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Afrique du Sud : MTN, meilleur réseau mobile du pays (rapport)

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MTN Nigeria
Bureau MTN Nigéria, Crédit Photo : Financial Afrik
[Digital Business Africa ]- En Afrique du Sud, MyBroadband Insights a publié son rapport sur la qualité du réseau mobile pour le compte du troisième trimestre 2019. De manière claire il en ressort que l’opérateur MTN dispose du meilleur réseau mobile en Afrique du Sud. Le rapport qui repose sur 314 751 tests de vitesse effectués par des milliers d’utilisateurs d’Application de test rapide Android, décrit cinq grands fournisseurs de réseaux sud-africains entre le 1er juillet et le 30 septembre 2019.

De manière globale, le rapport arrive à la conclusion que l’Afrique du Sud affichait une vitesse de téléchargement moyenne sur mobile de 24,68 Mbps et une vitesse de téléchargement moyenne de 9,03 Mbps. MTN affichait la vitesse de téléchargement moyenne la plus élevée (35,31 Mbps), suivie de Vodacom à 31,19 Mbps, de Telkom à 22,42 Mbps, de la Cellule C à 17,18 Mbps et de Rain à 16,71 Mbps.

Sur la démarche, pour déterminer le meilleur réseau mobile en Afrique du Sud, un «niveau de qualité du réseau» a été calculé pour chaque réseau à l’aide de la vitesse de téléchargement, de la vitesse de téléchargement et de la latence. Le score sur 10 indique ensuite les performances du réseau par rapport aux autres réseaux. Une fois encore, MTN a dominé avec un niveau de qualité réseau de 10,00, suivi de Vodacom sur 8,72, Telkom sur 6,23, Rain sur 5,88 et Cell C sur 5,58.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Vodacom lance un nouveau téléphone intelligent 4G

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[Digital Business Africa ]- Le fournisseur de réseau sud-africain Vodacom a lancé le mardi 22 octobre 2019 un téléphone intelligent 4G. Selon l’opérateur, le téléphone baptisé ‘‘ Vodacom Vibe 4G’’  a été conçu pour les utilisateurs à la recherche d’un appareil intelligent, mais abordable et au prix de 299 rands. Ce téléphone est doté ‘‘de plusieurs fonctions intelligentes et comprend un écran de 2,8 pouces, un menu facile à naviguer, une longue autonomie de la batterie et une caméra arrière de 2MP’’, explique Vodacom.

«Au cours des six dernières années, le taux de pénétration des smartphones a doublé, passant de 30% à 60%, alors que les clients migrent des appareils 2G vers les smartphones 3G et 4G. Afin de poursuivre cette transition et de réduire la fracture numérique, nous avons présenté le premier téléphone polyvalent 4G d’Afrique du Sud à peine 299 rands, après avoir lancé le premier téléphone intelligent du pays avec un clavier traditionnel l’année dernière. Les clients ont acheté plus de 10 millions d’appareils de marque Vodacom, tels que la gamme Kicka, les Aspire et Vibe 3G, pour n’en citer que quelques-uns. En lançant une suite d’appareils de marque abordable, notre objectif ultime est de réduire les coûts de communication et de garantir l’inclusion numérique de tous.», a déclaré Davide Tacchino de Vodacom.

Selon la société, l’optimisation de la version de cette année de la Vibe avec la connectivité 4G a consisté à rester en phase avec les tendances numériques et à assurer la longévité. Cela signifie que l’appareil dispose désormais non seulement de capacités de médias sociaux et de messagerie instantanée, mais également d’activation de la voix sur LTE (VoLTE), garantissant ainsi des appels même lorsque le réseau 2G n’est pas disponible.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Botswana : Sur un an, le nombre d’abonnements mobiles a chuté de 1,4%

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Déjà 9,15 millions internautes Camerounais dont 4,3 millions sur les réseaux sociaux, selon Hootsuite (Rapport)
[Digital Business Africa ]- Au Botswana, le nombre d’abonnements mobiles actifs a enregistré une baisse de 1,4% pour s’établir à 3 181 591 en mars 2018, par rapport à 3 226 389 en mars 2017. C’est ce que révèle le dernier rapport du régulateur sur le marché des TIC publié à la fin 2018. Cette performance contraste avec les données de ces dernières années qui font état d’une croissance remarquable de plus de 100% dans les abonnements à la téléphonie mobile depuis 2009. De manière plus spécifique, le rapport indique que le nombre d’abonnements mobiles a augmenté de 85%, passant de 1 874 101 en mars 2009 à 3 460 331 en mars 2016. Le nombre d’abonnements a ensuite diminué de 7% en mars 2017 et a ensuite reculé en mars 2018.

«La diminution du nombre d’abonnements mobiles actifs au cours de la période considérée est principalement due au taux de résiliation élevé enregistré par les trois opérateurs pendant les fêtes de fin d’année 2017, qui n’a pas été totalement rétabli avant mars 2018. La part de marché mesurée par le nombre de les abonnements sont comme suit; Mascom Wireless reste le leader avec 53%, suivi par Orange avec 31% et BTC Mobile avec 16%. Mascom avait une part de marché de 55% au cours de l’année précédente, suivie par Orange avec 30% et enfin BTC Mobile avec 15%. ”, explique le rapport.

En effet, des études antérieures ont conclu que le marché du Botswana connaissait une forme de concurrence unique dans laquelle les consommateurs possèdent plusieurs cartes SIM appartenant à différents fournisseurs de services. Une pratique motivée par le besoin de tirer parti des offres de produits et de prix proposées par les différents fournisseurs de services au même moment. Cependant, il s’agit d’une tendance ponctuelle, comme le témoigne le recul des abonnements mobiles dans le pays.

