[Digital Business Africa] – Lors du conseil de cabinet de ce 25 juillet 2019 à Yaoundé présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute (Photo. Crédit : Hakon Mosvold Larsen/NTB Scanpix/AFP), le ministre des Domaines et des Affaires foncières du Cameroun, Henri Eyebe Ayissi, a fait le point sur la digitalisation du cadastre et la sécurisation du domaine public au Cameroun.
S’agissant de la digitalisation du
cadastre, le ministre a expliqué que les opérations d’aménagement des espaces et
de sécurisation des droits réels immobiliers des acteurs économiques est
encadrée par la loi n°76/25 du 14 décembre 1976 portant organisation
cadastrale.
C’est cette loi qui prévoit en effet la mise en place d’un cadastre numérique, à travers le transfert progressif des données relatives aux biens et parcelles de supports analogiques ou papiers vers des supports informatiques.
C’est dans cette optique que le gouvernement a engagé en 2010, avec l’appui des partenaires financiers, le Projet d’appui à la modernisation du cadastre et au climat des affaires (PAMOCCA). Un projet articulé autour de trois principaux paliers : la mise en place du réseau géodésique national, la confection d’une cartographie numérique à grande échelle et la réalisation des plans cadastraux numériques des communes.
Le ministre des Domaines et des Affaires foncières du Cameroun, Henri Eyebe Ayissi,
Selon les explications d’Henri
Eyebe Ayissi, parmi les résultats déjà obtenus par ce programme, on peut citer
entre autres l’implémentation de 2 974 points géodésiques déterminés en
coordonnées, la numérisation de 198 510 dossiers techniques du cadastre.
Selon le ministre, les procédures
sont en cours en vue de la digitalisation de 130 000 titres fonciers et de
480 000 parcelles des domaines national et public dans les quatre villes
pilotes que sont Yaoundé, Douala, Garoua et Maroua.
Au terme de l’exposé du ministre,
le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a demandé au ministre d’accélérer la
mise en œuvre de ce programme de digitalisation du cadastre.
[Digital Business Africa] – Le Congo Brazza enregistre une forte pénétration du service mobile money. Au mois de mai 2019, le pays compte 4,9 millions d’abonnés enregistrés aux deux services de paiement mobile (MTN Mobile Money et Airtel Money). Soit un taux de pénétration de 96,8%.
Entre avril et mai 2019 par exemple, l’Arpce a relevé 1,34 million d’abonnés actifs, avec une hausse de 6,8%. Le cumul de la valeur des transactions de paiement mobile de janvier à mai 2019 est de 387,3 milliards F.CFA, apprend-on de l’ARPCE.
Par ailleurs, le régulateur
télécoms évalue à 3,6 milliards FCFA le revenu cumulé des deux opérateurs de janvier
à mai 2019. Pour le seul mois de mai 2019, la valeur totale des transactions
enregistrées a atteint 94,04 milliards FCFA avec 28,3 millions de transactions.
L’on se rappelle qu’il y a
quelques mois, le marché congolais du Mobile Money connaissait une hausse de 11,7% au mois de février 2019,
comparé à janvier 2019. En effet, de 562 millions de F CFA en janvier 2019, le
revenu total du marché a atteint 627 millions de F CFA au mois de février 2019.
MTN reste leader du marché en termes de revenus.
L’opérateur détenait une part de marché de 89% au mois de février 2019. Ce
mois-là avait enregistré 1,02 millions d’abonnés actifs.
Comparé au mois de janvier 2019, le nombre d’abonnés actifs en février de la même année connaît une hausse de 9,7%. « Notons que MTN enregistre le plus grand nombre d’abonnés actifs et détient 85% de parts du marché. Par ailleurs, le nombre de transaction Mobile Money a augmenté de 6,3% par rapport à janvier 2019. Les utilisateurs de Mobile Money ont réalisé 18 millions d’opérations pendant le mois de février 2019, pour un montant total de 55,8 milliard de F.CFA », rapportait alors l’ARPCE dirigée par Yves Castanou.
Généralement, en termes de volume de transactions, les achats de crédit téléphonique dominent le mix-produit. EN février 2019 par exemple, les achats de crédit téléphonique représentaient 33% du nombre total de transactions, suivi des paiements de services avec 30% et du dépôt d’argent (cash in) qui représente 16% du nombre total de transaction du marché Mobile Money.
[Digital Business Africa] – La 4e édition de l’AFRICA IT EXPO (AITEX 2019), Business Forum international des technologies de l’information, se tiendra les 24 et 25 octobre 2019, à l’hôtel Sofitel Jardin des Roses à Rabat au Maroc. L’annonce est de l’Apebi, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring, organisatrice de cet événement devenu une vitrine IT pour le continent africain. Le thème retenu cette année est : « Faire du Numérique une nouvelle ressource de l’AFRIQUE et un moteur de croissance ».
Les pays à l’honneur cette année
sont le Congo Brazza et la Chine. «Le
numérique devient une ressource de croissance indéniable pour le Continent,
sans pour autant oublier les défis. Les contraintes et les besoins du
continent trouvent leurs solutions dans la forte capacité de l’Afrique à
répondre aux challenges, faisant de l’AITEX 2019 l’agora de l’innovation et de
la technologie », indique Mme Saloua Karkri Belkeziz, Présidente de
l’APEBI.
Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI, la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring. Photo Maroc.ma
Les thématiques qui seront
abordées durant cette 4ème édition sont diverses. On peut citer : Quelle Afrique numérique à Horizon
2025 ; L’innovation inversée ; le futur du travail ; les
technologies de rupture et leur impact (IA ,5G ,IOT,…..) ; le Citizen
Centric ou encore la Cybersécurité
20 pays dont 10 africains en 2019
En effet, la troisième édition du Salon Africa IT Expo, s’était tenue à Rabat au Maroc du 04 au 05 octobre 2018. 20 pays dont 10 africains, 50 experts et conférenciers du secteur du numérique, 150 start-up sélectionnées dans le cadre du concours STARTEX et plus de 1200 participants venus du monde entier s’étaient réunis autour du thème : « quel digital pour l’Afrique ? ».
Ainsi donc, AITEX offre chaque année aux visiteurs des solutions et des innovations tout en mettant à contribution les expériences, témoignages, regards-croisés et l’éclairage d’experts et consultants de renommée internationale.
Comme depuis les trois dernières
éditions, AITEX sera durant deux jours la plateforme d’échanges, de
partenariats et de rencontres inter-entreprises, institutions, consultants et
experts de renoms. AITEX offrira ainsi de multiples opportunités pour les
entreprises, afin de développer leur écosystème d’innovation, de collaborer
avec les startups, de présenter les dernières technologies, de développer les
réseaux, de débattre de nouvelles idées et de rencontrer les décideurs.
[Digital Business Africa] – La Start-up camerounaise de services numériques et de services d’ingénierie informatique, Philjohn Technologies, a annoncé ce 23 juillet 2019 à Yaoundé l’ouverture de 20% de son capital équivalent à 2 000 parts. La valeur d’une part est estimée à 350€ soit 230 000 F.Cfa.
Philjohn Technologies indique dans un communiqué que la valeur de la start-up post évaluation est estimée à 3,5 Millions € soit 2,3 Milliards XAF. « Une valeur qui d’après les estimations des experts financiers va connaitre une croissance de X5 à X10 dans les cinq prochaines années », indique la startup dirigée par Philippe Nkouaya.
Philippe NKOUAYA
Avec ces fonds, Philjohn Technologies prévoit de construire un centre de formation d’excellence sur les technologies de Data Management (BI & Big DATA). « L’objectif étant de pouvoir créer de la valeur compétencielle locale afin de pouvoir la vendre à l’international et aussi de réaliser au minima la formation de 500 personnes chaque année », indique le communiqué.
La start-up ambitionne également
de se déployer dans la sous-région Afrique centrale avec à la clé la création
de 30 emplois directs et 200 indirects sur trois ans, afin de répondre aux
besoins de sa clientèle.
Philjohn Technologies développe de multiples activités. La start-up propose le
consulting dans les domaines du management de données, du déploiement d’ERP ou
encore le conseil stratégique et la Business Intelligence.
[Digital Business Africa]- Après un premier financement de 100 millions de dollars en 2014 pour développer le réseau électrique, la banque indienne d’import-export Exim Bank of India double la mise, et annonce l’octroi au Nigéria d’un nouveau prêt de 100 millions de dollars. Cette fois, ce financement qui rentre dans le cadre du plan de développement du haut-débit devrait permettre au pays d’améliorer sa couverture nationale en termes de haut débit. Pour l’instant, ce taux n’est que de 33,13 %, ce qui implique que seulement 63,2 millions d’utilisateurs nigérians ont un accès à l’Internet haut débit.
Concrètement, l’argent dégagé par cette facilité de crédit devrait permettre au pays de mieux connecter les zones rurales, et de parvenir dès 2021 à un taux de couverture d’Internet haut débit de 70%. Pour cela, le gouvernement nigérian devra installer 1 000 relais télécoms dans les communautés rurales. Et pour palier le problème du faible taux d’électrification, ces relais seront alimentés à l’énergie solaire. Suivant le chronogramme actuellement arrêté, les travaux devraient durer 12 mois, et se débuter par l’Etat d’Oyo.
[Digital Business Africa]- Les opérateurs télécoms Airtel et MTN annoncent le lancement au Rwanda d’un programme d’activités sur l’inclusion numérique dans le cadre de l’initiative « We Care » de la GSMA. Le nouveau service qui envisage de soutenir les efforts du gouvernement visant à renforcer la pénétration des TIC et des services numériques dans tout le pays a été lancé en collaboration avec le ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et l’Autorité de Régulation des Services publics du Rwanda (RURA).
« L’accord conclu aujourd’hui marque une collaboration
sans précédent de la part de l’industrie mobile rwandaise qui vise à exploiter
le pouvoir de l’Internet mobile pour autonomiser les citoyens et tenir sa
promesse pour établir un Rwanda Numérique ». « Les compétences
numériques sont pré-requises pour que les individus puissent se connecter et
améliorer leur vie grâce aux services numériques. Grâce à l’initiative We Care,
Airtel et MTN sont en voie de prendre des mesures nécessaires pour accélérer
l’inclusion numérique partout dans le pays », explique Akinwale Goodluck,
le responsable de la région Afrique subsaharienne chez la GSMA.
Selon GSMA Intelligence, environ un citoyen sur quatre
seulement au Rwanda est actuellement abonné aux services de l’Internet mobile.
En effet, le manque de compétences numériques parmi la population et le manque
perçu de contenu localement pertinent comptent parmi les principaux obstacles à
une adoption de l’Internet mobile à grande échelle.
Dans le cadre de l’initiative « We Care », Airtel et MTN utiliseront le programme baptisé « Boîte à outils pour la Formation des Compétences de l’Internet mobile » de la GSMA pour former les agents de vente et informer les clients sur l’accès aux services de l’Internet mobile. Au total, Airtel et MTN Rwanda formeront 10 000 agents de vente à propos des techniques, ce qui leur permet d’enseigner leur clientèle combinée sur les principales compétences numériques fonctionnelles pendant la première année de la campagne, tandis que les modules de la Boîte à outils pour la Formation des Compétences de l’Internet mobile seront adaptés pour répondre aux besoins locaux.
