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Mauritanie : 3,6 millions de dollars d’amende infligée aux opérateurs télécoms

[Digital Business Africa] – En Mauritanie, alors que l’Autorité de régulation des télécommunications se faisait de plus en plus menaçante contre les opérateurs télécoms présents dans le pays, la sanction est finalement tombée. Les trois opérateurs présents dans le pays écopent d’une lourde amende de 3,6 millions de dollars. Selon le régulateur, cette amende vient sanctionner des ‘‘manquements à leurs obligations’’ contenues dans les différents cahiers de charge. Il s’agit en fait de la qualité des services de télécommunications qui est très souvent décriée dans le pays, notamment à l’intérieur du pays, dans les zones moins peuplées et les zones rurales.

De manière détaillée, c’est l’opérateur Mauritel propriété mauritano-marocaine qui écope de la plus grosse amende, soit 2,2 millions de dollars américains. Pour sa part, l’opérateur Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel avec une joint-venture mauritanienne écope de 862.000 dollars US d’amende. Enfin, l’opérateur mauritano-tunisien Mattel, il s’est vu infligé la plus petite amende, soit 627 000 dollars US.

Dans le communiqué annonçant ces sanctions, le régulateur explique que les explications apportées par les opérateurs dans les lettre-réponses pour justifier la mauvaise qualité des services ne sont pas assez pertinentes. Toutefois, le régulateur laisse la porte ouverte à d’éventuelles négociations en précisant que les trois opérateurs sanctionnés ont la possibilité d’émettre des remarques et observations sur les sanctions pécuniaires prononcées contre eux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Tchadien Abdelkrim Yacoub Koundougoumi prend les commandes du bureau Afrique de l’ONG Internet Sans Frontières

[Digital Business Africa] – L’ONG Internet Sans Frontières, qui lutte pour la défense de la liberté d’Internet dans le monde a annoncé la nomination du tchadien Abdelkrim Yacoub Koundougoumi à la tête du bureau Afrique. Dans un article publié sur son site Internet, l’NG explique qu’elle collabore avec Abdelkrim Yacoub Koundougoumi depuis trois années, période pendant laquelle il a dirigé le bureau de la région Afrique centrale.

Dans la foulée, Internet sans Frontières lui attribue l’amélioration significative de la situation des droits numériques en Afrique centrale :“Le travail essentiel de M. Koundougoumi a permis à Internet Sans Frontières d’obtenir la levée du blocage des réseaux sociaux, et la baisse progressive des coûts d’accès à Internet au Tchad. Nous lui sommes reconnaissants de désormais mettre ses compétences et son expertise au service de la protection des droits numériques sur l’ensemble du continent”, explique Julie Owono, Directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : Pour la direction de sa filiale Middle East and Africa, Orange choisit le Maroc

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications français Orange a officiellement inauguré le 8 janvier 2019 son siège opérationnel East and Africa au Maroc. Situé dans la Tour Casablanca City en plein cœur de Casablanca, le bâtiment présenté comme étant ‘‘à la pointe de la technologie’’ dispose de 900 m2 sur deux étages. «Symboliquement, c’est un message très fort, un tournant dans l’histoire du Groupe qui vient confirmer notre volonté de nous rapprocher de nos clients et de faire d’Orange MEA l’opérateur multiservices préféré des populations en Afrique et au Moyen-Orient » se félicite Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa.

Avec une croissance moyenne annuelle de 6%, Orange MEA est aujourd’hui la 1ère zone de croissance du Groupe Orange. Dès 2015, Orange a fait le choix d’accroître l’autonomie de sa filiale Orange MEA, afin de valoriser les activités sur la zone. Le sénégalais Alioune Ndiaye est nommé à la direction générale de la filiale depuis mai 2018. A ce poste, il a procédé à une série de nominations de cadres dirigeants en provenance de pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Orange revendique une contribution importante au sein des économies des pays dans lesquels il est présent. Il affirme que son activité contribue de manière significative au PIB des pays où il opère : 8% au Cameroun, 8,2% en Guinée, 11% en Côte d’Ivoire et 11,2% au Sénégal.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Zambie : le nouvel opérateur Uzi Zambia peine toujours à lancer son réseau

[Digital Business Africa] – Uzi Zambia, dont l’actionnaire principal est Unitel International Holdings B.V enregistré aux Pays-Bas, a obtenu une licence de réseau en mars 2018, valable 15 ans, pour concurrencer MTN Zambia, Airtel Zambia et Zamtel. Mais depuis lors, l’opérateur n’a pas réussi à lancer son réseau en décembre 2018 comme prévu, et cela a été suivi d’une série d’extensions de délais par la Zambia Information and Communications Technology Authority (ZICTA).

En janvier 2019, Uzi a confirmé qu’il lancerait ses opérations en février 2019 et a déclaré que le retard était dû à l’installation et au test de l’équipement. La société s’est également engagée à effectuer un investissement initial de 350 millions de dollars américains, nous informe Itwebafrica.

Mais il y a eu un nouveau retard et Misheck Lungu, le secrétaire permanent du ministère des transports et de la communication, a récemment confirmé qu’Uzi est « en train de mobiliser des fonds », prêt à démarrer ses opérations en tant que quatrième opérateur du pays.

