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Guinée : Le gouvernement valide le programme SGS Renovo® pour la gestion des déchets électroniques

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Guinée : Le gouvernement valide le programme SGS Renovo® pour la gestion des déchets électroniques
Alpha Condé

[Digital Business Africa] – Le Conseil des ministres de la République de Guinée tenu à Conakry le 27 Juin 2019 et présidé par Son Excellence Alpha Condé, Président de la République, a validé le choix du groupe suisse SGS SA pour apporter son expertise dans la mise en place d’une solution de gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) ainsi que pneumatiques dans le pays.

Comme le mentionne le communiqué de ce Conseil des ministres, le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui, a expliqué lors de ce conseil que les investigations et enquêtes menées ont permis d’identifier la SGS, reconnue mondialement en matière d’inspection, de vérification, de certification ainsi qu’en matière d’encadrement institutionnel comme acteur clé de cette problématique.

Dans son introduction, le Ministre Oyé Guilavogui a indiqué que l’absence de solution durable en matière d’élimination et de traitement des D3E est devenue critique et constitue une menace grandissante pour l’environnement et la santé publique, sachant qu’une grande partie des onze milliards de tonnes de déchets solides collectés chaque année dans le monde est composée de D3E et de pneumatiques usagés. C’est pour répondre à ce défi mondial que la SGS a créé une nouvelle solution appelée « SGS RENOVO® ».

Le Ministre a soutenu que cette solution innovante répond au défi de la gestion des D3E, elle s’appuie sur le principe de « responsabilité élargie des producteurs » et de « pollueur payeur » en se basant sur les principales régulations internationales, telle que la convention de Bale qui régit le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination. 

Le Ministre a également rassuré que la mise en place du programme permettra d’assurer un cadre de vie plus sein et une meilleure protection de l’environnement, et également de générer des milliers d’emplois.

En raison de l’importance de la mise en place de SGS Renovo®, de la nécessité de son intégration au guichet unique et des recettes attendues, le Conseil a donné son accord pour le déclenchement de cette opération et instruit le Ministre de l’Environnement et du Développement durable à travailler avec le Ministre du Budget pour insérer cette nouvelle catégorie de taxe appelée Ecotaxe dans la loi rectificative des finances 2019.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a fait confiance à SGS Renovo pour la gestion des déchets électroniques

Le programme SGS Renovo®

Face à l’absence  en Afrique de mécanismes efficaces de contrôle de l’état des équipements importés d’Europe, couplé au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des inspecteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, la SGS a donc mis en place ce programme Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le 1er Novembre 2018 et  est en cours de démarrage en Côte d’Ivoire.

D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.

SGS à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée.  Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.

Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR),  de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).

Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe. Des initiatives et solutions que les pays africains ne perdraient pas à explorer comme issue à cette problématique majeure qu’est la gestion des déchets électroniques.

, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®

D’ailleurs, Moïse YAKAN, Directeur Régional Afrique Centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo®, expliquait il y a quelques semaines sur Digital Business Africa que ce programme permet au Gouvernement du Ghana de lutter contre le problème des D3E sans avoir besoin d’investir de fonds propres, « car SGS collecte au nom du Gouvernement l’éco-redevance qui va être utilisée pour financer l’infrastructure de recyclage. Le fait que Renovo® soit une solution auto-financée est très intéressant pour le Gouvernement, car il est vrai que de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne n’ont pas à disposition de budget suffisant pour lutter contre le problème des D3E.

Ceci est d’autant plus vrai que ces D3E qui devraient être recyclés en Europe ou en Asie sont en fait exportés vers des pays comme le Ghana, sans la source de financement du recyclage correspondante. Pour la population locale, un programme comme celui-ci doit permettre, à terme, grâce au recyclage, de réduire la pollution environnementale et les risques sanitaires liés à ces déchets », expliquait-il.

Par Digital Business Africa

La Banque mondiale va consacrer 14 607 milliards de F.Cfa pour le développement du numérique en Afrique en dix ans

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La Banque mondiale va consacrer 14 607 milliards de F.Cfa pour le développement du numérique en Afrique en dix ans

[Digital Business Africa] – Pour les dix prochaines années, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US (environ 14 607 milliards de F.Cfa) à l’Afrique pour le développement de l’économie numérique. L’annonce a été faite le 14 mai 2019 à la cérémonie d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019), qui s’est tenue au Centre de convention de Kigali au Rwanda durant trois jours sous le thème « Accélérer la numérisation de l’Afrique ».

C’est Hafez Ghanem, le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique, qui a fait cette annonce lors de son intervention à la cérémonie d’ouverture. D’après lui, la Banque mondiale va aider le continent africain à mettre en place les fondations de l’économie numérique. « Cela va concerner le soutien au développement des infrastructures numériques, des compétences digitales, des plateformes digitales, des services financiers digitaux et de entrepreneuriat numérique. A cet effet, la Banque mondiale va consacrer 25 milliards de dollars US de nos fonds propres pour le développement de l’économie numérique au cours des dix prochaines années. Et en plus de ces 25 milliards de dollars US, nous comptons également encourager le secteur privé à plus d’investissements dans ce secteur », a détaillé Hafez Ghanem.

La Banque mondiale va consacrer 14 607 milliards de F.Cfa pour le développement du numérique en Afrique en dix ans
Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Hafez Ghanem, VP de la BM pour l'Afrique

Le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique s’est dit prêt à discuter avec la Smart Africa Alliance et avec les pays africains des priorités pour faire de la transformation numérique de l’Afrique une réalité.  Tout comme il encourage le secteur privé à plus d’engagement. Il appelle d’ailleurs les gouvernements africains à accorder une attention particulière aux besoins de ce secteur privé, parce que c’est lui qui impulse l’innovation et crée des emplois et des opportunités.

« Je voudrais indiquer que nous jouerons à la Banque mondiale notre rôle dans la coalition public-privé que la Smart Africa Alliance est en train de construire. Nous sommes engagés à travailler avec la Commission de l’Union africaine, avec les pays africains, avec le secteur privé et les partenaires au développement pour s’assurer que chaque africain, que chaque entreprise et chaque gouvernement soit au fait de la digitalisation en 2030. Pour cela, nous soutiendrons l’augmentation de la connectivité de la lange bande en Afrique à l’horizon 2021 pour mieux assurer la transformation numérique », annonce Hafez Ghanem.

D’après lui, la Banque mondiale est plus que jamais engagée à soutenir le secteur du numérique. Car, dit-il, à travers le monde, la révolution numérique conduit le développement et transforme les économies avec une vitesse sans précédent.

« Nos recherches à la Banque mondiale concluent que la croissance dans les industries et la croissance des services sont aujourd’hui très liés à la croissance dans la digitalisation des pays. Spécifiquement, nos recherches en Afrique, montrent les pays qui observent une rapide croissance de leurs industries sont les pays qui se sont digitalisés plus rapidement que les autres. Nos recherches montrent également qu’une croissance de 10% de la pénétration de l’Internet conduit à 1,2% de croissance du PIB », argumente le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique.

Par Beaugas Orain Djoyum, à Kigali

La CEA soutient la stratégie de développement numérique du Cameroun

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La CEA soutient la stratégie de développement numérique du Cameroun

[Digital Business Africa] – La Ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng,  a présidé ce jeudi 04 juillet 2019 à 9h 30 une concertation pour lancer la collaboration entre le Cameroun et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pour l’implémentation du  « Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 ».

C’était dans les locaux de la CEA au Quartier du Lac à Yaoundé, situé sur la rue derrière l’ancienne Présidence du Cameroun.

La concertation a réuni les principaux acteurs de la communauté technologique à Yaoundé, notamment les institutions de réglementation et de surveillance des télécommunications (ART notamment), les entreprises de téléphonie mobile, les start-ups du secteur des TIC et les responsables de certains ministères.

La synergie entre le Cameroun et la CEA sur l’économie numérique est le fruit des échanges entre le Président Paul Biya et la Secrétaire exécutive de la CEA, Mme Vera Songwe, lors de sa première visite officielle au Cameroun en avril 2019.

Suite à ces échanges avec le Président Paul Biya, Mme Songwe avait indiqué que « le pays peut améliorer son environnement numérique en réduisant le coût du haut débit,  en y augmentant l’accès et en améliorant sa qualité » pour de meilleurs résultats.