[Digital Business Africa] – Lors de l’installation des membres de la 6ème mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ce 22 juillet 2019 à Cotonou, le Président Patrice Talon a appelé les nouveaux membres à « déployer des trésors d’ingéniosité, d’habilité et sans doute aussi beaucoup d’audace et de fermeté pour engager les uns et les autres dans les voies qui permettront de sortir le métier (journalisme et homme de médias, ndlr) de l’amateurisme et de la vénalité ».
Pour le président, les 30 ans de pratique du journalisme n’ont pas suffi à assainir les mœurs. Patrice Talon leur conseille de s’emparer très vite de « la pertinente question de l’éthique et de la déontologie dans les médias, pour en faire le principal instrument de la discipline au sein de la corporation, en concertation avec les associations professionnelles ».
Mais, le président Patrice Talon n’hésite pas d’observer que les travers qui existent aujourd’hui dans les médias « trouvent leur origine dans la précarisation de la profession que rien n’a préparé à la concurrence des réseaux sociaux et autres médias alternatifs. Ce qui, bien entendu, pose le problème des sources de financement des médias et du modèle économique à mettre en place à leur profit ».
Le président béninois pense qu’il est temps que les métiers des médias se réinventent. Surtout, explique le président, « dans un environnement de plus en plus rude où, à la faveur de l’explosion des réseaux sociaux, n’importe qui se découvre la vocation d’informateur voire de journaliste, en s’affranchissant de la responsabilité sociale, des normes déontologiques et du devoir de preuves qui vont avec. A telle enseigne qu’ici comme ailleurs, on ne dénombre plus les médias emblématiques voire légendaires qui ont disparu ou sont menacés de faillite à cause de la révolution numérique ».
« Cette liberté, nous devons la préserver et la protéger »
Pour le président de la république, la liberté de presse, c’est le droit de dire, d’écrire ou de diffuser ce que l’on veut, mais c’est aussi et surtout le devoir de l’assumer et d’en répondre. Patrice Talon a réaffirmé dans son discours d’installation son attachement au pluralisme des opinions et à leur libre expression. « Cette liberté, indique le président, nous devons la préserver et la protéger. Mais nous avons aussi le devoir de la réguler. Telle est la double mission que vous assigne notre constitution. Elle est ingrate certes, mais noble ».
« Monsieur le Président, Mesdames et messieurs les Conseillers, En cet instant où vous entrez en fonction, je voudrais vous rendre attentifs au sort de nos médias et en appeler à votre sollicitude…. C’est cet engagement qui permettra d’initier une prise de conscience déontologique, d’apporter des réponses pertinentes à la problématique de l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias, et d’asseoir les bases de l’émergence de grands organes de presse au Bénin », a conclu Patrice Talon qui n’a pas manqué de saluer l’équipe sortante de la HAAC.
C’est Rémi Prosper Moretti qui a été choisi par le président Patrice Talon comme nouveau président de la HAAC en remplacement de Adam Boni Tessi. Franck Kpochémé, ancien président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), a été élu dans la catégorie presse écrite. Dans la catégorie Audiovisuel, Armand Hounsou est élu et Cécile Ahoumènou a reçu l’approbation des techniciens pour siéger au sein de la HAAC.
Côté gouvernement, Rémy Prosper Moretti, Bastien Salami et Bilikissou Ali Machiffa ont été désignés. Le parlement quant à lui a désigné Ali Camarou, Mariane Domingo et Fernand Gbaguidi. Le quorum des neuf membres est donc atteint.
Conformément aux dispositions des articles 24, 142, et 143 de la constitution, la Haac a pour missions de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi ou encore de veiller au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et les citoyens aux moyens officiels d’information et de communication.
[Digital Business Africa] –Viva Technology est de retour en 2020 à Paris, Porte de Versailles, et fêtera ses 5 ans du 11 au 13 juin en rassemblant toujours plus de startups, de top speakers, d’investisseurs, de grands groupes et de géants de la tech venus du monde entier et en faisant ainsi de Paris la capitale de la Tech pendant 3 jours.
Le pari de l’agrandissement a été tenu en 2019, avec l’ajout d’un second
hall et d’une grande scène de conférences permettant de franchir de nouveaux
records de fréquentation et de satisfaction. Fort de ce succès, VivaTech
investira à nouveau les Hall 1, 2 et le Dôme de Paris pour accueillir en 2020 des
visiteurs toujours plus internationaux.
Président Français Macron à Viva Technology 2019
VivaTech 2019 en
chiffres :
124 000 visiteurs
3 300 investisseurs
13 000 startups
450 speakers
125 pays représentés
Africa Tech
En 2019, pour la deuxième fois, plusieurs pays africains, près de 50 startups africaines de 4 secteurs clés se sont réunies dans une zone dédiée avec des incubateurs et des accélérateurs locaux : Africa@Tech. Les startups sélectionnées ont présenté leurs solutions, leur potentiel et leurs réussites. Aussi, les programmes de la conférence VivaTech ont également présenté les opportunités commerciales et les défis auxquels l’Afrique est confrontée.