Cependant, selon un rapport de la publication Zambia Watchdog, Uzi n’a pas respecté les exigences spécifiées dans la licence accordée par ZICTA. La publication cite une source interne qui aurait déclaré que le ministère des Transports et des Communications était à la recherche d’un autre opérateur.

Le ministre des Transports et des Communications, Mutotwe Kafwaya, a déclaré à une autre publication locale, The Zambian Observer, que le gouvernement était en pourparlers avec Uzi pour savoir s’il allait ou non poursuivre ses opérations en Zambie “, notant que la mise en place d’un service mobile nécessitait des investissements considérables . ” À ce jour, Uzi n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Gaëlle Massang

Malawi : L’opérateur Airtel veut lever environ 37,5 millions de dollars américains par le biais de son introduction en bourse

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Airtel a pour objectif de lever environ 37,5 millions de dollars américains par le biais d’un premier appel public à l’épargne (IPO) d’actions de ses opérations au Malawi. Les actions d’Airtel Malawi seront cotées à la bourse locale au prix de lancement de 12,69 kwacha (0,021 $) par action, nous informe Itwebafrica.

Au total, 1,65 milliard d’actions sont proposées à la vente, soit 15% du capital social émis. 550 millions d’actions supplémentaires, représentant 5% du capital social émis, seront également mises à disposition sous réserve des options de surallocation.

Le Groupe a publié un communiqué qui se lit en partie: « Airtel Africa, suite à son annonce du 11 décembre 2019 de son intention de faire entrer son entreprise locale Airtel Malawi, à la Bourse de Malawi, a annoncé le prix de l’offre publique initiale (IPO ). »

Le directeur général d’Airtel Malawi, Charles Kamoto, a déclaré que les actions étaient devenues accessibles au public suite à la décision des actionnaires majoritaires de l’entreprise, Bharti Airtel, de lâcher leurs fonds propres.

« L’offre restera ouverte jusqu’au 31 janvier 2020 et sera suivie de l’annonce des résultats de l’offre au public le 14 février 2020. Par la suite, une cotation officielle à la bourse locale aura lieu le 24 février », a indiqué Kamoto.

Airtel Africa a révélé avoir confié à Standard Bank Plc le processus et les modalités sont en place pour répondre à la forte demande d’actions des investisseurs. Une fois l’introduction en bourse terminée, Airtel Malawi devrait générer un produit brut d’environ 27,92 milliards de kwacha (37,5 millions de dollars américains) et atteindre une capitalisation boursière de 139,59 milliards de kwacha (187,4 millions de dollars américains), toujours selon Itwebafrica.

La cotation d’Airtel Africa est la dernière d’une série de mesures prises par Bharti Airtel pour lever des fonds afin de réduire sa dette globale. En octobre 2019, la Cour suprême de l’Inde a ordonné à Airtel de payer au moins 35500 crores de roupies à titre de frais statutaires en janvier 2020.

Gaëlle Massang

Au CES 2020, Lenovo présente le premier ordinateur portable pliable et compatible 5G

[Digital Business Africa] – À l’orée de cette nouvelle décennie, le pliable est incontestablement à la mode. Après les smartphones et les tablettes, la fièvre du pliable s’est transmise aux ordinateurs portables. Lors du CES 2020 à Las Vegas, Dell a notamment présenté sonOri, son prototype d’ordinateur portable à écran 13 pouces pliable. Néanmoins, l’entreprise américaine n’était pas la première à y avoir pensé.

 Il y a déjà quelques mois, le constructeur chinois Lenovo avait dévoilé son ThinkPad X1 Fold, le premier du genre, destiné principalement à des professionnels. Fonctionnant sous Windows 10x, le système d’exploitation pensé spécifiquement pour ce type de produit, il comporte un écran tactile OLED 2K capable de se plier sur lui-même, nous informe Le journal du geek.

Au CES, cet ordinateur portable pliable a profité d’une présentation formelle face au grand public. Le ThinkPad X1 Fold,« composé d’alliages légers et de fibre de carbone, est doté d’une couverture en cuir » et s’accompagne d’un stylet. Lenovo a annoncé sa commercialisation courant du deuxième trimestre 2020 pour un prix avoisinant les 2 230 euros, sans préciser quand il sera disponible en Europe.

L’entreprise chinoise a, par ailleurs, mis l’accent sur la 5G en présentant ce qu’elle considère comme le « premier ordinateur portable pensé pour la 5G » au monde. Nommé sobrement Yoga 5G, cet ordinateur est un ultra-portable doté d’un écran rotatif. Il a pour particularité d’être le premier à s’armer d’un processeur Qualcomm Snapdragon 8cx 5G, le rendant compatible nativement avec le réseau 5G. Le Yoga 5G sera disponible en Europe au printemps 2020 pour 1 299 €.

Gaëlle Massang

Nigéria : Solride, la toute dernière start-up de covoiturage, se lance sur le marché africain

[Digital Business Africa] – La nouvelle application de covoiturage Solride a été lancée cette semaine dans son bureau de Lagos au Nigéria par Solchos Kefani Limited.

La startup a déclaré dans un communiqué de presse que Solride propose une combinaison unique de différents types de véhicules, offrant des possibilités infinies et révolutionnant le concept de transport au Nigeria et en Afrique subsaharienne.

