[Digital Business Africa] – Au cours de ces trois dernières années et même en 2019, le Bénin est le pays africain qui a affiché la meilleure progression en matière de réformes sur l’octroi des visas en Afrique. C’est ce que révèle la quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2019 publié ce 11 novembre 2019 par la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement. Le pays de Patrice Talon qui avait autorisé la gratuité du visa pour une trentaine de pays africains et mis en place un système d’e-visa pour les demandeurs de visa a enregistré en 2019 une progression de +0,704 et un score de 1.000 faisant du Bénin le meilleur pays en Afrique avec les Seychelles.
Pour la première fois, les Africains peuvent voyager en moyenne,
vers plus de 27 pays sans visa ou avec un visa à leur arrivée ; L’Éthiopie
réalise un bond record de 32 places dans l’indice et entre dans le top 20 des
pays les plus ouverts aux visas en Afrique.
La quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les
visas en Afrique 2019, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque
africaine de développement révèle que, « pour la première fois, les
voyageurs africains ont un accès libéral à plus de la moitié du
continent ».
La dynamique et les avancées en matière d’ouverture des visas en
Afrique, conformes aux tendances mondiales, indiquent que les décideurs
politiques africains sont convaincus des avantages liés à la libre circulation
des hommes et femmes d’affaires, des investisseurs, des étudiants et touristes
africains.
Le rapport montre également que 47 pays ont amélioré ou maintenu
leur indice d’ouverture des visas en 2019. Les voyageurs africains n’ont plus
besoin de visas vers un quart des autres pays africains, alors que l’exemption
de visa n’était possible que dans un cinquième du continent en 2016. A ce jour,
21 pays africains offrent des facilités de voyage, grâce aux eVisas.
En 2019, les pays les plus performants en matière d’ouverture
des visas figurent parmi les pays les plus attractifs en termes
d’investissements directs à l’étranger et bénéficient d’un fort taux de
croissance, y compris dans le secteur du tourisme. Avec leur politique
d’exemption de visa pour tous les visiteurs africains, les Seychelles et le
Bénin restent les deux premiers pays d’Afrique en matière d’ouverture des
visas. L’Éthiopie a également enregistré une performance record en progressant
de 32 places dans le classement et intégrant ainsi les 20 pays les plus ouverts
en Afrique.
« Notre travail sur l’Indice d’ouverture des visas suit les progrès de l’Afrique en matière de libre circulation des personnes. Beaucoup reste encore à faire malgré les efforts réalisés. Pour intégrer l’Afrique, il faut abattre les murs ! La libre circulation des personnes, et en particulier la mobilité de la main-d’œuvre, sont cruciales pour promouvoir les investissements. », a déclaré Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement.
Cependant, les voyageurs africains doivent encore obtenir un visa pour voyager dans un peu moins de la moitié du continent. Les pays doivent assouplir davantage les procédures en introduisant des visas à l’arrivée par exemple. En abolissant les frontières, l’Afrique sera en mesure de tirer profit des avantages de la Zone de libre-échange continentale, du Marché unique africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des personnes.
« On ne soulignera jamais assez l’importance de l’intégration régionale dans le développement du continent. Je félicite les États membres qui ont facilité les procédures d’entrée des ressortissants africains sur leur territoire et j’exhorte ceux qui ne l’ont pas encore fait de se joindre à cette dynamique », a déclaré Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.
[Digital Business Afrika] – C’est un scandale qui illustre une fois encore les failles de confidentialité sur les réseaux sociaux. Et cette fois, c’est l’application de messagerie Whatsapp reconnue dans le monde pour sa forte capacité à protéger la confidentialité des conversations qui est ébranlée. Selon le journal Washington Post, Whatsapp a déposé à la fin du mois d’octobre 2019 une plainte contre la société israélienne NSO, spécialisée dans les logiciels d’espionnage. Cette dernière est accusée d’avoir piraté l’application de messagerie afin de surveiller une centaine de personnes dans le monde, et notamment les opposants politiques de nombreux pays dont le Rwanda du président Paul Kagame.
Sur le principe du piratage, on apprend de Washington Post qu’il est scandaleusement simple : il suffit d’appeler la personne ciblée via WhatsApp. Qu’elle décroche ou pas, le micro et la caméra du smartphone (sous IOS et Android) de la personne visée sont activés à son insu. Il est alors possible de suivre toute l’activité de la personne ciblée. D’après le journal américain, ce logiciel a été utilisé pour surveiller une centaine de personnes dans le monde. Parmi elles, des activistes et opposants politiques au régime rwandais qui se trouvent à l’extérieur du pays.
On apprend également du
journal qu’outre des opposants, des journalistes, des défenseurs des droits de
l’Homme de la diaspora ont également été visés. Parmi les personnalités
ciblées, Washington Post cite Faustin
Rukundo, un opposant rwandais qui a
depuis obtenu la nationalité britannique. En exil depuis 2005, il figure sur
une liste d’ennemis du gouvernement rwandais et est par conséquent menacé et
traqué par le pouvoir de Kigali. Selon le journal américain, plusieurs autres
personnes ont ainsi été surveillées par le gouvernement rwandais, qui a eu
accès à toutes les informations, ainsi qu’à tous leurs contacts.
Si les agissements du gouvernement rwandais sont ceux les plus mis en avant, d’autres pays sont également concernés dans cette affaire. En effet, le logiciel israélien d’espionnage a été vendu à l’Arabie Saoudite, au Maroc ou encore Emirats arabes unis et à d’autres pays.
Au total, 1 400 appareils ont
été infectés, lors de cette vaste opération de piratage qui a touché une
vingtaine de pays. Ainsi, d’après le centre de recherche de l’université de
Toronto, c’est ce logiciel espion que l’Arabie Saoudite aurait utilisé pour
localiser le journaliste et opposant Jamal Khashoggi, tué dans le consulat
d’Arabie Saoudite à Istanbul en octobre 2018.
Notons qu’au départ, cette solution a été conçue pour officiellement « combattre le terrorisme et le crime grave ». Mais voilà, plusieurs gouvernements s’en sont doté, pour viser leurs opposants politiques. L’ONG Amnesty International a saisi un tribunal de Tel-Aviv afin que celui-ci ordonne au gouvernement israélien de révoquer la licence d’exportation du groupe privé NSO.