«Les PTO expliquent ce déclin comme un désabonnement naturel lorsque le marché arrive à maturité. On s’attend à ce que la souscription d’abonnements diminue dans l’avenir, à moins d’une intervention stratégique de l’industrie visant à accroître la demande de nouveaux abonnements. De telles interventions peuvent impliquer l’introduction de produits totalement nouveaux et innovants qui répondent à un besoin non satisfait du marché ”, conclut le rapport.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mobile money : Airtel s’associe à Ecobank pour diversifier ses services financiers

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Télécommunications : Airtel Africa fait son entrée à la Nigeria Stock Exchange, après une belle expérience à Londres
Airtel Africa
[Digital Business Africa ]- L’opérateur indien de télécommunications Airtel, présent dans 14 pays africains a annoncé le 21 octobre 2019 la signature d’un accord de partenariat avec le groupe bancaire panafricain Ecobank, présent dans 33 pays. Selon l’opérateur, ce partenariat permettra aux clients Airtel Money, via l’écosystème de services financiers numériques d’Ecobank, d’effectuer des dépôts et des retraits en ligne, d’effectuer des transferts d’argent nationaux et internationaux en temps réel, d’effectuer des paiements en magasin et d’accéder prêts et produits d’épargne, entre autres.

Ce partenariat permettra également aux titulaires de comptes d’entreprise Ecobank d’effectuer des décaissements groupés, tels que des paiements de salaires, directement dans le portefeuille de leurs clients Airtel Money. En outre, Ecobank pourra parrainer Airtel Money afin d’émettre des cartes de débit et des cartes prépayées, tant virtuelles que physiques, aux clients Airtel Money.Notons toutefois que ce partenariat reste encore soumis à l’approbation réglementaire de chaque marché.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo : Le gouvernement recrute une société gestionnaire des infrastructures de Fibre optique

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congo gestionnaire fibbre optique

[Digital Business Africa] – Le Congo souhaite confier la gestion de ses infrastructures de fibre optiques à une société spécialisée. A cet effet, le processus de sélection des entreprises ayant répondu à l’appel d’offres a démarré depuis de 15 octobre 2019.

Au final, la société qui sera retenue devra assurer la gestion, la maintenance et la commercialisation des infrastructures nationales de fibre optique. Aussi, elle devra accompagner l’Unité de coordination du Projet CAB-Congo (UCP/CAB).

Dans le cadre de cet accompagnement de l’UCP/CAB, il est attendu de la société qui sera retenue l’élaboration du projet de plan d’affaires ; du projet de convention de délégation de service public (DSP) le liant à l’Etat congolais ; du projet de licence d’exploitation des infrastructures optiques ; et du projet d’accord avec les autres partenaires souhaitant commercialiser de la capacité optique. Ce prestataire devra, selon le coordonnateur du projet CAB Congo être lié à l’Etat congolais pour une période de six mois, ce qui correspond à la durée d’exécution de ses engagements.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

E-sport et jeux vidéo : L’ivoirien Paradise Game annonce l’édition 3 du festival de l’électronique et du jeu vidéo

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paradise game event

[Digital Business Africa] – Pour la 3e année consécutive, Abidjan abritera du 22 au 24 Novembre, le Festival de l’Electronique et du Jeu Vidéo d’Abidjan (FEJA) à COSMOS YOPOUGON. Organisé par Paradise Game cette édition mettra l’accent sur l’écosystème à mettre en place pour favoriser la création de jeux vid2o africains.

« A travers cette troisième édition, Paradise Game marque sa volonté de diversifier les opportunités de création des jeux 100% Made in Africa au travers de réflexions concrètes sur l’écosystème à mettre en place sur le continent. C’est dans cette perspective que le FEJA 3 élargira sa collaboration avec des acteurs de développement en Afrique dans le domaine du jeu vidéo et s’intéressera particulièrement à la création de contenus et à la mise en place de studios de développement de jeux vidéo. Un partage d’expérience permettra également aux uns et aux autres d’enrichir leurs connaissances lors de workshops », explique Paradise Game dans un communiqué dédié à l’évènement. 

Dans ce sillage, Sidick Bakayoko, Founder and CEO de Paradise Game évoque les opportunités que représentent aujourd’hui en Afrique l’univers des jeux vidéo. Selon lui, « le jeu vidéo pourrait créer plus de 200 000 emplois en Afrique dans les 5 prochaines années. Il est donc primordial qu’une véritable industrie puisse se mettre en place autour d’acteurs locaux forts, de partenaires internationaux expérimentés et de pouvoir publics engagés. Un écosystème favorisant la création de jeux vidéo permettrait de créer plus de studios de jeu et donc plus d’emplois».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Niger : Le gouvernement valide le rachat d’Orange par Zamani Com

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Orange Niger

[Digital Business Africa] – Finalement, c’est la société Zamani Com qui sera l’acquéreur de la filiale nigérienne du groupe de télécommunications français Orange. C’est en tout cas ce qu’affirme le compte rendu du conseil des ministres du 19 octobre 2019. Dans le document, on apprend que Zamani Com avait introduit auprès du gouvernement nigérien une demande pour l’acquisition de la totalité des actions d’orange Niger : « Aux termes de l’analyse technique du projet de transaction effectuée par l’Autorité de Régulation il s’avère que Zamani Com remplit toutes les conditions réglementaires, notamment celles relatives à ses capacités professionnelles, techniques et financières à satisfaire les obligations inscrites au cahier des charges annexé à la licence ». En d’autres termes, le régulateur a approuvé le rachat d’Orange Niger par Zamani Com.

Par conséquent, le conseil des ministres a validé le « Projet de décret portant transfert à Zamani Com S.A.S de la licence globale pour l’établissement et l’exploitation de réseaux ouverts au public et la fourniture au public de services de télécommunications au Niger, accordée à Orange Niger S.A ». Cependant, aucune information n’a filtré sur le montant de cette opération, qui au final a été tenue secrète durant toute la phase des négociations.

On se souvient qu’Orange Niger était en très mauvais termes avec les autorités nigériennes. L’opérateur accusait le fisc d’en demander trop, sans se soucier de la santé de l’entreprise, ou même sans tenir compte de la réalité du marché.