Grâce à l’application, les utilisateurs ont accès à différents modes de transport (voitures de salon, motos, tricycles et VUS), à la planification et à la location de trajets ainsi qu’à des cartes détaillées, nous informe Techinafrica.

Selon le PDG de Solchos Kefani, Henry Adesegha, l’entreprise se démarque par une innovation forte et unique qui se connecte directement aux besoins des consommateurs, étant donné que les gens pourront passer d’un mode de transport à un autre en changeant de plate-forme de transport en commun.

Au lieu d’employer une tarification dynamique, où les prix augmentent ou diminuent de manière générique en fonction de la demande, Solride permet aux conducteurs individuels de réguler eux-mêmes les prix dans une fourchette stipulée. Solride cherche à attirer les conducteurs avec son algorithme unique de mécanisme de prix contrôlé par le conducteur qui verra les conducteurs contrôler individuellement le prix pendant les heures normales, les heures de pointe et les heures creuses.

De plus, l’entreprise prévoit d’inciter à la conduite en récompensant les conducteurs qui conduisent en toute sécurité. Les conducteurs qui reçoivent de bonnes critiques sur leurs trajets auront également la possibilité de gagner des revenus supplémentaires à partir d’autres flux commerciaux de l’entreprise en tant qu’actionnaires ad hoc.

Dernièrement, les gens comptent sur ces systèmes de transport informels qui sont entraînés par l’augmentation rapide des taux d’abonnement mobile 3G et 4G, les faibles taux de possession de véhicules, les infrastructures de transport public inadéquates. Par conséquent, le lancement de Solride arrive au bon moment lorsque ce type d’applications gagne en popularité à travers l’Afrique.

Solride a déjà des plans d’expansion à la fois en termes de taille de flotte et de portée géographique à travers le continent malgré son lancement il y a quelques jours. La startup est actuellement en pourparlers de partenariat avec des sociétés de location de voitures et des opérateurs de taxis pour ajouter des taxis à sa plateforme.

«Nous visons à mener des campagnes éclair, à croître de façon exponentielle et à nous étendre à différentes villes du Nigeria, du Ghana, du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et de l’Ouganda d’ici le premier trimestre 2020», a déclaré Adesegha.

Alors que Solride propose des solutions de produits uniques pour répondre aux besoins des transports en commun locaux, les passagers sont également aidés à posséder, exploiter, gérer et gagner des revenus supplémentaires via le programme phare d’apprentissage en entreprise numérique de l’entreprise, qui sera gratuit pour tous les clients Solride.

Gaëlle Massang

Congo Brazza : Le Fratel et l’ARPCE vont examiner les solutions pour réguler les produits de gros imposés par les telcos, les 02 et 03 avril 2020

[Digital Business Africa] – Le 17ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) se tiendra à Brazzaville, à l’hôtel Radisson Blu M’Bamou Palace, les 2 et 3 avril 2020  sur le thème « Quelle régulation tarifaire des produits de gros ? ». Cette rencontre est organisée par le comité de coordination 2020 du Fratel et l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo.

Conformément au plan d’action 2020 approuvé lors de la réunion annuelle 2019 du réseau qui s’est tenue à Bucarest les 23 et 24 octobre, ce séminaire abordera les différentes obligations tarifaires imposées par les autorités de régulation pour remédier à la puissance de certains opérateurs (régulation asymétrique) ou à l’ensemble des opérateurs (régulation symétrique) sur les marchés de l’accès aux réseaux de communications électroniques et de l’interconnexion.

D’après le Fratel, lors de ce séminaire, les participants reviendront, en premier lieu, sur la mise en place des types de remèdes tarifaires qu’ils considèrent comme adéquats selon les produits de gros régulés et les objectifs réglementaires poursuivis, notamment dans un contexte de transition technologique. En deuxième lieu, ils évoqueront les périmètres des coûts pertinents à prendre en compte. Enfin, les méthodes comptables de valorisation des actifs et les méthodes de modélisations (top-down, bottom-up, etc.) des capitaux immobilisés et des coûts d’exploitation et les sources d’alimentation des modèles, notamment la comptabilité réglementaire des opérateurs seront examinés. 

Par Digital Business Africa

Comment Google va réduire les revenus de ses 50 millions de Youtubeurs actifs à partir de ce 07 janvier 2020

[Digital Business Africa] – Youtube, le service de vidéo en ligne de Google, a annoncé ce 07 janvier 2020 qu’à partir de ce jour, il ne diffusera plus d’annonces personnalisées et ne proposera plus certaines fonctionnalités comme les commentaires, les stories, le chat en direct, la cloche de notification et d’autres encore sur les vidéos désignées comme étant conçues pour les enfants.

Toutes les vidéos postées sur Youtube doivent définir si oui ou non elles sont adaptées aux enfants. Si ce n’est pas fait, Youtube, à l’aide de ses robots, va automatiquement considérer toutes vidéos comme adaptée aux enfants et ne diffusera plus d’annonces personnalisées sur le contenu destiné aux enfants conformément à la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act) et / ou aux autres lois en vigueur. Explications de Youtube : « Plus spécifiquement, nous avons indiqué que tous les créateurs seraient tenus de désigner leurs contenus comme étant conçus pour les enfants ou non dans YouTube Studio et que nous traiterions les informations personnelles de toute personne regardant une vidéo conçue pour les enfants comme celles d’un enfant, quel que soit l’âge de l’utilisateur ».