[Digital Business Afrika] – L’Afrique de l’Ouest et du Centre souhaitent désormais coordonner leurs stratégies numériques, tout au moins au niveau des organisations du secteur privé. C’est l’une principale résolution de la réunion des organisations des professionnels du numérique des Etats d’Afrique de, l’Ouest et du Centre tenue les 6, 7 et 8 novembre 2019 à Dakar. Selon le communiqué sanctionnant cette réunion, les présidents des associations des professionnels du numérique du Sénégal, Côte d’ivoire, Mali et Cameroun « ont convenu de créer dans chacune des deux régions Ouest et Centrale le Réseau des organisations du secteur privé du numérique».
De manière détaillée, ce Réseau aura sept principales missions : « le partage et la capitalisation d’expériences couplée à la mise en réseau et en synergie des acteurs ; le plaidoyer sur l’environnement des affaires, juridique, légal et règlementaire ; plaidoyer pour les dispositifs efficaces d’accompagnement de l’entreprenariat numérique ; plaidoyer pour un dispositif spécifique d’accompagnement des startups et de l’innovation ; plaidoyer pour le renforcement et la valorisation du capital humain ; plaidoyer pour l’accès aux financements ; et l’implication dans l’élaboration des directives communautaires touchant au numérique.
Pour ce qui est de la
mise en œuvre de ce réseau, on apprend du communiqué que cette charge revient
au président de l’Organisation des Professionnels du numérique. Il devra
notamment procéder aux formalités administratives pour la création formelle du
réseau dans un délai de trois mois. Soit au plus tard en février 2020.
[Digital Business Afrika] – Au Nigéria, l’opérateur Tizeti, spécialiste de la la fourniture de Services Internet par l’énergie solaire en Afrique de l’Ouest, a annoncé le 11 novembre 2019 le lancement de son réseau 4G LTE dans le pays. Dans la foulée de ce lancement, il a indiqué que son service 4G est déjà disponible dans les États de Rivers, Ogun et Edo, Kendall Ananyi. Selon le Président Directeur général de Tizeti, l’objectif de l’opérateur est d’étendre sa fourniture aux grandes villes du pays ainsi qu’en Afrique de l’Ouest dès 2020.
Ce Lancement suite à la construction de toutes nouvelles tours 4G fonctionnant à l’énergie solaire à Port Harcourt dans l’état de Rivers, où Tizeti offrira ses premiers services 4G et ISP qui seront suivis par de nouvelles tours à l’état Ogun et Edo.
Le prix d’un plan illimité Tizetti est de 9 500 nairas nigérians par mois, soit environ 26 dollars US. La société compte 1,1 million d’utilisateurs uniques et de services Internet, y compris un nouveau service de communication pour entreprises et particuliers de type Skype, ainsi qu’un accès aux sites et services de diffusion vidéo.
[Digital Business Africa] – A l’heure où le monde est de plus en plus tourné vers le digital, les sociétés d’assurances d’Afrique francophone tardent à s’arrimer. Pourtant, « le digital est un atout non négligeable pour le développement du secteur de l’assurance en Afrique subsaharienne », affirme Adama Ndiay, Président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaine (FANAF).
Lors du Forum des marchés, organisé par la FANAF en collaboration avec l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (ASAC) à Douala le 7 novembre 2019, Adama Ndiay a affirmé que les nouvelles technologies sont des outils capables de booster le taux de l’assurance des pays membres de la FANAF. « Elles peuvent contribuer à accélérer le traitement des informations, augmenter la chaine de processus de numérisation qui accompagne la matérialisation du sinistre, les assureurs peuvent faire des constats électroniques à travers une application téléchargeable sur Smartphone qui permet de contacter l’assureur et de déclencher le processus à travers un système intégré. Et pourquoi pas utiliser les drones pour géolocaliser, matérialiser et envoyer des informations sur la plateforme de l’assureur », explique-t-il.
Dans le même sillage, Mandaw Kandji, le président Directeur général de l’Institut Interafricain de formation en assurance et de gestion des entreprises (IFAGE) pense aussi que la digitalisation est l’un des défis du secteur de l’assurance. Notamment dans l’adaptation du cadre réglementaire. « Il urge que la CIMA passe de la phase d’étude et de réflexion à la définition effective d’un cadre réglementaire pour le développement de ces nouvelles offres en assurant la protection des assurés et de bénéficiaires de contrats par un encadrement et un contrôle adéquats des souscription ainsi qu’une bonne exécution des engagements contractuels électroniques », propose Mandaw Kandji.
La 5è édition du Forum des marchés qui s’est ouverte à Douala le 7 novembre 2019, a permis aux assureurs de mettre également l’accent sur les nouveaux outils pouvant leur permettre de développer leur secteur. Réunis autour du thème : « relecture du traité CIMA, quelles orientations pour nos marchés après 25 ans de mise en œuvre », les assureurs sont convaincus que ce traité connait aujourd’hui des insuffisances liées à la lourdeur de certaines de ses dispositions mais aussi aux mutations profondes de l’environnement. C’est pourquoi, il conviendrait, par conséquent, de l’améliorer, comme le recommande l’Association internationale des contrôles d’Assurances (AICA ou IAIS) : « le secteur des assurances, comme d’autres composantes du système financier, évolue en réaction à un large éventail de forces s’exerçant au niveau mondial dans le domaine social, technologique et économique. Les systèmes et les pratiques de contrôle des assurances doivent être constamment améliorés afin de faire face à ces évolutions ».
C’est
donc consciente des enjeux et de l’urgence de procéder à la mise à jour du
Traité CIMA que, la FANAF organise la 5ème édition du forum des marchés, les 07
et 08 novembre 2019 à Douala. Objectif principal de cette rencontre : déboucher
sur des propositions concrètes de révision et d’amélioration du traité afin de
mieux l’articuler face aux défis de développement présents et futurs du secteur
des assurances.
[Digital Business Africa] – Jusqu’au 9 décembre prochain les cabinets d’audit opérant sur le marché camerounais peuvent soumissionner à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Agence de régulation des télécommunications (ART) pour auditer les chiffres d’affaires des opérateurs télécoms MTN, Orange et Nexttel.
Leurs états financiers sur les quatre derniers exercices, de 2015 à 2018, seront passés au peigne fin, afin de vérifier l’authenticité des données financières transmises par chacune à l’ART.
D’après les données publiées par les médias, pour l’exercice 2018, MTN Cameroun a enregistré un chiffre d’affaires de 212 milliards de Fcfa. Pour cette seule année, sa redevance à verser à l’ART devrait s’élever à 9,54 milliards de Fcfa, soit environ 14,6 millions d’euros.
Orange Cameroun a quant à lui déclaré 194,8 milliards de Fcfa de revenus consolidés, soit environ 297 millions d’euros. Sa redevance annuelle à l’ART est de 8,66 milliards de Fcfa, soit près de 13,2 millions euros.