Pour sa part, les autorités nigériennes accusaient Orange de jouer un double-jeu et de ne pas déclarer tous ses états. La goutte qui a finalement fait déborder le vase aura été le redressement fiscal de plus de 22 milliards de F Cfa adressé à Orange qui a conduit à la fermeture temporaire de ses locaux à Niamey. Même si un règlement partiel avait finalement été trouvé, l’opérateur n’est jamais revenu sur sa décision de quitter ce marché.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Niger – Télécoms : Américan Tower rachète Eaton Towers

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America Tower

[Digital Business Africa] – Au Niger, c’est une autre résolution du Conseil des ministres tenu le 19 octobre 2019 : Le gouvernement valide le rachat de l’opérateur Eaton Towers Niger, spécialiste des infrastructures télécoms par American Tower.

Si le gouvernement ne donne aucun détail sur le montant de la transaction ou encore du calendrier de mise en œuvre, il révèle tout de même que la Société American Tower Corporation a introduit une demande pour l’acquisition de la totalité des actions d’Eaton Towers Holding Ltd. Cette demande a ensuite été étudiée par le régulateur, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste qui a donné son feu vert.

« Aux termes de l’analyse technique du projet de transaction effectuée par l’Autorité de Régulation, il s’avère que AMERICAN TOWER CORPORATION, remplit toutes les conditions réglementaires, notamment celles relatives à ses capacités professionnelles, techniques et financières à satisfaire les obligations inscrites au cahier des charges annexé à la licence. Le présent projet de décret a pour objet de transférer à AMERICAN TOWER CORPORATION, la licence pour l’installation et l’exploitation d’une infrastructure passive de communications électroniques au Niger, accordée à Eaton Towers Niger S.A », conclut le rapport du Conseil des ministres.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Malgré les sanctions, Huawei revendique la vente de la 5G à une soixantaine d’opérateurs dans le monde

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Huawei revendique la vente de la 5G 2jpg
[Digital Business Africa] – C’est une annonce qui vise à démontrer que malgré les sanctions et les restrictions américaines, le géant chinois des télécoms Huawei reste debout. Le groupe revendique en effet la signature de 61 contrats d’équipements d’opérateurs sur sa technologie 5G à travers le monde, et ce, sur les cinq continents. De manière précise, il s’agit de 10 partenariats en Asie-Pacifique, 12 dans la zone Afrique et Moyen-Orient, 32 en Europe et 7 sur le continent américain, hors Etats-Unis.

Des chiffres qui laisse transparaitre une belle performance commerciale sur les équipements radios 5G, et surtout, qui tendent à démontrer que le groupe n’est pas tant affecté que cela par la guerre commerciale que lui livre les Etats-Unis. Preuve de cette forte implantation, Huawei parvient toujours à devancer son principal concurrent Ericsonn, qui n’a pour l’instant n’a aligné que 47 accords au niveau international (début octobre 2019). D’ailleurs, le PDG de d’Ericsson Franck Bouétard a relativisé sur l’impact de la guerre commerciale entre Huawei et le gouvernement américain, affirmant n’avoir pas observé d’effet d’aubaine du fait des tensions subies par Huawei au niveau international.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Konnect Africa déploie ses offres de haut débit par satellite

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Jean-Claude Tshipama
Jean-Claude Tshipama
[Digital Business Africa] – Les offres internet haut débit par satellite de Konnect Africa, l’initiative africaine de l’opérateur de satellites Eutelsat ont fait leur entrée sur le marché ivoirien. «C’est une révolution qu’on veut apporter dans le pays. Nous venons compléter l’offre de service qui était sur le marché ivoirien pour permettre à toutes les personnes qui sont dans les endroits éloignés comme à San Pédro, dans le Bas Sassandra où la végétation a pris le dessus sur l’environnement, de bénéficier du service internet haut débit », explique à l’agence APA, le Directeur général de Konnect Africa, Jean-Claude Tshipama.

Dans la foulée, il indique que Konnect Africa dispose d’un satellite couvrant 19 pays, et que la Côte d’Ivoire dispose d’à peu près de 15% de capacité sur ce satellite dont le coût est d’environ 300 millions d’euros. En termes de particularités, Konnect Africa couvre les zones enclavées situées hors des grandes villes, « là où aucune solution haut débit fiable n’est disponible ». Dans ce sillage, l’entreprise affirme sa volonté de couvrir « 100% du territoire ivoirien», grâce notamment à ses dernières technologies satellitaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Après Set’Mobile, voici Betoo le nouveau business de Samuel Eto’o sur les paris sportifs en ligne

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Cameroun : Après Set’Mobile, voici Betoo le nouveau business de Samuel Eto’o sur les paris sportifs en ligne
[Digital Business Africa] – On commence déjà à avoir une idée de la suite de la carrière de l’ancien footballeur camerounais Samuel Eto’o Fils. Comme cela a été le cas avec l’annonce récente de sa retraite, Samuel Eto’o Fils a une nouvelle fois choisit les réseaux sociaux pour annoncer le lancement de son nouveau projet : une société de paris sportifs en ligne dénommée ‘‘Betoo’’.

«Tout simplement parce que ma vie est un ensemble de paris gagnés», poste l’ancien capitaine des Lions indomptables. Il annonce dans la foulée «jusqu’à 150% de bonus» sur le basketball, le handball, le football et le tennis. Dans les faits, la plateforme accessible à l’adresse www.betoo.cm est déjà disponible en ligne, et propose des paris aux plus petites bourses, à partir de 200 F Cfa. Une fois sur la plateforme, une petite vidéo de 30 secondes indique aux parieurs comment s’inscrire sur la plateforme.

Avec ce projet, Samuel Eto’o espère surfer sur la progression des entreprises de paris sportifs qui ont le vent en poupe actuellement dans le pays. Alors que ces entreprises sont principalement libanaises, le quadruple Ballon d’or africain opte pour le ‘‘made in Cameroun’’ comme principal outil marketing. En témoigne le choix du suffixe national ‘‘.cm’’.

De mémoire, cette nouvelle aventure n’est pas le premier coup d’essai de Samuel Eto’o Fils dans le secteur Tech. En décembre 2011, il avait lancé «Set’Mobile», une compagnie de téléphonie spécialisée dans la revente de services télécoms en qualité de MVNO, partenaire d’Orange Cameroun.

