges sur Facebook et Twitter peuvent raconter comme histoire rentable et utile pour un entrepreneur ou même un politicien.

En quoi l’analyse des données notamment en ce qui concerne Facebook et Twitter au Cameroun peut constituer un enjeu important pour l’humanité numérique ? Vous vous demandez sûrement en quoi l’analyse des datas peut vous être utile en tant qu’entrepreneur ? Étudiant ? Etc… Inscrivez-vous ici http://bit.ly/2VFvNN6 pour participer au #JabaTalks »

A propos de Jaba Space

Vision : Faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs performants. Jaba Space, qui signifie « espace de partage » en langue Douala, est le lieu de rencontre entre les entrepreneurs, les start-uppers, les porteurs de projets et d’idées ; les entreprises qui recherchent un environnement de travail créatif et prêt à l’emploi, un soutien au démarrage (incubation) ou un coup de pouce pour le développement de leurs activités.

Par Jaba Space

Jean Genestar Priso [GENESTAR Group S.A] : « Nos ambitions pour la RCA sont grandes »

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Jean Genestar Priso [GENESTAR Group S.A] : « Nos ambitions sont grandes pour la RCA »
Jean Genestar Priso, PDG de GENESTAR Group S.A

[Digital Business Africa] – Après le Cameroun, le Gabon et le Bénin, le groupe informatique GENESTAR Group S.A s’installe en république centrafricaine ce mois d’août 2021. Jean Genestar Priso, le PDG du groupe, explique à Digital Business Africa ses ambitions dans ce pays qui dispose d’après lui d’un réel potentiel.  

Digital Business Africa : GENESTAR Group S.A annonce l’implantation d’une succursale en RCA. A quand l’ouverture de ce bureau en RCA ?

Jean Genestar Priso : Cette nouvelle succursale du GENESTAR Group S.A dénommée GENESTAR TECHNOLOHIES RCA / Bangui a été créée il y a une semaine et ouvrira ses portes officiellement le lundi 23 août 2021. Elle intervient après les ouvertures de celles du Cameroun, du Bénin, du Gabon avec le siège à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Digital Business Africa : Pourquoi une succursale en RCA ?

Jean Genestar Priso : GENESTAR TECHNOLOGIES RCA/Bangui répond à une suite logique de notre vision pour la couverture des pays de la CEMAC pour une assistance technique de proximité de l’administration publique et privée et surtout pour les différents établissements financiers de la zone monétaire CFA XAF.

Digital Business Africa : Quelles sont les défis de la RCA en matière de sécurisation des documents et titres publics qui fait partie de vos services?

Jean Genestar Priso : La souveraineté de nos pays est souvent pensée essentiellement sur le plan politique et économique. Mais, qu’est-ce qui est fait sur le plan de l’économie des services, tels que les TIC ?

Faut-il toujours attendre que toutes assistances techniques nous viennent toujours de nos partenaires occidentaux, surtout dans les domaines de souveraineté comme la  CNI, les extraits d’actes de naissance, le passeport, le traitement de notre monnaie, etc. ?

Nous répondons « Non ! » C’est pour ces défis stratégiques que GENETAR Group S.A s’attelle à apporter sa contribution en mettant un accent particulier sur la formation des ingénieurs et techniciens locaux à même de répondre aux attentes qui concernent nos corps de métiers.

Digital Business Africa : Quels sont effectivement les services que vous proposez ?

Jean Genestar Priso : L’on peut regrouper nos corps de métiers en trois grands groupes : premièrement, l’identification des biens et des personnes de petites, moyennes et grandes populations sur format carte de crédit et bien d’autres applications ; deuxièmement le Conseil, la fourniture et la maintenance des équipements et accessoires de traitement de monnaies fiduciaire et scripturale et enfin la sécurisation physique de tous les documents administratifs sensibles (Actes de naissance, diplômes, etc.).

Digital Business Africa : Quel est le potentiel de la RCA dans ces corps de métiers?

Jean Genestar Priso : Le potentiel est réel, car comme dans certains de nos pays africains l’une de nos grandes faiblesses réside dans l’inconsistance de nos systèmes d’organisation. Et les technologies que produisent nos corps de métiers consistent à apporter une certaine valeur ajoutée à l’E-gouvernance ou à la gouvernance électronique.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions en RCA ?