Invitation est donc faite à tous les Youtubeurs de classer leurs contenus : « Les créateurs connaissent leurs contenus mieux que quiconque. C’est pourquoi nous pensons qu’ils sont les mieux placés pour désigner leur audience cible. Nous avons également recours à des systèmes d’apprentissage automatique pour identifier les contenus qui s’adressent aux enfants, et les créateurs peuvent changer la désignation s’ils pensent que nos systèmes ont fait une erreur ». Ce ne sera pas facile de changer. Car l’entreprise précise : « Nous n’ignorerons ce changement que si nous détectons un abus ou une erreur ». « Nous faisons confiance aux créateurs pour qu’ils définissent correctement leur contenu, mais nous pouvons modifier le paramètre d’audience en cas d’erreur ou d’abus. Cependant, ne comptez pas sur nos systèmes pour définir votre contenu. Nos systèmes peuvent ne pas identifier le contenu que la FTC ou d’autres autorités considèrent comme étant destiné aux enfants. Si vous ne définissez pas le contenu correctement pour les enfants, vous pouvez être soumis à des conséquences juridiques ou des conséquences sur YouTube », prévient YouTube

Ce qui aura une incidence sur les revenus de ses 50 millions de créateurs de vidéos actifs de la plateforme qui verront leur gain chuter. Youtube reconnaît que « cela ne sera pas facile pour certains créateurs, mais ce sont des mesures importantes pour assurer le respect des dispositions de la COPPA et des autres lois en vigueur ».  La plateforme de vidéo en ligne s’engage à aider les Youtubeurs à s’adapter à cette nouvelle situation.

En septembre dernier, Youtube avait  annoncé un certain nombre de modifications visant à mieux protéger les enfants et leur vie privée sur YouTube, et à répondre aux préoccupations soulevées par la FTC (Federal Trade Commission) aux États-Unis. Youtube c’est deux milliards d’utilisateurs qui regardent 250 million d’heures par jour sur les écrans TV. Et les 50 millions de Youtubeurs actifs uploadent 500 heures de vidéos par minute sur la plateforme.

Par Digital Business Africa




Quelques indications pratiques de YouTube

Téléchargez une vidéo pour les enfants :

1) Téléchargez une vidéo comme d’habitude;
2) Dans l’onglet Détails , faites défiler jusqu’à Public;
3) sélectionner:
– “Oui, c’est pour les enfants.”;
– “Non, ce n’est pas destiné aux enfants .  “;
4) Cliquez sur Suivant pour continuer le téléchargement de votre contenu.  Une fois que vous avez téléchargé la vidéo, elle sera intitulée “Pour les enfants (définie par vous)” dans la liste des vidéos . 

Définit les vidéos existantes comme destinées aux enfants :

Vous avez peut-être remarqué que YouTube a déjà défini certaines vidéos comme étant «adaptées aux enfants». Parce que vous n’avez pas été en mesure de définir votre chaîne ou vos vidéos jusqu’à présent ou non, vous pouvez maintenant:

1) Connectez-vous à studio.youtube.com ;
2) Dans le menu de gauche, sélectionnez Vidéos;
3) Cochez les cases à côté des vidéos que vous souhaitez modifier. Remarque : Vous pouvez;
4) sélectionner toutes les vidéos en cochant la case à côté de “Vidéo” en haut de la liste de téléchargement.  Sélectionnez Edition > Public > ” Oui, c’est pour les enfants”;
5) Sélectionnez METTRE À JOUR LES VIDÉOS .

Velvot Nigeria Limited consolide sa position sur le marché du cloud computing grâce à un partenariat avec Microsoft

[Digital Business Africa] – Velvot Nigeria Limited a conclut un partenariat avec Microsoft en tant que partenaire CSP de niveau 1 en Afrique. L’entreprise, qui a atteint 47 pays en Afrique, est actuellement le seul partenaire Microsoft CSP de niveau 1 spécialisé dans Microsoft Azure Cloud, Office 365, Microsoft 365 et Dynamics ERP, nous informe Techinafrica.

Selon le président-directeur général de Velvot, Aliyu Garba, la société est plus que disposée à offrir une entreprise intégrée, flexible et rentable qui propose des solutions d’intensité technologique à la suite du partenariat. Aliyu a également noté que de nombreuses entreprises sont toujours dans l’ignorance du cloud, qui est plus qu’un mot à la mode depuis un certain temps.

« Vous pouvez déjà utiliser des solutions cloud dans votre entreprise et ne même pas vous en rendre compte, comme Microsoft Office 365, Microsoft Dynamics 365 ou Azure. C’est là qu’intervient le partenaire Velvot Nigeria Limited Microsoft CSP Tier 1. Lorsque vous travaillez avec un fournisseur de services cloud comme Velvot Nigeria Limited, vous avez non seulement accès à la puissance et à l’évolutivité du cloud, vous bénéficiez également d’un service personnalisé et d’une assistance en temps réel pour aider votre entreprise à continuer de réussir. »

Une équipe dédiée aidera les clients avec des licences associées à un support proactif, des conseils et des conseils pour garantir l’efficacité et la sécurité de leurs entreprises. La licence, au lieu d’une tâche intimidante, sera pratique avec le bouton en un clic qui permet aux clients d’ajouter et de supprimer de nouvelles licences ou de nouveaux produits dans le portail de gestion de la facturation.

