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Sécurité : Google Chrome alertera désormais ses utilisateurs en cas de mot de passe piraté

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Sécurité : Google Chrome alertera désormais ses utilisateurs en cas de mot de passe piraté

[Digital Business Africa] – Google Chrome va désormais prévenir ses utilisateurs s’ils essaient de se connecter avec un mot de passe déjà volé par les hackers. Ces derniers pourraient recevoir un nouveau message d’avertissement en saisissant leur mot de passe pour les prévenir si le mot de passe qu’ils ont saisi a déjà été volé lors d’un piratage informatique. 

La nouvelle fonctionnalité, annoncée par Google mardi 10 décembre 2019, est destinée à protéger plus de monde contre les hackers qui collectionnent les mots de passe volés et les utilisent pour se connecter à des comptes avec de mauvaises intentions, nous informe le site Businessinsider. « Au sein de la communauté secrète des hackers, les mots de passe s’achètent, se vendent et s’échangent gratuitement comme des cartes Pokémon », a déclaré Alex Heid, le directeur de recherche de l’entreprise SecurityScorecard, dans une interview accordée en octobre à Business Insider US. « Il y a des dizaines de forums de piratage sur lesquels circulent des téraoctets d’informations remontant à plus de 10 ans. »

Google a rapidement rassuré ses utilisateurs en précisant que le navigateur n’allait pas pour autant compiler leurs identifiants de connexion dans une liste. Dans un post de blog, les ingénieurs de Chrome à l’origine de cette fonctionnalité expliquent que Google utilise des copies chiffrées et cryptées des mots de passe et les compare aux mots de passe que les gens saisissent, à l’aide d’une clé cryptée, nous rapporte le site. Si un utilisateur reçoit un message l’informant que son mot de passe a été volé, il ou elle est encouragé(e) à le modifier immédiatement.

Gaëlle Massang

Apple n’est plus la société avec la plus grande capitalisation en bourse du monde

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5G : Apple veut racheter une partie d’Intel pour créer ses propres modems
Apple

[Digital Business Africa] – Apple vient d’être détrônée de sa place de société la mieux valorisée en Bourse et pour cause, le géant pétrolier saoudien Aramco a fait son introduction en Bourse ce mercredi 11 décembre 2019 et prend désormais la première place. La marque à la pomme, qui est évaluée à environ 1 200 milliards de dollars au moment de la clôture ce mardi, a été dépassée par Aramco, qui a fait un bond de 10% le jour de son IPO. Aramco vaut désormais près de 1 900 milliards de dollars, rapporte le site Businessinsider.

Depuis février 2019, Apple était l’entreprise ayant la plus grosse capitalisation boursière, avec Microsoft non loin derrière. En août 2018, elle était également devenue la première entreprise du monde à être valorisée à 1 000 milliards de dollars. 

Le mois dernier, Markets Insider rapportait qu’Apple valait plus que l’ensemble du secteur énergétique américain. À l’époque, Apple valait 1 170 milliards de dollars et l’indice S&P 500 Energy ne valait que 1 130 milliards de dollars. Aramco vaut désormais bien plus que cela. Le chiffre de 1 900 milliards de dollars signifierait également que si Aramco était un pays, il aurait le neuvième PIB le plus important au monde, devant le Brésil et le Canada, et juste derrière l’Italie.

Gaëlle Massang

L’Ouganda disposera d’une connectivité Internet propulsée par des ballons de Google

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Ballon Loon Google

[Digital Business Africa] – La société de connectivité Internet, Loon et le gouvernement ougandais ont annoncé le lancement d’une connectivité Internet propulsée par des ballons. Opérant actuellement au Kenya, Loon va grâce à cet accord survoler la stratosphère au-dessus de l’Ouganda.

L’accord a été signé à Kampala entre des représentants de Loon, une filiale d’Alphabet, la société mère de Google, et le gouvernement ougandais. Loon travaille en collaboration avec d’autres gouvernements régionaux, dont le Kenya et la Tanzanie, pour obtenir des approbations de survol pour fournir des services sur le continent, et selon l’entreprise, de nombreux accords dans ce sens ont déjà pu être obtenus.

«Loon est reconnaissant de l’approbation que le gouvernement ougandais a donnée alors que nous nous préparons à fournir des services au Kenya et au-delà. Ces autorisations sont essentielles alors que nous nous efforçons de faire avancer notre mission de connecter les gens partout dans le monde », a déclaré Anna Prouse, chef des relations gouvernementales avec Loon, dont les propos sont rapportés par IT News Africa.

L’intérêt essentiel de ce type de connectivité réside dans la capacité de Loon à étendre l’accès à Internet aux populations rurales et éloignées qui ne disposent pas d’un service Internet mobile adéquat. Les ballons huards opèrent dans la stratosphère terrestre, à 20 km au-dessus du niveau de la mer.

C’est deux fois plus élevé que les avions commerciaux et bien au-dessus des événements météorologiques au sol. Les ballons sont lancés depuis les États-Unis et parcourent les courants de vent dans la stratosphère pour atteindre l’emplacement souhaité.

Gaëlle Massang

Mobilis d’Algérie Telecom en voie d’obtention d’une licence d’exploitation au Mali

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Mobilis
Siège de Mobilis en Algérie. Photo DIA

[Digital Business Africa] – Mobilis, une filiale d’Algérie Telecom, est en voie d’obtenir une licence d’exploitation mondiale pour déployer des services et a décidé d’entrer dans le marché des télécommunications au Mali. La licence, garantie pour un montant non divulgué, permet à Mobilis de fournir des services 2G, 3G et 4G dans le pays d’Afrique de l’Ouest.

Un accord préliminaire d’attribution provisoire d’une licence globale (2G, 3G et 4G) pour se déployer dans ce pays a été annoncé ce 10 décembre 2019 par la ministre algérienne de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio algérienne .

« L’opérateur Mobilis vient de recevoir un écrit officiel des autorités maliennes lui notifiant que son offre technico-financière a obtenu un accord pour l’obtention d’une licence globale », a-t-elle précisé.

Côté Mali, l’on explique que des représentants de l’entreprise sont attendus à Bamako « dans les prochaines semaines » pour « signer les documents et concrétiser les dernières étapes, notamment financières, et entamer les travaux de construction du réseau ».