Vera Songwe et son Excellence M. Paul Biya Président de la République du Cameroun.

Cela correspond à la philosophie du Plan Stratégique Cameroun numérique 2020, qui énonce dans son introduction que « l’enjeu pour le Cameroun dans le domaine des infrastructures de communication et de télécommunications est de capitaliser les acquis et de développer l’infrastructure large bande en vue de permettre l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale du savoir ».

Le Plan Stratégique Cameroun numérique 2020 définit les axes stratégiques, les actions et priorités à fort impact sur l’aménagement numérique du territoire, l’intensification des usages des services TIC ; la lutte contre la pauvreté par la création d’emplois et l’augmentation du taux de croissance de l’économie nationale.

Selon le Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, la mise en œuvre de ce plan nécessite des actions transversales telles que l’amélioration de la gouvernance, le renforcement du capital humain et de la confiance numérique, la prise en compte des aspects environnementaux et la mise à disposition des ressources financières adéquates.

Digital Business Africa, avec la CEA

Sénégal : Le groupe Intelcia annonce l’ouverture d’un second site à Thiès pour les métiers de la relation client

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Sénégal : Le groupe Intelcia annonce l’ouverture d’un second site à Thiès pour les métiers de la relation client

[Digital Business Africa] – Le groupe marocain Intelcia, présent à Dakar depuis 2016, a annoncé ce 02 juillet 2019 sa deuxième implantation au Sénégal, dans la ville de Thiès. Dans le cadre du développement de ses activités en Afrique subsaharienne, cette ouverture se donne pour objectif d’apporter des prestations de services à la fois à l’offshore et pour répondre aux besoins grandissants des entreprises panafricaines et locales implantées au Sénégal. Plus de 400 emplois seront créés.

En investissant à Thiès, ville située à 70 kms de Dakar, Intelcia va bénéficier d’un bassin d’emploi fort de son potentiel mais encore inexploité jusque-là. Ce choix stratégique s’inscrit également dans la volonté du groupe en faveur d’un ancrage territorial et un d’impact positif sur l’écosystème dans toutes les villes où le groupe est implanté.

Intelcia emploie actuellement 550 collaborateurs sur le site de Dakar et prévoit la création de plus de 400 postes pour le nouveau site de Thiès, avec essentiellement des fonctions de conseiller clients et middle manager. L’effectif potentiel de l’entreprise au Sénégal serait de 950 collaborateurs au premier semestre 2020

« Nous sommes dans une logique d’investissement durable, de création de valeur, et de développement des talents. Aujourd’hui nous misons beaucoup sur la construction d’un management local à tous les niveaux. Notre recrutement sera donc tourné vers les talents locaux mais aussi vers la promotion interne. 80% des middle managers du groupe ont évolué par ce biais », annonce Jean-Yves Kotto, Chairman Afrique Subsaharienne du Groupe Intelcia.

Intelcia, acteur global des métiers de la relation client

Faisant partie des leaders dans les métiers de la relation client, Intelcia compte près de 13 000 collaborateurs répartis sur 8 pays, dont 75 % de ses effectifs répartis sur le continent africain.

Sur le plan mondial, fort d’un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros en 2017, l’entreprise se hisse parmi le Top 5 des “outsourceurs” pour les marchés francophones.

Outre les sociétés historiques du secteur de la télécommunication qui font partie de son portefeuille client, Intelcia, par son positionnement panafricain, accompagne également plusieurs grands groupes africains dans la gestion de leur relation client comme Sonatel ou Orange au Maroc, au Sénégal et au Cameroun.

Acteur global, Intelcia évolue aujourd’hui vers l’ensemble des services multi-canal, multilingues, avec une intégration de nouvelles activités, qui vont au-delà du service client vers un accompagnement de ‘l’expérience client” dans sa globalité.


L’expertise de Intelcia

Le succès d’Intelcia repose principalement sur sa culture d’entreprise, son management humain et de proximité et ses valeurs d’engagement, d’excellence, de transparence et d’innovation. C’est le socle commun à tous les sites, quel que soit le pays, qui permet de garantir une marque forte au service d’une expérience collaborateur et client uniques.

Karim Bernoussi, fondateur et CEO d’Intelcia : “Nous continuons à évoluer dans une dynamique de croissance et d’internationalisation avec le souci de conjuguer l’intérêt pour nos clients, pour nos collaborateurs et l’écosystème qui nous accueille. Cela implique un engagement social et responsable : la formation et l’ascenseur social, l’interculturalité, le bien-être en entreprise et la proximité.”

Depuis sa création en 2000, Intelcia s’est imposé comme un acteur majeur de l’externalisation des métiers de la relation client. Fort de 13 000 collaborateurs, le Groupe Intelcia propose à ses clients une offre globale, on shore et offshore sur 26 sites, à travers 8 pays : Maroc, France, Cameroun, Sénégal, Maurice, Madagascar, Portugal et la Côte d’Ivoire.

Le succès d’Intelcia repose principalement sur sa proximité et son engagement auprès de ses clients et de ses collaborateurs, la diversification et le renforcement de son expertise et sur son ADN humain.

Intelcia en Chiffres Date de création :  2000Chiffre d’affaires 2017 du groupe :  200 millions d’eurosPrès de 13 000 collaborateurs : France (2000), Portugal (en cours de démarrage), Maroc (7000), au Cameroun (1000), au Sénégal (550), en Côte d’Ivoire (450), à Madagascar (1300) et à Maurice (630)26 implantations :7 en France (Neuilly sur seine (siège), Dreux, Lyon, Marseille (2), Orléans, Champs-sur-marne, Charleville Mézières),1 au Portugal (Lisbonne) ;11 Maroc (Casablanca (6), Rabat (3), Meknès, El Jadida (2))1 Cameroun (Douala)1 Abidjan (Abidjan)2 Sénégal (Dakar, Thiès)1 Maurice (Pont fer-Phoenix)2 Madagascar (Antananarivo)

Par Digital Business Africa. Source : Intelcia

Cameroun : L’ART inflige une sanction de 1,5 milliards de F.Cfa à Orange et d’un milliard de F.Cfa à MTN et Nexttel

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[Digital Business Africa] – Après plusieurs missions de contrôle suivies de plusieurs mises en demeure et conformément à la réglementation en vigueur, le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Pr Philémon Zo’o Zame (photo), a infligé des sanctions aux trois opérateurs télécoms du Cameroun titulaire d’une convention de concession : MTN, Orange et Nexttel.

La sanction la plus lourde revient à ORANGE CAMEROUN qui s’en tire avec une amende d’un milliard cinq cent millions de F.CFA. MTN Cameroon et Nexttel écopent, eux, d’une amende d’un milliard de F.CFA.

Le régulateur télécoms leur reproche une indifférence à ses différentes mises en garde relatives aux manquements récurrents observés dans la mise en œuvre du décret N°2015/3759/PM du 03 septembre 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés et des terminaux notamment la commercialisation des cartes SIM pré-activées, la commercialisation des cartes SIM dans les rues, la détention par des personnes physiques de plus de trois (3) cartes SIM et l’activation des numéros sans identification préalable.

A en croire le communiqué du directeur général de l’ART, d’autres sanctions arrivent. Car ces opérateurs télécoms persistent dans l’ignorance des recommandations et mises en garde du régulateur. Dernier en date, le refus de ces opérateurs de baisser les tarifs des catalogues d’interconnexion. « L’Agence a procédé au mois de juin 2019 au rejet des catalogues d’interconnexion et d’accès, de MTN CAMEROON, ORANGE CAMEROUN et IHS. À l’issue de leur évaluation, les recommandations en faveur de la baisse de certains tarifs de gros à l’effet de garantir le principe de l’orientation des tarifs vers les coûts n’ont pas été respectées. Ces recommandations qui sont de nature à faire baisser les tarifs de communications aux consommateurs finaux entrent en droite ligne des hautes instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement », rappelle le Pr Philémon Zo’o Zame dans son communiqué.

Autre fait passible de sanction et pas des moindres, « la dégradation persistante de la qualité de service des réseaux de communications électroniques, et en dépit des engagements fermes pris par les opérateurs susvisés à l’occasion des multiples concertations relatives à la mise en œuvre des recommandations issues de l’audit de la qualité de service et de la couverture du réseau commis par le Ministre des Postes et Télécommunications ».  