Nexttel, le plus petit du marché camerounais des télécoms et qui fait l’objet d’un litige opposant ses propriétaires, s’est adjugé un chiffre d’affaires de 71,8 milliards de Fcfa en 2017, soit environ 109,6 millions d’euros. Sa redevance annuelle se fixe à 3,2 milliards de Fcfa, près de 4,9 millions d’euros, rapportent plusieurs médias.
[Digital Business Africa] – Après l’annonce du lancement imminent des tests de la 5G au Gabon il y a quelques jours par Lin Mombo, le président de l’Autorité de Régulation des communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Gabon, l’on en sait un peu plus sur l’opérateur télécoms qui effectuera ces tests.
Digital Business Africa a appris de sources autorisées que c’est l’opérateur Gabon Telecom qui procédera à cette expérimentation grandeur nature sur trois sites déployés à Libreville, la capitale politique du pays. La filiale locale du Marocain Maroc Telecom a récemment acquis une infrastructure adéquate permettant le déroulement de ces tests de la 5G dans les meilleures conditions.
En matière de numérique, le Gabon
a toujours affiché sa volonté de prendre de l’avance sur les autres pays
d’Afrique et d’Afrique centrale en particulier. C’est au terme d’une audience
que lui a accordé le 05 novembre 2019 le président gabonais Ali Bongo que Lin Mombo a indiqué que le président lui a demandé de lancer la
5G au Gabon. Lin Mombo avait alors
annoncé le lancement dans les prochains jours des tests sur la 5G dans le
pays.
« Le Président de la République m’a instruit, il y a quelques mois, de faire en sorte que le Gabon soit parmi les premiers pays à expérimenter la technologie 5G de la téléphonie mobile. Je suis venu informer le président Ali Bongo Ondimba que ce champ d’expérimentation va débuter dans quelques jours. Cette expérimentation va commencer au niveau de Libreville. Sur le site de Mbolo, la Sablière, et dans la zone où est situé le bâtiment interministériel », explique Lin Mombo. Dans la foulée, il explique qu’avec « la 5G, les utilisateurs pourront naviguer avec des smartphones allant à une vitesse de 10 Mb/sec. Il s’agit d’une rupture totale avec les anciennes technologies », poursuit le patron de l’Arcep.
Avec l’annonce du lancement
prochain de ces tests, le Gabon, avec l’expertise de Gabon Telecom, rejoint ainsi l’occurrence le Nigeria, le Maroc,
l’Algérie, l’Afrique du sud et le Lesotho qui expérimentent déjà la 5G.
[Digital Business Africa] – Le Gouvernement togolais a annoncé avoir accepté ce 06 Novembre 2019 à Lomé l’offre remise par Agou Holding, un consortium international, composé d’Axian Group « Axian » et d’Emerging Capital Partners « ECP », en vue de l’acquisition de 51% du capital de Togocom, holding détenant Togo Télécom et Togocel, pour une valeur d’entreprise totale de plus de 210 milliards de FCFA. Le consortium entend par ailleurs investir 245 millions d’euros (environ 160 milliards FCFA) sur les sept prochaines années pour révolutionner le secteur numérique au Togo. Un nouveau chapitre dans la transformation digitale du Togo.
Cette opération vise, par l’entrée au
capital de Togocom de deux acteurs internationaux combinant expertise
sectorielle et capacité financière, à permettre au Togo de devenir la référence
régionale en matière de performance très haut débit, d’inclusion financière et
de solutions technologiques pour les entreprises.
Axian est un groupe africain à l’empreinte internationale qui intervient dans les secteurs des télécoms, de l’énergie, des services financiers, de l’immobilier et de l’innovation. Le groupe dispose d’une expertise dans les télécoms au travers de ses filiales dans l’océan indien et en Afrique subsaharienne. Sa filiale Telma, l’ancien opérateur historique malgache se classe désormais numéro 1 du secteur dans l’Océan indien (Madagascar, Les Comores, La Réunion et Mayotte). Grâce à la transformation engagée et aux investissements réalisés par Axian, Madagascar dispose aujourd’hui d’une des connexions internet les plus rapides du continent africain ce qui favorise notamment la création d’emplois.
Le Groupe Axian gère aujourd’hui un parc
d’environ 10 millions de clients mobiles, 80 000 clients fixes et plus de 3
millions de clients mobile money tout en exploitant plus de 12 000 kilomètres
de fibre optique souterraine. Le Groupe Axian est également présent au Sénégal
à travers l’opérateur Free, qui connecte plus de 4 millions de clients.
Emerging Capital Partners est, pour sa
part, un acteur international majeur du capital-investissement présent en
Afrique depuis près de 20 ans. A travers ses 60 investissements, ECP a investi
dans plus de 40 pays à travers le continent et a levé plus de 3,2 milliards de
dollars en capital-développement à travers ses fonds et ses co-investissements.
ECP bénéficie également d’une forte expertise dans les télécoms, comme en témoignent ses investissements dans MTN Côte d’Ivoire, Orascom Telecom Algérie, Airtel, Wananchi ou IHS. Par cette opération, ECP renouvelle sa confiance dans l’économie togolaise : il y accompagne en effet déjà les développements du groupe bancaire Oragroup, récemment coté à la Bourse Régionale BRVM, depuis 2008 et du groupe industriel panafricain Eranove opérant dans les secteurs de l’eau et l’énergie.
Au service de
la transformation digitale du pays
La transformation digitale est au cœur
de la mise en œuvre du Plan National de Développement et cette opération,
emblématique vise à répondre aux enjeux du PND ainsi qu’au Plan d’Aménagement
du territoire en déployant un réseau mobile et fixe dense et efficace. L’État
actionnaire a ainsi jusqu’à présent accompagné le développement de Togocom, lui
permettant de devenir un acteur solide, innovant et prêt à entrer dans une
nouvelle phase d’accélération de sa croissance. Le Groupe pourra, avec le
soutien des nouveaux actionnaires, répondre aux enjeux numériques du Togo.
Agou Holding, consortium composé d’Axian Group et d’Emerging
La priorité du Groupe restera l’amélioration des services pour les Togolais tout en assurant une refonte des plans tarifaires. Il s’attachera en effet à améliorer la couverture de l’internet mobile et soutiendra l’augmentation des taux d’équipements en Smartphones. L’inclusion financière sera également au cœur des ambitions du Groupe en restructurant le réseau de distribution mobile money, en développant l’écosystème de partenariats T-Money et en introduisant de nouveaux services. Ces chantiers majeurs serviront l’ambition du Togo d’être le marché télécoms de référence dans la région en étant le premier pays 100% fibre optique de la région et le premier pays à lancer la 5G.