Il utilise le modèle d’abonnement au fur et à mesure pour engager les clients dans une facturation initiale ou sans frais de résiliation. «Vous aurez la tranquillité d’esprit d’un partenaire, d’une plate-forme et d’une facture mensuelle, trimestrielle et annuelle prévisible selon votre choix», a déclaré Aliyu. L’entreprise offre également la possibilité d’une solution de Cloud public, privé ou hybride sur une seule plateforme pour éliminer les chevauchements de services et de dépenses.

Gaëlle Massang

Kenya : Safaricom déclasse le service de fibre de Zuku de Wananchi et devient leader du marché

[Digital Business Africa] – Safaricom a lancé une campagne agressive pour conquérir de nouveaux abonnements dans le pays d’Afrique de l’Est et a aujourd’hui réussi à devenir le leader mondial de la FTTH, nous informe Itwebafrica.

Selon le nouveau rapport trimestriel (juillet – septembre 2019) de l’Autorité des communications du Kenya (CA), Safaricom a récolté 154603 abonnements pour une part de marché de 34%, tandis que le groupe Wananchi a obtenu une part de marché de 33,3% avec 151548 abonnements. Au trimestre précédent (avril – juin 2019), Safaricom avait 137.824 abonnements tandis que Wananchi Group avait 146.349 abonnements.

L’AC a cité les smartphones abordables, les plans de données et la croissance des services 4G comme contributeurs à la croissance. Dans ses résultats semestriels (six mois se terminant en septembre 2019) publiés en novembre 2019, Safaricom a indiqué que son câble à fibre couvrait 300 000 de foyers.

Gaëlle Massang

Les deepfakes et les vidéos truquées désormais interdits sur Facebook

[Digital Business Africa] – Facebook a annoncé ce lundi 6 janvier 2020 des mesures fortes pour combattre les deepfakes. L’entreprise a déclaré dans un communiqué qu’elle allait enquêter sur les comportements trompeurs dans les contenus générés artificiellement et en s’associant avec le milieu universitaire, politique et l’industrie du secteur pour mieux identifier le contenu truqué, nous informe BusinessInsider.

Les vidéos signalées seront soumises à un examen par des modérateurs tiers pour déterminer si le contenu est faux. À ce moment-là, Facebook « réduira considérablement sa diffusion » sur le fil ou rejettera la vidéo, si le compte tente de la diffuser sous forme de publicité. De plus, les personnes qui tentent de partager le contenu avant qu’il ne soit retiré du site recevront un avertissement pour les avertir que le contenu est faux.

La société a ajouté qu’elle avait établi un partenariat avec Reuters pour « aider les journalistes du monde entier à identifier les deepfakes et contenus truqués grâce à un cours de formation en ligne gratuit ». « Les entreprises de presse s’appuient de plus en plus sur des tierces parties pour de grands volumes d’images et de vidéos, et l’identification des visuels truqués est un défi important », a affirmé Facebook. « Ce programme vise à soutenir les rédactions qui essaient de faire ce travail. »

La société a défini le type de contenus qui serait retiré du site par le biais de deux critères :

  • Le contenu a été édité ou condensé — au-delà des ajustements nécessaires pour plus de clarté ou de qualité — d’une manière qui n’est pas apparente pour une personne lambda et qui pourrait probablement induire en erreur en faisant croire qu’un sujet de la vidéo a dit des mots qu’il n’a pas vraiment prononcés.
  • Il est un produit de l’intelligence artificielle ou du “machine learning” qui fusionne, remplace ou superpose du contenu sur une vidéo, lui donnant ainsi l’apparence d’être authentique.

Cette nouvelle politique de Facebook n’affectera toutefois pas les contenus qui sont truqués à des fins humoristiques ou parodiques, a déclaré la société.

Gaëlle Massang

Les ballons stratosphériques disposent désormais de suffisamment de bande passante pour assurer leur commercialisation

[Digital Business Africa] – La conférence mondiale des radiocommunications, qui s’est terminée fin novembre à Charm el-Cheikh a accordé des bandes de fréquences supplémentaires aux ballons ou drones stratosphériques, ces dispositifs des plates-formes de haute altitude ou plus brièvement des HAPS (High Altitude Pseudo-Satellites). Ils vont désormais disposer de suffisamment de bande passante pour assurer leur commercialisation, nous informe 01net.

Les HAPS seront reliés à Internet via des stations de base du réseau mobile ou des satellites. Ils pourront évoluer seul ou à plusieurs. Les utilisateurs ne s’y connecteront pas directement et passeront par des opérateurs pour en bénéficier. Car ces dispositifs viendront alimenter les réseaux télécom déjà existants de manière transparente pour le client final ou offriront un service ponctuel à louer, en se servant d’une antenne de réception terrestre.