L’ART précise que des décisions de mises en demeure ont été adressées à ces derniers à l’effet de se conformer, dans un délai d’un mois, aux prescriptions de leurs cahiers de charges. D’autres sanctions plus lourdes planent donc sur la tête de ces opérateurs.

Par Digital Business Africa

Le communiqué du régulateur

Lire aussi :

Cameroun : L’ultime alerte de l’ART aux opérateurs mobiles sur la dégradation de la qualité de service [DOCUMENT]

Cameroun : L’ART rejette toutes les offres techniques et tarifaires d’interconnexion proposées par MTN Cameroon en 2019

Cameroun : après celui de MTN, le catalogue d’accès et d’interconnexion proposé par Orange Cameroun pour 2019 est lui aussi rejeté par l’ART

Cameroun : En raison du refus de baisser ses coûts, l’ART rejette le catalogue d’offres de IHS

Burkina Faso : La Banque Agricole du Faso choisi de lancer ses activités avec la solution logicielle de Sopra Banking Software

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Burkina Faso : La Banque Agricole du Faso choisi de lancer ses activités avec la solution logicielle de Sopra Banking Software
Sopra Banking Software et BADF

[Digital Business Africa] – Afin de répondre à ses ambitieux plans de développement, la Banque Agricole du Faso, nouvelle banque du pays, a décidé d’implémenter la solution Sopra Banking Amplitude, a appris Digital Business Africa ce 03 juillet 2019. Sopra Banking Software qui l’annonce indique que la banque a fait le choix d’un éditeur bénéficiant de 40 années d’expérience, leader international dans le secteur, pour l’accompagner dans son développement stratégique.

« Le choix d’une solution core banking robuste et digitale permet de répondre aux problématiques liées à la création d’un nouvel établissement dans de brefs délais. L’expérience de Sopra Banking Software dans ce type d’implémentation dans la région, ainsi que sa capacité à accompagner les banques dans leurs projets digitaux, ont conduit la BADF à démarrer ses activités aux côtés de Sopra Banking Software », indique l’éditeur du logiciel dans son communiqué.

La création de la Banque Agricole du Faso (BADF) a pour but de faciliter l’accès au financement pour les agriculteurs. La BADF aura pour principale mission la mobilisation de l’épargne populaire en milieu rural et le financement de l’agro-business.

A noter que le secteur rural au Burkina Faso représente 80% de la population et participe à près de 30% du PIB du pays. Seulement 15% des producteurs agricoles bénéficient actuellement de crédits bancaires, un taux qui pourrait rapidement augmenter avec le lancement de cette nouvelle banque.

 « Nous sommes fiers d’avoir accompagné la BADF dans le lancement de ses activités au Burkina Faso », souligne Patrick Navarro, Senior Vice-Président Middle East & Africa chez Sopra Banking Software. L’éditeur de ce logiciel bancaire revendique plus de 800 établissements financiers clients de sa solution Sopra Banking Amplitude. Sopra Banking Software revendique également le leadership sur le continent africain avec plus de 250 clients.

Avec ses 4300 experts, un chiffre d’affaires 2018 de 373,7 millions d’euros et l’un des portefeuilles de solutions et de services les plus complets du marché, Sopra Banking Software dispose d’un savoir-faire qui lui permet de répondre aux besoins d’innovation et de développement des banques et institutions financières de toute taille. Sopra Banking Software est une filiale du groupe Sopra Steria, leader européen de la transformation numérique. Avec plus de 44 000 collaborateurs, ce dernier affiche un chiffre d’affaires 2018 de 4,1 milliard d’euros.

La Banque Agricole Du Faso, en abrégé BADF, elle, a été constituée le 30 août 2017 en société anonyme avec conseil d’administration. Son capital social est de 14 277 570 FCFA. Elle a obtenu son agrément le 16 avril 2018 sous le numéro C 00207 J et a ouvert ses guichets à la clientèle le 25 février 2019.  Son Conseil d’Administration est composé de dix (10) membres, dont trois (3) représentants du monde rural.

La BADF, œuvrant en qualité de banque universelle, emploie un personnel expérimenté, composé de spécialistes de différents domaines : rural, banque, finance, gestion etc. Elle offre une large gamme de produits et services bancaires à l’ensemble des promoteurs de l’économie. La banque a pour ambition de booster l’économie du secteur agricole, son cœur de métier, par la mise à disposition de système de crédit adapté aux réalités et besoins de ce secteur d’activité.

Le siège de la BADF est situé au 1035, Avenue de la Grande Mosquée, Secteur n°4, Arrondissement 01, commune d’Ouagadougou 01. Elle ouvrira prochainement des agences dans les villes de Bobo Dioulasso et de Dédougou et, progressivement, dans l’ensemble des provinces de Burkina Faso.

Par Digital Business Africa

Internet Society : Sarah Armstrong, première femme nommée Directrice générale

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Internet Society : Sarah Armstrong, première femme nommée Directrice générale
Sarah Armstrong
[Digital Business Africa] – La Fondation Internet Society a annoncé la nomination à sa présidence de la britannique Sara Armstrong. A 55 ans, elle devient la première femme à diriger cette organisation satellite d’Internet Society dont la mission est justement de clarifier les activités de subventionnement de l’Internet Society et de les distinguer des programmes de l’Internet Society.

Au moment de sa nomination, Andrew Sullivan, le PDG de l’Internet Society, a dit espérer que sous son impulsion, les projets financés par l’Internet Society pourront mieux se réaliser : « Je suis sûr qu’elle jouera un rôle essentiel en veillant à l’efficacité et à la pertinence du soutien financier que nous apportons aux activités d’autrui. Je suis convaincu que, sous sa direction, la Fondation renforcera l’Internet à la fois en termes de fonctionnalité et d’accès, afin qu’il puisse bénéficier aux citoyens du monde entier ».

Pour atteindre ses objectifs, Sarah Armstrong pourra s’appuyer sur une expérience de plus de 20 ans dans la gestion des crises, dans la cybersécurité, ou encore dans la protection des données.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : 20 milliards de dollars pour le Centre d’innovation technologique

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Sénégal : 20 milliards de dollars pour le Centre d’innovation technologique
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est ce qui sera certainement le plus grand centre d’innovation numérique d’Afrique. D’après le délégué général de la Délégation à l’entreprenariat rapide Pape Amadou Sarr, le pays va se doter prochainement d’un Centre d’incubation, d’accélération et d’innovation de startups Tech et de PME. Ce qui est déjà annoncé comme étant le plus grand projet du genre en Afrique nécessitera la mobilisation d’une enveloppe de 20 milliards de dollars pour sa construction.  

D’après le délégué général Amadou Sarr, la pose de la première pierre de ce projet devra se faire à la mi-juillet 2019. Selon les prévisions, les travaux devront durer 18 mois : « ce centre sera la Sillicon Valley africaine de par les différents domaines du numérique qu’elle adresse, de l’intelligence artificielle à la robotique en passant par, entre autres, la blockchain. De plus, ce centre sera connecté aux plus grands de part le monde », promet Pape Amadou Sarr.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Michael Joseph nommé DG par intérim après le décès de Bob Collymore

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Kenya : Michael Joseph nommé DG par intérim après le décès de Bob Collymore
Michael Joseph nommé DG par intérim de Safaricom
[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est le sud-africain Michael Joseph qui assurera l’intérim à la direction générale de Safaricom, au lendemain du décès de son PDG Bob Collymore le 1er juillet 2019. L’annonce a été faite mardi 2 juillet 2019 par le Conseil d’administration de l’opérateur, qui a ainsi décidé de rappeler celui qui a été le CEO de Safaricom de juillet 2000 à octobre 2010 et qui est actuellement président de la compagnie aérienne Kenya Airways. « Mr. Joseph occupera cette fonction jusqu’à ce que le conseil communique en temps opportun sur une nomination permanente. Le Conseil est confiant que durant cette période de transition, M. Joseph fournira les orientations nécessaires à l’entreprise et à ses employés », indique Nicholas Nganga, président du conseil d’administration de Safaricom qui annonçait ainsi la nomination de Michael Joseph avec effet immédiat.