Co-organisé par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos, VivaTech est le rendez-vous mondial des startups et de l’innovation. Cet événement international est dédié à la croissance des startups, à la transformation digitale et à l’innovation. Plus de 124 000 visiteurs ont assisté à la 4ème édition Porte de Versailles à Paris, soit une augmentation de 24% sur un an. C’est sur ce succès que s’appuie Viva Technology 2020 qui réunira du 11 au 13 juin prochains Porte de Versailles à Paris, startups, chefs d’entreprises et cadres, investisseurs, universitaires, étudiants et médias venus des quatre coins du monde.
Ce qu’ils disent de VivaTech :
Pour Ginni
Rometty, Chairman, President et Chief Executive Officer d’IBM, la
rencontre est devenue incontournable pour lui. “Je fais toujours en sorte de venir à VivaTech parce que c’est une vraie
chance de célébrer les promesses de la technologie”, indique-t-il.
« VivaTech est un environnement idéal pour entrer en contact très
facilement avec des grands chefs d’entreprise et pour partager ses
connaissances et ses expériences. C’était la 1ère fois que je venais à
VivaTech, j’ai gagné un prix [celui des Next European Unicorn Awards] et j’ai
rencontré le Président de la France. C’est une expérience dingue !”, a
pour sa part commenté Thomas Plantenga, CEO de Vinted et gagnant des Next
European Unicorn Awards dans la catégorie B2C.
[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, l’opérateur historique Telkom a fait savoir vendredi 12 juillet, son intention de supprimer ses services 2G dans les prochains mois. Pour motiver sa décision, l’opérateur évoque les méventes des téléphones polyvalents (2G, 3G et 4G). Mais surtout, il est fait question du fait qu’elle n’enregistre plus de nouveaux clients sur ce segment du marché.
Selon les
dernières statistiques rendues publique par l’opérateur, les abonnés présents
encore sur ce segment ne représentent plus que 2% seulement de sa clientèle,
soit 200 000 sur les 9,7 millions d’abonnés. Une fois son réseau 2G fermé,
l’opérateur a annoncé son intention de renforcer le haut débit mobile afin
d’atteindre les clients qui sont déjà en mode 4G. Ceci, en attendant l’arrivée annoncé
de la 5G.
[Digital Business Africa] – A partir du 1er octobre 2019, on ne parlera plus de Toshiba Memory Holdings Corporation, mais de Kioxia Holdings Corporation. La holding japonaise a annoncé le 18 juillet 2019 qu’elle changeait officiellement de nom. Désormais, le nom Kioxia sera adopté pour les noms de toutes les sociétés Toshiba Memory.
« Kioxia est une combinaison du mot japonais kioku qui signifie «mémoire» et du mot grec axia qui signifie «valeur». Fusionner «mémoire» avec «valeur», Kioxia représente la mission de la société consistant à élever le monde avec «mémoire», qui constitue le fondement de la vision de l’entreprise. Kioxia cultivera la nouvelle ère de la mémoire, définie par une demande croissante en stockage et traitement de données haute capacité et haute performance, qui permettra à la société de se développer de manière durable en tant que producteur de mémoire flash de premier plan pendant de nombreuses années », ajoute un communiqué de l’entreprise diffusé à cet effet.
[Digital Business Africa] – Au Bénin, la portabilité des numéros mobiles (PNM) a été officiellement lancé le 28 septembre 2018. Les populations peuvent donc changer d’opérateur en conservant leur numéro d’origine. L’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP BENIN) qui s’est engagée à rapprocher ses actions d’éducation des consommateurs des populations à la base a à nouveau rencontré les populations pour leur expliqué le bien-fondé de cette réforme.
Ainsi, les mardi 09, mercredi 10 et jeudi 11 juillet 2019, la ville de Bohicon, au centre du Bénin, 120 kilomètres de Cotonou, a accueilli une équipe du Secrétariat exécutif de l’ARCEP BENIN, conduite par son Secrétaire exécutif, Hervé Coovi GUEDEGBE. C’était dans le cadre de l’organisation d’une conférence de presse avec les radios communautaires et de la sensibilisation des compagnies de transports sur les droits des consommateurs et les activités informelles du secteur postal.
Hervé Coovi GUEDEGBE est le Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques (ARCEP) du Bénin depuis 2014
Au cours de la
conférence de presse tenue le mardi 09 juillet 2019 à laquelle ont pris part
une trentaine de professionnels de médias communautaires, Hervé Coovi GUEDEGBE,
a entretenu son auditoire aussi bien sur les missions et attributions de
l’ARCEP BENIN que sur la nécessité pour un abonné d’enregistrer son numéro
mobile.
Il a également fait
un focus sur les récentes réformes initiées par le Bénin dans la régulation des
communications électroniques et de la poste. Et parmi ces réformes, la portabilité
des numéros mobiles (PNM) et des nouvelles mesures de régulation des activités
postales au Bénin, notamment la stratégie de transformation des acteurs
informels du secteur postal.
Les explications d’Hervé Coovi GUEDEGBE
Au Bénin, l’opération
de portage dure cinq (05) minutes pour tout abonné de téléphonie mobile qui
fait la demande de quitter son opérateur pour un autre tout en conservant son
numéro. Il se rend dans un point de distribution de l’opérateur receveur, muni
d’une pièce d’identité, les jours ouvrables et aux heures d’ouverture des
agences. Il formule sa demande de portage à travers un formulaire mis à sa
disposition.
Selon l’Arcep Bénin,
la portabilité est l’expression de l’exercice du droit au choix du consommateur
et de son implication dans le jeu de la concurrence. Elle favorise l’incitation
des opérateurs à l’amélioration de la qualité et la diversification des
services fournis.