Un plan stratégique d’envergure pour
accompagner cette transformation sur les sept prochaines années
Investissement de près de 245 millions d’euros (160 milliards de FCFA)
dans les infrastructures fondamentales pour préparer le réseau de Togocom
aux enjeux numériques d’avenir : l’amélioration de la connectivité
internationale, le renforcement du transport terrestre, la densification
du maillage du réseau d’accès très haut débit fibre et mobile.
Introduction de nouvelles technologies pour accompagner la
digitalisation du Togo : plateformes d’accès facilitées aux
fournisseurs de contenus, solutions pour l’e-Administration, outils de
communication unifiés pour le secteur privé, solutions IoT sur le réseau
5G pour les secteurs de la logistique (notamment portuaire), des mines et
des transmissions.
Rationalisation et mise en place des best practices comme la formation
et la montée en compétence des équipes de Togocom, la mise en œuvre de
synergies des canaux de distribution, le pilotage de la performance et la
sécurisation des systèmes d’information.
Alignement sur les standards de qualité de services internationaux
notamment sur la couverture du réseau, la performance des débits internet,
l’efficacité du service client, la proximité du réseau de distribution et
la disponibilité des produits et des services.
Fédérer les équipes de Togocom autour
d’un projet d’avenir
Les collaborateurs de Togocom qui
travaillent au quotidien pour offrir un service de qualité aux Togolais sont au
cœur des réussites du groupe et seront acteurs de son succès futur. C’est
pourquoi le consortium entend capitaliser sur leurs expertises et leurs
savoir-faire pour mener à bien ce projet stratégique. Il s’appuiera sur la
réorganisation des équipes de Togocom, qui a été opérée au cours de l’année
2018 dans une logique d’efficience opérationnelle et d’adaptation aux
évolutions du marché. Afin de soutenir ce projet de croissance, le consortium
entend accompagner la montée en compétences des équipes et déployer plusieurs
mesures en faveur du renforcement des ressources sur les activités en
croissance, du transfert de savoir-faire, de la formation, de la mobilité
internationale et d’une politique de rémunération incitative.
Un processus d’appel d’offres rigoureux
et transparent
Cette opération vient conclure un
processus de privatisation annoncé en 2018 lors de la présentation de la
feuille de route du Gouvernement sur le numérique. Dans le cadre d’un appel
d’offres concurrentiel, plusieurs acteurs internationaux ont manifesté leur
intérêt pour apporter leur soutien financier et leur expertise au développement
de Togocom. Après une étude approfondie, le Gouvernement a sélectionné le
consortium qui lui semblait le plus à même de porter l’ambition à long terme de
Togocom au bénéfice de tous les Togolais. Pour cette opération, le Gouvernement
a sollicité des conseils internationaux de premier plan, en particulier la
banque d’affaires Lazard Frères et le cabinet d’avocats Jones Day.
Le Togo, catalyseur d’attractivité des
investisseurs internationaux
Le projet du consortium de mettre en
œuvre un plan de développement pour Togocom traduit sa confiance dans
l’environnement économique et réglementaire togolais. Cela matérialise
l’attractivité du climat des affaires au Togo comme attesté par le rapport
Doing Business 2020 de la Banque Mondiale qui classe le Togo comme le pays
ayant le meilleur climat des affaires en Afrique de l’Ouest. Grâce à la volonté
politique du Président Faure Gnassingbé, le Togo a mené ces dernières années
une politique de réformes structurelles en vue de mettre en place un cadre
réglementaire et institutionnel propice aux opérations financières et aux
investissements internationaux. Figurant dans le top 3 des pays ayant mené le
plus de réformes au monde depuis 2014, le Togo a ainsi progressé de 59 places
au cours des deux dernières années dans le classement de la Banque Mondiale.
Cina Lawson, ministre des Postes, de l’Économie numérique et de l’Innovation technologique lors de l’Africa CEO Forum 2019.
Madame Cina Lawson, Ministre des Postes, de l’Économie numérique et des Innovations technologiques, a également déclaré : « Cette opération majeure marque une étape importante dans la feuille de route numérique du gouvernement. Elle va nous permettre de devenir le marché de référence des télécoms dans la région et de consolider notre leadership en matière de transformation digitale. Grâce au soutien de ces nouveaux actionnaires, Togocom va accélérer son développement au bénéfice de l’ensemble des Togolais, des entreprises et du rayonnement national. »
Monsieur Sani Yaya,
Ministre de l’Économie et des Finances a ajouté : « Grâce aux
réformes structurelles menées par le Président de la République et à
l’amélioration du climat des affaires, le Togo est devenu un pays parmi les
plus attractifs de la région pour les investissements internationaux. En
témoigne la volonté du consortium de s’engager à long terme à travers un
investissement de 245 millions d’euros pour soutenir le développement de
Togocom. Cet investissement conséquent va catalyser la transformation
digitale du pays et soutenir la croissance de notre économie. »
Monsieur Hassanein Hiridjee, CEO du groupe Axian déclare : « L’entrée au capital de Togocom s’inscrit dans notre volonté de développer, partout où nous sommes implantés, le meilleur de la téléphonie, de l’internet et des innovations numériques. Nous avons l’ambition de faire de Togocom, l’opérateur national, un leader sur son marché et de chaque Togolais un citoyen du nouveau monde digital. »
Monsieur Vincent Le Guennou,
Co-CEO de ECP conclut : « Cet investissement conforte la vocation de
ECP de favoriser l’émergence de champions africains dans des secteurs
d’activités stratégiques pour le développement des économies africaines. Avec
ses nombreuses expériences dans le secteur des télécommunications, ECP apporte
une contribution forte au développement de Togocom et à la transformation
digitale du Togo. »
[Digital Business Africa] – En matière de numérique, le Gabon a toujours affiché sa volonté de prendre de l’avance sur les autres pays d’Afrique et d’Afrique centrale en particulier. Au terme d’une audience que lui a accordé le 05 novembre 2019 le président gabonais Ali Bongo, Lin Mombo, le président de l’Autorité de Régulation des communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Gabon a indiqué que le président lui a demandé de lancer la 5G au Gabon. Lin Mombo a annoncé le lancement dans les prochains jours des tests sur la 5G dans le pays.