Fin juin 2018, Mobilis avait exprimé ses ambitions pour le marché des télécommunications au Mali dans le cadre de ses plans d’expansion internationale. Cependant, l’ingérence de l’État dans les télécommunications, selon les médias, reste un défi pour l’industrie et les opérateurs – y compris les nouveaux entrants sur le marché.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : les services de passeports et cartes d’identité intelligentes s’étendent dans le pays

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Passeport Afrique du Sud

[Digital Business Africa] – Le fournisseur de services financiers sud-africain FNB a annoncé mercredi 11 décembre 2019 qu’il étend désormais le service Smart IDs and Passports à ses clients de Limpopo, renseigne Itnewsfrica.  Les clients de FNB dans la province peuvent désormais présenter une demande via le système en ligne du ministère de l’Intérieur (DHA) et peuvent récupérer leurs Smart ID et passeports à la succursale de FNB à Burgersfort.

«Nous sommes ravis d’étendre ce service pratique à nos clients de Limpopo. Cette collaboration et ce partenariat avec le ministère de l’Intérieur fournissent un excellent cadre pour améliorer l’accès aux services essentiels pour les communautés », a déclaré Lee-Anne van Zyl, chef de la direction de FNB Points of Presence.

«À ce jour, FNB a délivré plus de 200 000 cartes d’identité intelligentes et passeports depuis le début du partenariat avec le DHA. Nous sommes convaincus que l’extension à Limpopo offrira plus de commodité à plus de clients en évitant les longues files d’attente lors de la demande de leurs Smart ID et passeports », poursuit van Zyl.

Le processus de réservation des documents d’identité et de passeport est facilité par eChannel, un portail de réservation en ligne des affaires intérieures qui capture les détails du demandeur. Une fois la demande traitée en ligne, le client peut planifier une réservation pour visiter l’une des agences désignées pour la vérification des empreintes digitales. La dernière étape est une confirmation par SMS informant le demandeur que le document est prêt à être collecté, précise Itnewsafrica.

L’agence de Burgersfort marque la cinquième agence FNB à offrir le service aux clients. D’autres branches incluent; Portside (Le Cap), Centurion Lifestyle (Pretoria), Merchant Place (Sandton, Johannesburg) et Lynnwood (Pretoria).

«Nous restons attachés à notre partenariat avec le ministère de l’Intérieur et à notre ambition d’étendre ce service à l’échelle nationale pour tous nos clients. Nous donnerons la priorité au déploiement de ce service dans d’autres provinces au cours de la nouvelle année », conclut Van Zyl.

Gaëlle Massang

Gabon : l’ANINF passe au peigne fin les projets prioritaires du plan Gabon Digital 2025

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Michel Alain Igowa, DGA de l'ANINF
Michel Alain Igowa, DGA de l'ANINF

[Digital Business Africa] – La toute première réunion du  Comité de Pilotage du Plan National Stratégique Gabon Digital 2025 (PNS GD 2025) s’est ouverte ce 12 Décembre 2019 à la direction générale de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF). C’est le directeur général adjoint de l’ANINF, Michel Alain Igowa, qui a ouvert les travaux de cette rencontre. Comité qui réunissait outre les responsables de l’ANINF, les cadres de la BAD (conduits par Robert Masumbuko, responsable pays de l’institution), et les cadres du cabinet Evolving Consulting conduits par sa directrice générale Reine Essobmadje. Objectif des travaux, procéder au lancement des études de faisabilité des projets prioritaires du PNS – GD2025.

Pour Michel Alain Igowa, cette rencontre est le fruit de la volonté du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, d’ériger l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) comme levier de modernisation de l’administration publique.

Pour l’éclosion de systèmes de paiement digitaux et d’identification digitale

Copil Gabon Digital 2025
Libreville, Gabon. 12 décembre 2019. Direction générale de l’ANINF. Rencontre des experts membres du COPIL

« Le PNS-GD 2025, permettra d’accélérer la transformation numérique de notre administration et partant de notre pays. A l’instar des pays développés, l’avènement d’une telle administration offrira des services de qualité, la rendant par la même occasion plus sûre et plus proche des citoyens. Nous assisterons ainsi à l’éclosion de systèmes de paiement digitaux et d’identification digitale, à la mise en œuvre de plateformes d’interopérabilité et d’échange de données, pour ne citer que ceux-là. Tout ceci permettra à notre administration d’acquérir des systèmes d’informations modernes, performants, efficaces et de rang mondial », explique Michel Alain Igowa.

En effet, la BAD a accordé un don additionnel de financement à l’ANINF à travers le Fonds fiduciaire de Coopération Afrique-Corée. Ce don permettra de couvrir les études de faisabilité des aspects applicatifs de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB-GABON) par l’élaboration d’un Plan National Stratégique Gabon Digital 2025 (PNS GD2025).

Cette assistance financière a pour objectif de permettre la mise en place du Programme e-Gouvernement .De ce fait, la mise en œuvre du PNSGD2025 reposera sur le développement de plusieurs axes prioritaires.

D’après les termes de référence de l’ANINF et conformément aux expressions des besoins des différents secteurs, ces études de faisabilité du PNS GD2025 concernant la mise en place de Systèmes d’Information des administrations publiques tiendront compte des projets prioritaires du gouvernement.

Les projets prioritaires

Robert Masumbuko, responsable pays de la BAD au Gabon
Robert Masumbuko, responsable pays de la BAD au Gabon

Les projets identifiés le gouvernement gabonais étant la mise en place d’un système de gestion électronique des documents et des courriers entrants et sortants ; le renforcement des capacités en gestion des projets, en développement des logiciels et en gouvernance de SI ; la mise en œuvre des grands Registres de l’Etat ; la mise en place du référentiel des personnes morales ; la mise en place du Système d’information d’échange des données des personnes physiques entre les administrations (API ouverte) ; l’optimisation et l’extension du Réseau de l’administration gabonaise (dorsale filaire fibre optique et développement dorsale sans fil haut débit) ; le câblage et l’interconnexion des bâtiments administratifs sur toute l’étendue du territoire national et dans les représentations à l’Étranger ; la mise en place d’une plateforme de production des applications à travers une infrastructure de développement collaborative, souple et efficace (« usine logicielle », audit et optimisation) et enfin une étude sur l’implémentation d’un Centre de contrôle des fréquences.