Seulement, l’entreprise n’a pas eu le succès attendu et a été obligé de fermer boutique en février 2013. Pareillement, la Fondation Samuel Eto’o (Fundesport), créée en 2005 avec pour objectif de s’investir dans la formation de jeunes footballeurs au Cameroun et au Gabon a du plomb dans l’aile.

Espérons que cette nouvelle aventure soit celle de la chance pour l’ancien international camerounais.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : « J’ai envie de féliciter l’ART pour avoir pris ce type de mesure pour la première fois de sa vie… »

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[Digital Business Africa] – Le Dr Ing. Pierre-François Kamanou est le président du Réseau des professionnels des TIC et  du numérique au Cameroun (REPTIC.CM) et fondateur de GTS-Infotel, premier opérateur licencié de services audiotex au Cameroun. Il donne son avis à Digital Business Africa sur les décisions de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du 02 octobre 2019. L’une de ces décisions fixe les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020. Aussi sont fixés pour le compte de ma même période les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des SMS MT et bulk SMS et même des services USSD à intégrer dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun.

Digital Business Africa : Quelle lecture faites-vous des décisions du régulateur du 02 octobre 2019 fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires à intégrer dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des services télécoms des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020 ?

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : J’ai envie de féliciter l’ART pour avoir pris ce type de mesure pour la première fois de sa vie. Mais, il s’agit d’une mesure généralement pratiqués par les régulateurs partout dans le monde et notamment dans la plupart des pays d’Afrique dans le but de réguler les tarifs de gros d’interconnexion entre opérateurs de réseau soumis au régime de l’autorisation. Ceci afin d’inciter les gros opérateurs à réduire les tarifs de détail appliqués à leurs clients et de favoriser le développement de nouveaux opérateurs de réseau afin de garantir une saine concurrence.

Aussi, la décision de l’ART fixant les tarifs plafonds d’interconnexion pour la terminaison du trafic des services de base (Voix, SMS) entre opérateurs concessionnaires est la bienvenue.

En revanche, je suis surpris que l’ART prenne une deuxième décision visant à la régulation des tarifs de détail appliqués par chaque opérateur concessionnaire à ses propres clients-entreprise incluant les fournisseurs SVA, tout en faisant abstraction de la régulation des nouveaux opérateurs licenciés de réseau mobile virtuel de type Audiotex.

Digital Business Africa : En ce qui concerne les opérateurs SVA comme GTS Infotel, pourquoi depuis des années les opérateurs mobiles refusent de vous octroyer l’interconnexion ?

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : Ils ont sans doute de bonnes raisons de refuser cette interconnexion. Vous savez, il existe plusieurs types d’opérateurs SVA titulaires de licence sous le régime de l’autorisation. Il convient donc au préalable pour l’ART d’approuver les services que chaque opérateur SVA entend  commercialiser d’une part et de fixer les tarifs plafonds pour la terminaison du trafic des dits services tributaires de l’interconnexion entre opérateurs concessionnaires et opérateurs licenciés d’autre part.

Permettez-moi de rappeler que cette proposition est contenue dans le document de contribution à la problématique de l’interconnexion des opérateurs titulaires de licence et de récépissé de déclaration que le REPTIC a élaboré et adressé à l’ART en date du 15 Mars 2019.

Dr Pierre-François Kamanou : « Un plan d’urgence doit être mis en place pour accélérer la pénétration de l’Internet mobile au Cameroun »
Dr.Ing Pierre François KAMANOU, Président directeur général de GTS Infotel Cameroon SA
Je lance un appel aux pouvoirs publics pour que le statut des opérateurs licenciés de services de type Audiotex soit clarifié et qu’une solution urgente soit trouvée afin que cette nouvelle activité d’opérateur SVA puisse enfin démarrer après l’obtention de la première licence de services de télécommunications à valeur ajoutée obtenue par GTS-Infotel en 2002. Dr Ing. Pierre-François KAMANOU

Digital Business Africa : Vous avez tenu des réunions avec le régulateur télécoms pour trouver une solution au problème des opérateurs comme vous. Après les récentes décisions de l’ART, quelles  sont les actions que devrait prendre le régulateur pour que l’ensemble des acteurs du secteur trouvent leur compte ?

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : Malgré la tenue de toutes ces réunions avec l’ART tout au long du premier semestre de cette année et malgré la contribution du REPTIC, nous constatons avec regret que l’ART continue d’assimiler la catégorie d’opérateurs licenciés de services Audiotex à des fournisseurs SVA de type Audiotex relevant du régime de la Déclaration. En conséquence, ce type de licence a perdu toute valeur à ce jour, mettant ainsi en péril l’existence de nos sociétés.

Digital Business Africa : Quel appel lancez-vous ?

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : Je lance un appel aux pouvoirs publics pour que le statut des opérateurs licenciés de services de type Audiotex soit clarifié et qu’une solution urgente soit trouvée afin que cette nouvelle activité d’opérateur SVA puisse enfin démarrer après l’obtention de la première licence de services de télécommunications à valeur ajoutée obtenue par GTS-Infotel en 2002.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Cameroun : Le ministère des Finances dématérialise les bons de caisse

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Cameroun : Le ministère des Finances dématérialise les bons de caisse
Minfi-yaounde
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est une réforme qui devrait permettre l’assainissement du fichier solde et pension de l’Etat. Le ministre des Finances Louis Paul Motaze a annoncé la dématérialisation des bons de caisse dès le mois d’octobre 2019.

De manière pratique, cela implique le remplacement des titres de paiement physiques actuellement utilisés dans la paie des salaires inférieurs à 100 000 FCFA par des titres électroniques.

Pour le ministre camerounais des Finances, cette démarche permettra de simplifier les procédures de paiement des agents publics et réduira dans le même coût les fraudes qui ont régulièrement cours.