« Le Président de la République m’a instruit, il y a quelques mois, de faire en sorte que le Gabon soit parmi les premiers pays à expérimenter la technologie 5G de la téléphonie mobile. Je suis venu informer le président Ali Bongo Ondimba que ce champ d’expérimentation va débuter dans quelques jours. Cette expérimentation va commencer au niveau de Libreville. Sur le site de Mbolo, la Sablière, et dans la zone où est situé le bâtiment interministériel », explique Lin Mombo. Dans la foulée, il explique qu’avec « la 5G, les utilisateurs pourront naviguer avec des smartphones allant à une vitesse de 10 Mb/sec. Il s’agit d’une rupture totale avec les anciennes technologies », poursuit le patron de l’Arcep.
Avec l’annonce du lancement prochain des tests par les opérateurs, le Gabon rejoint ainsi l’occurrence le Nigeria, le Maroc, l’Algérie, l’Afrique du sud et le Lesotho qui expérimentent déjà la 5G.
[Digital Business Africa] – C’est une histoire qui fera peut-être sourire plus d’une personne. Les emojis pêche, aubergine et gouttes d’eau utilisés dans certains contextes par les internautes sont désormais interdits sur Facebook. La plateforme a décidé il y a une semaine de les censurer au motif que ceux-ci ont une forte connotation sexuelle. C’est la résultante de la dernière modification des ‘‘standards de la communauté’’ de Facebook, une sorte de Code de bonne conduite dans laquelle se trouve l’ensemble des comportements à adopter ou non sur la plateforme.
De manière pratique, toutes les publications, les légendes ou les photos publiées dans les groupes de discussion contenant des émojis ou séries d’émojis à connotations sexuelles seront potentiellement étudiées par Facebook, qui décidera ensuite de les supprimer, et peut-être d’appliquer une sanction. Dans le cas où une sanction sera envisagée, le réseau social fait comprendre que le contexte sera pris en compte.
« Nous limitons également le langage sexuellement explicite qui peut mener à la sollicitation, car certains groupes au sein de notre communauté mondiale peuvent être sensibles à ce type de contenu ou avoir un impact direct sur leur capacité à communiquer avec leurs amis et la communauté en général », explique le réseau social.
De manière plus détaillée,
Facebook fait comprendre que cette décision, n’a pas pour but de limiter la
liberté d’expression, mais de lutter contre la promotion d’offres de
travailleurs et travailleuses du sexe. Ceci, conformément aux termes de son
‘‘standard de communauté’’ qui stipule la limitation de contenus facilitants,
encourageants ou coordonnant les rencontres sexuelles entre adultes.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, la deuxième plus grande ville du pays, Lubumbashi a désormais son point d’échange Internet (IXP). L’annonce de son lancement a été faite le 6 novembre 2019 par l’Internet Society et l’Internet Service Providers Association. Jusqu’ici, l’échange du trafic Internet de Lubumbashi, s’effectuait hors de la région et même très souvent, hors du pays. Ce qui engendre une vitesse de navigation Internet réduite et des coûts d’accès plus élevés. Toutes choses qui seront corrigées avec l’entré en service de ce nouveau point d’échange Internet.
Les équipements, l’assistance et la formation techniques nécessaires au lancement de cet IXP à Lubumbashi (LUBIX) ont été fournis par l’Internet Society, en collaboration avec Facebook. Les deux organisations ont annoncé, en septembre de l’année dernière, un partenariat visant à promouvoir le développement d’infrastructures IXP dans toute l’Afrique.
De manière globale, l’Afrique compte actuellement 45 IXP actifs dans 33 pays. Une majorité d’entre eux ont été mis en service au cours de la dernière décennie, avant de se développer de manière significative, pour atteindre désormais le nombre de plus de 1 000 réseaux connectés.
Notons en rappel qu’un point d’échange Internet est un point
d’accès où de multiples réseaux, FAI et fournisseurs de contenu locaux et
internationaux interconnectent leurs réseaux plutôt que de le faire via des
réseaux tiers. L’échange local du trafic Internet permet non seulement de
réduire les coûts de bande passante, mais aussi d’améliorer l’expérience
Internet des utilisateurs finaux en assurant le caractère local du trafic.
[Digital Business Africa] – Le Soudan est désormais dans le club très restreint des pays africains disposant de satellite en orbite. Le Conseil souverain, chargé de superviser la transition au Soudan a annoncé le 5 novembre 2019 le lancement en Chine de son tout premier satellite, aidé en cela par la Chine.
Toutefois, l’organe soudanais ne donne aucun
détail sur la date, ni le lieu précis du lancement. On sait tout de même qu’il s’agit
d’un satellite destiné à la recherche qui sera utilisé dans les domaines
militaire, économique et de la technologie spatiale.
Dans un communiqué, le Conseil souverain explique
que « La Chine a lancé le satellite
car elle est un partenaire dans ce projet. Le satellite a pour objectif de
développer la recherche dans la technologie spatiale, de recueillir des données
et aussi de découvrir des ressources naturelles pour les besoins militaires du
pays’’. Dans la foulée de cette annonce, le porte-parole du Conseil souverain
Mohamed al-Fakhi Sulaiman, a indiqué que dans « quelques mois, le satellite sera contrôlé depuis le Soudan« .
Ces annonces illustrent les avancées que réalise le Soudan en matière de recherche spatiale. Depuis 2013 en effet, le pays, alors dirigé par Omar El Béchir avait mis en place l’Institut de la recherche spatiale et aérospatiale (ISRA) dans le cadre d’un programme de développement des technologies spatiales.
[Digital Business Africa] – Orange Roumanie est le premier pays du groupe Orange à déployer la 5G. Le réseau 5G a été déployé ce 05 octobre 2019 dans trois des plus grandes villes de Roumanie : Bucarest, Cluj-Napoca et Iaşi. Il sera ensuite étendu à d’autres villes tout au long de l’année 2020 et des années suivantes.
L’innovation technologique et des forfaits
premium au cœur de l’offre 5G d’Orange Roumanie
En plus de proposer un débit Internet et une vitesse de
téléchargement allant jusqu’à 1,2 Gb/s et des vitesses de téléchargement
moyennes de 600 Mb/s, Orange Roumanie a créé une offre complète de services
premium et d’appareils conçus pour améliorer l’expérience 5G.
Les clients Orange pourront profiter de la plus grande vitesse 5G en Roumanie, d’une connexion Internet illimitée de 9 Go de data disponible en itinérance mobile au sein de l’Union européenne et d’appels voix et de SMS illimités dans le pays et en itinérance. Ils pourront également bénéficier des services de la plateforme de musique Deezer et de l’offre TV mobile Family HD Go, tout cela pour 25 euros par mois. Les clients Orange auront la possibilité d’acheter en exclusivité le smartphone Samsung Galaxy S10 5G, pour 47 euros par mois.