Jean Genestar Priso : Nos ambitions pour la RCA sont grandes, comme dans tous les autres pays de la ZONE FRANC où nous sommes présents. Tout comme dans les pays de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’ouest où  nous comptons prochainement nous installer.

Propos recueillis par B-O.D., Digital Business Africa

A propos de GENESTAR Group S.A

GENESTAR GROUP S.A est un groupe informatique qui a commencé ses activités en 1995 en entreprise individuelle par la vente des fournitures de bureau avec pour dénomination STAR DIFFUSION. Elle est au départ une jeune et dynamique entreprise ivoirienne basée à Abidjan.

Après quatre ans d’activité, elle se mute en SARL (Société à responsabilité limitée) en 1999 et devient STAR DIFFUSION BUREATIQUE.

Avec les grandes mutations des nouvelles technologies, elle devient GENESTAR TECHNOLOGIES en 2013 pour se spécialiser dans l’identification et la monétique. La jeune société d’alors s’est progressivement consolidée pour devenir le Groupe d’aujourd’hui et s’impose parmi les leaders de l’intégration de solutions d’identifications et monétique en Afrique de l’ouest et du centre.

GENESTAR GROUP S.A œuvre depuis plus de 20 ans à la satisfaction de sa clientèle, constituée d’entreprises privées et publiques, mais également des institutions internationales et de plusieurs revendeurs en Afrique de l’ouest et du centre.

« Notre succès s’appuie sur la confiance que nous avons su inspirer à nos partenaires et à notre marché au fil des années. C’est donc notre capacité à conduire des projets d’envergure dans les domaines aussi critiques que complexes qui nous positionne aujourd’hui comme un acteur majeur du marché africain de l’intégration », se vante le groupe.

Monnaie numérique : Avec la sélection de l’Allemand Gesiecke + Devrient comme facilitateur, le Ghana entame les préalables à la mise en service de l’e-Cedi

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Monnaie numérique : Le Ghana entame les préalables à la mise en service de l’e-cedi, avec la sélection de l’Allemand Gesiecke + Devrient comme facilitateur

[DIGITAL Business Africa] – Aucune date de mise en service de l’e-cedi n’a été fixée. Mais des étapes sont entamées. Gesiecke + Devrient est l’entreprise allemande  qui aidera le Ghana à concrétiser son projet de création de sa monnaie numérique. Annonce faite le 11 août 2021, à la suite d’un accord signé entre la Banque centrale du Ghana (qui contrôlera et assurera l’émission) et la firme allemande. Gesiecke+ Devrient, vouée à la fabrication des cartes à puces, l’impression de billets de banque et la sécurisation des monnaies, devra s’appuyer sur trois phases. Au nombre de celles-ci, la   conception, la mise en œuvre et le test.

Lors de la phase de conception, le cahier des charges sera précisé et défini. Pour ce qui est de la mise en œuvre, il s’agira d’adapter le projet au contexte local avant de tester la nouvelle monnaie auprès d’un échantillon d’utilisateurs qui pourra l’utiliser à travers des canaux comme des applications mobiles ou encore des cartes à puces : ce sera la phase test.

Au cours de cette expérience pilote, la sécurité informatique de l’infrastructure, l’impact du projet sur la politique monétaire et le système de paiement, ainsi que les implications juridiques seront aussi évalués.

« Une monnaie numérique permet de rendre fluide le transferts d’argent. Elle favorise aussi une inclusion financière. L’e-cedi est donc destiné à compléter et à servir d’alternative numérique à la monnaie fiduciaire (l’argent liquide) locale. L’e-cedi vise également à faciliter les paiements sans recourir à son compte bancaire afin de stimuler l’utilisation des services numériques et l’inclusion financière parmi toutes les catégories sociales », relaie le site spécialisé en économie, ilboursa.com.

La mise en place de l’e-cedi fait partie du « Digital Ghana Agenda ». Un programme qui a vocation à favoriser la digitalisation des services gouvernementaux. Afin que le numérique bénéficie à l’ensemble de la population ghanéenne, qui estimée à plus de 30 millions d’habitants.

Le premier gouverneur de la banque centrale du Ghana, Maxwell OPoku-Afari, estime que la pandémie de la Covid-19 a accéléré le passage à une économie digitale. Pour lui, le projet devrait stimuler la croissance des services financiers numériques dans le pays. En annonçant le lancement de sa phase pilote en septembre 2021, le Ghana prend une légère avance sur le Maroc, l’Egypte, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigéria (dont la phase pilote aura lieu en octobre 2021) dans la course à la monnaie numérique en Afrique. 