Cette opération fait suite au comptage physique des personnels de l’Etat engagé en 2018 qui avait permis de retirer du fichier solde plus de 10 000 agents publics fictifs. Ce qui a permis de réaliser une économie d’environ 30 milliards de FCFA sur le budget de l’Etat.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Etats-Unis – Facebook : Le pays sollicite l’aménagement d’un accès à la police dans les conversations chiffrées

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[Digital Business Africa] – La volonté du président-directeur général de Facebook, Mark Zuckerberg, de faire son application, une plate-forme centrée sur la vie privée et dotée notamment de fonctionnalités de chiffrement des communications, ne satisfait pas tout le monde. Dans un courrier daté du 04 octobre, le procureur général des Etats-Unis William Barr, la ministre britannique de l’intérieur Priti Patel, son homologue australien Peter Dutton, et le ministre de la sécurité intérieure américain Kevin McAleenan, l’ont appelé à revoir sa copie en matière de chiffrement des données en ces mots : « Les améliorations en matière de sécurité dans le monde virtuel ne doivent pas nous rendre plus vulnérables dans le monde physique ».

Bien qu’invisibles pour l’utilisateur, le chiffrement des données protège les contenus des discussions, contre toute forme d’écoute. Concrètement, il est une sécurité qui empêche quiconque, même Facebook, d’accéder au contenu des messages. Et réduit ainsi de façon drastique, les informations que l’entreprise peut transmettre aux forces de l’ordre dans le cadre de leurs enquêtes.

Actuellement, parmi les services de Facebook, seule la messagerie WhatsApp est protégée par le chiffrement dit « de bout en bout ». Messenger ou Instagram continuent d’être accessibles, sous conditions, aux enquêteurs. Pour eux, cela devrait rester ainsi. Le patron des réseaux sociaux, ne devrait pas généraliser le chiffrement des données Facebook, à tous les services de son entreprise. A moins, qu’il ne trouve un moyen légal d’accès au contenu des communications.

Et pour le convaincre, les auteurs de la lettre soulignent l’apport remarquable du réseau social dans la lutte contre la pédocriminalité. Selon la National Crime Agency britannique, les informations transmises par Facebook se sont traduites par 2 500 arrestations dans le pays l’an dernier. Cependant, la missive ne précise pas, quelles pourraient être les mesures prises si Facebook s’y refusait.

Ecrit par Amandine Bandon

Zambie : Vers la numérisation du fichier d’état civil

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Numérisation des données
[Digital Business Africa] – En Zambie, le gouvernement souhaite numériser son fichier d’Etat civil afin de parvenir à une identité numérique légale de sa population. C’est ce qu’a expliqué la Secrétaire zambienne aux affaires intérieures, Liya Mutale, lors de la 5ème conférence des ministres africains chargés des faits d’état civil (COM5), tenu à Lusaka. Selon elle, la technologie numérique, y compris l’utilisation intensive d’appareils mobiles en Afrique, offre une opportunité incomparable d’interopérabilité et de partage de données en temps réel via des systèmes interconnectés des secteurs public et privé.

« Des systèmes de faits d’état civil numériques, inclusifs et dignes de confiance, sont également des éléments essentiels pour accélérer la réalisation de nombreux Objectifs de développement durable relatifs à la pauvreté, la bonne gouvernance, la protection sociale, l’inclusion financière, l’égalité des sexes, la migration et la couverture sanitaire universelle », explique-t-elle, tout en soulignant également l’importance d’intégrer l’identité numérique dans les systèmes de faits d’état civil.

« Cette combinaison contribue à améliorer la vie de millions de personnes tout en renforçant les capacités nationales en matière de déclaration de faits d’état civil et de production de statistiques d’état civil. Lorsque les systèmes d’identité numérique sont reconnus au-delà des frontières et utilisés en ligne, ils peuvent constituer une puissante plate-forme pour l’innovation et accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine », ajoute-t-elle.

Ces propos interviennent alors que la Zambie s’est engagée dans la mise en œuvre du système de déclaration national intégré grâce auquel la collecte de données biométriques et la délivrance éventuelle de certificats de naissance et de cartes d’identité électroniques à tous les citoyens cherchent à faire des faits d’état civil un fondement de l’identité légale.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cryptomonnaie : Le ciel s’obscurcit sur le projet Libra de Facebook

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Cryptomonnaie : Le ciel s’obscurcit sur le projet Libra de Facebook
Crypto-monnaie, Crédit Photo: blog.groupeastek.com
[Digital Business Africa] – La naissance de Libra, le projet de monnaie numérique porté par Facebook est une nouvelle fois compromis. Après l’abandon du projet par PayPal, d’autres géants de la finance ont également annoncé leur retrait en cascade du projet Libra. Il s’agit notamment des émetteurs de carte bancaire Visa et Mastercard, la plateforme de commerce en ligne eBay et les services de paiement Stripe. Dans un communiqué daté du 11 octobre 2019, ceux-ci font part de leur retrait du projet. Un retrait pour l’instant temporaire.

« Nous allons continuer à évaluer la situation et nous prendrons notre décision ultime en fonction d’un certain nombre de facteurs, y compris la capacité de l’association Libra à répondre de façon entièrement satisfaisante à toutes les attentes des régulateurs », explique un porte-parole de Visa. Si de manière générale les quatre entreprises renouvellent leur attachement aux idéaux du projet Libra que sont la démocratisation de l’accès aux services financiers et le développement de crypto monnaies, ils émettent toutefois des réserves quant aux aspects juridiques : les mêmes réserves qui jusqu’ici ont justifiés l’opposition croissante des régulateurs.

En effet, les autorités et régulateurs s’inquiètent des risques potentielles d’utilisations malveillantes de cette monnaie. Dans une tribune signé par deux sénateurs américains, notamment Brian Schatz et Sherrod Brown, ils expliquent que Facebook « n’a pas fourni de plan clair sur comment empêcher Libra de faciliter le financement d’activités criminelles et terroristes, déstabiliser le système financier mondial, interférer avec les politiques monétaires ou exposer les consommateurs à des risques qui n’affectent aujourd’hui que des investisseurs professionnels ».