Les enjeux de la portabilité avaient été rappelés par le Président du Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, Monsieur Flavien BACHABI, lors du lancement officiel du service en septembre 2018. Le Président du Conseil de régulation avait alors indiqué que : « les principaux objectifs visés par la PNM sont de donner plus d’avantages et de possibilités aux consommateurs. Plus particulièrement, la disponibilité de la PNM devrait apporter les avantages substantiels suivants aux abonnés: des prix à la baisse, un meilleur choix, une meilleure qualité de service et une plus large gamme de services et de produits. Mieux, dans ce nouvel environnement les consommateurs pourront choisir le fournisseur qui répond le mieux à leurs besoins sans encourir quelque désagrément que ce soit ».
[Digital Business Africa] – La Coupe d’Afrique des Nations 2019 (CAN) qui a démarrée le 21 Juin en Égypte se joue également sur le réseau social Facebook. Le nombre de commentaires a sensiblement augmenté sur le réseau social de Mark Zuckerberg qui profite également de l’engouement des supporters africains qui préfèrent commenter ou même regarder les matches sur le réseau social.
Cette compétition qui, pour la première fois, regroupe 24 équipes africaines profite également à Facebook. Sur la base des informations et données recueillies par Facebook dont Digital Business Africa a pu se procurer, plus de 10 millions de personnes dans le monde se sont connectées sur Facebook autour de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 générant près de 30 millions d’interactions (likes, réactions, commentaires, réponses, partages). Données collectées par le réseau social entre le match d’ouverture le 21 Juin et les demi-finales le 14 Juillet 2019.
Les pays qui a le plus commenté la Can comme on pouvait bien s’y attendre est le Nigeria (pays le plus peuplé d’Afrique qui termine troisième de cette compétition). Le Nigeria est suivi de l’Afrique du Sud, du Ghana, de l’Algérie et du Sénégal. L’Egypte, pays organisateur arrive en 6e position.
Les équipes nationales qui ont généré le volume le plus important de conversations sont celles du Nigéria (Photo, Crédit photo: Africanews), du Sénégal, de l’Algérie, d’Afrique du Sud et de la Tunisie.
La journée la
plus marquante sur Facebook jusqu’à présent a été celle du 14 Juillet 2019.
Journée au cours de laquelle se sont affrontées en demi-finales les équipes du
Sénégal et de la Tunisie puis de l’Algérie et du Nigéria.
Coté joueurs,
les noms les plus mentionnés sur Facebook durant cette période sont Mohamed
Salah (Égypte), Sadio Mane (Sénégal), Wilfried Zaha (Côte d’Ivoire) et Odion
Ighalo (Nigéria).
Facebook se félicite de ce que sa plateforme reste le réseau social
privilégiée en Afrique pour réunir des communautés et leur permettre de vivre
ensemble des passions et émotions partagées.
[Digital Business Africa] – Son Excellence Ram Nath KOVIND, Président de la République de l’Inde, séjournera au Bénin du 28 au 30 juillet 2019. L’annonce est confirmée par des sources autorisées de la Présidence de la République du Bénin.
Au menu de son séjour, il est prévu un tête-à-tête avec le président Patrice TALON et la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays. Les deux présidents animeront également un point de presse.
Par ailleurs, le président Ram Nath KOVIND se rendra à l’Assemblée nationale où il prononcera un discours. Il profitera de son séjour béninois pour rencontrer la communauté indienne vivant au Bénin.
C’est la première fois qu’un président
indien séjournera au Bénin. Ce qui dénote de la qualité et de l’efficacité de
la diplomatie béninoise. Signe palpable de l’ouverture du président Patrice
TALON sur le monde. Avec la visite du président Ram Nath KOVIND, c’est une
nouvelle ère qui s’ouvre sur les relations entre le Bénin et l’Inde.
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est une idée qui apportera dans une certaine mesure une conciliation dans un environnement marqué par un climat politique tendu entre partisans du Président de la République Paul Biya et ceux de son opposant Maurice Kamto, incarcéré à la prison centrale de Yaoundé. Dans son dernier jeu vidéo intitulé CMR2018, le studio Gameroon met en vedette deux protagonistes : Le premier, le président Paul Biya. Et le second, le Pr Maurice Kamto, bien que pas nommément cité par la maison de production. Cependant, les traits de ce personnage ressemblent trait pour trait à ceux de ce dernier.
« Prézy est fin prêt pour en découdre avec les
opposants ! Grâce à l’aide de Ma’a Chantoux et des bitakolas, il a pu esquiver
des bendskinneurs très fâchés qui lui lançaient des avocats, vaincre les
apprentis sorciers qui voulaient l’abattre et esquiver tous les pièges qui lui
étaient tendus dans la première étape. Cette fois-ci, c’est un combat sans
merci qu’il va devoir livrer contre les opposants qui, chose très surprenante,
ont décidé d’unir leur force pour venir à bout de Prézy », lit-on dans
la présentation du jeu.
Pour le promoteur du jeu Yannick Sabzé, l’objectif est de détendre le climat socio-politique actuel : « J’ai créé un personnage qui se nomme Prézy auquel j’ai attribué des traits que possède notre illustre président. Parmi lesquels, les traits, sa voix qu’a su si bien imiter Kaizer Show…Il était question pour l’artiste que je suis, d’immortaliser grâce à mon art la pugnacité dont il a fait montre pour conserver le pouvoir. Le challenger de Prézy, The Shooter se dressera face à lui et tentera grâce à ses compétences, de terrasser Prézy. Il fera alliance avec d’autres leaders pour tenter de parvenir à ses fins… Connaissant le climat délétère qui règne dans notre pays et en anticipant sur le fait que les luttes partisanes allaient exacerber le tribalisme, j’ai pensé développer un jeu vidéo qui n’a certainement pas la prétention de régler ce problème, mais qui a pour ambition de détendre un peu l’atmosphère», explique-t-il dans les pages du quotidien Le Jour, dans sa livraison du 17 juillet 2019.