Pour ce qui est des performances techniques, tout dépendra de la distance entre les HAPS et les personnes connectées. « La latence sera bien plus faible qu’avec un satellite, les HAPS se situant à seulement 20 km au-dessus de la Terre. Cette altitude-là leur permet aussi de se situer au-dessus du couloir aérien et de subir très peu de vent », nous explique Yves Piriou, l’expert en radiocommunications qui gère le dossier à l’Agence nationale des Fréquences (ANFR).

 « Pour ce qui est du débit, dans un rayon de 50 km au sol, il sera possible d’obtenir du Haut ou Très Haut Débit. Mais à 500 km, ce sera plutôt de l’ordre du Mbit/s », ajoute-t-il. Les GAFA s’échinent depuis plusieurs années à prouver l’utilité des plates-formes de haute altitude avec plus ou moins de bonheur. On se souvient, par exemple, des difficultés techniques rencontrées par Facebook qui l’ont amené à abandonner son projet de drone Aquila.


Pour les industriels du monde entier, ils représentent une opportunité de créer un nouveau segment de marché. Car ces engins vont jouer un rôle complémentaire des offres terrestres et surtout satellitaires. Ils coûteront moins chers qu’un satellite, seront plus souples à déployer, plus propres, tout en pouvant assurer une fonction de relai de télécommunications. C’est la raison pour laquelle on les appelle aussi des « pseudolites » ou « pseudosatellites », selon 01net.

Gaëlle Massang

Jimmy Wales, le co-fondateur de Wikipedia annonce la création de WT:Social sa version de Facebook, sans publicité

[Digital Business Africa] – Jimmy Wales, le co-fondateur de Wikipedia a lancé son propre réseau social dénommé WT:Social, une sorte de version de Facebook mais sans aucune publicité, ni infox. Le réseau social présente donc une interface plutôt sobre, qui se compose d’un simple flux dont le contenu est, pour le moment, uniquement composé d’actualités et des commentaires laissés par les utilisateurs.

Ainsi, il y a peu de chance de découvrir de la publicité de politique sur WT:Social, à l’inverse de ce que l’on peut lire sur Facebook. Ce projet émane d’un précédent envisagé par le co-fondateur de Wikipédia. En effet, Wales est aussi le fondateur de WikiTribune. L’objectif de ce site était de devenir une source d’information mondiale réalisée par des journalistes professionnels et des contributeurs lambda, nous informe le site Siècle digital.

Globalement, ce nouveau réseau social va donc lutter contre la publication massive de fausses informations. Dès qu’un article sera posté sur le réseau, la provenance de l’article, des sources ainsi que des références seront postées sur le réseau également.

Un projet de vote pour promouvoir les articles de qualité est aussi à l’étude : il permettrait alors aux utilisateurs d’accorder un vote positif à un contenu jugé pertinent, intéressant, de qualité et celui-ci pourrait ensuite être mis plus en avant.

Concernant le modèle économique, en effet, même si le réseau n’a pas de lien financier avec Wikipédia, il vit du même modèle économique : les dons. Mis en ligne le mois dernier, il ne compte déjà pas moins de 50 000 utilisateurs comme l’indique The Next Web.. Mais il y’a n effet une très longue liste d’attente pour s’inscrire, et donc, pour éviter de patienter pendant le filtrage et passer devant 28 000 personnes, il n’y a qu’une solution : payer 13 dollars par mois ou alors 100 dollars par an.

Wales est persuadé que, comme pour le « succès de Netflix, les gens sont prêts à payer pour un contenu significatif ». Reste donc maintenant à travailler la communication, afin de faire connaître le réseau à plus de personnes encore, et surtout : travailler sur le filtrage imposé à la liste d’attente, car pour attendre que 28 000 personnes soient acceptées, il faut s’armer de beaucoup de patience

Gaëlle Massang

TerraPay et UBA Group s’associent pour faciliter les services de transfert d’argent dans 20 pays d’Afrique

[Digital Business Africa] – TerraPay, un réseau de paiement international basé sur la téléphonie mobile, et UBA Group, un groupe panafricain de services financiers dont le siège est au Nigéria ont annoncé un partenariat pour faciliter les services de transfert d’argent en temps réel à ses clients dans 20 pays à travers l’Afrique.

Selon un communiqué publié par les partenaires, le service est actuellement en ligne dans cinq pays du réseau UBA, notamment le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Sierra Leone et le Cameroun. Il devrait être prochainement déployé dans les autres filiales de la Banque au Tchad, au Libéria, au Sénégal, en Ouganda, au Congo Brazzaville, en Guinée Conakry, au Kenya, au Mali, en Zambie, au Congo RDC, au Gabon, au Mozambique, en Tanzanie et en République du Bénin, nous informe Itwebafrica.

Sampson Aneke, chef de groupe, Transaction et services bancaires électroniques, UBA Group, a déclaré que l’Afrique est l’un des plus grands destinataires de transferts de fonds au monde, et que la technologie continue de permettre le commerce et l’investissement transfrontaliers, la disponibilité des services de transfert d’argent en temps réel est devenue très important.

« En tant que banque mondiale de l’Afrique, nous sommes ravis d’ouvrir une nouvelle opportunité de transfert d’argent en temps réel en partenariat avec TerraPay. C’est une autre étape importante dans l’amélioration de l’accès aux services financiers pour nos clients à travers le monde », a ajouté Aneke.