Ces réticences sont d’autant plus fortes que plusieurs fois au cours de ces dernières années, Facebook a été au cœur de plusieurs scandales liés à sa mauvaise politique de confidentialité et de protection des données. Une réputation qui n’est pas de nature à rassurer les investisseurs, mais également les régulateurs. Malgré ces départs en cascade, l’association Libra a tout de même été créée le 14 octobre 2019 à Genève en Suisse. Leur départ n’entame en rien le projet, confie le SG de cette association.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

CGECI ACADEMY 2019 : Le Camerounais Célestin Tawamba célèbre l’action du président rwandais Paul Kagame [VIDÉO]

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Célestin Tawamba
Célestin Tawamba à la CGECI ACADEMY 2019 à Abidjan en Côte d'Ivoire

[Digital Business Africa] – Lors de la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du Forum de l`Entrepreneuriat, CGECI Academy 2019, qui s’est ouverte le 14 octobre 2019, à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’intervention du président du Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM), Célestin Tawamba, au panel de haut niveau a été saluée par l’ensemble des participants.

Le président du patronat camerounais a tout d’abord célébré l’action du l’action du président rwandais Paul Kagame présent à cet événement et lui aussi panéliste. Parmi les autres panélistes, on pouvait noter la présence de Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Pour Célestin Tawamba, Paul Kagame est en Afrique une icône et l’homme du moment. Car ses actions honorent le Rwanda et l’Afrique. « Votre simplicité, votre accessibilité est pour nous les chefs d’entreprises le carburant dont le moteur business a besoin pour avancer. Merci Monsieur le président ! », a-t-il affirmé.

La vidéo de  l’intervention de Célestin Tawamba au sujet de Paul KAGAME

Quelques actions de Paul Kagame

Le président rwandais a en effet permis aux entreprises nationales et internationales du secteur du numérique de s’implanter au Rwanda. L’actualité récente du Rwanda présente le lancement de Mara Phones, l’entreprise d’un Ougandais installée au Rwanda qui produit et manufacture au Rwanda les smartphones made in Africa.

Au-delà des facilités accordées aux entreprises, le président Rwandais s’illustre en Afrique comme un champion de la mise en place de la gouvernance électronique, car la plupart des services de l’Etat rwandais sont disponibles en ligne.

Par ailleurs, sous l’impulsion du président rwandais, la Smart Africa Alliance a été créée pour connecter l’Afrique et partager entre ses membres les meilleures stratégies technologiques et numériques. C’est dans ce sens qu’est organisé tous les ans le forum Transform Africa Summit par la Smart Africa Alliance. Pour la première fois, ce sommet se tiendra hors du Rwanda en 2020. Ce sera en Guinée Conakry.  

La problématique de la fiscalité

Après avoir salué l’action du président rwandais, Célestin Tawamba a insisté sur la question de la fiscalité. Pour lui, il faut revoir en Afrique les questions de fiscalité. « Le problème de la fiscalité dans nos pays, c’est que nous avons hérité d’un système par embuscade. Deuxièmement, cette fiscalité est basée sur un petit nombre d’entreprises et en même temps on dit qu’on veut élargir l’assiette fiscale. Le patronat avait fait des propositions sur comment élargir l’assiette, mais vous n’écoutez pas ! », a-t-il lancé aux chefs d’Etats et aux pouvoirs publics, sous le regard de Paul Kagamé.

L’intervention de Célestin Tawamba sur la question de la fiscalité

En ce qui concerne la problématique de cette fiscalité, au CGECI Academy 2019, le président Paul Kagamé a partagé les expériences de son pays. Ce qui a contribué à l’amélioration de l’environnement des affaires au Rwanda.

Paul Kagame
Le président Paul Kagame à la CGECI Academy

Paul Kagame a par ailleurs appelé les Etats africains à poursuivre leurs efforts en faveur du secteur privé en créant toutes les conditions nécessaires pour le développement des affaires sur le continent.

Pour le président rwandais, il est important que les investisseurs africains soient solidaires afin d’impulser une transformation plus accrue des économies locales. «Nous devons parvenir à un stade où nos pays assurent le financement de leur transformation », a proposé Paul Kagame.

La CGECI Academy

Paul Kagame
Le président Paul Kagame récompensée à la CGECI Academy

La CGECI Academy est le plus grand forum économique du secteur privé ivoirien organisé par la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Elle a rassemblé cette année plus de 5 000 participants dont 1 000 chefs d’entreprise autour du thème : « Environnement des affaires : quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ».

Cette année 2019, la CGECI a porté son choix sur le président Kagamé en tant qu’invité d’honneur. Ceci en raison de l’attractivité de l’environnement des affaires au Rwanda. Le président rwandais a donc partagé l’expérience de son pays et un prix spécial des patronats d’Afrique de l’ouest lui a été décerné en tant que « Grand ambassadeur du secteur privé africain ».

Par Beaugas-Orain DJOYUM

Côte d’Ivoire : Nommé DG de MTN, Djibril Ouattara prend fonction le 01er novembre 2019

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Djibril Ouattara
[Digital Business Africa] – C’est par un communiqué que la filiale ivoirienne de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN a annoncé la nomination de Djibril Ouattara au poste de directeur général de MTN Côte d’Ivoire. « MTN Groupe annonce la nomination de M. Djibril Ouattara au poste de directeur général de MTN Côte d’Ivoire. Sa prise de poste sera effective le 1er novembre 2019 », annonce le groupe dans son communiqué. Il remplace à ce poste le camerounais démissionnaire Freddy Tchala.

En matière d’expérience, le nouveau promu est un ancien du secteur, avec 15 années d’expériences dans le secteur des télécommunications. Aussi, il connait très bien la maison MTN pour y avoir travaillé au Congo comme directeur général.

A ce poste, il a réussi à mettre en œuvre des stratégies qui ont permis de relever la courbe de l’entreprise. Avant de rejoindre MTN, il a occupé le poste de directeur général chez Canal+ Côte d’Ivoire et Etisalat-Atlantique Telecom Togo.