Orange Roumanie proposera également plusieurs services
exclusifs, réservés aux clients Orange. Ces services incluent le service «
Number Share », qui permet aux utilisateurs d’utiliser le même numéro de
téléphone sur plusieurs appareils, sans qu’ils aient besoin pour ce faire d’une
connexion Bluetooth ou Wi-Fi, et la première solution HD Voice Plus en
Roumanie, qui améliore significativement la qualité des appels voix. Les
clients Orange bénéficieront aussi de l’eSIM et de technologies déployées
uniquement par Orange Roumanie.
En parallèle de l’inauguration de son service 5G, Orange
Roumanie ajoutera à son catalogue la montre connectée Samsung Galaxy Watch
Active 2 LTE. En utilisant le service Number Share pour connecter leur appareil,
les utilisateurs profiteront d’une plus grande flexibilité au moment de
sélectionner leur mobile ou leur montre comme appareil de communication.
Ce service combiné à la montre Samsung Galaxy Watch Active 2
LTE permettra aux clients d’accéder à leurs contacts, de passer et de recevoir
des appels ou d’utiliser leur data mobile directement depuis leur montre,
indépendamment de leur smartphone. La montre connectée est proposée
exclusivement dans le cadre de l’offre Orange, à un tarif mensuel de 14 euros,
pour l’achat d’un smartphone Samsung Galaxy S10 5G.
La Roumanie à l’avant-garde des innovations
et des dernières technologies du groupe Orange
Le nouveau réseau 5G commercial est né de l’engagement
d’Orange à proposer à ses clients les solutions et les services les plus
innovants. Il s’appuie sur un programme intensif de tests, de pilotes et
d’expérimentations menés en Roumanie en collaboration avec des partenaires
clés, dans le but de créer le meilleur réseau possible.
L’implication d’Orange Roumanie dans des projets du
programme européen de recherche et de développement Horizon 2020, tels que
MATILDA, SliceNet, 5G-EVE et 5G-VICTORI, a également joué un rôle important
dans la concrétisation de cette vision. Par cette collaboration avec les
équipes de recherche du groupe Orange, Orange Roumanie a contribué de façon
significative au développement et à la normalisation de la technologie 5G.
Orange Roumanie est, à l’échelle européenne, le seul opérateur roumain impliqué
dans la standardisation de cette technologie.
Ramon Fernandez, Directeur Général Délégué, Finance,
Performance et Europe au sein d’Orange, a indiqué : « Je suis fier que la
Roumanie, l’un des marchés télécoms les plus dynamiques en Europe, soit le
premier pays du Groupe à atteindre cet important jalon. Orange Roumanie est,
pour nous, une entité de premier ordre, en termes d’investissement et
d’innovation. Plus de 3,5 milliards d’euros ont été investis depuis notre
entrée sur ce marché. Aujourd’hui, le déploiement de la 5G et de nouvelles innovations
telles que l’eSIM et le Number Sharing, serviront de cas d’usage clés pour de
futurs développements. Cette initiative soutient l’ambition du Groupe :
proposer à nos clients une expérience inégalée tandis que nous amorçons notre
migration vers les réseaux nouvelle génération. »
Liudmila Climoc, CEO d’Orange Roumanie, pour sa part indique
qu’ils sont « fiers de voir la Roumanie de nouveau à l’avant-garde de
l’innovation, cette fois pour le déploiement de la 5G. L’évolution du réseau
5G, soutenue par l’équipe locale dont l’ADN même est axé sur l’innovation, nous
offrira, comme pour la 3G et la 4G, un avantage certain sur nos concurrents. La
qualité du réseau et l’expérience client sont les piliers d’une évolution
durable et resteront notre priorité afin que nous puissions apporter aux
utilisateurs tous les avantages d’une connectivité plus proche de ce qui compte
pour eux ».
[Digital Business Africa] – La Smart Africa Alliance et la République de Guinée ont officiellement lancé le Sommet Transform Africa 2020 ce 01er novembre 2019 à l’hôtel Noom, à Conakry, en Guinée. La Guinée étant le pays hôte du Sommet, le lancement a été fait en présence de Monsieur Diaby Moustapha Mamy, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique et de M. Lacina Koné, directeur général de L’Alliance Smart Africa. Le Sommet Transform Africa est un événement phare du Secrétariat de Smart Africa et est le principal sommet africain rassemblant des dirigeants régionaux et mondiaux issus de gouvernements, d’entreprises et d’organisations internationales afin de collaborer sur de nouveaux moyens de façonner, d’accélérer et de soutenir la révolution numérique en cours en Afrique.
Le sommet Transform Africa a eu lieu cinq fois à ce jour et a attiré plus de 19 000 délégués de plus de 112 pays. Le sommet s’est tenu à Kigali (Rwanda) sous les thèmes suivants: 1. Le Sommet Transform Africa 2013:le Future présenté aujourd’hui. 2. Le Sommet Transform Africa 2015: Accélérer l’Innovation Numérique. 3. Le Sommet Transform Africa 2017: Villes intelligentes. Avance rapide. 4. Le Sommet Transform Africa 2018: Accélérer le marché numérique unique en Afrique. 5. Le Sommet Transform Africa 2019: Stimuler l’économie numérique en Afrique. Après cinq éditions couronnées de succès, le sixième du sommet Tansform Africa aura lieu pour la première fois à Conakry, en Guinée, du 20 au 23 avril 2020 et se déroulera selon le format suivant: – 20 Avril: réunions des parties prenantes de Smart Africa – 21 Avril: Forum économique Transformer l’Afrique – 22 et 23 Avril: Sommet Transform Africa Le Sommet de 2020 examinera des moyens pratiques de concrétiser les engagements de transformer l’Afrique en une économie entièrement numérisée dans laquelle la technologie est mise en profit pour tirer pleinement parti des efforts d’intégration panafricains.