 Ecrit par Jean Materne Zambo(stg)

Congo Brazzaville : 100% des cartes SIM Airtel et MTN achetées à Pointe-Noire et Dolisie ne sont pas identifiées, l’ARPCE menace!

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Congo Brazzaville : 100% des cartes SIM Airtel et MTN achetées à Pointe-Noire et Dolisie ne sont pas identifiées, l'ARPCE menace!

[DIGITAL Business Africa] –  Les opérateurs  de télécoms MTN et Airtel sont passibles d’une sanction. Telle est la  résolution de l’Agence de Régulation des Postes et des  Communications électroniques (ARPCE), du lundi 26 juillet 2021. En clair il est reproché à MTN et Airtel de ne pas respecter les engagements pris par l’ARPCE en matière d’identification  d’une grande partie d’abonnés. Le rappel à l’ordre de l’ARPCE est consécutif à une enquête diligentée du 18 mai au 30 juin 2021 dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso.

 Les deux entreprises de télécommunications s’étaient ainsi engagées à « identifier tous leurs points de vente fixes et mobiles, à sensibiliser leurs distributeurs agréés à l’enjeu lié à cet assainissement et à limiter le nombre maximal de SIM de chaque individu à cinq ». C’était au terme d’une réunion tenue le  19 octobre 2017. Elle portait sur l’assainissement du secteur des télécoms au Congo.

 Pour le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala,  « le constat est alarmant parce que sur les enquêtes effectuées à Brazzaville qui a le plus grand taux d’identification bien fait, il en ressort que 70% des cartes SIM sont bien identifiées et 30% ont malheureusement une mauvaise identité. La grande surprise est du côté de Pointe-Noire et Dolisie où sur 100% des cartes SIM achetées, aucune n’a fait l’objet d’identification ». C’est le fait de  la vente de cartes SIM pré-identifiées par des revendeurs et la détention par un seul abonné de plus de six cartes SIM. MTN et Airtel.

Revers des cartes SIM pré identifiées

Au Congo ainsi qu’au Cameroun, l’on enregistre des cas d’escroquerie par mobile money et de chantage, du fait de la vente des cartes SIM pré activées. Pour le cas d’escroquerie, par exemple, tout commence généralement par un vol de téléphone ou l’égarement de ce dernier. L’individu de peu de foi recourt très souvent à une méthode très connue : adresser quelques messages de détresse aux contacts de la victime, se faisant passer pour elle. Sollicitant une aide financière, l’arnaqueur communique un numéro identifié à un autre nom, pour que soit opérée une transaction d’argent. 

D’autres sillonnent les guichets de transferts d’argent, à la quête de promoteurs peu avisés. Urbain Michel Mballa, gère un point Orange money au quartier Nkoabang sis à Yaoundé. Il a mordu à l’hameçon. «  Un monsieur est arrivé et  désirait effectuer un dépôt Orange de 100.000 FCFA. Après avoir communiqué le numéro, j’ai engagé la procédure d’envoi. Soudain, il m’a demandé de l’arrêter tant il s’était trompé de numéro. Il est reparti avec l’argent qu’il avait déjà déposé sur le comptoir. Juste cinq minutes après qu’il  est parti à bord  de son véhicule, j’ai reçu un message indiquant que la transaction était réussie. J’ai tout essayé  pour qu’on le traque ou bloque le numéro. En vain. Lorsque j’ai  sollicité le service client, l’on m’a informé que le numéro en question avait effectué un retrait de 100.000 FCFA, il y a cinq minutes. J’ai tout essayé  pour qu’on le traque. En vain », s’est-il indigné.

Ecrit par Jean Materne Zambo(stg)

Côte d’ivoire : L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication Polytechnique établit son plan stratégique de développement 2021-2025

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Côte d’ivoire : L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication Polytechnique établit son plan stratégique de développement 2021-2025

[DIGITAL Business Africa] – L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique) a établi son plan stratégique de développement 2021-2025, à Abidjan, le 27 juillet 2021.  Avec un financement de 6.047.100.000 FCFA , ce programme permettra à  l’ISTC Polytechnique de  réaliser son objectif stratégique, notamment devenir « un institut de renommée internationale, pouvant accueillir, en 2025, quelque 2000 étudiants contre 1000 en 2021 et 32 en 1992 lors de la création de cet établissement dédié à la formation des professionnels de l’information et de la communication », a espéré le directeur général du cabinet MS-International, M. Sylla Bah Ousmane, au cours de sa présentation .