A son nouveau poste, il devra principalement se charger de regagner des parts de marchés, face au géant français Orange, qui reste leader de ce marché.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Téléphonie mobile : Un roaming à moindre coût entre le Congo et le Gabon au plus tard le 31 décembre 2019

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Yves Castanou, DG de l'ARPCE, et Lin Mombo, Président du Conseil de régulation de l'ARCEP Gabon
Yves Castanou, DG de l'ARPCE, et Lin Mombo, Président du Conseil de régulation de l'ARCEP Gabon

[Digital Business Africa – ARPCE] –  L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques du Congo (ARPCE) et l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes du Gabon (ARCEP) signent, ce mardi 15 octobre à Brazzaville, un protocole d’accord relatif à la mise en œuvre du « Free Roaming ». Une action qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération et de l’intégration entre les Etats de la sous-région Afrique Centrale, en particulier les deux pays.

Le roaming est une fonctionnalité qui permet de téléphoner, envoyer des SMS, des MMS ou encore d’accéder à Internet (Roaming data), lors de voyages dans les pays étrangers et dans les zones peu couvertes. A travers ce protocole d’accord, les deux institutions entendent ainsi faciliter la mobilité des populations à travers les TIC, par la réalisation du roaming à moindre coût.

En effet, réunis en conférence à Malabo, les 6 et 7 août 2018, les régulateurs des télécommunications de l’Afrique Centrale avaient déjà adopté la feuille de route pour la mise en place de ce type de roaming dans la sous-région.

Yves Castanou, DG de l’ARPCE, et Lin Mombo, Président du Conseil de régulation de l’ARCEP Gabon

Selon les clauses dudit accord, l’ARPCE et l’ARCEP conviennent entre autres de :

  • la mise en place, dans chaque pays, d’un comité national technique piloté par l’Autorité de Régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs ainsi que l’Autorité Gouvernementale en charge des télécommunications ;
  • la mise en place d’un comité de gestion de fraude entre les pays ;
  • la mise en place de la gratuité de la réception des appels pour les usagers en roaming dans la limite des 300 premières minutes par abonnés et dans la limite d’un mois
  • A ces points, il faut ajouter : des échanges d’informations tarifaires et techniques entre les deux Autorités de Régulation ; l’obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile.

« Notre initiative s’intègre parfaitement aux actes additionnels de la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique Centrale et à l’engagement des Chefs d’Etat à renforcer la cohabitation et la promotion d’un marché commun en adéquation avec la vision de la CEMAC », indique le Directeur Général de l’ARPCE, M. Yves Castanou.

Il faut rappeler qu’en octobre 2013, l’Union Internationale des Télécommunications et le Rwanda organisaient à Kigali le sommet TRANSFORM AFRICA, une conférence internationale sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Au cours de ces assises, les autorités nationales de régulation avaient adopté un cadre de télécommunications régional dénommé « Réseau Africain Unique », en réponse aux décisions prises lors de la 3ème réunion du conseil d’administration de « SMART AFRICA », un projet d’interconnexion Internet haut débit entre les pays africains.

A propos de l’ARPCE

Bras institutionnel du gouvernement en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.

(é) ARPCE

Effectif au plus tard le 31 décembre 2019

Congo Brazza : Comment l’ARPCE et Yves Castanou ont défini les conditions d’accès à la fibre optique
Yves Castanou, DG ARPCE Congo. Crédit photo : Digital Business Africa.

D’après les infos  obtenues par Digital Business Africa,  le DG de l’ARPCE, Yves Castanou, et le Président du Conseil de régulation de l’ARCEP Gabon, Lin Mombo, signataires de ce protocole d’accord, ont convenu de rendre effectif le « Free Roaming » entre le Gabon et le Congo Brazza au plus tard le 31 décembre 2019.

Ils ont par ailleurs décidé de ce que la facturation de tous les appels vers les deux pays sera au tarif local le plus élevé dans la limite d’un mois. Aussi convenu, l’utilisation privilégiée des liaisons directes pour transporter du trafic entre les pays des Parties, l’obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile afin de renforcer la lutte contre la fraude et la transmission de ce protocole d’accord « Free Roaming », aux Ministres en charge des télécommunications de chaque partie.

Digital Business Africa

Après les démissions en cascade, l’association LIBRA [pour la monnaie de Facebook] officiellement créée à Genève [Tout savoir]

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Libra

[Digital Business Africa] – Le service de facilitation des paiements en ligne PayPal avait pris sa décision il y a une semaine. Il quitte le projet Libra, dont l’objectif est de créer la monnaie électronique qu’entend lancer Facebook en partenariat avec de nombreux acteurs du paiement en ligne. Le 12 octobre 2019, les émetteurs de carte bancaire Visa et Mastercard, la plateforme de commerce en ligne eBay et les services de paiement Stripe ont confirmé leur retrait de ce projet qui rencontre la réticence et l’opposition de nombreux régulateurs.

Malgré leur opposition et malgré les retraits des barons du paiement en ligne, l’association Libra qui va gérer la future monnaie virtuelle a été officiellement créée à Genève le 14 octobre 2019 par 21 membres fondateurs.

Parmi les 21 membres fondateurs l’on peut citer l’entreprise de paiement en ligne PayU, les groupes de télécommunications Vodafone et Iliad, les plateformes Uber, Spotify ou Farfetch, des acteurs de la blockchain comme Anchorage, Xapo ou Coinbase, des fonds de capital-risque comme Andreessen Horowitz, Ribbit Capital ou des organisations à but non lucratif comme Kiva ou Mercy Corps.

Ces membres fondateurs deviennent d’office  « membres du Conseil de la Libra, organe chargé de la gouvernance de l’association », précise le communiqué.

Bertrand Perez, le secrétaire général de cette association, indique que la défection des géants du secteur de la finance et des paiements en ligne n’entame en rien le projet. « Ce qui est certain, c’est que pour nous, cela ne change rien par rapport au projet », affirme-t-il, confiant.