C’est donc un retour à la maison neuf ans après l’avoir quitté pour Michael Joseph qui reprend ainsi les commandes de l’entreprise dont il est en réalité à l’origine du succès. C’est lui en effet le tout premier patron de Safaricom, à l’époque où l’opérateur n’était encore qu’une PME logée dans un appartement. A ce moment, il revenait tout droit des Etats-Unis, après l’échec d’un projet d’entreprise qui avait englouti toutes ses économies. Il voit donc dans le projet Safaricom l’opportunité de se reconstruire. Il en parle même souvent comme étant « le projet de sa vie » qui est devenu « le plus gros succès de sa vie ».

Un succès qui s’illustre par la santé de l’entreprise qu’il laisse à son successeur. En effet, il a fait passer le nombre d’abonnés de Safaricom de moins de 20 000 à plus de 16,7 millions. C’est aussi sous son magistère que la solution de mobile money M-Pesa a été lancée, avec le succès qu’on lui connait aujourd’hui. Le témoin qu’il a passé à Bob Collymore a été très bien entretenu. Ce que confirme d’ailleurs les résultats, notamment le cours de l’action de Safaricom qui a grimpé de plus de 400% à la Bourse de Nairobi. Pour l’année 2018, Safaricom a réalisé un bénéfice net de 626,1 millions de dollars, soit en hausse de 14,7%. Mais surtout, on retiendra de lui le développement de M-Pesa, l’application qui a révolutionné l’usage du mobile money en Afrique et dans le monde.

De manière générale, la course à la succession de Bob Collymore était ouverte depuis plusieurs mois maintenant. Seulement, les discussions butaient sur le nom du prochain PDG, vu que le gouvernement kenyan qui détient 35% du tour de table veut voir à ce poste un kenyan. Ce qui ne correspond pas forcément à la volonté de Vodacom qui détient également 35% de l’actionnariat et souhaite également imposer son propre dirigeant. Selon des informations révélées par la presse kenyane, une short liste de cinq candidats a déjà été arrêtée.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : Abdoul Ly nommé directeur général de l’Artp

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Sénégal : Abdoul Ly nommé directeur général de l’Artp
Abdoul Ly Patron del’ARTP
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, le nouveau patron de l’Autorité de régulation des Télécommunications et Postes s’appelle Abdoul Ly. Il a été nommé directeur général de l’organe, par le président Macky Sall, et remplace à ce poste Abdou Karim Sall, promu au ministère de l’Environnement et du Développement durable. La nomination de Abdoul Ly vient ainsi mettre un terme à deux mois de vacance à la tête de l’Artp.

Ingénieur des télécommunications, le nouveau promu est un produit du secteur privé. Parmi les grandes lignes de son parcours, on peut par exemple citer ABM Technologies, un intégrateur de solutions informatiques spécialisé dans la vente de matériels, la maintenance et le suivi des parcs informatiques dont il a été directeur général.

La tâche qui s’annonce devant lui est immense, surtout dans un pays où les opérateurs télécoms sont régulièrement accusés d’abus, et eux-mêmes se plaignant du manque de flexibilité au niveau réglementaire. Abdoul Ly devra donc jouer un   d’arbitre.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Au Moyen-Orient et en Afrique, Orange Money enregistre des transactions de 1 milliards d’euros par semaine

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Au Moyen-Orient et en Afrique, Orange Money enregistre des transactions de 1 milliards d’euros par semaine
Orange Money
[Digital Business Africa] – C’est la preuve de la bonne santé du service de mobile money de l’opérateur française de télécommunications Orange. Dans un tweet de sa branche Orange Africa & Middle East, l’opérateur a annoncé un volume hebdomadaire de 1 milliards d’euros de transactions sur son service Orange money. La preuve, du dynamisme de son service qui porte, avec le segment du data la croissance du groupe.

Depuis son lancement en 2008 en Côte d’Ivoire, le service Orange money n’a cessé de prendre de grandes proportions, pour compter aujourd’hui 120 millions de clients dans 19 pays en Afrique. Au cours du dernier trimestre 2018, le service a généré 90 millions d’euros, ce qui représente trois fois plus qu’à la même période, il ya deux ans.

C’est donc fort de ce succès que l’opérateur envisage désormais le lancement de sa banque en Afrique : « Dès que cette licence sera accordée, nous lancerons une banque à part entière en Afrique. Orange Money a ouvert la voie à des services financiers plus étendus sur ses marchés africains, la société étant prête à lancer des opérations bancaires à part entière dès que les autorités de régulation l’auront approuvée », expliquait à ce sujet Alioune Ndiaye, le CEO d’Orange Middle East and Africa.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : Bob Collymore, le PDG de Safaricom est mort

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Kenya : Bob Collymore, le PDG de Safaricom est mort des suites de cancer
Bob Collymore PDG Safaricom
[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe : l’annonce du décès le 1er juillet 2019 de Bob Collymore, le PDG de Safaricom. « C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de Robert (Bob) William Collymore, PDG de Safaricom, ce matin (lundi 1er juillet) à son domicile. Ces dernières semaines, son état de santé s’est détérioré et il a succombé au cancer », précise un communiqué de l’opérateur.

Depuis plusieurs années, on savait le patron de Safaricom malade. Une maladie qui l’avait obligé à prendre un congé maladie de neuf mois entre fin 2017 et juillet 2018. C’est aussi cette même maladie qu’il évoquait d’ailleurs ouvertement à la télévision qui l’avait motivé à annoncer son retrait de la direction de Safaricom en août 2019, au terme de son mandat. Seulement, devant l’enlisement de la question de sa succession, il avait dû revenir sur sa décision pour repousser son départ jusqu’en 2020.

Au moment de son décès à l’âge de 61 ans, Bob Collymore laisse une entreprise en parfaite santé, sur une courbe ascendante. Durant sa présidence, le cours de l’action de Safaricom a grimpé de plus de 400% à la Bourse de Nairobi. Pour l’année 2018, Safaricom a réalisé un bénéfice net de 626,1 millions de dollars, soit en hausse de 14,7%. Mais surtout, on retiendra de lui le développement de M-Pesa, l’application qui a révolutionné l’usage du mobile money en Afrique et dans le monde.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Et le gagnant du prix spécial du Président de la République dans le numérique est AGRIX TECH !

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Cameroun : Et le gagnant du prix spécial du Président de la République dans le numérique est AGRIX TECH !

[Digital Business Africa] – La semaine de l’innovation au Cameroun s’est achevée vendredi dernier, 28 juin 2019, avec la remise des prix aux meilleurs projets TIC du pays. Des 15 projets présélectionnés, c’est l’équipe d’Agrix Tech, représentée par Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, co-fondatrices d’Agrix Tech, qui a remporté le prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique.

Ces deux co-fondatrices ont su, lors de leur deux pitchs, convaincre le jury de l’importance de leur application pour les agriculteurs. Agrix Tech est en effet une application, qui, grâce à son intelligence artificielle intégrée, permet aux agriculteurs, à l’aide d’une photo de la plante malade, de savoir de quelle maladie souffre la plante et surtout de savoir comment éradiquer la maladie et quel produit utiliser pour ce faire. ET ce, en écrit et par une voix en langue locale.  

D’après les explications des co-fondatrices, une fois que vous ouvrez l’application qui fonctionne même sans Internet, vous choisissez la langue locale qui vous convient et le type de culture que vous avez. Pour le moment, les données sont disponibles pour la culture de la tomate en pidgin. Mais, plusieurs plantes ainsi que plusieurs langues peuvent s’y intégrer.

Il suffit par la suite pour l’agriculteur de photographier la plante malade et l’IA intégrée à l’application va instantanément, à travers les centaines des données et photos déjà intégrées dans l’application, diagnostiquer le mal de la plante et vous dire de quoi elle souffre, le type de traitement approprié et même le type d’engrais à utiliser pour booster votre plantation. L’application permet aux agriculteurs illettrés d’écouter en leur langue locale ces recommandations et conseils.

Contacté par Digital Business Africa, Adamou Nchange Kouotou, CEO & Fondateur principal à AGRIX TECH (lire son interview intégrale ICI), et représenté à ce concours par Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, explique que « à Agrix Tech, nous développons une intelligence artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui représentent 80% des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus ».

Comme récompense, l’équipe Agrix Tech gagne un montant de six millions de francs Cfa (chèque remis) ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ce prix, apprend-on, est de 50 000 000 de francs Cfa.