 Ce plan stratégique de développement comprend sept enjeux majeurs. Il s’agit entre autres du « positionnement de l’ISTC Polytechnique au plan international », « l’exploitation des opportunités offertes par la libéralisation » « l’audiovisuel » «  la digitalisation du secteur des médias » et «  la diversification des activités de formation ».

« Il y a également les partenariats avec des établissements de formation de renommée internationale, la mise à niveau et l’alignement des infrastructures pédagogiques sur l’évolution des métiers de l’information et de la communication, l’insertion professionnelles des diplômés et l’adéquation du budget avec les objectifs de développement »,  a précisé Sylla Bah Ousmane, directeur général du cabinet MS-International.

L’ouverture d’une antenne à Bouaké et à San Pedro est prévue ainsi que la construction de nouvelles salles de classe et  des chambres. Sans oublier l’organisation du concours d’entrée à l’international. L’Institut des Sciences et Techniques de la Communication Polytechnique est un établissement d’enseignement supérieur professionnel qui forme dans les domaines ci-après : Journaliste, Production audiovisuelle, Télécommunications et Technologies de l’audiovisuel, Publicité-Markéting et Arts et Images numériques. Les Licences professionnelles et Masters professionnels sont homologués par le Programme de reconnaissance et d’équivalence des diplômes du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (PRED-CAMES).

L’Assemblée nationale soutient l’excellence

Les étudiants qui obtiendront les meilleurs résultats seront accompagnés financièrement par l’Assemblée nationale ivoirienne. Engagement pris par Mamadou Soumahoro, président de l’institution législative, le 28 juillet 2019.  Il avait  promis des bourses aux meilleurs élèves du concours d’entrée de l’ISTC polytechnique de la session 2019-2020. Ces frais s’élèvent pour l’ensemble des lauréats à 11 millions 400 000 F Cfa.

 La somme sera déboursée chaque année durant les cinq années de formation académique de la licence au master 2, à raison de quatre étudiants pour chacune des cinq filières de l’ISTC Polytechnique (Journalisme, Production audiovisuelle, Télécommunications, Publicité marketing, Arts et Images numériques).

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Cameroun : Des diplomates français, canadiens et américains demandent la libération de Rebecca Enonchong via le hashtag #FreeRebecca

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Cameroun : Des diplomates français, canadiens et américains demandent la libération de Rebecca Enonchong avec le hashtag #FreeRebecca

[Digital Business Africa] – La twitosphère camerounaise est en ébullition depuis trois jours à la suite de la garde à vue de Rebecca Enonchong, détenue depuis le mardi 10 août 2021 à la légion de la gendarmerie de Douala dans le cadre d’une affaire qui l’oppose au procureur général de Douala. Celui-ci l’accusant d’outrage à magistrat.

Le hastag #freeRebecca, entendez « Libérez Rebecca Enonchong » a déjà été utilisé au Cameroun dans près de 16 000 tweets, d’après les statistiques de Twitter. Et des diplomates en exercice au Cameroun ou non sont également entrés dans la mouvance demandant la libération de cette influente femme d’affaires du monde des nouvelles technologies en Afrique.

Parmi ces diplomates, Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, qui poste sur Twitter ce 12 août une photo d’@AfricaTechie avec le hashtag #FreeRebecca.

Si c’est l’ambassadeur en personne qui twitte pour ce qui est de la France, au Canada, c’est le Haut-commissariat qui prend les devants. Le Haut-commissariat du Canada au Cameroun sur son compte Twitter demande aussi la libération de la PCA d’Afrilabs, un réseau d’incubateurs qui accompagnent de centaines des start-up sur le continent africain. Et ceci avec une photo du Haut-commissaire du Canada, S.E. Richard Bale, en compagnie de Rebecca Enonchong.

Hors du Cameroun également certains diplomates ont réagi. C’est le cas de Tibor P. Naguy, ancien secrétaire d’État américain adjoint pour l’Afrique, actuel ambassadeur des États-Unis en Guinée et en Éthiopie et vice-recteur de la Texas Tech University en charge des affaires internationales. Celui-ci en des termes plus durs se demande si le gouvernement camerounais n’a pas honte de cette arrestation.