Yannick Sabzé profite également de la tribune que lui offre le jeu vidéo pour adresser à la jeunesse camerounaise une série de messages républicains. «J’espère ainsi nous permettre de comprendre qu’il ne faudra pas qu’on nous fasse les mêmes reproches que ceux adressés à nos aînés. Nous devons nous battre au lieu de nous laisser happer par la haine et d’autres maux. Le jeu est disponible sur le site www.gameroon-entertainment.com en session de jeu gratuite en ligne pour ce qui est de la version combat du jeu. La version aventure est disponible en téléchargement payant toujours sur le même site contre la modique somme de 450 FCFA que les intéressés pourront débourser via les moyens de paiement mobile, Paypal ou encore carte de crédit», ajoute le promoteur.
[Digital Business Africa] – La nouvelle direction générale de Camair-Co, la compagnie aérienne nationale du Cameroun, pilotée par Louis Georges Njipendi Kouotou, ex PCA et actuel DG (il remplace Ernest Dikoum), se met progressivement à la page en matière de digitalisation. Depuis le 08 juillet 2019, les clients de la compagnie aérienne nationale résidant au Cameroun peuvent réserver et payer leurs billets d’avion tous les jours (y compris le week-end et les jours fériés) via paiement mobile. Par MTN Mobile Money et Orange Money notamment.
Pour cela, ils
doivent appeler +237 233 50 55 00. Une fois l’appel effectué, l’opératrice au
bout du fil s’enquiert de trajet, donne les horaires et les tarifs. Après le
choix du client, celui-ci a la possibilité de payer via MTN Mobile Money et
Orange Money. Si le compte de paiement mobile du client est crédité,
l’opératrice initie le retrait dans son compte en lui envoyant un code qu’il
valide. Une fois le message de retrait validé,
le billet de voyage est validé.
Avec l’entrée en
service dans sa flotte d’un boeing 737-500 le 08 juillet 2019, Camair-Co a
renoué avec les vols régionaux. Les destinations Libreville, Bangui, Abidjan,
Cotonou, Lagos et Ndjamena sont au programme de la compagnie. En plus des vols
locaux.
[Digital Business Africa] – En adoptant une politique de co-régulation avec les opérateurs télécoms, l’ARPCE avait, lors de la réunion du 19 octobre 2017, écouté le plaidoyer des opérateurs pour que les canaux de distribution des cartes SIM par les vendeurs ambulants ne soient pas fermés, suite aux faiblesses observées à ce niveau. A l’époque, le régulateur télécoms congolais avait déjà constaté la vente des cartes SIM sans pièce d’identité, la vente des cartes SIM préactivées, l’utilisation de fausses identités ou encore la déclaration de fausses identités lors de l’acquisition des cartes SIM.
Plaidoyer pris en compte par l’ARPCE, car des engagements avaient été pris par les opérateurs afin d’assainir les canaux de vente en identifiant tous les points de ventes fixes et mobiles ; en sensibilisant les distributeurs agréés sur les enjeux liés à cet assainissement ; en limitant le nombre maximal à cinq numéros pour chaque individu, afin de réduire les cas de fraude du trafic téléphonique et en maintenant le taux d’identification des abonnés à plus de 85%.
Pour faire le suivi de
l’observation de ces engagements, l’ARPCE a effectué au mois de juin 2019 et
juillet 2019 une enquête sur l’identification préalable de chaque acquéreur de
carte SIM. Une vingtaine localités du pays a été mise à contribution. L’enquête
a été menée dans les villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Gamboma,
Ouesso, Oyo, Mouyondzi, Bouansa, Madingou, N’Kayi, Sibiti, Dolisie, Léfini,
Gamboma, Ngo Djambala, Pokola, Makoua, Owando, Kinkala et Madingo Kaye. La
méthodologie était simple. Elle a consisté à acheter des cartes SIM sans pièce
d’identité, à vérifier si les cartes SIM vendues étaient préactivées et enfin à
souscrire au service mobile money sans pièce d’identité.
Le résultat a été « amer », selon l’Arpce.
En effet, il ressort, entre autres, de cette enquête que les revendeurs des cartes SIM des deux grands opérateurs de téléphonie mobile à savoir, MTN Congo et Airtel Congo, prennent en compte les fausses déclaration verbales des identités des clients, réutilisent les identités contenues dans leurs bases de données clients et inventent des identités lors de la préactivation de nouvelles cartes SIM.
Concrètement, l’enquête révèle que sur un échantillon de 359
cartes SIM achetées (13 chez les distributeurs et 346 chez les revendeurs), 259
ont été acquises sans pièces d’identité, soit un peu plus de 72% de cartes SIM
obtenues sans respect par les revendeurs des exigences à observer dans la
commercialisation des cartes SIM.
Des 359 cartes Sim achetées,
seules 100 ont été acquises avec des pièces d’identité, soit 72,14% contre
27,86%. L’ARPCE souligne aussi que de ces 359 cartes SIM, 144 ont été activées
à l’achat contre 215 cartes déjà pré-activées.
Encore plus grave, l’enquête de
l’ARPCE révèle 88 activations du service mobile money, soit 33,98% des 259
cartes SIM acquises sans pièce d’identité et 24,51% des 359 cartes SIM
globalement achetées. Dans le détail, le service mobile money a été activé sur
32,09% des 134 cartes SIM achetés sans pièce d’identité chez l’opérateur MTN.