Ambar Sur, fondateur et PDG de TerraPay, a déclaré: « Ce partenariat avec le groupe UBA jouera un rôle central dans les envois de fonds transfrontaliers en Afrique, en Amérique et en Europe. Nous sommes ravis d’apporter la commodité du transfert d’argent transfrontalier instantané, directement vers n’importe quel compte UBA dans vingt pays. »

Les entreprises ajoutent que l’Afrique est l’un des plus grands destinataires de transferts de fonds – et les transferts vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de près de 10% pour atteindre 46 milliards de dollars en 2018, soutenus par la bonne conjoncture économique dans les économies à revenu élevé. Il devrait également augmenter en 2019, toujours selon Itwebafrica.

Gaëlle Massang

Sénégal : Pour Abdoul ly, la baisse des tarifs télécoms est «en grande partie le résultat de l’action de l’ARTP»

[Digital Business Africa] – Suite à l’arrivée de Free au Sénégal, les opérateurs de téléphonie ont effectué une baisse de 40% dans les tarifs d’accès à la voix et à Internet. Abdoul Ly, le DG de l’ARTP revient sur cette question dans une interview accordée au quotidien national Le Soleil et déclare que ces baisses effectuées par les opérateurs sont «en grande partie les résultats de l’action de l’ARTP».

L’ex directeur général d’ABM Technologies est revenu sur le texte qui régit depuis quelques mois les promos effectuées par les opérateurs « Les promotions ont été encadrées dans le but d’améliorer la lisibilité tarifaire, de réduire l’asymétrie d’information et ainsi permettre au consommateur de faire son choix,  en fonction de son budget et en parfaite connaissance du marché. »

Rappelons que le but de cette décision était de renforcer la concurrence dans le secteur des télécommunications et de promouvoir l’innovation. Une façon de permettre aux FSVA « d’avoir accès de manière gratuite, à ces codes en proposant des services aux abonnés de la téléphonie mobile par ce canal », précise le communiqué de l’ARTP relatif à l’annonce de la baisse.  

Une première expérience cependant pas reluisante notait l’ARTP, puisque « au bilan de la première année de mise en œuvre de ladite décision, il apparait clairement que les prix des offres commerciales des opérateurs ne favorisent pas une implémentation diligente des codes attribués et une rentabilité des services déployés».

Gaëlle Massang

Cameroun : Après MTN et Glencoe, Serge Esso nommé Conseiller spécial du DG d’ENEO

[Digital Business Africa] – Retour chez ENEO, pourrait-on dire. L’opérateur du secteur de l’électricité au Cameroun a annoncé dans un communiqué publié ce 06 janvier 2020 que Serge Esso est nommé Conseiller spécial auprès du DG d’ENEO Cameroon S.A.

D’après ENEO, Serge Esso est appelé à représenter l’entreprise auprès du gouvernement et auprès d’autres parties prenantes clés, dans le cadre des relations institutionnelles et des affaires stratégiques. « Cette approche participe des efforts de l’entreprise pour renforcer la proximité avec le Gouvernement et ses Parties Prenantes clés ; et du souci de jouer pleinement son rôle de force motrice du secteur de l’électricité, aux côtés des autres acteurs de la chaine d’énergie, afin de relever les nombreux défis auxquels l’entreprise et le secteur font face », précise le communiqué de l’entreprise.

En 2018, après cinq ans et deux mois chez l’opérateur de télécommunications MTN Cameroon comme General Manager – Corporate Services (directeur central des Affaires publiques), il quitte la filiale locale du géant télécoms sud-africain qui s’était engagé dans une politique de réduction de ses effectifs pour lancer son cabinet de lobbying baptisé Glencoe Advisory. Une firme spécialisée dans l’appui aux investisseurs étrangers dans toute l’Afrique subsaharienne francophone et servant de pont entre les investisseurs internationaux et les pays à fort potentiel d’investissement.

Serge ESSO, MTN
Serge Esso, alors General Manager – Corporate Services (directeur central des Affaires publiques) chez MTN Cameroon.

En rejoignant  MTN en 2013, il est débauché d’AES Sonel, alors  opérateur du secteur public de l’électricité au Cameroun. Il y avait déjà passé  plus de six ans. De janvier 2007 à juin 2013 comme sous-directeur chargé du pôle « droit des Affaires » à la direction juridique.

Remarqué et recruté par Vincent Bolloré

Titulaire d’une Maitrise en Droit des Affaires internationales et d’un DESS en Droit du Commerce international/Droit de l’Exportation obtenus à Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Paris-5 René Descartes,  Serge Esso est remarqué et recruté par Vincent Bolloré après ses études en Droit des Affaires. Après son passage à la direction juridique du groupe Bolloré à Puteaux, il rentre en Afrique en 1999. Il est recruté au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers comme que juriste fiscaliste. Il sera alors chargé entre autres de développer le marché équato-guinéen.

En septembre 2003, il rejoint, en tant que DRH, une autre filiale de Bolloré au Cameroun : Camrail. Il y passera juste neuf mois. Puis, incursion dans le secteur pétrolier. Durant deux ans, de septembre 2004 à août 2006, il s’occupe des activités juridiques et fiscales du groupe pétrolier Shell Oil Products Africa pour 16 pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest.