En effet, le gouvernement gabonais a identifié les Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) comme l’un des moteurs du développement économique. Cela est inscrit dans le Plan sectoriel Gabon numérique découlant lui-même du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba. La vision étant axée sur la conviction selon laquelle le numérique constitue un vecteur accélérateur des autres secteurs du Gabon Émergent.

Le Copil mis en place s’assure du bon déroulé des opérations en fonction des objectifs généraux et entretien une dynamique au sein des différents acteurs impliqués. Il a pour mission de décider des orientations stratégiques du projet, de faire un point de l’avancement général des projets, d’arbitrer les conflits et de valider les livrables du projet. L’ANINF est accompagnée dans cette mission par Evolving Consulting, est un cabinet camerounais spécialisé dans les conseils et services transactionnels dans le domaine des TIC.

Par Digital Business Africa

Windows 7 sera en fin de service dès janvier 2020

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Windows 7 sera en fin de service dès janvier 2020
Windows 7, Microsoft se préparer, Crédit Photo ; GinjFo

[Digital Business Africa] – Après 10 ans de bons services, le système d’exploitation de Microsoft Windows 7 est en fin de vie et Microsoft veut le faire savoir. L’éditeur vient d’annoncer qu’une notification apparaîtra en plein écran à partir du 15 janvier pour indiquer les risques de continuer à utiliser le système d’exploitation. En effet, Windows 7 ne recevra plus de mises à jour de sécurité et une éventuelle nouvelle faille ne sera donc pas corrigée. La notification apparaîtra sur les éditions Starter, Familiale Basique, Familiale Premium, Professionnelle et Integral du système d’exploitation, nous précise le site 01net.

Les entreprises qui désirent continuer à utiliser Windows 7 pourront le faire en achetant l’option payante ESU (Extended Security Updates), qui permet de continuer à recevoir des mises à jour de sécurité. Des hackers ont réussi à obtenir ce service gratuitement, mais Microsoft pourrait corriger rapidement le problème.

Pour les dernières versions de Windows 10, Microsoft a communiqué les dates de fin de service suivantes :

  • Windows 10 1909 : 11 mai 2021 (10 mai 2022 pour les éditions Entreprise et Education).
  • Windows 10 1903 : 8 décembre 2020.
  • Windows 10 1809 : 12 mai 2020 (11 mai 2021 pour les éditions Entreprise et Education).
  • Windows 10 1803 : 12 novembre 2019 (10 novembre 2020 pour les éditions Entreprise et Education).
  • Windows 10 1709 : 9 avril 2019 (14 avril 2020 pour les éditions Entreprise et Education).

Gaëlle Massang

Togo : le 1er Symposium régional Afrique de l’Ouest sur l’Intelligence artificielle annoncé pour le 16 décembre

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Togo : le 1er Symposium régional Afrique de l’Ouest sur l’Intelligence artificielle annoncé pour le 16 décembre
le 1er Symposium régional Afrique de l’Ouest sur l’Intelligence artificielle, Crédit Photo ; africquinfos.com

[Digital Business Africa] – L’Afrique de l’Ouest fait actuellement face à des défis majeurs, en termes de massification des besoins éducatifs et d’enseignement inclusif, de changement climatique et de transition écologique, de sécurité alimentaire et d’agriculture résiliente, de chômage de masse et de socialisation des jeunes. A cette liste, il convient d’ajouter les déséquilibres démographiques et d’épanouissement d’une vraie culture de la paix et de la sécurité des hommes, des données et de développement durable.

 Quel est alors le potentiel de l’Intelligence Artificielle couplée au digital pour relever ces défis dans le respect de la diversité culturelle, de l’éthique et des droits humains ? L’IA peut-elle constituer une chance formidable pour la réalisation des objectifs posés par l’Agenda 2030 et l’Agence 2063 de l’Union Africaine en Afrique de l’Ouest et l’Agenda 2020 de la CEDEAO Ce sont, là quelques-unes des interrogations qui seront au centre du Symposium  régional « Pour  une Intelligence Artificielle (IA) éthique et inclusive au service du développement durable, de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest, Aného (Togo), 16-17 décembre 2019 », selon le communiqué de l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle.

L’objectif de ce symposium consiste à donner l’opportunité aux participants d’échanger, de nouer des partenariats, d’exposer leurs innovations et de s’imprégner davantage des enjeux et opportunités de l’IA en Afrique, afin de renforcer les capacités des Etats, décideurs politiques, dirigeants du secteur privé et de la société civile, dans l’appropriation de l’IA.

Pour l’OIF, ce symposium régional s’inscrit en suivi de l’atelier de sensibilisation des acteurs du numérique sur les technologies émergentes, en particulier les données massives (big data) et l’Intelligence Artificielle, organisé par l’OIF du 20 au 23 mai 2019 au Woelab Prime à Lomé. Il puise également ses fondements de la stratégie 2020 de l’OIF, adoptée au Sommet de Kinshasa en octobre 2012.

Gaëlle Massang

PAYFORT et DHL Express étendent leurs solutions de paiement en Afrique du Nord

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PAYFORT et DHL Express étendent leurs solutions de paiement en Afrique du Nord
PAYFORT et DHL Express étendent leurs solutions de paiement, Crédit Photo ; IT News Africa

[Digital Business Africa] – La société Amazon PAYFORT a annoncé un nouveau partenariat avec DHL Express en Afrique du Nord le mardi 10 décembre 2019. Le partenariat permettra aux clients de DHL express à travers la région d’effectuer les paiements d’expédition en ligne dans leur monnaie locale via des cartes de débit et de crédit, tout en les protégeant contre les fraudes utilisation et autres problèmes de sécurité, nous apprend le site Itnewsafrica.

 Les solutions de paiement de PAYFORT visent à permettre à DHL d’accepter les paiements en ligne locaux et d’effectuer des règlements en devises locales. En s’intégrant à PAYFORT, DHL fournira non seulement une gamme plus large d’options de paiement à ses clients, mais il permettra également aux clients de la région de passer plus facilement de leurs entreprises du local au mondial, sans limitations et en leur fournissant un service rapide,  processus logistique transparent et sécurisé pour réduire le besoin de paiements physiques en espèces.

