[Digital Business Africa] – Au Sénégal, devant la surpopulation carcérale de plus en plus importante, l’option de la technologie est dorénavant choisie comme une option viable. Dans ce sillage, les autorités ont annoncé le 20 mai la validation par le Conseil des ministres de la surveillance électronique comme substitut possible à la détention.
Selon un communiqué du gouvernement, après modification des textes de projet, le Conseil des ministres a validé « le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines, et l’introduction de l’assignation à résidence avec surveillance électronique comme alternative à la détention provisoire », indique un communiqué du gouvernement. Pour entrer en vigueur, le texte devra encore être approuvé par le Parlement.
Cette annonce intervient alors que le Sénégal envisage depuis décembre 2018 l’introduction du bracelet électronique dans son système judiciaire. Initialement, le bracelet électronique ne devrait être utilisé que dans certains cas bien précis de détention provisoire.
Par Jephté TCHEMEDIE