Lors du lancement, Mr. Lacina Koné a déclaré: «La République
de Guinée était le choix naturel d’accueillir le Sixième Sommet Transform
Africa, qui se tient en dehors de Kigali. En effet, la Guinée occupe une place
prépondérante dans un certain nombre de domaines essentiels pour que l’Afrique
devienne un marché numérique unique. Le Conseil des ministres des TICs, qui est
un organe essentiel de l’Alliance, est présidé par l’honorable ministre Diaby
et le pays dirige également nos initiatives en matière d’interconnectivité, qui constituent la colonne vertébrale de tous
nos projets. »
Son Excellence le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana a
pris un engagement audacieux de la part du Gouvernement de la République de
Guinée. Il a souligné: « Je voudrais exprimer mon engagement et celui de
mon gouvernement à tout mettre en œuvre pour garantir le succès du
Sommet »
Les objectifs du TAS2020 sont de présenter les réussites dans l’espace
numérique africain et promouvoir les entreprises, innovations, solutions et
partenariats locaux ; de mobiliser et sécuriser les engagements des
principaux acteurs en avance sur l’espace numérique et de lancer plusieurs
projets directeurs de l’agenda de l’économie numérique en Afrique.
La Smart Africa Alliance Smart Africa est un engagement audacieux et novateur des chefs d’État et de
gouvernement africains visant à accélérer le développement socio-économique
durable du continent, en introduisant l’Afrique dans une économie de la
connaissance grâce à un accès abordable au haut débit et à l’utilisation des
technologies de l’information et de la communication.
Lancée en 2013 par sept (7) chefs d’État africains,
l’Alliance compte désormais 29 pays membres et des dizaines de membres du
secteur privé et du monde universitaire, notamment Inmarsat, Ericsson, Econet
Liquid, Huawei, CIB, MTN, Tata Communications Transformation Services,
Microsoft, Orange, Facebook, Université Carnegie Mellon Afrique, pour en nommer
quelques-uns. Ses membres fondateurs sont la Commission de l’Union africaine
(CUA), l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Banque mondiale,
la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des
Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Union africaine des télécommunications
(ATU), le Nouveau partenariat pour l’Afrique Développement (NEPAD), la GSM Association
(GSMA) et l’ICANN.
Par Digital Business
Africa, avec la Smart Africa Alliance
La technologie a fait
tomber les barrières et permis à des millions de personnes de conquérir leurs
libertés comme aucune autre invention ne l’a fait auparavant.
Le mois dernier, à la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies, 91 dirigeants du monde ont suivi le discours du Président américain, Donald Trump, critiquant la Chine, de l’intérieur de cette salle, mais des centaines de millions de personnes de par le monde ont visionné le même discours sur leurs appareils numériques.
Cela dit, le défi pour
les chefs d’État est de faire en sorte que la technologie ouvre une ère de
prospérité pour les citoyens du monde entier et non une ère de domination par
un petit groupe, un scénario que nous ne connaissons que trop bien.
On n’y parviendra que
si l’on améliore la gouvernance des données – la manière dont l’information est
collectée et partagée – et si l’on garantit que tous les citoyens ont la même
perception de la nouvelle économie des données, y ont accès et en ont le
contrôle.
Exploiter le potentiel
de la technologie et de l’économie des données est essentiel pour atteindre les
objectifs de développement durable de l’ONU en Afrique, qu’il s’agisse de
favoriser le développement, d’accélérer la prospérité ou de mettre fin à la
pauvreté. Or, si des mesures positives ne sont pas prises, l’Afrique risquerait
encore de voir son retard se creuser.
Les décisions que vont
prendre les dirigeants et les responsables politiques africains au cours des
prochaines années sur l’adoption de l’économie des données détermineront
l’ampleur des avantages que le continent et ses habitants pourront en retirer.
Plutôt que de s’occuper à rechercher du pétrole, l’Afrique devrait s’employer à
bâtir son économie des données. Les données constituent aujourd’hui le bien le
plus important, le plus cher et le plus précieux du monde, dont aucune société
ne peut se permettre d’ignorer le potentiel.
La saga du Brexit a montré à l’Europe, sinon au reste du monde, que l’intégration est de loin préférable à la désintégration. L’Asie continue de s’intégrer et de construire une union avec de nouveaux accords commerciaux comme le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, et l’accord commercial du MERCOSUR entre l’UE et le bloc sud-américain – Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay – a finalement été conclu au terme de 20 années de négociations. Le commerce et l’intégration demeurent un élément important d’une solution mondiale pour bâtir un monde prospère.
L’Afrique joue déjà un
rôle de chef de file en matière d’intégration, avec l’adoption récente de
l’Accord portant la création de la Zone de libre-échange continentale
africaine. Elle doit maintenant faire de même en ce qui concerne le débat sur
les données. Les pays africains peuvent revendiquer une position nouvelle et
plus influente dans un monde en mutation, au moment où la communauté
internationale cherche collectivement à concevoir une nouvelle architecture
multilatérale de collaboration en matière de données.
L’Afrique dispose déjà
des outils nécessaires pour faire face à l’évolution des tendances mondiales,
notamment, en sa population jeune dont l’information, les données et les
innovations seront recherchées par tous.
Il existe un certain
nombre de mesures que les responsables politiques africains peuvent prendre
pour mener le débat sur les données. Ils devraient faire un pari intelligent
sur la technologie (comme ils l’ont fait sur le commerce), en faisant en sorte
que ce soit la technologie qui guide la politique et non l’inverse. Ils peuvent
favoriser l’innovation chez les jeunes Africains et cesser d’être alarmistes.
Ils devront mettre en place un organisme commun de droits de propriété
intellectuelle chargé de protéger les actifs de valeur du continent.
L’économie nous apprend que les monopoles ne sont ni justes ni efficaces ; il est peu probable qu’il en soit autrement pour les monopoles en matière de données. Compte tenu de la nature mondiale de l’économie des données et des capacités transfrontalières de collecte et d’échange de produits et services de données, des institutions mondiales comme l’ONU et ses organismes affiliés et les institutions de Bretton Woods ont tous un rôle central à jouer dans l’élaboration des politiques mondiales qui favorisent l’harmonisation et l’interopérabilité des données, tout en garantissant les intérêts collectifs de l’Afrique.
Mais les dirigeants africains devraient tirer les leçons des accords commerciaux passés, prendre leur place à la table des négociations et faire preuve d’initiatives dans les débats mondiaux sur le commerce électronique et les données.
Par Vera Songwe*
Vera Songwe est la Secrétaire générale adjointe de l’ONU et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique. Elle s’exprimait ainsi lors du sommet africain du Financial Times (FT Africa Summit) à Londres, le 14 octobre 2019.
[Digital Business Africa] -Alors que le gouvernement éthiopien a annoncé l’ouverture prochaine de son marché des télécommunications avec la fin du monopole de l’Etat, les grands groupes mondiaux sont déjà en embuscade. Après que le géant français Orange ait annoncé son fort intérêt pour ce marché via une reprise des actifs de l’Etat au sein de Ethio Telecom, c’est au tour du géant kenyan des télécoms de se positionner, tout du moins, publiquement.