Chez Airtel, le service mobile money a été activé sur 36,00% des 125 cartes SIM
sans pièce d’identité.
Cela va sans dire que les
engagements pris en octobre 2017, consistant à assainir les canaux
de distribution par le biais des vendeurs ambulants, n’ont pas été respectés.
Le Directeur des Réseaux et
Services de Communications Electroniques de l’ARPCE, M. Marc Sakala, déplore
« une pratique qui va à l’encontre de l’article 130 de la loi n° 9-2009 du
25 novembre de 2009 sur la règlementation du secteur des Communications Electroniques
». En effet, cet article interdit aux opérateurs, au moment de la souscription
au service de téléphonie, de vendre des cartes SIM pré-activées et sans
identification préalable des utilisateurs.
Evoquant les risques de fraude,
de blanchiment d’argent, d’escroquerie et de criminalité liés à la non
identification préalable des abonnés, M. Marc Sakala indique que les
quatre-vingt- huit cartes SIM acquises sans pièce justificative de l’identité
ayant bénéficié de l’activation du service mobile money constituent des brèches
utilisées depuis un moment par des
arnaqueurs via le service mobile money. De nombreuses plaintes des associations
des consommateurs ont été déjà été enregistrées à ce sujet.
Au terme de la restitution de
l’enquête, les deux grands opérateurs de téléphonie mobile au Congo, principaux
opérateurs du mobile money, ont été sommés de prendre de dispositions idoines
pour corriger ces « manquements graves » à leur cahier de charge.
Une mise en demeure d’un mois, à
compter du 17 juillet 2019, leur a été lue, séance tenante, par le Directeur
des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, Jean Célestin Endoke,
pour enjoindre les opérateurs d’assainir leurs bases de données et leurs canaux
de distribution.
[Digital Business Africa] – La société de livraison mondiale GLOVO a annoncé à Abidjan en Côte d’Ivoire ce 15 Juillet 2019 s’être associée à BURGER KING® dans le but de renforcer l’offre de restauration à domicile pour les Abidjanais. GLOVO, l’entreprise qui a développé une application permettant de livrer les repas des meilleurs restaurants de la ville établit donc un partenariat avec BURGER KING®, l’un des acteurs principaux de la restauration à Abidjan, qui profitera des temps de livraison records de GLOVO, dont l’objectif est d’assurer l’ensemble des livraisons en moins de 45 minutes.
Ce partenariat permettra également d’améliorer
l’expérience client sur l’application en élargissant l’offre disponible pour
les consommateurs, dont les habitudes et les préférences alimentaires évoluent
rapidement.
Depuis son entrée sur le marché ivoirien en
avril 2019, GLOVO compte plus d’une centaine de livreurs dans la ville assurant
un service de livraison dans les quartiers de Marcory, Treichville, Koumassi,
et dernièrement, Cocody. De nombreux restaurants sont déjà disponibles sur
l’application, qui permet également d’assurer des services de livraison de
courses, boutiques, et plus généralement tout ce qui peut être transporté en
deux roues dans la ville. En Afrique, GLOVO opère actuellement au Maroc, en
Égypte, au Kenya et en Côte d’Ivoire.
Selon Tania Quintero, General Manager de GLOVO en Côte d’Ivoire, » Burger King® est un acteur incontournable de la restauration rapide sur le marché ivoirien, qui a réussi à s’adapter aux habitudes de consommation des citadins. De notre côté, nous proposons une application tout-en-un qui permettra dans quelques mois de couvrir toute la ville d’Abidjan et de donner accès à la meilleure offre disponible. Ce partenariat avec Burger King® est un tremplin pour nos deux marques « .
Pour sa part, Louis Gascoin, Directeur Général de BURGER KING® en Côte d’Ivoire, indique que “ Le partenariat avec GLOVO nous permettra d’offrir une expérience inédite à nos clients. Nous sommes sûrs que cela rendra notre offre encore plus attractive, et nous aidera à assurer la satisfaction de nos clients où qu’ils soient dans la ville « .
GLOVO est une application qui permet d’acheter, de collecter et d’envoyer n’importe quel produit à Abidjan en moins d’une heure. GLOVO est présent dans 124 villes de 21 pays, dont EEMEA, LATAM, et plus récemment en Afrique subsaharienne. GLOVO emploie actuellement plus de 1 000 personnes dans le monde, dont plus de 400 au siège de Barcelone, et plus de 35 000 Glovers actifs gagnent de l’argent sur cette plateforme.
Fondée en 1954, Burger King est la seconde plus grande chaîne de restauration rapide dans le monde. Le réseau BURGER KING® exploite près de 17 000 restaurants dans plus de 100 pays et territoires dans le monde. Dans le continent africain, Burger King est installé en Afrique du Sud, au Maroc, au Kenya, au Ghana et en Côte d’Ivoire. La marque BURGER KING® appartient à Restaurant Brands International Inc.(TSX,NYSE:QSR), l’une des plus grandes entreprise de QSR (Quick Service Restaurant) dans le monde avec plus de 30 milliards de dollars de chiffre d’affaire à travers 24000 restaurants.
[Digital Business Africa] – C’est l’une des clés de voûte de la numérisation du continent, le prérequis pour transformer l’Afrique en un marché numérique unique. Grâce au partenariat amorcé en avril dernier entre la Guinée et Tata Communications, une avancée majeure se profile en matière d’interconnectivité en Afrique de l’Ouest. Explications.