« PAYFORT est ravi d’annoncer ce partenariat avec DHL, qui aidera les consommateurs et les entreprises de la région MENA à payer les services de logistique et de livraison plus efficacement dans leur propre devise locale », a déclaré Omar Soudodi, directeur général de PAYFORT. « Conformément à notre mission de créer des expériences de paiement robustes dans la région MENA, ce partenariat vise à simplifier le processus pour des milliers de clients qui font confiance à DHL pour livrer leurs envois urgents à des destinataires du monde entier.»


selon Itnewsafrica, les clients DHL de la région pourront payer en utilisant des méthodes de paiement locales telles que la carte mada ou SADAD en Arabie saoudite, KNET au Koweït et via la carte Meeza en Égypte, ainsi qu’Apple pay aux Émirats arabes unis, ce qui leur donne la commodité du service local Paiements. Le partenariat PAYFORT et DHL Express couvrira huit pays de la région MENA, dont l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Gaëlle Massang

Nigéria : Le projet de loi sur les médias sociaux suscite encore des débats

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Nigéria : Le projet de loi sur les médias sociaux suscite encore des débats
les médias sociaux suscite encore des débats,Crédit Photo ; Facebook

[Digital Business Africa] – Les législateurs fédéraux sont actuellement en cors d’examen du projet de loi nigérian sur la réglementation des médias sociaux, mais ce projet reste très controversé et vivement critiqué.

Selon le projet de loi, toute personne publiant sur les réseaux sociaux des déclarations « susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale » sera passible de poursuites. Il interdit également les publications sur les réseaux sociaux qui pourraient diminuer la confiance du public dans le gouvernement nigérian. La violation de la loi est passible d’une amende, d’une peine de trois ans de prison ou des deux. Le projet de loi autorise également les services répressifs à forcer les FAI à désactiver l’accès à Internet.

L’organisation non gouvernementale mondiale Human Rights Watch, est donc montée au créneau, estimant que la nouvelle loi proposée criminalisera les critiques du gouvernement et violera le droit des citoyens à la liberté d’expression. Il a noté que toute restriction à ce droit doit être justifiable dans une société démocratique, nous rapporte le site techinafrica.

« Ce [projet de loi] violerait le droit international protégeant la liberté d’expression. Avec environ 29,3 millions d’utilisateurs à travers le Nigeria, les médias sociaux sont un outil essentiel pour façonner le discours public », a déclaré l’organisation. Mais les responsables ont nié cette affirmation, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Lai Mohammed ajoutant que le pays avait besoin d’une loi pour régir les médias sociaux.

Le projet de loi a été examiné pour la première fois en 2015, mais n’a pas été ratifié en raison du tollé général. Les législateurs ont cependant adopté la loi sur la cybercriminalité du pays qui contient une section sur le cyberharcèlement, qui a été utilisée pour inculper les blogueurs.

Gaëlle Massang

Strive Masiyiwa [Econet] : Avec la fibre optique, « aujourd’hui, nous sommes au Cameroun » !

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[Digital Business Africa] – PDG et fondateur du groupe Econet Wireless présent dans une vingtaine de pays africains, Strive Masiyiwa, par ailleurs homme le plus riche du Zimbabwe (plus de 600 millions de dollars en 2016, selon Forbes), va bientôt débarquer au Cameroun. Du moins, avec la fibre optique. Il l’a affirmé à Kigali au Rwanda ce 08 décembre 2019 alors qu’il participait au festival Kusi Ideas organisé par le Nation Media Group sur le thème : « The Next 60 years in Africa ».  

Après avoir animé un panel avec le président Paul Kagame pour booster les jeunes innovateurs africains, Strive Masiyiwa a indiqué que qualité du leadership en Afrique aujourd’hui le rend optimiste. Car, dit-il, chacun des présidents africains qu’il a rencontrés a validé la vision de son groupe pour la construction des infrastructures numériques.

Il raconte par exemple une anecdote avec le président rwandais Paul Kagame. « Je m’en souviens encore. Lors d’une visite au Rwanda, le président Kagame m’a dit « tu as construit la fibre optique autour de l’Afrique du Sud ». J’ai répondu oui. Et il a rétorqué : « Qu’est-ce qu’il te faut pour installer et déployer la fibre optique jusqu’au Caire en Egypte ? Comment puis-je t’aider ? ». Puis, il a commencé à lancé des appels téléphoniques pour contacter des gens. Et avant la fin de son mandat comme président en exercice de l’Union africaine,  nous avons réussi à installer la fibre optique jusqu’au Caire en Egypte », raconte l’homme d’affaires.

Au Cameroun…

Strive Masiyiwa
Parlant du déploiement de la fibre optique en Afrique, le Président Kagame m’a demandé : « Une fois au Nigeria, j’espère que vous allez arriver au Cameroun… ».Strive Masiyiwa, PDG et fondateur d'Econet Wireless

Le président Kagame ne s’est pas arrêté là. Un autre jour, toujours assis dans le bureau du président rwandais, celui-ci lui a encore demandé : « Etant donné que tu es déjà jusqu’au Caire, quid de l’Afrique de l’Ouest ? Comment puis-je vous aider à arriver jusqu’en Afrique de l’Ouest ? ». Et Strive Masiyiwa de lui répondre : « Est-il possible de nous aider à déployer la fibre optique du Soudan au Nigeria ? ». Comme toujours, le président Paul Kagame l’a aidé à réaliser cela. « Et nous l’avons fait. Aujourd’hui, nous sommes au Cameroun. Et parlant du Cameroun, le Président Kagame m’a demandé : « Une fois au Nigeria, j’espère que vous allez arriver au Cameroun… ». Et aujourd’hui, nous sommes au Cameroun. Nous espérons arriver au Cameroun dans les prochains mois », a affirmé le tycoon zimbabwéen, patron du groupe Econet.

La fibre optique en RD Congo

Le Cameroun n’est pas le seul pays de la CEEAC dans le viseur du patron zimbabwéen. La RD Congo est également un pays où il a déjà commencé à investir. « Nous avons toujours rêvé de construire les infrastructures numériques à travers la RD Congo. Et dès que le président Tshisékedi est arrivé au pouvoir, le président Kagame l’a appelé et ensemble nous sommes allés rencontrer le président Tshisékedi. Nous sommes en ce moment en train de construire ces infrastructures numériques en RD Congo. Nous avons déjà placé la fibre optique à Lumumbashi et bientôt jusqu’au barrage Inga. Et à présent, nous sommes à 37 Km de la frontière avec l’Angola.  Nous espérons arriver à Luanda en février 2020. Cela fera qu’on ait la fibre optique de l’Est à l’Ouest (de l’Afrique, ndlr) », explique Strive Masiyiwa.