C’est donc plus de 20 années d’expérience à des postes stratégiques de plusieurs multinationales de premier plan qu’il apporte à ENEO. Parmi ses spécialités, on retrouve notamment la négociation de haut niveau, le conseil et l’accompagnement des entreprises et investisseurs internationaux, la conformité et la bonne gouvernance d’entreprise.

Par B-O.D.

Tunisie : le gouvernement renforce les garanties aux investisseurs dans le capital des startups

[Digital Business Africa] – Ce lundi 30 décembre 2019, une convention portant sur la gestion du Fonds de garantie pour les startups a été signée  par le ministre des Finances et du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale par intérim, Mohamed Ridha Chalghoum, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, et le PDG de la Société Tunisienne de Garantie (Sotugar), Taher Htira.

Cette convention vise à renforcer le rôle des sociétés d’investissement dans l’accompagnement du capital des startups. Leur modèle économique reposant sur l’innovation, notamment technologique. En vertu de cet accord, la Sotugar se chargera de la gestion du fonds précité. Et ce, afin de protéger les participations dans le capital des startups, nous informe le site l’économiste maghrebin.

D’ailleurs, la convention intervient en application de l’article 18 du Startup Act. Cet article prévoit le lancement d’un fonds pour garantir la participation des fonds communs de placement en capital de développement. Ainsi que celle des sociétés d’investissement à capital de développement. Ou des fonds d’amorçage, dans le capital des startup. Et ce, conformément à la législation en vigueur.

En outre, le ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique et l’Instance Tunisienne de l’Investissement ont signé une convention pour définir des mécanismes de coopération bilatérale dans le cadre du Startup Act. L’objectif est d’assurer un encadrement adéquat des promoteurs dans le domaine de la messagerie électronique et d’échange d’expériences.

Gaëlle Massang

2020 pourrait être l’année de décollage de la 5G avec 200 millions de smartphones 5G qui pourraient être vendus

[Digital Business Africa] – D’après les analystes de Goldman Sachs, il devrait se vendre cette année plus de 200 millions de smartphones compatibles avec la 5G à travers le monde. C’est environ 20 fois plus que ce qu’il s’est écoulé en 2019. Une large partie devrait être destinée à la Chine, l’un des pays en pointe sur cette technologie. En décembre 2019, l’un des fournisseurs japonais de Huawei estimait même que 100 millions d’entre eux pourraient être uniquement vendus par le constructeur chinois, selon le site 01net.

C’est environ un million d’antennes-relais 5G qui seront déployées cette année dans le pays, un chiffre en hausse par rapport à la prévision initiale de 600 000 auparavant faite par Goldman Sachs.  Les marques chinoises ne s’y trompent d’ailleurs pas puisque Xiaomi a prévu d’investir 7 millions de dollars durant les cinq prochaines années, en grande partie dans la 5G

Pour l’instant, c’est toutefois Samsung qui reste à la pointe de cette technologie côté mobiles. Le constructeur coréen a annoncé ce 2 janvier 2020 avoir écoulé plus de 6,7 millions de smartphones 5G en 2019, soit plus que les 4 millions prévus initialement.  Si cela représente près de 54 % du marché de l’année dernière, cette proportion pourrait donc rapidement changer avec l’explosion de la 5G en Chine. 

Gaëlle Massang

Le groupe MTN réagit aux accusations américaines de soutenir le terrorisme

[Digital Business Africa] – Une plainte a été déposée ce vendredi 27 décembre 2019 contre Le géant sud-africain des télécommunications, MTN devant un tribunal fédéral américain pour violation des lois antiterroristes américaines. Dans un communiqué ce lundi 30 décembre 2019,, le géant sud-africain, tout en réaffirmant « toujours mener ses activités avec éthique et responsabilité », aurait néanmoins signifié « examiner actuellement avec ses conseillers, la plainte, dans ses détails ».

MTN, serait selon des observateurs entrain de payer le choix « audacieux » que le groupe africain aurait fait depuis 2005 de chercher à pénétrer les parties du monde considérées comme trop risquées, par de nombreuses autres sociétés de télécommunications. Ces pays comme la Syrie, l’Iran ou encore le Soudan du Sud, offriraient un climat des affaires délétère parce qu’étant vulnérables à de brusques changements de politiques économiques, nous rapporte le site La nouvelle tribune.

Selon la plainte, MTN aurait violé la loi antiterroriste américaine en versant des subsides à Al-Qaïda et aux Talibans, apportant ainsi un soutien matériel à des organisations terroristes connues. Une plainte, qui serait la conséquence d’une enquête menée par un cabinet juridique de Washington qui aurait mis en évidence que MTN aurait versé de substantiels pots-de-vin aux combattants talibans en Afghanistan pour empêcher que ceux-ci ne détruisent leurs pylônes de téléphonie cellulaire. Des pots-de-vin qui auraient, toujours selon la plainte, aidé à la résilience des talibans dans la région.

En outre, révélait l’agence américaine Bloomberg, un collectif des familles de 150 américains, soldats et civils tués ou blessés, lors de la guerre en Afghanistan entre 2009 et 2017 se serait également porté partie civile dans la plainte et demanderait au géant sud-africain des dédommagements pour les « pertes subies ».

Gaëlle Massang