« Ce qu’on souhaite, c’est bâtir une plateforme qui soit solide, qui soit là pour durer et qui nous survivra sur le long terme. Dans cette perspective-là, (…) si les discussions que nous sommes en train d’avoir avec les régulateurs nécessitent plus de temps, parce qu’on a plus de choses à approfondir, plus de choses à apporter et qu’on doit reporter la date de lancement de quelques trimestres, je dirais qu’à l’échelle d’un projet comme celui-là, ça ne va pas nous poser de problème« , a indiqué Bertrand Perez au sujet d’une possible prorogation du délai de lancement de cette plateforme de cryptomonnaie prévue pour le premier trimestre 2020.

L’association Libra

L’association Libra est une organisation indépendante sans but lucratif située en Suisse. Sa mission est de créer une structure financière et une devise mondiale simple, au service de milliards de personnes. Les membres de l’association sont les nœuds de validation du réseau Libra. Pour commencer, ceux-ci seront les Membres fondateurs de l’association Libra, c’est-à-dire des entreprises internationales, des partenaires à impact social (SIP) et des institutions universitaires.

À terme, l’association inclura toute entité qui gère un nœud de validation et détient suffisamment de Libra. Le rôle de l’association est de coordonner les efforts des nœuds de validation pour développer et sécuriser le réseau et de promouvoir leur vision commune de l’inclusion financière. La coordination et la gouvernance s’articulent autour de deux champs principaux. Le premier est d’ordre technique, avec le ralliement des nœuds de validation et de la communauté open source autour de la feuille de route technique du réseau. Le second est financier, avec la gestion de la réserve et l’attribution de fonds à des causes à impact social (voir ci-dessous).

association Libra

D’autres rôles seront assumés par l’association au cours des premières années du réseau Libra,
notamment : le recrutement de Membres fondateurs en tant que nœuds de validation, la levée de fonds de
la part des membres ainsi que d’autres investisseurs via la vente des Libra Investment Tokens (des jetons qui
représentent une part des futurs intérêts accumulés par la réserve Libra), la conception et la mise en œuvre
de programmes incitatifs (dont l’attribution de primes aux Membres fondateurs), ou encore la distribution de
dividendes aux investisseurs du Libra Investment Token.

Au fur et à mesure que le réseau se développera et évoluera vers une blockchain sans permission au sein de laquelle quiconque peut agir en tant que nœud, il est possible que ces rôles deviennent  superflus.

L’entité gouvernante de l’association Libra est le conseil d’administration, qui comprend un représentant
pour chaque membre de l’association. Les décisions du conseil liées au fonctionnement et à la politique
nécessitent de nombreux niveaux de vote, en fonction du degré d’importance de la décision.

L’association a trois objectifs principaux :

• Une transition vers une gouvernance sans permission et un fonctionnement en consensus des nœuds, en réduisant les obstacles à la participation et le recours aux Membres fondateurs.
• La réduction du rôle de l’association en tant que gérante de la réserve Libra, grâce à l’automatisation complète de la gestion de la réserve.
• À long terme, notre objectif est que l’association s’occupe principalement de la coordination de la communauté open source, afin de définir et de développer la feuille de route technique du réseau Libra.

La Prise de décisions

Concernant le pouvoir des validateurs : les nœuds de validation, représentés au sein du conseil, détiennent le pouvoir absolu. Le conseil délègue la majorité de son pouvoir exécutif à la direction de l’association, mais conserve le pouvoir d’outrepasser les décisions déléguées et de conserver certaines décisions clés, sachant que les plus importantes nécessitent une majorité qualifiée aux deux tiers.

Pour ce qui est du pouvoir proportionnel, les voix au conseil sont proportionnelles au nombre de parts (pour les Libra Investment Token, pour commencer, puis pour les Libra par la suite), ce qui reflète le niveau de participation du membre (ou nœud de validation) au réseau. Les droits de vote de chaque Membre fondateur sont cependant plafonnés pour éviter la concentration du pouvoir.

Aussi, la prise de décision se veut transparente pour l’ensemble de la communauté et collaborative entre les membres (nœuds de validation). L’association vise ainsi à simplifier autant que possible la prise de décision. Dans la mesure du possible, elle mobilisera ses membres pour garantir que ses décisions sont exécutées.

Libra, la monnaie Facebook
Libra, la monnaie Facebook

La technologie

Ici, l’Open source est de mise. Le code et les caractéristiques techniques de la technologie qui supporte la blockchain Libra seront donc open source. Une communauté de développeurs et de chercheurs open source veillera à leur développement. L’association financera et encouragera la recherche et le développement dans l’espace afin de s’assurer que la blockchain Libra est mise à jour pour mieux servir sa mission et  ses membres.

La Gestion de la réserve

La réserve Libra sera gérée par l’association avec l’objectif de préserver sa valeur. Au fur et à mesure que la monnaie fiduciaire entre dans l’économie, la réserve (un panier de devises et d’autres actifs) se développe et l’association frappe des Libra en conséquence. En tant « qu’acheteur de dernier ressort », l’association est en mesure de brûler des Libra en échange d’autres actifs dans la réserve. Les activités de l’association sont régies et limitées par une Politique de gestion de la réserve. Celle-ci peut uniquement être modifiée par une majorité qualifiée des membres de l’association.


Le rôle de Facebook Inc.

Les équipes de Facebook ont joué un rôle clé dans la création de l’association Libra et de la blockchain Libra, en collaboration avec les autres membres fondateurs. Bien que le pouvoir décisionnel final incombe à l’association, Facebook devrait continuer de jouer un rôle moteur en 2019.

Facebook a créé Calibra, une filiale réglementée, d’une part pour garantir la séparation appropriée des données sociales et financières, mais également pour créer et exploiter des services pour son compte, en sus du réseau Libra.

Dès le lancement du réseau Libra, les engagements, privilèges et obligations financières des Membres fondateurs seront également applicables à Facebook et à ses filiales. Facebook ne sera qu’un membre parmi d’autres et son rôle dans la gouvernance de l’association sera égal à celui de ses homologues.

Par B-O.D., Digital Business Africa