Ils sont suivis par l’équipe SmartScope qui vient en troisième position et l’équipe Transport Intelligent qui remporte le troisième prix. Ils gagnent chacun un chèque de deux millions de francs Cfa ; un mois d’incubation dans le HUB d’innovation d’Ericsson à DUBAI où ils seront formés en technologies innovantes, en stratégie et en innovation entrepreneuriale ; des rencontres de startups et visites de l’écosystème numérique à DUBAI ; une participation au Programme Academia Challenge Winners d’Ericsson ; un mois de mentorat sur la base du concept de réussite ; des rencontres virtuelles hebdomadaire sur le suivi du projet avec l’équipe d’Ericsson ; un ordinateur portable HP offert par MTN Cameroon + un modem connecté offert par Camtel. La valeur totale de ces prix étant de 10 000 000 de francs Cfa.

Tous les 11 autres présélectionnés à ce concours sont également récompensés. Ils gagnent au moins un chèque de 300 000 francs Cfa ; un ordinateur portable + 1 modem et une formation accélérée soit l’UIT à Genève, soit un stage à Orange Cameroun et une incubation à la Sup’PTIC Business Academy.

Cameroun : Et le gagnant du prix spécial du Président de la République dans le numérique est AGRIX TECH !
Lors de la présentation de l’Application AGRIX TECH.

Reine Mbang Essobmadje, présidente du jury, au nom de l’ensemble des membres du Jury, a invité tous les innovateurs à persévérer dans leur projet : « Le jury est satisfait de l’originalité et de la diversité des projets présentés et encourage l’ensemble des porteurs de projet à poursuivre le développement de leur innovation. Qu’ils continuent d’oser, d’innover et de répondre aux problématiques des citoyens camerounais« , a-t-elle déclaré.

La ministre des Postes et des Télécommunications, initiatrice de ce concours, a promis à tous les innovateurs récompensés l’assistance permanente du gouvernement dans le développement de leurs innovations, avec l’appui du président de la République et du Premier ministre, chef du gouvernement.

Cette semaine de l’innovation numérique au Cameroun marque, selon Minette Libom Li Likeng, la volonté du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, d’inscrire résolument le Cameroun sur la voie du développement de l’économie numérique. « Elle constitue une occasion sans précédent, permettant de mettre en exergue le génie des innovateurs camerounais, afin de faire bénéficier pleinement à notre pays de ses atouts numériques, pour une transformation digitale réussie de la société et des entreprises, en vue de la croissance économique du Cameroun », affirme la ministre des Postes et des Télécommunications.

Par Digital Business Africa

Le jury du Prix spécial du président de la République dans le secteur du Numérique

Présidente :

Reine Mbang Essobmadje, co-founder de Coalition digitale et présidents de la Commission Economie numérique du Gicam

Membres :

Beaugas Orain DJOYUM, CEO de ICT Media STRATEGIES et directeur de publication de DIGITAL Business Africa

Habsatou Nadia KALKABA, Ingénieure des Postes et Télécommunications

Olivier MADIBA, CEO de Kiro’o Games

Abega MOUSSA, Directeur de Sup’PTIC Business Academy

Alex Bertrand GOUATHER, PDG de Gouather Telecoms

Njikam AMINATOU, Responsable d’Agence de Banque Atlantique

Dr Mfuh Winfried, Conseiller technique N°2 au Minpostel

Les récompenses attribuées aux vainqueurs :

Lire l’interview du CEO d’AGRIX, vainqueur du Pris spécial du Président de la République dans le secteur du Numérique : Adamou N. Kouotou : « Agrix IA, le consultant agricole virtuel que nous développons, est une intelligence artificielle pure »

Adamou N. Kouotou : « Agrix IA, le consultant agricole virtuel que nous développons, est une intelligence artificielle pure »

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Adamou N. Kouotou : « Agrix IA, le consultant agricole virtuel que nous développons, est une intelligence artificielle pure »

[Digital Business Africa] – C’est l’équipe d’Agrix Tech, représentée par Mariben Chiato et Dorothée Mvondo, co-fondatrices d’Agrix Tech, qui a remporté le prix spécial du Président de la République, Paul Biya, dans le secteur du numérique. C’était vendredi dernier, 28 juin 2019, au terme de la semaine de l’innovation au Cameroun. L’équipe s’est démarquée des 15 projets présélectionnés et a reçu les faveurs du jury.  

Ces deux co-fondatrices ont su, lors de leur deux pitchs, convaincre le jury de l’importance de leur application pour les agriculteurs. Agrix Tech est en effet une application, qui, grâce à son intelligence artificielle intégrée, permet aux agriculteurs, à l’aide d’une photo de la plante malade, de savoir de quelle maladie souffre la plante et surtout de savoir comment éradiquer la maladie et quel produit utiliser pour ce faire. ET ce, en écrit et par une voix en langue locale.  

Contacté par Digital Business Africa, Adamou Nchange Kouotou, CEO & fondateur principal d’AGRIX TECH, explique dans cet entretien les contours et ambitions de ce projet.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière votre innovation Agrix Tech? Comment est-elle née et quels sont ses objectifs ?

Adamou Nchange Kouotou : En 2016, suite à l’appel du Président de la République du Cameroun aux jeunes de s’investir dans l’agriculture, j’avais décidé de créer une exploitation agricole. Mais, ce projet n’a jamais vu le jour car après avoir étudié mes chances de succès, je me suis rendu compte que mes connaissances agricoles limitées seraient une barrière à son succès.

Ainsi, plutôt que de me lancer dans l’agriculture à proprement parler, j’ai décidé de mettre mes compétences d’ingénieur en informatique et d’entrepreneur au service de tous ces agriculteurs formés sur le tas et qui comme moi ont besoin de supports techniques pour réussir leurs projets agricoles.

Digital Business Africa : Comment votre projet va-t-il simplifier la vie de ces agriculteurs formés sur le tas ?

Adamou Nchange Kouotou : A Agrix Tech, nous développons une Intelligence Artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui représentent 80% des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus.

Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi les ressources du web pour mieux faire passer vos messages?

Adamou Nchange Kouotou : Le web est une bonne source de communication, car elle n’est pas très coûteuse. Pour n’importe quelle startup dans le monde, il est capital de ne pas gaspiller ses ressources, car nous devons viser gros, mais avec des moyens limités pour intéresser des investisseurs. Notre stratégie de communication est donc longuement pensée pour être efficace et la moins coûteuse possible.

Digital Business Africa : De quoi avez-vous besoin maintenant pour mener à bien votre projet?

Adamou Nchange Kouotou : Agrix IA, le consultant agricole virtuel que nous développons, est une intelligence artificielle pure. Elle effectue son apprentissage en phytopathologie elle-même sur la base des données que nous lui fournissons. Nous avons donc besoin d’investissements financiers pour mener à bien la campagne de collecte de données sur le terrain qui serviront à le rendre plus performant.

J’invite les investisseurs qui liront cet interview et qui veulent connaître le montant exact dont nous avons besoin à nous contacter par e-mail à l’adresse [email protected] . La première phase de cette campagne de collecte de données commencera en septembre 2019.

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?

Adamou Nchange Kouotou : Je suis un ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Polytechnique de Yaoundé. Je suis aussi titulaire d’un MBA obtenu à l’European School of Management and Technology de Berlin. Je ne suis pas à mon premier projet entrepreneurial. J’ai lancé un bon nombre de startups, mais de plus petite envergure dans le passé. L’un de ces projets passés m’a permis d’obtenir la distinction d’entrepreneur de la fondation Tony Elumelu en 2016 et ensuite de devenir boursier de la fondation Kofi Annan (KABSF) en 2018.

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?

Adamou Nchange Kouotou : Actuellement, je suis concentré à 100% sur Agrix Tech, cette startup, qui grâce au programme d’intelligence artificielle qu’elle développe, compte mettre fin au problème de manque de support technique dont souffre la majorité des agriculteurs en Afrique.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?

Adamou Nchange Kouotou : Le rêve de toute l’équipe d’Agrix Tech (Modeste, Dorothée, Maryben, Jean Marc, Landry et j’en oublie) est que les agriculteurs africains adoptent l’IA Agrix comme un outil de travail banal comme les pioches et les brouettes qu’ils utilisent déjà. Et que, l’IA Agrix leur permette de maximiser leurs productions de manière durable.

Nous souhaitons que, malgré la forte croissance démographique annoncée pour Afrique dans les années à venir, Agrix Tech permette aux agriculteurs africains de produire suffisamment de nourriture pour nourrir sa population.

Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?

Adamou Nchange Kouotou : Le gouvernement devrait organiser beaucoup plus d’évènements tels que la Semaine de l’innovation numérique qui a permis au peuple camerounais de nous découvrir. J’en profite pour remercier le chef de l’Etat du Cameroun pour ce qui est déjà fait. En outre, je pense que le gouvernement pourrait aussi fournir des bourses aux jeunes entrepreneurs pour qu’ils puissent subsister dignement pendant les premiers mois de développement de leurs projets. Cela se fait déjà par exemple dans un pays tel que l’Allemagne à travers le programme EXIST. Les jeunes ont les idées et les compétences, mais ils n’ont pas les moyens de les exprimer.

Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Paul Biya, que lui diriez-vous ?

Adamou Nchange Kouotou : De ma modeste expérience dans l’entrepreneuriat au Cameroun, je sais qu’il n’est pas facile pour un jeune entrepreneur de lever des fonds. Les conditions d’obtention d’un prêt bancaire sont très rudes et inaccessibles aux jeunes entrepreneurs. Pour ceux qui décident de solliciter des investissements étrangers, ils font face à la méfiance des investisseurs du fait du climat actuel des affaires au Cameroun.

Par conséquent, j’exhorterai le Président de la République de redoubler de plus d’efforts afin d’assainir le climat des affaires au Cameroun. Pour terminer, je pense qu’insérer des cours d’entrepreneuriat dans le cursus éducatif dès le lycée permettra aux jeunes de ne plus être dépendants du gouvernement à la fin de leurs études pour subvenir à leurs besoins.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Lire aussi : Cameroun : Et le gagnant du prix spécial du Président de la République dans le numérique est AGRIX TECH !

Recensement biométrique dans la Fonction publique au Gabon : Les clarifications du gouvernement

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Recensement biométrique dans la Fonction publique au Gabon : Les clarifications du gouvernement
Madeleine Berre, Ministre de la Fonction publique du Gabon

[Digital Business Africa] – Le Conseil des Ministres du 29 mars 2019 a entériné la décision portant recensement biométrique au sein de la Fonction publique. Cette décision suscite des interrogations chez le grand public. Le gouvernement, par le biais du ministère en charge de la Fonction publique dirigé par Madeleine Berre, apporte des clarifications sur ce projet.

« Le fonctionnement du recensement …

Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.

Le recensement concerne tous les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés par la Solde, tous secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels, institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux recensements précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir des informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations, celui-ci s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes digitales) qui permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du processus. A la différence du recensement « manuel » de 2018, ce nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra de disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».

A l’issue de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.

Employabilité des agents …

Ce recensement placé sous le sceau  « Le capital humain au cœur de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier des agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.

Il permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.

La connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de mettre en place des plans de gestion de carrières justes et équitables en phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire. 

Amélioration de la qualité du service …

Le recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.

Sa mise en œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques, traitement et analyse des données collectées.

Le recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies.

Le fonctionnement du recensement …

Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.

Le recensement concerne tous les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés par la Solde, tous secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels, institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux recensements précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir des informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations, celui-ci s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes digitales) qui permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du processus. A la différence du recensement « manuel » de 2018, ce nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra de disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».

A l’issue de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.

Employabilité des agents …

Ce recensement placé sous le sceau  « Le capital humain au cœur de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier des agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.

Il permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.

La connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de mettre en place des plans de gestion de carrières justes et équitables en phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire. 

Amélioration de la qualité du service …

Le recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.

Sa mise en œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques, traitement et analyse des données collectées.

Le recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies. »

10 bonnes raisons d’apprendre à son enfant à coder

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10 bonnes raisons d’apprendre à son enfant à coder
Des cours de programmation s’invitent dans les établissements scolaires _ Les élèves de l'étoile Brillant d'Edea

Au quotidien, nous sommes appelés à exécuter plusieurs tâches. Si la plupart des gens se servent d’un agenda, les plus futés eux, se tournent vers des outils de programmation. Encouragés par des activités professionnelles ou personnelles, comment la programmation serait-elle bénéfique pour les enfants ? 10 éléments de réponses selon Genius Centers.

Aujourd’hui, il est plus facile de programmer son temps et ses activités, grâce à une série d’applications technologiques qui nous assistent au quotidien. Changer des couches grâce à un système d’alarme.  Veiller à son taux de cholestérol, etc.

Evidemment, nous sommes loin de l’univers de la Matrix. Cependant, notre quotidien est mutant et c’est ce changement qu’il importe d’anticiper, au mieux de contrôler selon nos besoins. Un héritage technoculturel qui incombe aux générations futures, c’est ce que tente d’expliquer Genius Centers en 10 points.

  1. Coder c’est avant tout est une activité stimulante pour la créativité. Elle permet de matérialiser la pensée selon les besoins. Ouvrir les portes du codage à un enfant c’est changer son regard face à la technologie. Il comprendra alors qu’il peut devenir autre que le consommateur, mais un acteur à part entière de ce nouvel univers.
  2. Coder permet de structurer sa pensée et développer sa logique. En donnant des instructions via un programme, l’enfant s’attendra à des résultats, selon ses desseins. Cette façon de faire et de concevoir est conséquente de l’évolution de notre monde.
  3. Coder c’est aussi développer son sens de la critique. La plupart des inventions, des applications, programmes etc. Répondent à un besoin. Une problématique soulevée. En s’orientant sur cette voie, l’enfant en codant apprend à aiguiser son sens de la critique pour résoudre un problème.
  4. Coder c’est s’ouvrir à la socialisation. Que l’enfant soit timide, introverti, etc., le codage dans sa logique d’innovation sociale encourage l’enfant ou le programmeur travailler sa sociabilité, mieux quand la programmation fait appel à un travail collaboratif.
  5. Coder est désormais obligatoire. Le numérique s’étant rendu universel, peu importe le domaine d’activité où un enfant travaillera il lui sera nécessaire. Croire qu’il est possible d’avancer sans code de nos jours est impossible.
  6. Coder ouvre le champ à de nombreuses possibilités. Dans le domaine professionnel, c’est avoir des capacités de créer et d’innover. La plupart des codeurs ont d’ailleurs des aptitudes à s’auto-employer, en créant de nouvelles richesses grâce aux nouvelles solutions.
  7. Coder permet en effet de travailler à son propre chef. Les plus grands patrons de l’informatique sont des ingénieurs de formation, qui ont eu l’ingéniosité de sortir du lot grâce à leur créativité et leur savoir-faire.
  8. Coder permet de mieux comprendre le langage d’Internet et des réseaux sociaux. Cette faculté de déchiffrer au-delà des mots communs, les plateformes les plus prisées donne à l’enfant une meilleure compréhension de ces plateformes et notamment une faculté de mieux les gérer.
  9. Coder, c’est embrasser un nouveau langage. Oui le codage a sa propre langue et comme l’Anglais, l’arabe, le mandarin ou le français. A la seule exception qu’il est élitiste de part le nombre de personne qui l’utilise.
  10. En fin coder c’est tout simplement génial. A ce titre nous souhaitons rappeler les propos de Marc Andreessen : « There will be two kinds of people in the world, those who tell computers what to do, and those who’re told by computers what to do. »

Par André Michel NYEM

Burkina Faso : Des jeunes formés en marketing digital lors du OUAGA DIGITAL SHOW

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Burkina Faso : Des jeunes formés en marketing digital lors du OUAGA DIGITAL SHOW

[Digital Business Africa] – La 1ère édition de OUAGA DIGITAL SHOW, une plateforme de réseautage, d’expositions et de rencontres B2B entre acteurs du digital du Burkina Faso et d’ailleurs, s’est tenue les 20 et 21 Juin 2019 à Ouagadougou au pavillon soleil levant du SIAO.

L’agence Focus DigiCom qui a initié ce forum avait pour mission de créer un cadre d’échange propice au partage d’expériences et de visibilité pour les acteurs du digital. Quatre show-case et quatre panels ont été animés par des spécialistes et des professionnels du digital durant ces deux jours du forum et un module de formation sur le Marketing Digital a été dispensé aux visiteurs du forum par un spécialiste du Marketing Digital.