Strive Masiyiwa
Croyez en nous ! Nous voulons être votre partenaire pour la construction des infrastructures pour l’Afrique par les Africains. C’est le futur et nous nous devons d’aider nos jeunes Africains à être plus confiants…Strive Masiyiwa, PDG et fondateur d'Econet Wireless

Pour le magnat zimbabwéen,  le secteur privé africain peut jouer un rôle de premier plan dans la construction des infrastructures en Afrique. Y compris pour la construction du barrage Inga qui peine à trouver des financements pour sa réalisation et qui va offrir l’électricité à une bonne partie de l’Afrique. « Croyez en nous pour cela ! Nous voulons être votre partenaire pour la construction des infrastructures pour l’Afrique par les Africains. C’est le futur et nous nous devons d’aider nos jeunes Africains à être plus confiants et prêts à construire. Parce que c’est leur centenaire », a-t-il lancé à l’endroit du président Tshisékedi, lui également présent à cette rencontre.

Liquid Telecom

En plus du secteur de la téléphonie mobile, le groupe Econet Wireless de Strive Masiyiwa possède une trentaine d’entreprise dont Liquid Telecom. Une entreprise dont le slogan est « Building Africa’s Digital Future ». Entendez : Construire le futur de l’Afrique digitale. Elle se présente en fait comme le premier fournisseur indépendant de données, de voix et d’IP en Afrique orientale, centrale et australe.

Mais surtout, Liquid Telecom fournit des services de fibre optique, de satellite et même des services de transport international des communications aux plus grands opérateurs de réseaux mobiles d’Afrique, aux FAI et aux entreprises de toutes tailles. Parlant de fibre optique, son réseau en Afrique se déploie sur plus de 50 000 km.

Par ailleurs, elle fournit des solutions de paiement aux institutions financières, aux détaillants, ainsi que des solutions premium de stockage de données et de communication aux entreprises d’Afrique et d’ailleurs.

C’est avec cette entreprise que le patron zimbabwéen déploie la fibre optique dans la vingtaine des pays où il est présent. Et c’est davantage avec cette entreprise que le géant zimbabwéen compte arriver au Cameroun dans un premier temps. Mais, cela n’exclut pas le déploiement d’autres services numériques. Car Strive Masiyiwa développe aussi le bouquet panafricain de télévision appelé Kwesé TV.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Plus sur Liquid Telecom…

Après le Cameroun et la Tanzanie, Jumia met fin à ses opérations au Rwanda en janvier 2020

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Après le Cameroun et la Tanzanie, Jumia met fin à ses opérations au Rwanda en janvier 2020

[Digital Business Africa] – L’unité rwandaise de Jumia Technologies a déclaré qu’elle suspend ses opérations dans le pays après six ans de livraison de nourriture et de boissons.

« Nous regrettons de vous informer que Jumia suspendra nos opérations de livraison à la demande au Rwanda le 9 janvier 2020 », a déclaré ce lundi 09 décembre 2019,  la plateforme de commerce électronique cotée à New York dans un message à ses clients rwandais. Après le Cameroun et la Tanzanie, il s’agit du troisième pays d’Afrique où la plus grande plateforme de commerce électronique du continent ferme ses portes dans un délai d’un mois.

Cette annonce a fait chuter le cours de l’action de Jumia côtée à la bourse de New York, fait observer Financial Times.

Au Financial Times, l’entreprise explique qu’elle est victime d’une concurrence féroce des acteurs du e-commerce comme Amazon qui livrent également en Afrique. Aussi elle explique que ces fermetures entrent dans la stratégie du groupe qui cherche à recentrer ses activités. Car, Jumia qui veut être profitable accumule les pertes au fil des trimestres. L’une des stratégies consistera donc à recentrer les activités du groupe sur JumiaPay, la fintech du groupe qui, elle, affiche une croissance.

Il y a deux semaines, l’entreprise a fermé ses affaires en Tanzanie, une semaine seulement après la fermeture de ses activités au Cameroun. Albert Munyabugingo, directeur général de Jumia pour les opérations rwandaises, a déclaré au New Times que le groupe avait «des problèmes de rentabilité» sur différents marchés, ce qui a motivé la décision de suspendre certaines opérations.

Le groupe souhaite «recentrer ses activités», a déclaré M. Munyabugingo sans faire plus de lumière sur leur activité dans le pays ni mentionner le nombre de clients concernés. L’entreprise avait récemment introduit un service de premier ordre dans lequel ses clients commerciaux avaient le choix de s’abonner à une prestation de service d’un mois et d’obtenir des livraisons sans frais de transport.

La société affirme qu’elle continuera à aider les acheteurs et les vendeurs à faire des affaires en ligne sur son «portail de petites annonces, anciennement appelé Jumia Deals et qui sera désormais le portail principal jumia.rw», nous informe New Times.

Gaëlle Massang

Google Maps pourra bientôt indiquer aux piétons les rues sombres à éviter

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Google Maps pourra bientôt indiquer aux piétons les rues sombres à éviter
Le géant de l'Internet Google lance le mode Moto sur Google Maps au Kenya. Photo : Pro Android

[Digital Business Africa] – Google Maps serait en train de développer une fonctionnalité qui indiquerait les rues les plus éclairées, selon le site spécialisé dans le code d’applications, XDA Developers. 

En analysant le code de la dernière version beta de Google Maps, les experts ont remarqué un nouveau calque, « Lightning ». Cette fonctionnalité surlignerait en jaune sur l’application les rues les mieux éclairées, afin de permettre aux utilisateurs d’éviter les chemins peu ou pas illuminés. Le site XDA Developers précise qu’il n’est pas garanti que cette fonctionnalité voit le jour, il ne s’agit pour le moment que de quelques lignes de code. Récolter les données sur l’éclairage des rues du monde entier, et les mettre à jour en temps et en heure, serait un défi énorme pour le géant américain., apprend on du site Businessinsider.