Les réactions se multiplient sur les réseaux sociaux et dans la foulée un site web de soutien a rapidement été créé pour demander sa libération et présenter qui est Rebecca Enonchong : https://free-rebecca.com/.

Accusés d’ingérence

Si les réactions des diplomates sont pour la plupart appréciées par la majorité des twittos, d’autres condamnent, questionnent ou s’insurgent contre leur ingérence dans les affaires internes de l’État camerounais. C’est le cas d’Arsène Gaël Onana qui questionne le principe de non-ingérence des ambassadeurs.

Comprendre l’affaire

D’après Kah Walla, femme politique et activiste des droits de l’homme, qui donne l’alerte de sa garde à vue, tout commence le mardi 10 août 2021, alors que Rebecca Enonchong se rend à la légion de la gendarmerie pour signer le procès-verbal d’une rencontre  avec les autorités de la gendarmerie dans le cadre d’une affaire familiale qui l’oppose à un homme (son frère d’après certains médias) qui, d’après elle, tente depuis quelques années de s’accaparer illégalement de l’héritage de son père au Cameroun.

Sur place, explique Kah Walla, constatant que les deux affaires du différend familial sont gérées par deux juges différents, elle aurait demandé que toutes les affaires la concernant soient instruites par un seul juge. Demande considérée comme outrage à magistrat, selon l’activiste.

« Il n’y a aucune plainte écrite contre madame Enonchong. Il n’y a aucune convocation. Aucun mandat. Les gendarmes ont mentionné dans leur procès-verbal qu’ils ont reçu des instructions de la part du procureur général pour retenir madame Enonchong sur la charge d’outrage à magistrat », explique Kah Walla, présidente du Cameroon People’s Party, un parti politique d’opposition.

L’affaire familiale

Les détails de cette affaire familiale racontée sur Twitter par Rebecca Enonchong. C’est bien évidemment la version de celle qui sur Twitter s’appelle @AfricaTechie.

Rebecca Enonchong : une vie professionnelle pour une Afrique plus digitale

La Camerounaise Rebecca Enonchong brise les aprioris selon lesquels l’entrepreneuriat numérique est l’apanage des jeunes d’une certaine tranche d’âge et parfois seulement des hommes. A 54 ans, elle trône au sommet d’Afrilabs et d’AppsTech et apporte son soutien à de nombreux promoteurs africains de startups.

L’entrepreneuriat dans la peau, c’est à 17 ans que la jeune Rebecca prend pour la première fois la tête d’une entreprise alors que deux années plus tôt elle  vendait en porte-à-porte des abonnements de journaux. Parallèlement, elle fait des études supérieures à l’Université Catholique d’Amérique de Washington et y obtient un Bachelor of Science degree et une Maîtrise de Science en Économie.

Deux décennies consacrées à la promotion de la technologie en Afrique

À la fin de ses études, la fille du célèbre avocat camerounais, Henry Ndifor Abi Enonchong continue de travailler pour des organisations comme la Banque Interaméricaine de Développement (Bid) et Oracle Corporation.

En 1999, sa première entreprise AppsTech voit le jour à Bethesda au Maryland. Consciente de la nécessité de numériser le continent, elle y étend ses activités. « Nous ne devons pas rater la quatrième révolution industrielle, surtout au vu du sens de l’innovation et l’esprit d’entreprise qui caractérise la jeunesse africaine d’aujourd’hui », soutient-elle.

En plus d’AppsTech et d’Afrilabs dont elle est fière, elle apporte son expertise à Venture Capital for Africa, connue comme la plus grande communauté d’investisseurs et entrepreneurs pour l’Afrique, ainsi qu’à ActivSpaces (African Center for Technology Innovation and Ventures) et à la Fondation Salesforce.com.

Tour à tour (parfois simultanément), elle siège au conseil d’administration de ces organisations dédiées à la promotion de l’intelligence artificielle sur le continent. En 2015, elle s’engage auprès de l’association African Business Angel Network (ABAN) dont elle est un membre fondateur, pour faciliter la recherche de financements aux jeunes entrepreneurs qui n’ont que leurs idées à vendre.

Son combat pour une industrie numérique plus compétitive en Afrique se heurte cependant à des obstacles qui ont notamment entrainé la fermeture de certaines filiales d’AppsTech au Cameroun. « On dit qu’une bonne transition vers l’économie numérique pourrait faire gagner 3 % de PIB aux pays et sauver des vies : tout le monde a intérêt à ce qu’elle ait lieu, mais tout le monde ne s’en donne pas les moyens», regrette-t-elle dans un entretien accordé à ideas4development.org.