70 candidatures ont été enregistrées sur le site web de OUAGA DIGITAL SHOW pour la participation au concours Pitch et 42 candidatures ont été enregistrées pour le concours Gaming. Neuf ont été récompensés lors de la soirée de remise de prix.

La 1ère édition de OUAGA DIGITAL SHOW a été placée sous le parrainage du Ministre de l’Énergie et sous le co-parrainage du Maire de la ville de Ouagadougou. Sa présence à la cérémonie d’ouverture a rehaussé l’événement tout comme la présence des Directeurs de cabinet, du Représentant de l’UNCDF et du Coordonnateur National de ProFeJec.

UNCDF (United Nations Capital Developemnt Fund) et ProFeJec (Projet Femmes-Jeunes Entreprenants et Citoyenneté) ont été les partenaires techniques de cette 1ère édition du forum OUAGA DIGITAL SHOW.

Par Digital Business Africa

Philippe Mingotaud : « Un Etat qui veut jouer un rôle dans le domaine du numérique doit savoir planifier et investir dans la durée »

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Philippe Mingotaud : « Un Etat qui veut jouer un rôle dans le domaine du numérique doit savoir planifier et investir dans la durée »
Philippe Mingotaud

[Digital Business Africa] – Il y a quelques mois, Philippe Mingotaud, spécialiste sur les questions de l’informatique et des nouvelles technologies et par ailleurs Directeur de MTP-Editions, mettait en vente les suites logicielles ServoCall et SerVisual. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, il explique les avantages de l’acquisition des code-sources d’une suite logicielle.

Digital Business Africa : Après 12 ans d’activité, MTP-Editions vend les codes sources de ses logiciels. En quoi acheter du code-source est-elle une stratégie gagnante pour une entreprise ?
Philippe Mingotaud :
Tout dépend de l’acheteur, de son secteur d’activité et de son projet. En investissant dans un code opérationnel, une société acquiert de nouveaux outils, de nouveaux services, de nouvelles compétences et gagne en efficacité, en crédibilité et en autonomie. C’est indiscutablement une bonne solution pour renforcer rapidement son implantation et dynamiser son business. Mais étonnamment, ce n’est pas encore une démarche très répandue chez les TPE et le PME qui ne la voient pas forcément comme assurément rentable ni comme un moyen efficace de développer au mieux leur R&D.

Digital Business Africa : Comment expliquez-vous cela ?
Philippe Mingotaud :
Les entreprises de taille intermédiaire n’ont pas toujours les compétences techniques et commerciales en interne afin de convaincre leurs dirigeants du bien-fondé de la démarche, ni pour mener à bien les recherches, les évaluations et les tractations nécessaires.
Elles craignent à la fois une obsolescence des sources, des difficultés pour les exploiter correctement et de devoir débourser des sommes importantes, comme celles dont on entend parler lors de certaines ventes fortement médiatisées.

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SERVOCALL Expert 5

Mais tous les codes sources en vente sur Internet ne se négocient pas en millions d’euros. Il existe de réelles opportunités pour les entreprises, à des prix très abordables avec un retour sur investissement rapide et garanti. Mais, encore faut-il savoir les trouver, les estimer et les négocier.

Parmi les structures qui auraient tout intérêt à étudier plus souvent cette option on trouve, au-delà des entreprises, les organismes de formation ainsi que les collectivités et les services d’Etat dont les missions sont d’œuvrer au développement du numérique dans leur pays.
Digital Business Africa : Cela peut-il être un moyen pour certains Etats africains de combler leur retard numérique et espérer un jour avoir leurs propres GAFA ?
Philippe Mingotaud : En matière d’informatique, les réalités d’aujourd’hui ne sont plus celles des années 80. On ne démarre plus un empire numérique en connectant un PC dans son garage.
Désormais, un Etat qui veut jouer un rôle dans le domaine du numérique doit savoir planifier et investir dans la durée. Des efforts financiers importants ont été consentis en Afrique pour le déploiement de la fibre. Il n’y a pas particulièrement de « problème africain ».

Beaucoup de pays dans le monde n’ont pas les moyens de leurs ambitions numériques et ce, pour plusieurs raisons. Certains gouvernants pensent que les Etats n’ont pas à intervenir directement dans les affaires des entreprises et qu’il leur suffit de faire confiance aux bienfaits de l’initiative, de la libre concurrence et de l’autorégulation économique pour voir apparaître de nouveaux géants. D’autres gouvernants pensent que les enjeux numériques de demain, la robotique, l’IA, les réseaux de télécommunications, etc. sont de nouveaux défis qui permettront de redistribuer les cartes du leadership à la manière de la téléphonie mobile vis à vis de la téléphonie fixe. Ils espèrent que leurs start-ups sauront prendre le train en marche, en misant sur la jeunesse, la motivation et en ignorant délibérément leur inexpérience et leur manque de moyens.

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Ils ne voient pas en quoi tout est lié et interdépendant, ni pourquoi la qualité des infrastructures existantes peut favoriser ou handicaper la réussite des entreprises. Prenez l’IA. Elle revêt de multiples réalités dans la tête de celles et ceux qui souhaitent pouvoir s’en servir. Mais elle n’est le plus souvent, dans sa conception, qu’une continuité d’un existant, une meilleure capacité à synthétiser un plus grand nombre de données, à mémoriser et à réutiliser automatiquement des « process machines » déjà validés.

Elle n’a pas vraiment vocation à prendre, hors contrôle, des décisions pouvant être contestées par la suite. Son objectif reste le même que celui que prônait l’informatique des années 80 : rendre les machines toujours plus performantes afin d’imiter puis de dépasser les capacités humaines : la force, la précision, la régularité et l’endurance; la machine se devant d’être toujours plus fiable, résistante et productive.

Aujourd’hui, l’IA est essentiellement conçue pour être « embarquée », en vue de piloter des matériels, les bras robotisés, les machines-outils, les véhicules autonomes, etc. Ainsi, aussi sophistiquée soit-elle, elle n’aura réellement d’intérêt qu’associée à une production industrielle de qualité.

Digital Business Africa : Que peut gagner un département ministériel en charge des TICs à acquérir un code source opérationnel ?
Philippe Mingotaud : Cela lui permettra à la fois de gagner un temps précieux, de montrer la voie et de rassurer. En implémentant ou en permettant aux entreprises et aux centres de formation d’implémenter du code, pour l’adapter aux spécificités de leur activité, sans déperdition d’information liée aux intermédiaires, sans coûts financiers attachés aux contrats des prestataires. Il pourra les aider dans de nombreux secteurs comme le commerce, l’agriculture, la gestion, la communication, la sécurité, le transport, l’éducation, le social, le culturel et le loisir, sans oublier l’IA. En diffusant du code librement, tel un noyau Unix ou Linux, il favorisera les échanges et les collaborations entre entreprises et renforcera l’organisation de son économie autour du numérique.
En mobilisant les énergies, en organisant les synergies, en fédérant les bonnes volontés, il contribuera à la mise en place de structures technologiques compétitives en mesure de rivaliser avec celles d’autres pays et capable de répondre aux défis du moment.

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Digital Business Africa : Et quels bénéfices pour les entreprises d’acquérir un code source opérationnel ?

Philippe Mingotaud : L’achat de codes-sources est sans aucun doute la meilleure des solutions pour les entreprises, les organismes de formation et les services d’Etats qui veulent jouer un rôle de premier plan et qui comprennent que pour cela ils doivent coopérer. Ceux qui pensent qu’avec les nouveaux défis du numérique, l’intelligence artificielle, le big data ou la robotique « une page se tourne » se trompent. Ceux qui croient qu’avec trois fois rien, ils parviendront à s’y faire une place de premier plan risquent eux aussi de déchanter.

Le savoir-faire et l’expérience restent plus que jamais des atouts déterminants pour réussir. A défaut, il ne faut pas hésiter à en acheter, afin d’obtenir à bon compte tout ce qui est nécessaire pour rester ou pour entrer dans la course à l’innovation.

L’heure est aux alliances et la dot reste encore le meilleur moyen d’intéresser les investisseurs et de faciliter les mariages d’entreprises. Une offre telle que celle de MTP-Editions est un bon moyen de constituer cette dot. Désormais, sauf à faire dans l’artisanal ou les « niches » feutrées, il convient, dans le numérique, de ne pas tergiverser, ni de lésiner sur les conditions à réunir pour pouvoir compter et prospérer rapidement.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Cyriaque-Didier Kouma : « Le GABIX dispose d’une infrastructure lui permettant de s’interconnecter à d’autres IXP »

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Gabon : Cyriaque-Didier KOUMA, le DG de l’Economie numérique, nommé SG de la CNAMGS
Cyriaque-Didier KOUMA, nouveau SG de la CNAMGS. Photo TIC Mag.