Google n’a pas encore communiqué d’informations à propos de Lightning, mais si elle était intégrée dans l’application de cartographie, cette nouvelle fonctionnalité permettrait à des millions d’utilisateurs, et surtout d’utilisatrices, de se sentir davantage en sécurité. 

 Pour beaucoup de femmes, rentrer seule le soir à pied est synonyme de danger, au point de développer des stratégies, comme mettre ses écouteurs sans musique pour rester aux aguets, marcher vite, avoir une bombe lacrymogène dans son sac, et bien sûr, éviter les rues sombres, jugées plus risquées. 

Gaëlle Massang

La Chine compte se débarrasser de toutes les technologies hi-tech américaines d’ici trois ans

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La Chine compte se débarrasser de toutes les technologies hi-tech américaines d’ici trois ans

[Digital Business Africa] – Selon une directive révélée par The Financial Times, le gouvernement chinois ne veut plus voir de matériels ou de logiciels d’origine étrangère dans ses organisations et ses institutions d’ici à trois ans. Cette politique de purge high-tech est également connue sous le sobriquet « 3-5-2 », en raison du taux de progression exigé par le gouvernement : 30 % en 2020, 50 % en 2021 et les 20 % restants en 2022.

Selon le site 01Net, c’est un travail colossal, qui nécessitera de remplacer des dizaines de millions d’équipements matériels et de mettre en place une filière de production et d’approvisionnement complète, du petit composant électronique au logiciel applicatif en passant par les disques durs, les processeurs, les firmwares et les systèmes d’exploitation.

Les fournisseurs américains tels que HP, Dell, Microsoft ou Intel sont évidemment les premiers concernés par cette volonté d’isolement chinoise. Pour eux, c’est une très mauvaise nouvelle, car ils vont être exclus d’un marché gigantesque. Les raisons profondes de cette politique sont multiples. Comme beaucoup d’autres pays, la Chine veut que ses infrastructures critiques s’appuient sur des technologies « sécurisées et contrôlables », comme cela est précisé dans la loi de cybersécurité de 2017. La politique agressive des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine, et notamment le bannissement de Huawei, a certainement accéléré ce processus.

Gaëlle Massang

Piratage : Microsoft réinitialise le mot de passe de plus de 44 millions de comptes de ses utilisateurs.

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[Digital Business Africa] – Microsoft a récemment découvert que 44 millions de ses utilisateurs se servent toujours des mots de passe pourtant piratés par le passé. Après avoir analysé une base de données de trois milliards de comptes utilisateurs, une équipe de recherche de Microsoft sur les menaces a déterminé que plus de 44 millions de comptes avaient un grave problème de sécurité.  Le géant américain a procédé à cette analyse édifiante entre les mois de janvier et de mars 2019, précise le site ZDNet.

Selon Microsoft, ces identifiants piratés mais toujours en usage concernent des comptes de particuliers mais aussi d’entreprises. La firme a donc lancé une large campagne de réinitialisation de ces mots de passe, envoyant un message d’alerte à chacun des comptes concernés.

Selon le site Cnews, le géant américian met notamment en garde contre certaines pratiques à risque, notamment celle qui consiste à utiliser les mêmes identifiants partout sur le net. Même avec un mot de passe solide, le piratage d’un service tiers met à mal la sécurité d’un compte Microsoft, si ce dernier a été créé grâce aux mêmes identifiants. 

Pour vérifier si votre adresse e-mail et identifiant font partie d’une base de données piratée, il est possible d’utiliser un site comme Have I Been Pwned? (que l’on pourrait traduire par «est-ce que je me suis fait avoir?»). Écrivez simplement votre adresse mail dans le champ prévu à cet effet et le site vous indiquera si celle-ci est concernée par une fuite de données personnelles.

Gaëlle Massang

Régulation : L’opérateur de téléphonie mobile MTN Ghana sanctionné par l’Autorité nationale des communications

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Régulation : L’opérateur de téléphonie mobile MTN Ghana sanctionné par l’Autorité nationale des communications

[Digital Business Africa] – MTN Ghana a écopé de lourdes sanctions de la part de l’Autorité nationale des communications (NCA). Il a ainsi été condamné à payer une amende de plus de 110 000 cédis (19 500 USD), pour ne pas lui avoir fourni, dans les délais impartis, le rapport exigé sur les nombreuses perturbations enregistrées récemment sur son réseau télécoms, nous rapporte le site Agenceecofin.

MTN Ghana est donc sommé de régler ces amendes à la fermeture des bureaux le mercredi 11 décembre 2019. Le retard dans leur règlement ne ferait qu’accroître le montant total à payer, qui viendra s’ajouter aux dédommagements que la société télécoms doit verser aux  consommateurs.

Selon le site Agenceecofin, la dite amende comprend, conformément au barème défini par le régulateur une amende de 50 000 cédis pour défaut d’avertissement de la NCA, le plus tôt possible, et de toutes les personnes concernées, y compris les abonnés, en cas de problèmes de facturation concernant l’achat de service de télécommunication. Ensuite, une amende de 50 000 cédis pour défaut de notification à l’Autorité et à toutes les personnes concernées, y compris les abonnés, de l’inaccessibilité des lignes de l’assistance client. Enfin, une amende de 10 000, pour non-présentation du rapport dans les 24 heures. Chaque jour de retard est frappé d’une amende de 10 000 cédis

Gaëlle Massang

Le siège régional de l’Afrique de l’Ouest de la plateforme africaine du Commerce électronique A-eTrade sera installé en Guinée

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Le siège régional de l’Afrique de l’Ouest de la plateforme africaine du Commerce électronique A-eTrade sera installé en Guinée

[Digital Business Africa] – C’est la toute première Institution régionale de l’Union Africaine que la Guinée abrite depuis son indépendance, ce, malgré le rôle de leader qu’elle joue dans le fonctionnement de l’Institution panafricaine depuis 1963 jusqu’à maintenant. La Guinée a en effet été choisie ce mercredi 4 décembre 2019 pour abriter le siège régional de l’A-eTrade, groupe qui vise à responsabiliser et d’encourager les petites et moyennes entreprises (PME) sur l’ensemble du continent

Selon le site Alternativeguinéee, c’est à la suite de la signature d’un accord de partenariat entre la Commission de l’Union Africaine et le partenaire privé AeTrade en octobre 2018, que la Guinée a été encouragé à exprimer à l’Union Africaine, en janvier 2019, son intérêt d’abriter le siège et/ou l’un des bureaux régionaux des plateformes du commerce électronique en Afrique, candidature motivée par la volonté politique du Président de la République, Professeur Alpha CONDE, de faire pleinement bénéficier à notre pays, les avantages de la quatrième révolution industrielle qui est le Numérique.