Ainsi, le Kenyan Safaricom envisage une joint-venture avec le sud-africain Vodacom pour postuler à l’obtention d’une des deux licences qui seront délivrées en 2020 par les autorités éthiopiennes. C’est ce qu’a affirmé à Reuters Mickaël Joseph, le directeur général par intérim de Safaricom. Par contre, le patron de Safaricom ne s’est pas prononcé sur une prise de participation éventuelle d’actifs dans Ethio Telecom.
Notons en rappel que dans une dynamique d’ouverture du marché, le gouvernement éthiopien a annoncé l’ouverture en 2020 du secteur des télécommunications, jusqu’ici marqué par le monopole de Ethio Telecom, l’opérateur public. Cette ouverture se fera un deux volets. D’abord, une privatisation partielle d’Ethio Telecom via une prise de participation minoritaire. Et ensuite, la mise à disposition de deux licences par appel à candidature.
En plus de Orange, de Safaricom et de Vodacom, MTN, l’autre géant sud-africain s’est également dit intéressé par le marché éthiopien. Devant cette éventualité, Ethio Telecom qui risque gros dans cette ouverture, a annoncé l’adoption d’un plan triennal qui vise à le rendre plus compétitif face à la concurrence annoncée.
[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, on sait désormais un peu plus sur le fonctionnement du point d’échange Internet national. Selon l’Agence de presse APA, une charte de son fonctionnement a fait l’objet d’une signature entre l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet que sont Orange Côte d’Ivoire, MTN Côte d’Ivoire, Moov Côte d’Ivoire, Vipnet et Yoomee.
D’après le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou, cette charte permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une «gestion transparente» de l’internet. Elle est composée de 13 articles répartis en trois chapitres fixe et « les conditions d’adhésion, la qualité de membres, les obligations des membres et les sanctions encourues en cas de défaillance ».
On y apprend notamment que les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de se connecteur au point d’échange Internet national. Jusqu’ici, ces derniers étaient connectés à des infrastructures distantes telles que Paris, Londres ou Washington, ce qui avait un impact sur le coût d’utilisation. Egalement, l’opérateur est tenu de recevoir tout le trafic internet en provenance de tous les acteurs raccordés au point d’échanges internet national à destination de ses clients et services internet.
[Digital Business Africa] -C’était annoncé depuis plusieurs années, et désormais c’est effectif. Le Burkina Faso a définitivement basculé vers la Télévision numérique terrestre (TNT) dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2019. Selon le ministre de la Communication du Burkina, Remis Fulgance Dandjinou qui a accompli l’acte solennelle, il s’agit d’une avancée qui fait du Burkina le premier pays d’Afrique de l’Ouest à migrer à 100% vers la TNT. De ce fait, la population burkinabè a désormais droit à un package TV contenu dans un bouquet qui compte 17 chaînes de télévisions nationales. Il s’agit de l’aboutissement d’un long processus débuté en décembre 2017. Période à laquelle le pays avait lancé son processus de migration vers la TNT.
En 2006, les pays africains avaient massivement accepté de migrer au plus tard le 15 juin 2015 vers la TNT. Une migration qui s’est avéré être un échec cuisant, devant l’impréparation des Etats, englués dans les lourdeurs technico-administratives. Dès lors, l’UIT a fixé une nouvelle échéance pour juin 2020. Mais jusqu’ici, on semble se diriger vers une répétition de l’échec de 2015 en raison des mêmes causes. Un retard qui se répercutera sur la transformation numérique du continent, avec un ralentissement de la progression du haut débit. En effet, la migration vers la TNT devrait permettre de libérer les fréquences dont l’exploitation sera dédiée à l’Internet.
[Digital Business Africa] – La Côte d’Ivoire entend drainer l’expertise singapourienne en matière de technologies. En effet, les deux pays se sont mis d’accord pour renforcer leur coopération dans plusieurs secteurs dont l’agriculture et les Technologies de l’information et de la communication (TIC). C’était à l’occasion de la visite à Abidjan du ministre d’État Singapourien en charge de la coordination des politiques sociales Tharman Shanmugaratnam.
«Nous voulons renforcer notre
coopération au niveau des secteurs privés et des États. La Côte d’Ivoire et le
Singapour sont deux pays importants au niveau économique. Dans les domaine de
l’agriculture, de l’information et de la numérisation le Singapour joue un rôle
important…Nous pensons que nous pouvons apporter cette expérience à la Côte
d’Ivoire», explique le ministre singapourien.
En effet, Singapour apparait comme un modèle mondial de développement avec une santé économique grandement tributaire des TIC. Les TIC représentent le secteur le plus important de l’industrie nationale. Ils ont permis de tirer la croissance du pays vers le haut durant les deux dernières décennies. Le secteur des télécoms et de l’informatique représente 6% du PIB et celui du secteur électronique, 8%. On peut notamment citer entre autre les technologies financières, la e-médecine, la green IT, et les solutions de cyber sécurité.
[Digital Business Africa] – Dans le cadre du Programme régional Ouest-africain de développement des infrastructures de Communication (West African Regional Communications Infrastructure Program ou WARCIP TOGO), le Ministère des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques, agissant pour le compte du Projet WARCIP, sollicite des offres fermées de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture, l’installation et mise en service d’une station fixe de contrôle et de gestion du spectre des fréquences radioélectriques pour le centre de contrôle des fréquences de l’Agence Nationale du Spectre des Radiofréquences (ANSR).
Un avis d’Appel d’Offres International (AOI) a été lancé à cet effet par Cina Lawson (Photo), la ministre des Postes, de l’Économie Numérique et des Innovations Technologiques du Togo .
En effet, le ministère précise
que le Gouvernement de la République Togolaise a obtenu un financement de la
Banque mondiale d’un montant équivalant à US$ Trente millions
(30 000 000) pour financer le WARCIP
– TOGO et se propose d’utiliser une
partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif à la fourniture, l’installation et la
mise en service d’une station fixe de contrôle et de gestion du spectre des
fréquences radioélectriques pour le centre de contrôle des fréquences de l’ANSR.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique, Secrétariat de l’Unité de Coordination du Projet WARCIP-TOGO en écrivant au Coordonnateur du Projet WARCIP (Téléphone : (+228) 22 21 22 63 / 22 20 91 95. Courriel : [email protected] avec copie à [email protected] et [email protected]). Les offres sont reçues jusqu’au 06 décembre 2019 à 10 heures précises TU.
Les détails de l’appel d’offres international intégral ici.