[Digital Business Africa] – Une délégation des responsables du Gabix (Gabon Internet Exchange) conduite par Cyriaque-Didier Kouma, PCA du Gabix, et Landry Ndoumbou Lingombe, Secrétaire exécutif du Gabix, a parcouru trois pays de l’Afrique centrale au mois de mai 2019 pour explorer les possibilités de collaboration du point d’échange Internet du Gabon avec ceux des autres pays.

Les membres de cette délégation gabonaise ont ainsi rencontré les responsables des ixp BDIXP (Burundi Internet Exchange Point) du Burundi, CAMIX (Cameroun Internet eXchange Point) du Cameroun et KINIX  (Kinshasa Internet Exchange Point) de Kinshasa en RD Congo. Objectif principal de ce périple, nouer des partenariats en vue de trouver un compromis entre points d’échange internet pour faciliter le trafic Internet directement entre leurs différents réseaux grâce à des accords mutuels.

Cyriaque-Didier Kouma, PCA du Gabix, a bien voulu expliquer à Digital Business Africa les contours de cette campagne de séduction auprès des points d’échange Internet de la sous-région Afrique centrale.

Cyriaque-Didier Kouma : « Le GABIX dispose d'une infrastructure lui permettant de s'interconnecter à d'autres IXP »
Les responsables du Gabix à la rencontre des responsables du CAMIX au Cameroun.

Digital Business Africa : Quel est l’objectif de la mission de promotion du point d’échange du Gabon que vous avez récemment organisé dans plusieurs pays de l’Afrique centrale?

Cyriaque-Didier Kouma : L’objectif de cette mission était de faire connaître GABIX et d’étudier les possibilités d’interconnexion avec les ixp de la sous-région. Cette campagne de communication a été organisée par GABIX, dans le cadre de la mise en œuvre d’un volet essentiel du projet AXIS qui est de doter l’Afrique de nœuds régionaux d’échange Internet afin de favoriser les échanges de trafic intercontinental. Ce projet vise également à réduire les coûts de transit actuellement très élevés en Afrique. 

Digital Business Africa : Quelles sont les caractéristiques et avantages de ce Gabix pour l’Afrique centrale ?

Cyriaque-Didier Kouma : Le GABIX dispose actuellement d’une infrastructure lui permettant de s’interconnecter à d’autres IXP et opérateurs de la sous-région. Toutefois, il est à noter que disposer d’une infrastructure n’est pas suffisant, c’est pourquoi GABIX mène actuellement cette campagne de communication. Il est également question pour nous de mettre tout en œuvre pour dynamiser la communauté et œuvrer pour créer des plateformes d’échange et de discussion pour faire grandir notre communauté. Nous avons déjà par exemple créé une plateforme d’échange et de partage d’expérience avec d’autres points d’échange africains.

Digital Business Africa : Que gagnent les populations de l’Afrique centrale avec l’exploitation de ce point d’échange GABIX ?

Cyriaque-Didier Kouma : Le principal avantage sera le rapprochement des populations.  Car il faut le dire, Internet reste un outil communautaire. Cela favorisera également le développement de contenus adaptés à nos contextes. Le dernier avantage que nous pouvons citer est la diminution des coûts de connexion Internet au niveau de la sous-région et en Afrique ainsi que la dynamisation du développement des services Internet qui dressent les problématiques locaux.

Digital Business Africa : Le Congo Brazza et le Gabon ont chacun un point d’échange sous-régional. Comment cohabitent ces points d’échange ?

Cyriaque-Didier Kouma : Les points d’échange du Gabon et du Congo seront complémentaires. Il faut dire que l’objectif de l’Union africaine est de créée un maillage au niveau du continent. Déjà, un protocole d’accord visant, in fine, à interconnecter nos deux IXP a été signé en 2018. Donc, il n’y a absolument aucune ambiguïté. Notre cohabitation repose essentiellement dans la complémentarité par rapport au maillage sous régional que nous souhaitons mettre en place au niveau de l’Afrique centrale et par extension au niveau du continent.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Le GABIX

Le Gabon Internet Exchange (Gabix) est un Groupement d’intérêt économique (G.I.E) constitué de douze opérateurs de service internet gabonais. Créé depuis 2014, ce G.I.E a été mise en place pour gérer et mettre en œuvre les activités du point d’échange internet de même nom, première infrastructure du genre en république gabonaise.

Le groupement a pour objet de mettre en œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer l’activité économique de ses membres, à améliorer ou accroitre les résultats de cette activité en facilitant l’échange de trafic internet local, en favorisant le développement de l’économie numérique au Gabon et en fournissant les services Internet de base et les services y afférents. D’après ses responsables, les membres connectés au Gabix sont Gabon Telecom, GVA Gabon, iPi9, PCH, Airtel, Facebook et l’Aninf. Son Secrétaire exécutif est Landry Ndoumbou Lingombe et son PCA Cyriaque-Didier Kouma.

Cameroun: Minette Libom Li Likeng lance la Semaine de l’innovation numérique

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Cameroun: Minette Libom Li Likeng lance la Semaine de l'innovation numérique
26 juin 2019. La ministre Minette Libom Li Likeng lance la Semaine de l'Innovation (1)

[Digital Business Africa] – La semaine de l’innovation numérique a été officiellement lancée ce mercredi 25 juin 2019 par Mme Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, en présence d’invités et divers acteurs du secteur de l’économie numérique.

Organisée sous le très haut patronage du président de la République, cette  semaine de l’innovation numérique va se déroule du 24 au 28 juin 2019 à Sup’PTIC, l’Ecole nationale supérieure des postes, télécommunications et TIC, sous le thème « Inoovez, créez et surtout osez: quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du Chef de l’Etat? »

Elle est la toute première édition du genre organisée par le gouvernement à travers le Minpostel. Elle a pour objet de détecter et de récompenser les projets les plus innovants présentés par les jeunes au cours d’une année, pour un accompagnement adéquat en vue de la création des PME du numérique, avec pour activité phare le concours national du meilleur projet TIC de l’année, dont le lancement a été annoncé lors de la conférence de presse de Mme la ministre le 11 juin dernier.

« Cette semaine sera donc la tribune de l’engagement des pouvoirs publics et l’espace de déploiement des jeunes pour le développement de l’économie numérique au Cameroun », a déclaré Mme la ministre lors du discours qu’elle a prononcé lors de la cérémonie officielle d’ouverture de l’évènement. « Il s’agit donc à cette occasion d’axer nos activités sur l’appropriation de l’appel du chef de l’Etat aux jeunes en vue de l’innovation dans les TIC. Il s’agit également d’amener les différents acteurs sociétaux à accompagner les jeunes innovateurs camerounais à travers la mise en place d’écosystèmes appropriés ou l’adaptation de ceux existants, afin de favoriser l’éclosion de véritables entreprises numériques », ajoute t’elle.

La semaine de l‘innovation numérique comporte ainsi plusieurs articulations dont le plus important est le concours national du meilleur projet des TIC, avec à la clé le Prix spécial du Président de la République. Déjà, une session de formation spécialisée et de conseils est organisé en faveur des 15 jeunes innovateurs présélectionnés.

Aussi, une conférence scientifique de haut niveau sur le thème « innover ou disparaitre, les contours d’une alternance indispensable dans l’univers numérique aujourd’hui » dispensée par Jean-Jaques Massima Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, s’est tenue. Tout comme le partage des expériences des jeunes promoteurs de projets. La journée du jeudi 27 juin 2019 est consacrée à différents ateliers pratiques à l’intention de jeunes engagés dans les TIC en guise d’incubation en vue de la maturation de leurs projets. Ces formations seront délivrées par d’autres startups qui ont achevé leur migration vers l’entreprenariat numérique. Le 28 juin sera l’apothéose avec le pitch final du concours, puis la cérémonie de remise de récompenses aux lauréats du concours.

Au jury constitué des professionnels du secteur et présidé par Reine Essobmadje, la ministre a demandé de travailler avec professionnalisme pour récompenser les meilleurs projets.

Par Gaëlle Massang