Pour les 15 prochaines années trois principaux objectifs sont fixés par A-eTrade group, répartis en trois phases à savoir : la création de 600 000 PME dans le secteur du commerce et contribuant à créer 22 millions d’emplois. Les solutions de commerce électronique, y compris les solutions de paiement et de financement, seront fournies à ces entrepreneurs. Ensuite la création de 5 millions de PME, lesquelles créeront en retour de 80 à 125 millions de nouveaux emplois sur le continent. Sur le long terme, il s’agit d’atteindre un milliard de personnes qui négocient sur les plateformes du groupe A-eTrade.

A-eTrade semble ainsi se positionner durablement pour façonner l’économie du continent au cours de la prochaine décennie, d’ou la fierté du gouvernement guinéen pour ce choix porté sur lui.

Gaëlle Massang

Sénégal : le DG de l’Autorité de Régulation des Télécom Abdoul Ly évalue la qualité de services à travers le pays

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[Digital Business Africa] – Le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdoul Ly est en tournée dans tout le pas afin d’évaluer de plus près la qualité des services dans différentes localités. Après le Sud-est du pays, à Kédougou, puis Tambacounda, il était ce vendredi 6 décembre 2019 à Matam, nous rapporte le site Laviesénégalaise, et il y a exprimé son ambition d’offrir une meilleure qualité des services des postes et des télécommunications aux Sénégalais de tous bords.

Selon l’APS, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, Abdoul Ly a déclaré avoir été informé de « la mauvaise qualité des réseaux» de téléphonie dans la région de Matam. Ainsi, il a promis de discuter avec les responsables concernés pour l’amélioration de la qualité du réseau.

« Les informations qu’on a ici, à Matam, sont les mêmes que nous avons eues à Tambacounda et à Kédougou (sud-est), à savoir la mauvaise qualité des réseaux… » a dit M. Ly à la fin d’une réunion avec les autorités administratives de la région, sous la houlette du gouverneur, Mouhamadou Moctar Watt.

Abdoul Ly a également parlé d’un ‘’mauvais maillage’’, concernant le réseau téléphonique du territoire régional, à la fin de la réunion tenue à Matam, et il a également promis que des techniciens de l’ARTP vont sillonner la région pour améliorer les installations téléphoniques pour une bonne couverture du réseau.

Gaëlle Massang

Bénin : les plateformes électroniques enregistrent une hausse des opérations financières

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[Digital Business Africa] – Les plateformes électroniques ont le vent en poupe au Benin. Selon le journal L’Economique, ces dernières ont réalisé 198,4millions d’opérations pour un montant total de 2.386,4 milliards de francs CFA, en hausse respective de 87% et 27% par rapport à 2017

De même, les points de services financiers numériques se sont multipliés, avec une augmentation de 76%, portant leur nombre à 72.468 au cours de la période sous revue. Les initiatives de services financiers numériques sont au nombre de quatre. Il s’agit de MTN Mobile Money Bénin, Ecobank et la Banque Atlantique, toute deux en partenariat avec ETLISALAT Bénin et enfin ASMAB, qui est un Service financier décentralisé (SFD), autorisé à émettre de la monnaie électronique.

le site Icilomé nous fait état de la situation dans les autres pays membre de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Il rapporte ainsi que le Burkina a enregistré 9,6 millions de comptes de monnaie électronique à fin décembre 2018 dont 5,7 millions sont actifs. La locomotive de l’Uemoa, la Côte d’ivoire compte près de 23,5 millions de comptes. La Guinée Bissau quant à elle en dénombre 644.542 comptes en 2018 contre 375.833 en 2017, soit une augmentation de 71,5%.

Au Mali, le nombre de ceux qui disposent d’un compte de monnaie électronique est de 6,22 millions de personnes en 2018 contre 6,83 millions, soit une baisse de 9,4%. Cette situation est imputable aux problèmes sécuritaires auxquels le pays est confronté, qui ont réellement affecté l’activité économique dans certaines zones.

Le Niger pour sa part a connu aussi une baisse d’activité dans le secteur de la monnaie électronique depuis 2016. Le nombre de ceux qui ont un compte de monnaie électronique a augmenté et est établit à 3 millions de personnes en 2018 contre 2,2 millions en 2017. Au Sénégal, le nombre des souscripteurs de la monnaie électronique a enregistré une hausse de 32% en 2018.

Le nombre des souscripteurs aux services financiers électroniques est à environ 7,1 millions. Le dernier pays de la zone, Uemoa, le Togo a environ 3,8 millions de populations qui ont de comptes de monnaie électronique à fin décembre 2018.

Gaëlle Massang

Transformers Summit 2019: Les plus grands innovateurs mondiaux et la Banque Islamique de Développement arrivent à Dakar pour explorer l’avenir des villes du monde

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Amadou Host et Dr. Hayat Sindi
M. Amadou Hott, Ministre de l'Economie, de la Planification et de la Coopération du Sénégal, et le Dr. Hayat Sindi, Conseillère scientifique en chef auprès du Président de la Banque Islamique de Développement pour la science, la technologie et l’innovation.

[Digital Business Africa] –  La Banque Islamique de Développement (BID), l’une des plus grandes banques de développement multilatérales au monde, organisera son sommet annuel sur les Transformers à Dakar, organisé en partenariat avec le gouvernement du Sénégal. Transformers Summit 2019: Les plus grands innovateurs mondiaux et la Banque Islamique de Développement arrivent à Dakar pour explorer l’avenir des villes du monde

Le « Transformers Summit » réunira des entrepreneurs et des innovateurs, ainsi que les secteurs privé et public, afin de renforcer l’importance des solutions innovantes pour les villes et les communautés en croissance rapide. Le Transformers Summit de cette année, prévu le lundi 9 décembre, sera inauguré par S.E. Dr. Bandar Hajjar, Président de la BID et S.E. Macky Sall, Président du Sénégal, dans le but de promouvoir les solutions fondées sur la science, la technologie et l’innovation pour remédier à certains défis de développement les plus pressants.