Celle qui dit être éprise des nouvelles technologies n’a pourtant jamais jeté l’éponge tant « La persévérance et la confiance en soi » sont le socle de ses actionsC’est alors sans surprise qu’elle a très souvent glané des récompenses sur plan national et davantage à l’international.

Des lauriers à n’en plus finir. 

En 2001, Rebecca Enonchong reçoit l’« African Entrepreneurship Award ». Dès lors, les prix vont s’enchainer : Leader Mondial de Demain en 2002, prix « Benjamin Franklin Award » pour les PME en 2003, finaliste du concours de l’Africaine de la Femme Digitale en 2013, WIE (les Femmes, l’Inspiration et le Réseau de l’Entreprise) en 2013 parmi d’autres.

En 2014, Black Enterprise fait d’elle la « Femme de Pouvoir » de l’année tandis que le magazine américain Forbes la classe parmi les dix femmes entrepreneurs Tech les plus influentes en Afrique.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Les clients MTN bénéficient d’un remboursement de 100% pour tous les paiements via MoMo

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Les clients MTN bénéficient d’un remboursement de 100% pour tous les paiements via MoMo

Douala le 12 août 2021. Mobile Money Corporation a le plaisir d’annoncer le lancement de sa nouvelle campagne baptisée « MoMo Pay », qui récompense tous les paiements effectués à partir du compte MTN MoMo.

Les abonnés de MTN Cameroon dotés d’un compte MTN MoMo actif et ayant effectué un paiement via MTN MoMo d’au moins 100 Fcfa, pourront bénéficier de cette promotion qui s’étend du 10 août au 31 octobre 2021.

De manière pratique, tous les paiements d’un montant minimum de 100 Fcfa effectués de 05h à 22h, sont remboursés à 100%, soit en crédit d’appel vers MTN, soit en cash, ou encore en bonus internet.

Pour gagner des lots en cash qui peuvent aller jusqu’à 50.000 Fcfa, l’abonné MTN MoMo devra simplement faire un paiement via MoMo d’au moins 5.000 Fcfa. Un gagnant sera désigné toutes les 30 minutes de 08H à 22H. Les gagnants remboursés en appels MTN et Internet gratuit recevront l’intégralité du montant de leur paiement plafonné à 10.000 FCFA par remboursement. Pour ce faire, ils devront activer leurs bonus en tapant le code  *160#.

La promo « MoMo Pay » épouse la vision de MTN Cameroon et lui permet de tenir sa promesse de rendre la vie de ses abonnés toujours plus radieuse, avec des services simples, accessibles et sûrs, pour plus de satisfaction. Elle s’accompagne d’une innovation qu’est le paiement par l’application MTN MoMo chez les marchands avec une expérience client exceptionnelle. Pour ce faire, les clients devront télécharger l’application MTN MoMo tandis que les Marchands téléchargeront l’application MoMo Merchant, disponibles sur Playstore et Appstore.

« Avec plus de 10 millions d’abonnés disposant d’un compte mobile money, ces innovations contribuent à renforcer la position de MTN MoMo comme leader de l’écosystème Marchand, et moyen de paiement le plus sécurisé au Cameroun », a déclaré Alain Nono, Directeur Général de Mobile Money Corporation.

La promo « MoMo Pay » est valable pour les paiements dans les lycées, collèges, universités, les Agences MTN, Eneo, Canal+, CNPS, les impôts et taxes, les primes d’assurances chez Activa, SUNU, Prudential Beneficial, les paiements en ligne, ainsi que chez plus de 125.000 points marchands actifs.

Le portefeuille électronique MTN Mobile Money est opérationnel au Cameroun depuis plus de 11 ans déjà et permet à des millions d’usagers d’envoyer et retirer de l’argent, de recevoir de l’argent de l’Etranger, régler leurs factures sans frais dans les commerces et payer plusieurs biens et services.

Avec plus de 60.000 points de rechargement actifs et 125.000 Marchands actifs acceptant le paiement par MTN MoMo, c’est un total de plus de 185.000 points d’accès à travers les 10 régions du pays et le plus grand réseau de distribution au Cameroun. C’est aussi la plateforme Mobile Money la plus sûre, avec la première et l’unique certification GSMA en zone Cemac.

Par MTN Cameroon