Projet phare de Smart Africa, le « Réseau africain unique » a connu une avancée décisive le 5 avril 2019. Ce jour-là, le ministre guinéen des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moustapha Mamy Diaby, son homologue sierra-léonais, Mohamed Rahman Swarey,le directeur général de Smart Africa, Lacina Koné et Singh Chanana, représentant de Tata Communications, se sont réunis afin de définir la feuille de route du déploiement de la fibre optique dans la sous-région. Ce partenariat constitue la première pierre du projet continental de marché numérique unique, la promesse d’une meilleurepénétration d’Internet et du haut débit sur le continent – en Guinée, il avoisine 33%.
Le mois suivant, à Kigali, Transform Africa Summit a été l’occasion de sceller de nouveaux engagements de nature à préciser la perspective du Réseau africain unique. Associés pour faciliter la mise en place d’un puissant réseau d’infrastructure de connectivité multi-pays, Tata Communications et Africa Development Solutions (ADS Group) ont à cette occasion animé un atelier sur la façon de faire de l’Afrique un marché numérique intégré. Dès les études préliminaires achevées, les partenaires prévoient de mettre en place l’infrastructure requise.
Désenclavement et souveraineté
La première
phase de ce projet continental sera réalisée en Afrique de l’Ouest. Concrètement,
d’ici la fin d’année, le Mali, la Sierra Leone et la Guinée seront
interconnectés afin de réduire drastiquement les coûts de communication. D’ici
2021, s’y ajouteront la Guinée Bissau, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le
Liberia. Une étape fondamentale vers l’accès au haut débit abordable et
l’interconnexion des seize pays de la sous-région, avant que cette dynamique ne
soit étendue à l’Afrique de l’Est. Un défi majeur, notamment pour les pays
enclavés, qui ne bénéficient pas des dorsales Internet.
Sierra Léone, Smart Africa et Tata Communications posent les bases de l’interconnectivité
Ce projet
d’interconnectivité, dont la Guinée est le coordinateur auprès de Smart Africa,
ambitionne aussi de maintenir le trafic de communication des pays africains au
sein du continent afin d’améliorer la qualité, l’efficacité et la rentabilité
des services de communication en gardant en Afrique les revenus générés par les
appels locaux et les coûts liés au roaming. De quoi faciliter l’inclusion
numérique, au cœur du développement du continent, au même titre que
l’accessibilité et l’interconnectivité.
Rôle-clé de la Guinée
En plus d’être le pivot de ce projet en Afrique de l’Ouest, la Guinée se distingue aussi par le rôle que le pays va être amené à jouer sur le plan réglementaire. Lors de la première réunion du Conseil des ministres en charge des TIC des pays membres de l’Alliance, le 13 mai dernier, en prélude à Transform Africa Summit, Mustapha Mamy Diaby a été désigné Président du Conseil des ministres en charge des TIC de Smart Africa. Une fonction décisive pour œuvrer à l’harmonisation des différents cadres légaux et réglementaires, préalablement à la mise en place de projets transnationaux, qui seront suivis et évalués.
Signe des
temps, c’est Conakry qui accueillera la prochaine édition de Transform Africa
Summit, en 2020. Un symbole d’autant plus fort que c’est la première fois que
l’événement se déroulera en-dehors de la capitale rwandaise.
[Digital Business Africa] – La société de télévision française Canal + a annoncé avoir racheté le studio de cinéma ROK auprès de la société de télévision à la demande IROKOtv. Si le montant de l’opération n’a pas été divulgué, on sait tout de même que IROKOtv est doté de 45 millions de dollars de capital-risque, et dispose du plus grand catalogue en ligne de contenu cinématographique Nollywood au monde.
Dans la foulée de cette annonce, Canal + a
indiqué que l’actrice et productrice Mary Njoku, l’épouse de Jason Njoku, PDG
d’IROKOtv restera directrice générale. Le groupe audiovisuel indique également
qu’il attribuera à Mary davantage de moyens de production, sans perturber la
chimie créative qui a actuellement cours.
«Nous acquérons le talent de Mary. Nous fournirons un soutien administratif, des finances et de l’équipement, mais sinon, nous avons l’intention de donner à Marie une autonomie maximale et une liberté de création», a expliqué Fabrice Faux, directeur du contenu chez Canal.
A titre de rappel, Mary Njoku ROK
IrokotvThrough ROK, Njoku a étendu la formule de Nollywood pour la production
de films à petit budget, tournés principalement au Nigeria, qui touchent le
public africain où qu’il se trouve. L’une des productions populaires les plus
récentes de la République de Corée est Ojukwu, une série d’époque située dans
un village nigérian du XIXe siècle, dans laquelle Njoku dirige et joue.
[Digital Business Africa] – Aux Donald Trump, c’est une bonne nouvelle pour le géant chinois des télécommunications Huawei. Le gouvernement américain a confirmé un léger assouplissement des sanctions qui visent l’entreprise, et annonce qu’elle pourra désormais utiliser à nouveau des technologies américaines dans ses produits grâce à un système de licences. Une avancée qu’il faut mettre sur le compte des négociations commerciales qui ont depuis débuté entre les deux géants économiques.
De manière pratique, le gouvernement américain indique qu’il délivrera des licences à certaines entreprises dont Huawei afin de leur permettre de lui vendre des produits. Ceci, « à condition que l’opération « ne porte pas atteinte à la sécurité nationale ». Toutefois, le gouvernement américain précise que cette disposition sera limitée dans la durée. Une affirmation qui conditionne l’octroie de ces licence à l’aboutissement des négociations Etats-Unis/Chine. Dans la foulée, le gouvernement américain maintient l’épée de damocles sur la tête du géant chinois, en précisant que l’entreprise restera bien inscrit sur la « liste noire » du département américain du commerce.