Avant le lancement du Transformers Summit, cette semaine a vu l’arrivée de 34 entrepreneurs à Dakar pour participer à l’Académie des Transformers, ainsi que de 15 participants sénégalais sélectionnés par le gouvernement du Sénégal. Dotés de certaines des innovations les plus prometteuses et des entreprises durables au monde, ces entrepreneurs seront les bénéficiaires du fonds Transform de la BID. L’Académie des Transformers comprend une semaine de sessions expérimentales et pratiques à Dakar, animées par des experts internationaux, qui renforceront les compétences clés des entrepreneurs en affaires.

L’Académie des Transformers se culminera par le Transformers Summit 2019, qui a vu l’annonce d’autres intervenants pour inclure Dr. Ibrahima Khaliloulah DIA, Chef du Département de la Santé numérique, ministère de la Santé et de l’Action sociale, gouvernement du Sénégal, Abdoulaye Sene, Président du Comité Préparatoire de l’Organisation du 9e Forum Mondial de l’Eau « Dakar 2021 », Marjorie Saint Lot, responsable pays Uber pour la Côte d’Ivoire et Yacine Barro Bourgault, Country Manager par intérim de Microsoft pour l’Afrique occidentale et centrale.

Dr. Hayat Sindi, Conseillère en Chef du Président de la BID en Science, Technologie et Innovation, a déclaré : « Je suis ravie d’organiser le Transformers Summit de cette année au Sénégal, un pays qui met l’accent sur le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation pour affronter les difficultés de développement dans une économie en expansion constante. La population mondiale continuant de croître, il est urgent de résoudre ce problème. Je suis honorée d’avoir rencontré des innovateurs et des entrepreneurs sénégalais impressionnants, qui ont rejoint l’Académie des Transformers, cette semaine. Le moment est venu d’aider les scientifiques et les innovateurs à progresser dans l’amélioration de la durabilité de nos villes. »

S.E. M. Amadou Hott, Ministre Sénégalais de l’Economie, de la Planification et de la Coopération, a déclaré : « Nous sommes ravis d’être le premier pays membre de la BID à accueillir le Transformers Summit et à célébrer l’innovation qui nous aide à améliorer rapidement nos villes. Je félicite les deux présidents de nous avoir permis de nous réunir tous pour débattre de l’importance de la science et de la technologie afin de créer un environnement plus fort et plus résilient pour nos communautés. Nous sommes impatients d’accueillir tout le monde dans notre pays et de montrer au monde certaines des dernières idées venant de notre région. »

S.E. M. Le Président du Sénégal Macky Sall, S.E. M. Amadou Hott, Ministre de l’Economie, de la Planification et de la Coopération du gouvernement du Sénégal et Dr. Hayat Sindi, Conseillère en Chef du Président de la BID en Science, Technologie et innovation, seront accompagnés, notamment, de M. Youssou Ndour, artiste et Ambassadeur de Bonne Volonté de l’UNICEF, M. Forest Whitaker, Fondateur de l’Initiative Whitaker pour la Paix et le Développement (WPDI).

Le Sénégal est le premier pays membre de la BID à accueillir cet événement. L’édition de cette année explorera des thèmes pertinents pour le pays, ainsi que pour l’Afrique de l’Ouest et au-delà de cette région.

Les sessions du panel porteront sur les thèmes suivants du thème plus large de l’avenir des villes intelligentes, notamment :

  • Changement climatique : l’impact du changement climatique sur l’urbanisation et le logement dans les villes en croissance ;
  • Transports et Espaces publics : comment mieux connecter les villes et les communautés du monde ;
  • Education : comment pouvons-nous fournir une éducation pour tous et inspirer la population toujours croissante de jeunes ;
  • Santé : comment améliorer la santé des citadins.

Le fonds Transform

Le « Transformers Summit » fait partie des engagements de la Banque Islamique de Développement en matière de Science, de Technologie et d’innovation (STI). En 2018, la Banque a activement lancé un fonds pour accélérer les progrès dans les villes du monde entier.

Transform est un fonds de 500 millions de dollars pour l’innovation et la technologie qui fournit des capitaux de démarrage aux jeunes entreprises et aux PME afin de faciliter le progrès économique et social dans leurs villes et leurs communautés respectives.

La Banque Islamique de Développement (BID)

La Banque Islamique de Développement (BID) est une banque multilatérale de développement qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle. Nous fournissons l’infrastructure nécessaire pour permettre aux populations de mener une vie meilleure et de réaliser leur plein potentiel. Nous sommes au service de 57 pays membres répartis sur quatre continents, touchant ainsi la vie d’une personne sur cinq à travers le monde.

Nous sommes l’une des banques multilatérales de développement les plus actives au monde et l’un des chefs de file mondiaux de la finance islamique. Nos actifs opérationnels dépassent les 16 milliards USD, notre capital souscrit s’élève à 70 milliards USD.

Nous sommes une institution véritablement mondiale, basée à Djedda, Arabie Saoudite, dotée de hubs majeurs au Maroc, Malaisie, Kazakhstan et Sénégal, et de bureaux en Égypte, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Nigeria. Nous fournissons aux populations les outils leur permettant de stimuler leur propre progrès économique et social autant que possible, en mettant en place l’infrastructure nécessaire à la réalisation de leur potentiel.

Nous encourageons les solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, tout en travaillant à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Nous créons des partenariats collaboratifs entre communautés et nations, pour œuvrer à la réalisation des ODD en exploitant le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation, et en favorisant des solutions éthiques et durables aux principaux défis de développement du monde.

Le Groupe de la Banque Islamique de Développement

Le Groupe de la BID a évolué d’une entité unique à un groupe de cinq entités : La Banque Islamique de Développement (BID), l’Institut Islamique de Recherche et de Formation (IRTI), La Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (CID), La Société Islamique pour l’Assurance de l’Investissement et de l’Exportation (ICIEC) et Société Islamique Internationale de Financement du commerce (ITFC).

Par Digital Business Africa, avec ISDB.